21 Janvier 1908 - Bibliothèque de Toulouse

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Mardi 21 Janvier 1908 :'.-:.T^ï j -"V5iïi.'£ rine française, dont M. do î.ancssam fut un des grands désorgiinisateurs, pût on taire au- tant. Mais, hélas !... Lanessan a été rem- placé par un Pelleta», lequel a eu pour suc- cesseur un Thomson 1] La séance Paris, 20 janvier. L'a .séance est ouverte à- 2 heures ; M. Bris- Bon préside ; les députés sont très nombreux et très animés ; on s'attend à un vit incident sur lo projet de réintégration dans l'armée de M. Joseph Heinach. • . M. Itelahaye est à son banc ; M. Joseph Rei- nach a inventé un pTétexte pour justifier son absence ; on remarque dans l'hémicycle un nombre extraordinaire d'huissiers. Lo ministre de la guerre dépose deux pro- iets de loi relatifs : 1° A la modification de la loi du 14 avril 1832 sur le recrutement des officiers ; 2° Au rengagement en surnombre des élèves officiers. M. Cruppi, ministre du commerce, dépose un proie* de loi concernant la participation des services publics à l'exposition franco-britan- nique. LA RÊHTffiBiTîGN M M. h BEIMIÎ Le projet de résolution Lasies M. Lasies présente une projet de résolution portant que les officiers de la réserve ou de la territoriale, pour les actes accomplis en dehors de leur service, sont justiciables des tri- bunaux de droit commun. M. Lasies. — J'estime que le vote de ce projet de résolution est la préface nécessaire du projet de réintégration de M. Reinach qu'on va nous demander de voter. (Mouvement.) Le Parlement ne peut consentir à voter une loi de faveur ; si M. Picquart reconnaît qu'un de ses prédécesseurs a eu tort de frapper un officier de territoriale qui agissait dans la plénitude de ses devoirs de citoyen, il faut voter une loi dé principe stipulant que tous les officiers et sous-offlcieTS de réserve relè- vent du droit commun. (Applaudissements à droite ; marques d'approbation à l'extrême- gauche.) Tous les jours on voit de§ officiers de ré- serve frappés dans les conditions où l'a été ;M. Reinach ; M. Picquart, récemment, en fraipuait un qui, en dehors de ses périodes, avait osé toucher au ministre de la guerre. M. Georges Berry. —- n y en a même deux : M. de Montesquieu et M. de Rochechouart. M. Lasies. — U ne faut pas que le ministre puisse commettre des abus de pouvoir nou veaux. (Applaudissements.) A ce comote-là, il suffirait qu'un officier de réserve dise dans un journal que vous êtes surfait comme pianiste pour que vous fussiez en droit de le frapper. (Hilarité ; applaudissements.) , La Chambre ne peut consentir a être com- plice de pareils procédés ; il faut de toute né- cessité voter une loi de principe qui soit une garantie pour tous les citoyens. (Applaudis- sements à droite et sur de nombreux bancs.) Le ministre de la guerre. — Je ne peux pas renoncer aux droits que je tiens de la loi en ee qui touche la discipline ; je ne fais qu'user en ce moment des armes qu'elle me donne M. Lasies. — C'est vous qui les prenez. M. Picquart. — Quant à l'officier auquel M. Lasies fait allusion, il n'avait, dans l'article de journal, incriminé prononcé aucune in- jure ; il s'était borné à dire la vérité. (Vives protestations.) Voix à droite. — Nous ne croyons pas à cette vérité. M. Paul Constans. — Il n'y a pas de vérité absolue. M. Lasies. — le maintiens que M. le Ministre a abusé de ses pouvoirs, car aucune loi ne l'autorise à frapper un officier de réserve qui n'accomplit pas une période, et c'est dans ces conditions que vous avez frappé M. de Mon tesquiou-Fezensac. Il ne faut pas que vous paissez commettre de nouveaux abus de pouvoir. » (Vifs applaudissements ; bruit.) Lo président donne lecture du projet de résolution, ainsi conçu : « La Chambre invite le gouvernement à dé- poser un projet de loi établissant que les officiers, sous-officiers et soldats de la réserve et de la territoriale, pour les actes, paroles, écrits, accomplis ou exprimés en dehors du service et non à l'occasion du service, relèvent du droit commun. » M. Lasies. — Je demande l'avis de la coin mission de l'armée. M. Borieaux, président de la commission de l'armée. — Il s'agit d'une question très déli- ' cate ; j'estime avec M. Lasies que l'officier de réserve ou de territoriale, s'il a le devoir de respecter la discipliné,, conserve intacts tous ses droits de citoyen. (Vifs applaudissements sur presque tous les bancs.) Je demande à la Chambre de renvoyer le projet de résolution à la commission, qui l'é- : tudiera dans le plus bref délai avec le désir de concilier les nécessités de la discipline avec le libre exercice des droits du citoyen. (Ap- plaudissements. ) M. Lasies. — Dans ces conditions, je con- sens au renvoi à la commission. » Le renvoi est ordonné. . M. Reinach ajourné L'ordre du jour appelle le projet de réinté- gration dans les cadres de l'armée territoriale de M. Joseph Reinacli. M. Delahaye, — Je demande l'ajournement du projet de réintégration jusqu'après la mise à l'ordre du jour du projet Lasies. Le président. — Personne ne s'oppose à l'a- journement ? » Personne ne bouge, personne ne souffle mot; Ce silence est éloquent ; le président ajoute aussitôt : « L'ajournement est prononcé. » ((Applaudissements à droite et aussi à gauche.) Violent incident M. Paul Constans. — Je -demande que lors- que le projet viendra on ne l'escamote pas et qu'on nous prévienne. (Protestations à gauche ; cris : « Oui I Oui ! » à droite ; vacarme.) Le président. — Vos paroles ne figureront pas à l'Officiel ». (Vives exclamations.) M. Messimy, rapporteur, se dresse, furieux, et proteste au nom de la commission de l'ar- mée. M. lYSessïniy. — Il n'y a pas eu d'essai d'es- camotage. » M. Rrisson -et M. Paul Constans parlent à la fois au mdieu du vacarme ; M. Paul Cons- tans met en cause M. Clemenceau ; on ne parvient pas à saisir Tobjet de la dispute, M. Picquart, pâle de son échec, quitte la salle ; l'agitation reste très vive. L'IiPOT SUR LE REVENU Le président appelle enfin la suite de l'ordre du jour ; c'est le projet d'impôt sur 1-e revenu dont on sait que la discussion générale a été amorcée au mois de juillet ; de nombreux orateurs sont encore inscrits ; M. Zovaès a le premier la parole ; la salle se vide ; les cin quante députés qui restent causent à haute voix. Le général Drude assiste à la séance en te- nue bourgeoise ; on le regarde avec intérêt ; le commandant du Palais-Bourbon, assis à son côté, le renseigne et lui fait les honneurs de la séanoe ; le général a l'air d'être en excel- lente santé. Discours de M. Zevaès M. Zevaès fait l'historique de la question depuis la Révolution française ; il soutient le projet Caillaux. M. Zevaès. — La déclaration n'a rien qui attente à la dignité du contribuable ; la pro- gression est équitable : c'était l'opinion de J.-B. Say. La rente doit être imposée ; il .est juste nue tous les revenus supportent, l'impôt ; le petit commerçant ou le petit industriel no peut être condamné à payer la part qui incombe au rentier. (Applaudissements ù l'extrême-gauche.) L'Angleterre, la Suisse, s'accommodent très .bien de l'impôt sur le revenu. Le projet qu'on nous présente ne nous donne pas entière satisfaction, mais comme nous voulons faire aboutir la réforme, nous nous y rallions Lo projet, est le lieu de rencontre entre les masses laborieuses et la féodalité do l'argent, lentre la démocratie et l'oligarchie financière. M. de Crandmaison. — Parlez-nous de vos .millionnaires d'extrênic-gauche 1 M. Lonoir. — Pour ma part, je ne le suis pus. r j M. de Crandmaison. — F.t. Vaillant ? (Bruit ) !.. M. Zevaès. — L'heure est venue de passi r idée promesses dans le domaine des réalisn- jtiens ; en votant ce pro|et, la Chambre se montrera digne du suffrage universel. » l M. Caillaux donne lo signal des applaudisso- OhWHWrs tie M. Théodore Reinach i*. Théodore Boinaoh «Himiiie les divers t/stemes d'impôt sur te rowira. I ifmatBut 3jix.i«u»a, rt.' Wnto a i,ss sa roi-ente avance vriso à l'ac-proi-.lui a« 1'«etièanoe de l'acompte *f> 18 francs, payable n» rcnraiit sur le cMrldi-mle de 1907. lies «rainls rliiwilns c.il.tnos mais formes ; k« clio. mlns 1S ont snhl des réalisations qut lej ra-moneut : le Nord lifp.'urne, à 877 et le Saragosse. * lio' u'o repart et cote 1730 -, le cuivre nous étant arrive en liausSO d'une livre un quart, hausse qui s'ovpltrtne par co fait, que plusieurs pays cl'l-'.xtromo- Oricut. (lui avaient cosse do s.'a,l«pi"ovlsk)n.ner }>0n- /.V-uVt 'don- I dant. ia iKSra.de U ns aux jeunes époux nos meilleurs souhaits de bonheur et à leurs familles nos res- pectueuses félicitations. )y¥8iies .spagne De nos correspondants particuliers : Valence, 20 janvier. Dans la commune d'Alcublos, une bagarre s'est produite à propos des questions politi- ques ; la garde -civile est intervenue ; il y a un mort et deux blessés ; trente-six arrestations ont été opérées. TIRAGES FINANCIERS VILLE DE PARIS 1S71 Le numéro 715 oaa, gagne 100.000 francs. franes
Hardi 2! Janvier 1008 ^ininijuiLiiuiiiiiiiinuiiiiiini TEMPS TO U LO USB Aujourd'hui, vente APRÈS INVENTAIRE Mi TOUX L8 STOCK DE h, 1RIE DEPAREILLEE ait F SSîer'credl S S: Janvier SOLDES AU RAYON DE !ES ET que tout Vexistant de 'OURRURSS raison de notre désir de ne rien rver en vêtements, nous avons fait ibais sur ces articles variant entre 70 %. La vente sera continuée JEUDI SOIERIES, VELOURS. VENDREDI BLANC, UNGE, RIDEAUX. SAMEDI CANTS, MODES, BONNETERIE ur 45 leuttiii \\\\ mu fflliyililir La Messe du 21 Janvier vuivant la pieuso tradition, uno messe sera célébrée dans l'église Saint-Etienne dix heures du matin, aujourd'hui mardi 21 janvier, en mémoire du roi Louis XVI Nombreux seront les chrétiens et les pa itriotes qui auront à cœur d'assister à cette (Cérémonie commémorative de crimes et de catastrophes dont, plus que jamais, il sem Île nécessaire de demander à Dieu de nous épargner le retour ! I LEURS PRINCIPES! La course à l'assiette au beurre parle anentaire qui se poursuit actuellement dans les arrondissements de Muret et de Saint .Gaudens devrait, seimtole-t-il, faire réflé cliir le corps élsctorall. Depuis longtemps on n'avait vu, en effet, dans la Haute-Garonne — et particulière ment dans l'arrondissement de Saint-Gau dens — un tel débordement d'appétits. L'augnientaîion de la pitance de nos Q.-M. a incontestablement contribué dans une large mesure à faire éclore un aussi grand nombre de candidats blocards. La présence des camarades Ruau et Cruppi dans te République où l'on dîne a stimulé les courages. C'est lo bon marnent pour évo Huer avec profit dans la salle à manger gou ^ornementale, et aussi pour faire de bon nés petites affaires. Les affaires, voyez-vous, il n'y a que ça C'est parce que Cruppi fit des affaires qu'il est. parvenu à trouver une place dans le ba- teau ministériel, où l'attendait son parent par alliance Thomson. Ce sont là des considérations qui, soyez- fen persuadé, ne sauraient laisser indiffé- rents des gaillards qui ont sous les yeux des exemples si séduisants. Voilà ; n'est-ce pas, qui ne souffre pas de discussion ! N'empêche que les organes du Bloc nous répètent à satiété que leurs cham- pions sont tous des modèles de générosité et de désintéressement — et que l'on trouve des gens pour accepter ces plaisantes affir- mations comme argent comptant. Pauvres moutons, qui se laissent con- duire si facilement sur le champ .de foire Électoral pour se faire tondre ! On prétend bien que c'est au nom des principes que la Déniche demande aux électeurs des arrondissements de Muret et de Saint-Gaudens de voter contra MM. Latapie et Daure. Que sont ces principes ? Ces principes sont ceux qui ont été pro- clamés au congrès radical de Nancy, et les candidats radicaux-socialistes, à Muret et à Saint-Gaudens, s'en réclament bruyam- ment. Nous les connaissons ces fameux principes qui servant de base au Bloc. Indépendamment des dangers qu'ils font Courir aux dernières libertés qui nous restent et à l'ordre social, ils annoncent la banqueroute nationale. Les lois de laïcité, nul ne le discute, sont ruineuses pour le pays. Que disent les candidats radicaux-socialistes de Muret et de Saint-Gaudens ? Ils veulent « les renforcer, ces lois, si besoin est », et ils réclament le monopole de ren- seignement ! Le jour où las principes du congrès de Nancy seraient introduits dans le Code, le chapitre des dépenses grossirait de plu sieurs milions. Mais qu'est-ce que cela peut bien faire aux citoyens q,ui postulent pour les Q.-M. ?... La destruction de la discipline dans l'ar- mée ne leur suffit pas. Ils exigent encore l'impôt, sur le revenu « tel qu'il est soumis aux délibérations de la Chambre ». Cet impôt accablera les « classes moyen nés » — Caillaux l'a dit — et augmentera tes charges des petits, petits propriétaires, .petits agriculteurs. Qu'est-ce que cela fait encore aux radicaux-socialistes qui se ré- clament du programme de Nancy ? Est-ce que les députés payés pour appliquer ce programme ne palpent pas quinze mille balles et ne sont pas assurés de la retraite Hui assurera le pain de leurs vlèux jours ? Voilà le but. Voilà le résultat qu'il faut atteindre. Avec Ruau et Cruppi, tes Leygue et les Bepmale l'ont bien atteint. Il n'y a pas de raison, pense-t-on,.à la préfecture et au Grand-Orient, pour que deux de leurs Coreligionnaires ne l'atteignent à leur tour Mais les électeurs des arrondissements de Saint-Gaudens et de Muret ne seront pas, cette fois, pris au dépourvu. Ils savent ce que coùto la politique du Bloc. Ils n'ont ÏÏ T*V" et à méditer — les chiffres que MM. Latapie et Daure leur mettent sous les yeux. Ils seront ainsi bien documentés pour répondre aux chevaliers de l'assiette au beurre qui leur tendent la main - attendant de vider leurs poches. Institut Catholique CONFÉnENCE DE M. LE CHANOINE VALENT!» Le Blé qui lève D'un ton doux, d'une voix très basse, avec ues geste» rares, et en une petite causerie de OMiouante minutes à peine, M. le chanoine Va- i??iin nous a révélé une nouvelle face de son ^nnn'rV °V on "nissait 19 Ç^di'cateur à la voix .ï?,, 51 , ' l."ur emplir les plus vastes nefs, Iguteur an -, Imites les grandes assem cv -.l om peu la noœitrchpiartie de la Terre ' qui meurt ; 11 y a de l'antithèse jusque dune e titre. M. Bazin après nous avoir rnagtsfcra ement navrés, dans sou clinf-d'œuvrc, en nous montrant la glèbe désertée, la l-'ranec épuisant par i'éaugr&tion et l'absentéisme, voulu nous remonter un peu, nous indiquer uno ospéranoe. Oserui-jo dire pour ma part que cetlo es|'.''ieiire ni,« .paraît un peu va SUC ? Oui, évidemment, s'il y avait heaucoup do Michel de Meximicu et beaucoup d'iibb. s lion- biaux ; si,, surtout, les bons Itères de l'a y t., en s'Otcuipamt de questloee sacfaileB, avaient des idées un peu plus précise:;, tout irait beaueotç mieux. Lo jour où tous les hommes seront parfaits, la société sera adininiUte... Que dis-je ? Elle n'aura plus besoin d'exister ! L'anarchie sera le régime idéal. Mais, en attendant, il faut vivre. U faut tâcher de réagir contre la situation ectoelle, (lue M. le chanoine Valent in a l ri-s te-un u nient définie et déplorée, te crains, pour ma part, quo les généreuses Initiatives des Gil- bert Gloquet, tout à. fait sjocelilenites en élites mômes ne r*nferm.ent pae le remède déeisit ot souverain qu'il nous faudrait. — Que Téctamez-voUB là ? me dirait M. te chanoine Vatent.in. M. Itené Bazin .est simple- nieut un romancier. 11 nous raconte des nis- t0 Ah S '! certes, et ses histoires sont exquises ! Dans le Blé qui lève, -nous retrouvons le poète délicat, le peintre vigoureux et précis à la fois de la nature ; son noble réalisme s'affirme dans son érudition minutieuse, dans sa vision synthétique et, analytique à la fois, dans son art de la composition. Et nous admi- rons encore avec te conférencier l'émotion, la bonté qui circulent à travers tout ce nouvel ouvrage, lui infusant une vie mystérieuse. Comme M. Bazin est beau, quand ,it est lui- même ' La psychologie religieuse, c'est le domaine de Huysmans ; les grandes thèses sociales nul ne les développe avec la maî- trise de Paul Bourget ; mais quand il s'agit de faire parler la forêt ou d'écouter battre le ccaur des humbles, M. Bazin est sans rival. On ne saurait donc assez remercier M. le chanoine Valenit.in d'avoir mis en lumière si délicatement ces mérites éminemment déli cats. Il a voulu cependant faire des réserves ; il a craint d'être trop bénisseur ; et il a repro ché à M. Bazin, jeudi soir, quoi donc ? Un peu de surabondance... Je vous assure qu'il en avait le droit. D'ailleurs, il a fait comme nous, il le lui vite pardonné. Quelques descriptions de trop ? Mais elles sont délicieuses ! Le livre aurait pu se passer de Mlle Jacquemin ? Mais elle est charmante I Bt c'est si difficile de renon cor à des pages bien faites, de se restreindre, de faire une comféranc© de cinquante minutes ou un roman sans amplifications ! M. le chanoine Valentin a obtenu un nouveau et un grand succès. * A. P. *** Le bureau du Cercle catholique de Toulouse- Centre vient de nous informer que M. le chanoine Valentin a consenti à donner à nouveau sa conférence sur le Blé qvi lève, dimanche prochain, à huit heures et demie du soir, au cours de l'assemblée mensuelle publique du Cercle. Voilà une bonne aubaine pour tous ceux qui ont été privés d'entendre, jeudi dec nier, réminent conférencier et il y aura sûre ment foule dimanche soir dans la salle de la rue ide la Madeleine. Conseil Municipal Le conseil municipal se réunira en session extraordinaire aujourd'hui mardi, à 8 heures et demie du soir. Ordre du jour : 1, Réalisation de l'emprunt de 1,230,000 francs ; Construction d'un pont d'accès au Bamier du Château ; 3, Réfection des ichaussées de Boisset et de la Ca.valetade A, Instance contre l'Etat en remboursement de 800,000 francs ; 5, Pourvoi en annulation da divers arrêtes préfaotoraux ; • autorisation de poursuivre ; 0, Proposition Lobstein. Echos du Palais M. Costes, juge d'instruction, s'est occupé hier de l'agression nocturne dont nous avons parte et qui était dirigée contre trois étu- diants; les inculpés, Alfred David, Pierre Guil- lot et Jules Girard ont été interrogés et con- frontés avec les plaignants. Le même magistrat s'est encore ooeupé d'une affaire.de vol dans laquelle est inculpée la femme Lamar- que. - M. Beaulme s'est ooeupé d'une affaire de coups de revolver qui s'est déroulée en fa- mille, et au cours da laquelle un mari aurait tiré sur sa femme. Il a. également entendu un témoin dans un© affaire de coups et blessures reprochée à un mari qui aurait battu sa femme outre mesure. — M. Ricard, commissaire aux délégations .udiciaires, en vertu da commission rogatoire du parquet de Mirande, a entendu deux té- moins dans une affaire de vol et s'est occupé en outre d'une affaire dei blessures par impru- dence survenues après un accident d'automo- bile. Le même magistrat a entendu deux té- moins dans une affaire d'abus de confiance, en vertu d'une délégation du parquet de Tou- louse. — Ainsi qu'on pourra le lire dans nos dé- pêches, une décision ministérielle vient de régner la constitution de la 3 e chambre de notre cour d'appel. C'est M. le conseiller Mou- lenq qui en est nommé président. le René Bazin, ce Blé qu près.'!, f, p ; . ' r'm* ro,il° de la pape- (K-k-, qui tirait entendu des .erépil.eineuts dans l'atelier ; tuai* à '« de V:3n«s. Garantit son Vin, et le délivre par fats et bouteilles, portés à domicile. PRIX : fis Of, 25 àOf. 50 lelitra JVK et rendu, suivant âge. Dr GiJÎL! &UM&T Rlalad. «tes voles urlnalreî. n », , T , Traitement pu 1 Electricité SM'.Rlvals, Toulouse. Consul, grat, mer. et sa m. a 3 h Hi!m IIIIIIImu!IÏIIIIIMINI M Réeouen raconte que lo comte de Cham- bots vicomte d'Oust et -de Lacourt, en Couse- rans avant été tué 'à la chasse par une mala- dresse du Dauphin, Louis XV fut le parrain de sort fils posthume, qui devint députe du Couserans à l'Assemblée national» ; «lu par la nahlasse et par te tiers, il opta pour le tiers et 'demeura populaire ; il mourut, lieutenant- général sous la Restauration. Louja XV avait constitué une pension do «.000 livres o perpétuité aux descend nuls de la victime • ce fut. une .1rs Mois p. IMlOM W» les Sri lies sentes par la Convention. Ite- con ml t le Conseil dT.t.al a eu à se pnmon- . ; Virevrsibiiilc .l'une partie * celte « i ,-ur la ascendante survivante et il rc» l'" validi^ ia Perpétuité de la fondai ion. t0 mi -n a lu qu'un vicomte M Teulio raconte ( l 'i l'affaire do Cnnseians tut ' ( 'f^" Comme plusieurs des poisons sous Loti s AV. u , ntro seigneurs prenaiçjU «\ reaniiM. charge do vicomte d<
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