21 Janvier 1908 - Bibliothèque de Toulouse

Mardi 21 Janvier 1098
S
!ll il
Il serait heureux que, le tas échéant, la ma-
rine française, dont M. do Lanessan fut un
«les grands deaorganteatcurs, pût on faire au-
tant. Mais, hélas Lum-ssan a été rem-
placé par un l'.e-Uetan, lequel a eu pour suc-
cesseur un Thomson IJ
Avant fa séance
Paris, 30 jjoivier.
En prévision de l'incident auquel doit don-
ner lieu aujourd'hui sa demande de réinté-
grai ion dans l'année, M. Joseph Reinach fart
'.tire que Totenu loin du Paîads-Bourbon de-
puis plusieurs; mois par son état de sauté,
J ne pourra assister à la séance.
M Joseph Reinach ne se soucie évidem-
ment P;,s d'entendre les aménités que doit lui
adresser M. Delahaye, ni surtout d'y répon-
dre.
La séance
La séance est ouverte à 3 heures ; M. Bris-
son préside ; les députés sont très nombreux
et très animés ; on s'attend à un vif incident
sur le projet de réintégration dans l'armée de
M. Joseph Reinach. I
M. Delahaye est à sou banc ; M. Joseph Rei-
naeh « inventé un prétexte pour justifier son
absence ; on remarque dans l'hémicycle un
nombre extraordinaire d'huissiers.
i-e ministre de la guerre dépose deux pio-
lets de loi relatifs : 1° A la modification de la
loi du M avril 1832 sur le recrutement des oi fi-
ni ( ra ; 3° Au rengagement en surnomme des
élèves offick 1 s.
M ( ïruppi, ministre du commerce, dépose un
i, oiet de 'oi concernant la participation des
services public* à l'exposition franco-britan-
nique.
14 BÊI?ffÉ6RATI0Pi DE M. J. RW!*4(Ï
La projet c'se résolution Lasies
M. Lasies présente une projet de résolution
portant que les officiers de la réserve ou de la
territoriale, pour les actes accomplis en de-
hors de leur service, sont justiciables des tri-
bunaux de droit commun.
M. Lasies. — J'estime que le vote de ce pro-
jet de résolution est' la préface nécessaire du
projet de réintégration de M. Reinach qu'on
va nous demander de voter. (Mouvement.)
Le Parlement ne peut «onsentir à voter une
loi de faveur ; si M. Picquart reconnaît
qu'un de ©es prédécesseurs a eu tort de frap-
per un officier de territoriale qui agissait dans
la plénitude -rte ses devoirs de citoyen, il faut
voter une loi de principe stipulant que to-u.
officiers et sous-officiers de réserve reli
isementî
l'extrêi:
a jugé autrement dans les
contribuables
aractèro îrau-
ïMIeurs, qu'il y ait
• J les JOUK
o frappés d
Reinach
î on v<
ans les
M. Pi(
se
M
frappait un qui, en dehors de se
Avait osé toucher au ministre de 1
it des officiers de ré-
conciliions où l'a été
juart, récemment, en
périodes,
guerre.
Gôorgos Borry. — Il y en a même deTix :
VI. de Montesquieu et M. de Rochechouart.
h\. Lasies. — Il ne faut pas que le ministre
inisso commettre des abus de pouvoir nou-
veaux. (Applaudissements.)
A ce compte-là, il suffirait qu'un officier de
réserve dise dans un journal que vous êtes
Surfait comme pianiste pour que vous fussiez
en droit de le frapper. (Hilarité ; applaudisse-
ments.)
La Chambre ne peut consentir à être com-
plice do pareils procédés ; il faut de toute né-
»•(.•• M é voter une loi de principe qui soit une
garantie pour tous tes citoyens. (Applaudis-
sements à droite et sur de nombreux lianes.)
Le ministre 'ie ta guerre. — Je ne peux pas
renoncer aux droits que je tiens de la loi en
te qui. touche la discipline ; je ne fais qu'user
en co moment des armes qu'elle me -donne.
M. Lasies. — C'est vous qui les prenez.
M. Picquari. — Quant à l'officier auquel M.
Lasies fait allusion, il n'avait, dans l'article
:1e journal, incriminé prononcé aucune in-
jure ; il s'était borné à dire là vérité. (Vives
Voix à droite. — Nous ne croyons pas à cette
M. Pain Censtans. — Il n'y a pas de vérité
absolue.
SU. Lasies, — Je maintiens que M. le Ministre
a abusé de ses pouvoirs, car aucune loi ne
"autorise à frapper un officier de réserve qui
n'accomplit pas une période, et c'est, dans ces
conditions que vous avez frappé M. de Mon-
Éesqiiiou-Fezensac.
11 ne faut pas que vous puisses commettre
le nouveaux abus de .pouvoir. » (Vifs applau-
dissements ; bruit.)
Lo président donne lecture du projet de
résolution, ainsi conçu :
« La Chambre invite te gouvernement à dé-
poser un projet de loi établissant que les offi-
ciers, sous-officiers et soldats de la réserve
et de la territoriale» -pour les actes, paroles,
écrits, accomplis ou exprimés en dehors du
service et non à l'occasion du service, relèvent
ftu droit commun. »
M. Lasies. — je demande l'avis de la com-
mission de l'armée.
M. Etortoaux, président de la commission de
l'armée. — il s'agit d'une question très déli-
cate ; j'estime avec M. Lasies que l'officier de
réservé ou de territoriale, s'il a le devoir de
respecter la discipline,, conserve intacts tous
ses' droits de citoyen. (Vifs applaudissements
sur presque tous les bancs.)
Je demande à la Chambre de renvoyer le
mojftt do résolution à la commission, qui ré-
tamera dans le plus bref délai avec le désir
rte concilier les nécessités de la discipline avec
le libre exercice des droits du citoyen. (Ap-
plaudissements. )
M. Lasies. — Dans ces conditions, je con-
sens au renvoi à la commission. »
Le renvoi est ordonné.
M. Reinach ajourné
L'ordre du jour appelle le projet de rérnté-
gretkm dans les cadres de l'armée territoriale
Uo M. Joseph Reinach.
M. Delahayc. — Je demande l'ajournement
in projet de réintégration jusqu'après la mise
a l'ordre du jour du projet Lasies.
Le président. — Personne ne s'oppose à l'a-
journement ? »
Personne rie bouge, personne ne souffle mot:
re silence est éloquent ; le président ajoute
'aussitôt : « L'ajournement est prononcé. »
(Applaudissements à droite et aussi à gauche.)
Vioîent incident
M. Paul Censtans. —- Je demande que lors-
que le projet viendra on ne l'escamote pas
it qu'on nous prévienne. (Protestations à gau-
che ; cris : « Oui ! Oui ! » à droite ; vacarme.)
Le président. — Vos paroles ne figureront
las à l'Officiel ». (Vives exclamations.)
iM. Messimy, rapporteur, se dresse, furieux
M proteste au nom de la commission de l'ar-
mée.
Sfl. Mestlmy, — Il n'y a pas eu d'essai d'es
;amotage. »
iM. Brisson et M. Paul Constans parlent è
ta fois au milieu du vacarme ; M. Paul Cons
ans .met en cause M. Clemenceau ; on ne
parvient pas à saisir l'objet de la dispute.
M. Picquart-, pâle de son échec, quitte la
.allô ; l'agitation reste, très vive.
M. LCJtoir. *- Pour ma part, je ne le suis
pas.
M. dt OHHMkMMM, — Et Vaillant ? (Bruit.)
M. Xevaèo. — L'heure est venue de passer
des promesses dans Hé domaine des réalisa-
lions : eu votant co projet, la Chambre se
montrera digne du suffrage universel. »
M. CaiRaux donne le signal -des applaudisse-
ments.
Oiacoure de M. Théodore Reinach
M. Théodore Reinach examine les divers
systèmes d'impôt, sur le revenu.
L'orateur reconnaît, en, passant, que le sys-
tème actuel des impôts directs fonctionne ad-
mirablement.
Cris à droiîe tri au centre. — Alors, -pouiqu-oi
changer ?
M. Théodore Reinach. — Le projet actuel ne
constitue pas, comme on a voulu le faire croi-
re, une révolution fiscale ; il ne supprime pas
tes contributions directes ; il ne remplace que
l'impôt sur les portes et fenêtres et l'impôt mo-
bilier.
Il y a lieu de distinguer deux catégories
dans tes impôts de consommation et les im-
pôts direct* ; les premiers pèsent d'un poids
trop lourd sur la masse la moins aisée et la
plus lataneusedc la population ; il faut s'ef-
torcei- d atUmuer ceux de ces impôts qui frap-
pent, les objet* de première nécessité.
H est nécessaire de corriger certaines inéga-
lités choquantes, par exemple en matière
d. impôt foncier qui varie de 1 h 30 %
selon les régions.
Le système d'impôt global avec déclaration
propose par la commission a l'inconvénient
de répugner au tempérament français qui ne
supporterait pas un régime fiscal iriquisiforial
et vexatoire.
M. Pelletait. — On
autres pays.
M. Théodore Reinach.
des autres pays n'ont pt
Çaie ; B est à craindre, t _
de nombreuses dissimulations : en aurait tort
de compter sur un patriotisme fiscal : en au-
cun pays, frauder le fisc n'est considéré com-
me nu acte malhonnête.
Vous escomptez trop les moyens résultant
de vos ententes avec -l'Angleterre et la Belgi-
que, par exemple.
Je crois que vous courez au devant do dé-
sillusions ; M. Lerov^Reaulieu indiquait, ré-
cemment, encore, aux porteurs de titres, les
moyens d'échapper à l'avidité du fisc.
M. Jaurès. Approuvez-vous cette campa-
gne ?
M. Th. Reinach. — J'OIIN
les faits : c'est d'ailleurs c
de poursuivre en Frono9 tu
l'étranger et qui est déjà fi
au-delà de la frontière.
Quoi qu'il en soit, j'accepte
commission et du gouvernemi
nas réserves ; le -projet de M: (
pas être considéré comme un
qu'il faut accepter ou rejeter ei
coup : on peut-en adopter suc-
diverses parties.
M, Peeiotan, président de la commission. —
Si on veut, dégrever immédiatement les cam-
pagne», où trbuvera-t-on les ressources ?
M. Théodore Reinach. — Rien n'empêche 'de
réaliser cotte réforme et d'autres encore com-
me la suppression de l'impôt des portes et
fenêtres.
Loin de chercher à rompre avec la tradition,
nous devons continuer l'œuvre de nos prédé-
cesseurs qui ont déjà amélioré considérable-
ment notre système d'imoôt. »
Après M. Reinach. M. Aimond demande le
renvoi de la suite à demain. (Protestations à
l'extrôme-gauche.)
Cris. — n n'est que 5 .heures !
M. Aimond. — J'étais ce matin le dix-neuviè-
me inscrit et je constate qu'à 5 heures du soir
je suis le premier ; j'ai à parler pendant plu-
sieurs heures et je ne voudrais .pas parler ce
soir. »
Les socialistes sont furieux ; ils voudraient
discuter bon gré mal gré.
Le président. — M. Aimond ne s'attendait
pas, en effet, à parler avant quatre jours : sa
demande est justifiée.
M. Aimond.* — Nous avons, d'ailleurs, reçu
un supplément de rapport que nous avons le
droit et le devoir d'étudier.
M. Dufeoie. — Nous rentrons de vacances ;
ce serait honteux de ne faire que des séances
de trois heures. » (Bruit prolongé ; nombreux
cris : « A demain ! »)
Le renvoi est prononcé à mains levées mal-
gré les socialistes.
M. Dubois. — C'est du brigandage parlemen-
te ire. » (Vacarme.)
Séance demain à 2 heures ; la séance est le-
vée à 5 h. 10.
M. Jutes Guesde a répondu que la situation '
n'est plus la mônre et que si, autrefois, il
avait été voté pour le ministore Bourgeois
depuis, un fait nouveau s'est produit, le pacte
de l'unité, qui interdisait cette collaboration.
MM. yaranne, député du Puy-de-Dôme, Pou-
lain, députe des Antennes, Dubois, député de
la Seine, qui, eux, n'ont pas voté le budget et
se sont abstenus, et qui sont également visés
par la motion, ont défendu M. Breton.
M. Jaurès, à son tour, est venu combattre
la demande d'exclusion.
« Breton, a-t-il dit, a commis un acte blâ-
mable, mais qui ne mérite pouriant pas
l'exclusion. »
M.Jaurès cite l'exemple de Parlements étran-
gers, et en particulier des Landtag allemands
où des sociaistes, comme Volmar, ont bien
voté le budget et ont seulement été l'objet
tonnât
avait
d'un blâme de la part de leur;
res.
M. Jaurès a rappelé
eu, dernièreirjent, une irauanue aexciusion
déposée contre Hervé, et qu'elle avait été re-
pousse*.
Après M. Jaurès, M. Hervé, très énervé, est
venu défendre, lui aussi, M. Breton.
« 11 y a, a-t-il dit, deux tendances dans le
parti : la tendance révolutionnaire, qui est 1
mienne et celle dames amis, et la tendance
.parlementaire, celle de Breton, Jaurès et de
mies Guesde.
» Breton a été simplement plus franc que
ceux-ci. »
On. s'est alors trouvé en présence de trois
motions, l'une de M. Jaurès Impliquant !
lement un blâme, une de la Fédération delà
Seine qui demandait l'exclusion immédiate
qui n'a pu être mise aux voix parce qu'on
fait observer que le Conseil national n'avait
pas qualité pour prononcer une exclusion, la
•troisième de la Fédération de la. Loire ten-
dant à renvoyer la demande d'exclusion au
prochain congrès du parti qui se tiendra
Toulouse.
Cette dernière a été. votée par 77 voix con-
tee M ; la séance a été ensuite levée.
ïistre seulement
re injustice que
capital placé à
ippé d'un impôt
la
mt sous certai-
iaillaux ne doit
tout .intangible
I bloc d'un seul
cessivement les
bexté après la proclamation à ffez de i\!otfiaï
HSfld.
Celte nouvelle a causé dan* flentouraai du
sultan, à Rabat, une émotion considérable ;
las vizirs sont affolés et absolument incapa-
bles, pour te moment, de penser à autre chose
qu'au danger que courent, à Fez, leurs famil-
les et leurs biens.
Les Italiens en Ahyssinie
Rome, 20 janvier.
M. T-ittoni a reçu ce matin un télégramme
du régent de la colonie du Renadir.
Ce message annonce que la situation s'est
do beaucoup améliorée, et confirme la retrai-
te des Abyssin» vers Karanfce.
Lo Lieutenant Cibé'ii, régent de la station
de Bardera, ayant appris l'attaque des Abys-
sins se rendit, avec une partie des Ascaris,
au secours de liugh, où il arriva sans Inci-
dent
Ht trouva la ville ca&ne et prête a résister
à une attaque éveutucGie.
Le lieutenant Bortazzi a déjà clé envoyé à
Bardera avec du renfort.
LES IA! tf.1
Comiîlol contre l'cseadre américaine
du Pacifique
Rio-de-Janeiro, 20 janvier.
-La police a découvert un complot anareldste
formé dans le but de détruire une partie de la
flotte américaine.
Le siège de ce complot est ici et à Petropo-
iHs, mois les .anarchistes ont aussi des affiliés
à Sac-Paulo et à Mina-Geraes.
La chef de cette bande est un nommé Jean
Fedher, .habitant -PetropoM-s, mais on croit que
plusieurs anarchistes étrangers sont sérieuse-
ment compromis.
Une note .officiel
>tte américam
iiington et de
Ttenant. à dl 1
lent d
imôrit
ivant I
fut
dit qu'
le Eres
i ris qa
a diverses nal
faire sauter un ou plus
cains.
ce a pris toutes les mes
un attentat. .
Les terroristes russes
LA LOTT
La crise vlîicoie su Italie
Rome, 20 janvier.
Le Mesaooero signale la difficulté pour
l'Italie do sortir de la crise vtttcoïe se* •>_• •
L'énorme production de cette année, est.t-
mée entre Bfl et 53 miaiorrs d'hectolitres, .ne
peut être absorbée ni par la consommai '«m
intérieure, ni par l'exportation, étant don-
ne la redoutable concurrence de la. France ot
de l'Espogme. . „
Mémo si le gouvernement abaiseait. les
droits sur l'alcool, qui sont actnevk -niont Ôfl
•130 francs pasr hectolitre, ou n'aurait pas en-
core remédier à la crise, car par la distiMo ..on
tion, l'excédent de vin produirait «n Ottlnoii
d'iieotolitt-es d'alcool, alors que la consotnn.--
tion italienne ne dépasse pas deux cent OMIS
mrairte mille hectolitres. , , .
La seule solution serait d'arracher ftéajn-
gnes là où «Uo* sont trop abondantes, P«n«
culièrement en Apulte, et de les remplaces
par des céréales, car l'Italie «t encore
gée d'importer une grande quamite de t. rea
les.
Te Rio re-part ot cote t» ; le cuivre nous &Unà
UTWi «i hausse d 'un.- lim un (tuArt, hausse liai
, lait m«» plusieurs oays d'Kstramek
iwtue r-" É 1 ' un* «n»» -
Orient nui ,-tvnimi C«K«Ï d» s - a.i»i»mvisl!jjH', .-«m iVoveno» d«
•;,,.s :v.hoteins . „ ... ,
).•,. i.-uKice |i s mines d or restca! un mi - • - rtfiSj
ja'ao i»eêrs vaut SU, « Ct*s«iMa est .< '.. • , ,
DR LKVMÉRIB,
6S. rt;« Taiiboi.it, Parla,
iMilHHi " ih'li' 1 "*
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Du 30 Jaiivio;' (Uepectic téteyrapiiinual
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| i:oiiiti
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navi
d k tu
&'ÏÏ PALAIS BOURBON
Paris, 30 janviei
Lo général brada au Patais-Beurfeon
(Le clou de Sa jountec, dans le salon de 3a
Caix, a été (la présence du général Drude, qui
y a passé une partie de l-'après-anidi, en com-
pagnie du colonel commandant lo Palais-
Bourbon.
Le général a bonne mine ; on dirait qu'en
f aisant constater à tout ïe momie son excel-
lent état de santé, il a voulu donner un dé-
menti à sa façon au président dej conseil, qui
le disait malade.
L'ancien chef de notre corps expédition-
naire au Maroc ne paraissait nullement gêné
dans il-es milieux parlementaires, où il était
le point de mire de tous les regards.
On a remarqué qu'un de ses anciens cama-
rade* au prytanée militaire de La Flèche, M.
Jourde, députe de Bordeaux, qui l'a par ha-
sard rencontré, lui .a donné une chaude acco-
lade.
Hormis cola, pas d'autre incident ; on as-
sure que le générai Drude, qu'un de sas amiis
voulait questionner sur le Maroc, a nifi-itaiB
Genève, 20 janvier.
A la suite de l'arrestation de deux anarchis-
tes, opérée à Paris, des perquisitions ont été
faites* dimanche à Genève.
La police a procédé à un certain nombre
d'arrestations, dont une seule a été mainte-
nue.
Parts, 20 janvier.
MM. Clemenceau et Pichon, qui ont conféré
sur l'arrestation à Paris des terroristes rus-
ses, ont donné des ordres pour que tes réfu-
giés russes résidant à Paris soient pourchas-
O'cst ainsi que ce matin M. Guicbard, chef
de la 3" brigade anarchiste, et M. Blint, smis-
chetf de la police russe à Paris, ont eu «ne
longue entrevue à ce sujet.
Dos mesures ont été prises en vue de nou-
velles arrestations qui paraissent imminentes.
k LA LIGUE NAYALE ALLEiA^OI
Berlin-, 20 janvier.
La crise survenue au soin de la Ligue na-
vale a reçu hier une solution temporaire à
Laquelle tout le monde s'attendait ; voici, d'a-
près un des membres de l'assemblée, quelques
détails sur la séance qui a été fort orageuse :
Les délégués ont-exjwimé leur confiance au
comité directeur de là ligue ; celui-ci n'en a
"pas moine présenté sa démission en blo
eàtqueffle a été acceptée.
Six cents délégués étaient venus de tous les
points de l'Allemagne ; les mots aigres-doux
je* accusations plus ou moins déguisées ont
trouvé une -place assez ample dans les débats.
L'aitfôtudo des délégués bavarois qui ont
quitté la salle immédiatement après lo vote
de confiance exprimé au comité directeur,
c'est-à-dire avant l'a clôture des débats, prouve
que l'incident, Keim no reçoit de la démission
du comité directeur qu'une solution appo-
sante.
Les Matio&s WTOÉEISJ
Dans les Balkans — Un village massacré
Constantinople, 20 janvier.
Des rapporta officiais de source bulgare-ser-
be 'annoncent qu'une bande grecque a mas-
sacre toute la population de Dragonclaresso,
localisé connue aussi sous le nom de Dxagos.
Une dépêche officielle parvenue au gouver-
nement o'ttoman annonce que ce massacre a
été accompli par une bande de Bulgares ; le
commandant des troupes de la localité a été
destitué.
Amérique et Japon
Saint-Pétersbourg, 20 janvier.
La croisière américaine continue à être
commentée par les journaux russes ; cer-
tains d'entre eux affirment que le Japon se
prépare à la guerre «t accumule de grandes
quantités do provisions.
.En Le prooèi Stœssai
Saint-Pétersbourg, 20 janvier.
Le procès du général Stoessel s'est pour-
suivi à l'audience d'hier ; lo générai Smyr-
noff a fait la déclaration suivante :
« Je conteste que ie général Stœâsol ait pris
ipart au combat ou à la défense ; sa seule be-
sogne consistait à publier des ordres du jour
pleins do lyrisme et à faire des -propositions
de décorations. *
, » Mon opinion est qu'il usurpa ma place
«fin de capituler. »
Le général Stœssel, s'adressant alors au
général Smyrnofl, l'a traité de menteur.
CONCOURS DE TENORS
leducojrcot.-a;dc téjum organisé
Musica. ©t dont Toulouse est un des chef-lieu
de section. , 1^, n>4« M Fatendry
re prix, Villeneuve (lîéziers) ; 4c prix. DOB»»i
cjue (Paris).
n.
(Suite)
Commission municiiude
La eca-atnisaion municipale se compose »
treis membres de ta précédente comnin^mn
auxquels .sont adjoints deux nouveaux at.t
gués dû conseil municipal.
VM& est présidée par le maire ou son repp!
sentant légal. Elle ne peut valablement céu-
bérer que si les cinq membres désignes par ta
loi (pour la composer sont présents.
La cammiisicin a cinq jours pour délibéra
t rendre ses décisions d
décision* doivent ètie prises
suffrages et doivent être ce
due de dose, sur .un registre.
LSLS décisions de la coimmi
'notifiées aux parties intéress
vrier. par les soins de r-aut.o
Tout électeur a la droit d'
cation du registre des déttbé
mission nw.uiicipale. Au cae
imimed i ateniiciat porto r plair
faire constater par exptoit <
d"a.çipei ne pau'
coiu'nruuioatio.
u 9 février. Ses
à la majorité des
ïsigiitees, par or-
sion doivent ôt?
les, du 9 au 12 U
itê municipale,
.obtenir commun!
ation* de la cam-
ée refus, il faut
yfet e t 1e
le Foilioiilre à li laspe trop leoguâ
Gleinmont-Ferra.nd,
iM. Boyer, inspecteur des enfa
vient de se voir infliger un Màm
mistre de l'intérieur.
Co fonctionnaire avait déclaré, 1
no campagne électorale, que les
itïrfcaés aux • vieti.rr.33 des irtter
raient accordés seulement aux ai
vernomofift ; c'était trop imprud
M. Boyer saura, désormais, qu':
tionnatre doit agir et se taire.
janvier,
assisté*,
xt le mi-
oursd'u- mursat- ries,;-e- dusou-- spjoanage et i
L'affaire UHmO
rabisons
Appel d
Toute décision
peut être eouma
de paix du dard
En principe, i
que si œo déci
degré. Il en sert
qrao la partie ay
saiste la commi
empêcihée par r
tenté et irnjpnstat
tion de l a. liste r
voulu lVPfna
.a au ,p
t d'iraisaier, le délai
moment où on a eu
ons.
uge de paix
amiission municipale
aie d'appel, au juge
FONDS D'£T.\T
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Crédit Foncier
Crédit Lyonnais
BMnque de Paris
Comutoir d'Escompte
sociètô générale
Banque i'r;uicn-c-spagno!e
Banque Ottomane
Midi
Orléans •
Paris-Lyon-Médi lerraneo
Nord
Ouest
Est
Bst-Alsériea
Ouest-Algérie*
Bône-Giedraa
Autrichiens-
Lombards
Nord-Espagne
Snragosso
Chemins de fer Portugais
Charbonnage ne Laviana
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Sous Sa giaoe
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château d.e Serviîl
pue sens leur poid
On raconte l'ace
Suivant la nrem
îine, 20' janvier,
m, son plus jeune
mt noyés, samedi
an g situé près du
1 glace. «'"^ : rouir
leux
L'IMP LE mm
Toulon, 20 janvier.
Le lieutenant de vaisseau instructeur de
Varenne a longuement interrogé aujourd'hui
lîilmo, qui a protesté contre certaines dépo-
sitions des derniers témoins entendus.
Ullmo a demandé à être de nouveau con-
fronté avec les témoins da la C'aralnnc
imont répoi
jiar lo gm:
tions ; te
m'aura p;
un mot. 1
J'ai été appelé offictelilerneiit
ement pour l'ournir des explica-
ae le ministre de la guerre ne
ndu ma liberté, je 11s dirai pas
DÉBAUCHE DE RUSAr S
Paris, 20 janvier.
La .nremière promition violette — c'était en
1S69 — comptait trente noms ; la dernière —
celle d'hier — tient cent six colonnes du
Journal officiel et S y en a comme ça deux
par an, sans compter les promotions de repê-
chage qui suivent les grandes promotions et
ne sont guère que de moitié moins copieuses,
sans compter non plus tes mouvements sup-
plémentaires qui, réunis, équivalent au moins
à une grande promotion.
LA CRISE PORTUGAISE
La catastrophe de Geurrières
M. Barthou vient do déposer un projet de
(loi, contresigné par le ministre» du travail et
ayant pour objet d'autoriser te gouvernement
à donner des décorations de la Légion d'hon-
neur aux personnes, ingénieurs et ouvriers,
qui se sont distinguées par leur courage et
Heur dévouement lors de Sa catastrophe de
Courricres.
Cette promotion spéciale comprend, pour le
ministère des travaux publics, une croix d'of-
ficier et trois de •chevalier, et pour le ministère
du trava'ii une croix do chevalier.
Le gouvernement a attendu pour déposer ce
projet de loi que toutes les enquêtes adminis-
tratives et. les instances judiciaires auxquelles
la catastrophe do Courricres a donné lieu eus-
sent pris fin.
Lo ministre do rinterienr va, de son côté,
décerner des médailles d'honneur à diverses
personnes qui se sont également distinguées
à cette .occasion.
Lo président appelle enfin la suite de l'or
Ire du jour ; c'est te 'projet d'impôt sur le re
tenu dont on sait que la discussion générale
t été amorcée au mois, de juillet ; de nombreux
Wntours sont encore inscrits ; M. Zevaès a le
premier la parole ; la salle so vide ; les cin-
Juante députes qui restent causent à liante
roix.
.Le général Drude assiste à la séance en te-
nue bourgeoise ; on le regarde avec intérèi :
le commandant du Palais-Bourbon, assis à
Wn côté, le renseigne et lui fait les honneurs
(te la séance ; le général a l'air d'être en excel-
le n te santé.
Discours de M. Zevaès
M. Zevaès fait l'historique de la question de-
puis la Révolution française ; il soutient, le
proiet Caillaux.
Elections Législatives
Somme
Z» CIUCONSCRIPTION D'AMIENS
Amiens. 20 janvier.
Ont obtenu : MM. Jouancou, radical, 11.891
voix, élu ; Hourdequin, républicain indépen-
dant, 11,029.
Il s'agissait do remplacer M. Cauvin, radi-
cal, élu sénateur, qui, élu député en 1898,
avait été réélu, en 1902 et 180f», par 14,H6 voix
contre 9,929 à M. le contre-amiral Borel da
Bretizel, libéral.
ation n'a rien qui
itrihuoble ; la .pro-
fitait l'opinion de
m. Zovs.ès. —- La dt
latente à la dignité du
pression est, équitable
Î.-B. Say.
•La rente doit être imposée ; il est juste que
;nus tes revenus supportent l'impôt. ; le neii!
commerçant, ou le 11et.it. industriel ne peut être
condamné à pyer la pari qui incombe nu
rentier. (Applaudissements à l'extrème-gau-
che.j
L'Angleterre, i„ suis.;,», s'accommodent très
tien do 1 impôt, sur le revenu.
Le projet, qu'on nous mé-.ento ne nous iKffl
ae pas entière «iitisfartion. mais comme nnus
foulons faire aboutir la réfonae, nous nous
j rallions
Le projet est le lieu do rencontre entre les
h* ^ es laborieuses et la féodalité do l'argent
i»intre la démocratie et l', des ç
Le tribu-nsif
d'amen sic : M«
mages-intérets
Ciiantclou et
n aient quand la glace céda ;
tendant leurs cris, s'est porté
mais il a été entraîné lui-
onde, Mine do Chanteilou, vou-
ivant de son mari, s'était fait
ar son enfant et son jardinier
court, a traversé l'étang ; la
trieuses et longues recherches,
Entre avocats
Paris, 20 janvier.
: chambre correciionndHe a
ment dans le procès intenté à
Béret, à propos du coup de
ratifia, le 19 juiSet dernier, un
>S, M» Richou, attaché au m,l-
'ivi-ani, qui avait tenu sur son
ne loge maçonnique, « la Soli-
opos qu'a jugea diffamatoires.
i eoaidamné M 0 Béret à 100 ffc
EîSéheu obtient le franc do dom-
mi'il avait demandé.
B. Le tiers qui
commission an-uni'
diaition d'un éleot
2* A tout tiers
)dsn la cincciViscrip
qu'il n'aurait pas
premier degré.
Ceux qui ont p
ocmimission anuni
pel.
Le délai d'appel
tir dota notifiaatK
ties devant la c
Vingt jours à par
maracte. a pe
Un ttm&isB
par le juge
di.eincc.
L'audience,
n.ue et le juge
des chefs des
nuiïiite. U do
a oùteau gai
intéressées.
Les jugera c
gos do paix
dans les Irai
due au premier
féromment IOÏS-
dili-gcnccs pour
aie, en aura été
idant de sa v
[ration (puhlk
s faite çn tc-rr;ï>s
réclamation -—
Qlim.issicn munî-
s parties
premier
pale. Co
adi ation
m uni Cl-
ivant la
m la r,a-
la liste
i même
s Ut.nee du
Ion de la
faire ap-
n ou la r
rninission
a échoué,
.scirit siui"
sale, alc-r.
1° Trois jours à par-
eux qui ont été ipar-
Dn municipal© ; 2*
décision pour ceux
OBLIGATIONS
Ville de raris 1SG3
_ 1S59
— 1S71
— 1S75
_ 187G
1S92
— 1881-1805
— 1S9S
_ isira
— 1904
. — 1905
Foncières 1679
18S3
— 1S65
— 1895
_ 1903
CcmmaJiales 1S79
— J.SSC
— 189!
_ 1892
— 1899
BTidt 3 % anciennes
Orléans S % anciennes
Lyon 3 % fusion anciennes
Nord 3 % anciennes
Ouest 3 % anciennes
Est 3 % anciennes
Est-Algérien
Ouest- Algérien
Bûne-Guelma
Sara gosse
Nord-Espagne
Portugais
Autrichiens 3 % 1" hypothèque.
Lombardes anciennes
Sues
Panama lots 1SS9...'.
Panama lots libérés
Ottomanes 4 % consolidées
Douanes ottomanes
Priorités ottomanes
S33 Ô0 i
525 ..
403
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202 50
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Î deolnratio
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i et ce qu'on de-
mand-ata ire.
S aux intéressés
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avan ï'aur
1
du
Dans ta c
s'est produi
à te
kit être publi-
:é sur chacun
ut à peine de
l'électeur qui
;* tes parties
tenus par les ju-
ra d'opposition
ni fi cation.
(4 suivre.)
LOTERIE D"ORMESSON
re-
PJustenrrs lecteurs nous demandent le
suiltat du tirage de ta loterie d'Ormeason.
Ainsi que nous l'avons •annoncé, le tirage
de cette Hoterie a été ajourné à une date ul-
térieure et encore indétemninée.
V EESiSSa lEjiSa
ont, en
uitté
calme,
ions Canionaies
Narbonne, 20 janvier.
Une élection au conseil général a eu lieu
hier dans le canton de Lézig.nan.
M. Ca.st.el. moire de Lézignan, raxlical-socia
liste, a été élu par 2,557 voix, contre M. Franc,
maire de Sai.iteAnd,ré. qui a obtenu 1,709 voix,
Au Conseil National ïn Parti Socialiste 1
Paris, £0 janvier.
Dans la séance de l'après-midi, Je conseil
national a décidé la publication d'un mani-
feste en vue des élections municipales.
Puis, il a été saisi do la demande do con-
trôle déposée par les fédérations de la Seine
et de inir-et-ClMT, contre des députés qui,
comme M. Breton, ont. voie le budget, on mô-
me contre ceux qui so sont abstenus dans
cette question.
fin délégué do la .Seine R prononcé un vi-
rulent réquisitoire contre M. Breton et ses
sunis ; M. Brelon s'est défendu non moins
énerglquemeot on citant tous les précédents,
par exemple ceux où, sous tes ministères
Bourgeois et. Combes, tes socialistes ont coo-
père ù f «c tion gouvernementale
La répartition des navires
Paris, 20 janvier.
Une dépêche de l'amiral Philibert donne la
répartition des bâtiments dans les eaux maro-
caines.
Le Kléber est devant Casablanca avec le
Coudé ; te Fortin assure les courriers avec
Gibraltar ; le croiseur Jéanne-d'Arc est devant
Tanger, te croiseur (iucydon devant Rabat, le
croiseur Lalandc devant Bouznika et le croi-
seur Dascaries devant Mazagan.
Le Du-Chayla se trouve devant Mogador, le
Vmh-T.ono. le Galilée et le Vesaix r~
rade d'Oran ; te Chasseloup-Laubal s
la côte pour Tanger.
A Rabat et à Bouzaiilt la situation es
ainsi qu'à Mazagan et à Mogador.
L'action de l'Espagne
Londres, 20 janvier.
Le correspondant, du Momma-Post a Tan-
ger, (décàaire que l'Espagcô mobilise .JO.mu
homrmes dans le district d'A-lgésiras. pour es-
su-rci' sur 1e littoral marocain le respect de ses
possessions.
Les Opération* coimpren-drcat i'oOorapaUon
de Marchica et des éttublissemenls franco-es-
ipagnols situés à l'est dé'-MéliVa. d'ofl le vo ?hi-
ti.rw ses dernières années, la plus grande par-
tie de ses approv iskœueinents.
AUTOUR DE CASABLANCA
Attaque d'un convoi
Paris, 20 janvier.
Une agence publie ta dépêche suivante do
Tanger, 19 :
a Un millier d'hommes, (BSWrtant un con-
voi. d'.ovqn-ovfeion'nemeiitiS à destination do
Médiouna, a été attaqué par des Cbaoutas.
» Le général d'Amode a envoyé dos renforts
BUT b-s lieux. »
LES DEUX SULTAMS
A Fez
'langer, 20 janvier.
On écrit, do Fez que Zerouti, gouverneur do
ia ville et d'autres fonctionnaires, ont onais «M
encore moins biiai Iraiiô coimne nous l'avons fin
prévoir et ne .pnrrl pr.s moins de 41 centimes au
contraire, les Rtnscs favorisés par l'amélioration
de la situation iaenét;ilre «lu pays — on annonce
en effet, que 30 mlAlona de monnaie viennent d é
Ira tirés do ,1a circulation — enregistrent nom- k-!s
cou--, ;lidé -, 40 c-enli.ires de liaïu-se, a 81 45 et Dou'r
do 1906 , 0 fr. 25 ù 96 10.
L'Extérieure, le Brésil et Je Serbe, suivent co mou-
vement.
Loi établissement* de crédit sont, tous en améliora-
tion plus ou moins sensUCe, d'.iucnns escomateal
paf avance les l>énèlices des grosses opération* en
l»v.|>aral,ien : la llannue d