VENDREDI 10 FEVRIER «10 ciers Que cette faveur risque <strong>de</strong> griser s'ils n'ont pas la tete très soli<strong>de</strong> ni l'esprit très pu inique. Pour ne prendre qu'un exempte, lv capitaine Savoureau, dont on a tant parlé ces Jours-ci. ne doit-il pas sa décoration rapi<strong>de</strong> et ea mise au tableau avant cinquante <strong>de</strong> ses ca- mara<strong>de</strong>s au fait d'avoir été l'officier <strong>de</strong> cabi- net du général Picquart d'abord, du général Brini ensuite ? Et ce capitaine dont les légè- retés <strong>de</strong> paroles sont légendaires rie s'est-il pas cru tout" ou à peu près tout permis parce qu'il avait conquis ses galons et sa croix à l'ombre fécon<strong>de</strong> du soleil gouvernemental ? » {Le tournai blocard oublie d'ajouter que le cas du capitaine Savoureau n'est malheureuse- mrifit, pas unique dans l'armée que la R.:. F.:, a livrée aux Francs-Maçons et aux Juifs. J M DES DE Paris, 10 <strong>février</strong>. Séance du malin La séance est ouverte à 9 heures, sous la pré- si<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Berteaux. LE BUDGET DE <strong>1910</strong> LA GUERRE La Chambre reprend la discussion du budget " Mf #h. e Delonc.e. - J'appelle M. le Ministre sur la situation <strong>de</strong>s employés et ouvriers <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> ta gueire. Les <strong>de</strong>vancements d'appel M. Lasîes. - Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que les soldats qui M. Lasies. - Je <strong>de</strong>manue que K» »>;., * né Olerc. a Mjao LézJan do llastard, présentés n, UI- François Bourga<strong>de</strong>. lwr M- Deuxième primo <strong>de</strong> 100 fr.: Football, <strong>de</strong> l'éiev at . do la Cliareri'te-lnfêrieuiro et Hazl, <strong>de</strong>tnl-sang, <strong>de</strong> i^ levage <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>. Troisième priimo, oreée. 100 tr. : Gascon. p w , bertia et Fauchl'le. né ot élevé au Mas d'Auvi^, 'Gers), par son propriétaire. M. li-éne Jaurès «S Moukdan. pair Libertin «t Négresse, né à Maija.nit>at (G&rs). élevée par son propriétaire, M. Clarac, pré- sentés pai" M. Ix>uis Ortoimleges. Deuxième ctasse, chevaux do 1 m. 65 4 1 m. 60. Ptwmièio primo . 164 francs à chacun. Ratapjaln par Rigolo et sanis-Souci. <strong>de</strong> a'«levage
VENDREDI U FEVRIER 19tt , Faites-nous | La Réclame <strong>de</strong> BLANC-LINGERIE se prépare activement aux GRANDS MAGASINS LAPERSONNj pour LUNDI P FLO OH AIN, 14 FÉVJRIEH. Nous pouvons annoncer que <strong>de</strong>s OCCASIONS SANS PRECEDENT seront mises en vente. La nomenclature en sera publiée ici même DIMANCHE procbaïa. vrters, vos frères en Dieu, le salutaire béné- I ÇUjuwy. qui ^'^^^ ^ Jffia ace dés qualités morales et Intellectuelles qui 1 dos hommes, nous en torons, U*P [IUJ(AU RETOUR D'AGE Le corps médical ordonne généralement PElixir <strong>de</strong> Virginie Nyrdahl contre les aoei <strong>de</strong>nts du retour d'âge tel*» que ; hémorragies, congestions, vertiges, étouftements palpita tions, gastralgies, trouhk» digttstife ©t ner veux. , , ' Co médicament, par son action sur le sys- tème veineux, est également souverain contre les varices, vos hémorroï<strong>de</strong>s et la phienue. l'.n- yoi gratuit <strong>de</strong> la brochure explicative en écri- vaut : Produits Nyrdahl. ïO, rue <strong>de</strong> La Roche- foucauld, Paris. Tout Elixir, soi-disant <strong>de</strong> Virginie, ne por- tant pas te signature <strong>de</strong> garantie Nyrdahl, est une imitation ou une contrefaçon qu'il faut jiefuser. TARN Les Jfcmio to_ Franci à lonries Ce- n'est pas douze mais treize évêques ou archevêques qui ont approuvé le pèlerinage r'es hommes <strong>de</strong> France a. Lour<strong>de</strong>s en cette année <strong>1910</strong>, avec S. E. le cardinal-archevêque <strong>de</strong> Lyon et Vieruie. Les évêques <strong>de</strong> Bayonne et <strong>de</strong> Perpignan, aux <strong>de</strong>ux bouts <strong>de</strong> la chaîne <strong>de</strong>s Pyrénées, montagnes <strong>de</strong> l'Immaculée, le souhaitent ar- <strong>de</strong>mment, et avec eux <strong>de</strong>ux archevêques du Sud-Ouest et la plupart <strong>de</strong>s vaillants évêques du bassin <strong>de</strong> la Garonne. « Vous avez bien raison, écrit l'un d'eux au » prêtre promoteur <strong>de</strong> cette croisa<strong>de</strong>, <strong>de</strong> rame- » ncr les hommes à Lour<strong>de</strong>s. Jamais peut-être » pèlerinage n'a Hé plus opportun. il y a une. » réponse à donner aux innombrables gens » qui disent c'te l'Eglise est blessée à mort et > aux plus innombrables sots qui ajoutent foi » d ce mensonge. Cette réponse sera donnée » par cent mille hommes qu'il faut mener » cette année à Lour<strong>de</strong>s pour leur faire chan- » ter le Credo <strong>de</strong>vant la Basilique du Rosaire. » Ce vœu du vaillant prélat correspond exac- tement au vœu du R. P. f.emitis, ancien su- périeur <strong>de</strong> la basJique -le Montmartre, écri- vant le 18 novembre 190U, à la même adresse : « Priez pour que l'an prochain nous ayons 100.000 hommes. Nous avons besoin <strong>de</strong> priè- res. » Fasse le Ciel que l'idée <strong>de</strong> ce pèlerinage au- quel la vaillante Voix <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s donne <strong>de</strong>- puis six mois un anpui inlassable, avec un courage qui a d'autant plus <strong>de</strong> mérite quu est souvent méconnu, arrive au plus vite à sa plus magnifique réalisation. Une quinzaine d'évèques à peine ont été consultés. Treize ont donné leur réponse. Cela suffit pour justifier Son Eminence le cardinal <strong>de</strong> Lyon écrivant le 4 <strong>février</strong> au promoteur <strong>de</strong> la croi£a<strong>de</strong> : « Votre pensée ne peut manquer <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong> l'écho dans le euiur <strong>de</strong> tous les évêques <strong>de</strong> France. • Si « tous les évêques <strong>de</strong> France » en sont, malgré tous les obstacles que la liane-maçon- nerie cherchera à opposer à ce mouvement <strong>de</strong> prière auquel les méchants chercheront peut-être à attribuer calomnieusement un ca- ractère politique, nul doute que la Vierge miraculeuse do Massabielle no les ai<strong>de</strong> à or- ganiser les trams et à conduire les 100.000 hommes <strong>de</strong>vant la Grotte. U. I. 2 h. LES mm m$ u RÉGION De nos correspondants particuliers : Les mégîssîers <strong>de</strong> Graulhet Graulhet, 10 <strong>février</strong>. Cet après-midi à 2 heures, <strong>de</strong>s grévistes ayant voulu empêcher le passage d'un convoi escorté par la troupe, en se couchant à l'en- trée du pont Saint-Jean, la gendarmerie à pied intervint pour relever les grévistes et dégager la route. Des protestations violentes se sont élevées ; <strong>de</strong>s coups ont été échangés . les dragons qui protégeaient le convoi entourèrent les mani- festants et essayèrent <strong>de</strong> dégager la place du Jourdain, occupée par les grévistes et <strong>de</strong> nombreux marenands, car c'était jour <strong>de</strong> mar- ché. De nombreuses personnes ont été renver- sées par les chevaux <strong>de</strong>s gendarmes. MM. Dret, Bressolles et les membres du co- mité gréviste qui intervinrent pour prêcher le calme ne furent pas écoutés. Bressolles fut jeté à terre par les chevaux <strong>de</strong>s gendarmes et Dret reçut plusieurs coups <strong>de</strong> poing. Des gendarmes ont été blessés à coups <strong>de</strong> pierres ; l'un d'eux a reçu à la tempe, le cou- vercle d'un barril <strong>de</strong> sardines qui lui a fait une large blessure. Le comité <strong>de</strong> la grève s'est rendu a la mai- rie où se trouvait le sous-préfet , la foule <strong>de</strong>s grévistes suivait. Les gendarmes ont dégagé la place <strong>de</strong> la Mairie sous les huées et les invectives <strong>de</strong>s ma- nifestants. Le sous-préfet et le comité <strong>de</strong> la grève se sont rendus place du Jourdain , sur la <strong>de</strong>man- <strong>de</strong> M Marty-Roiland le sous-préfet fait retirer la gendarmerie. Trois arrestations ont été opérées : celles <strong>de</strong> MM Mbert Roques, Georges Roques et Edouard Raymond, mais sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du comité <strong>de</strong> la grève elles n'ont pas été main- tenues. Les personnes arrêtées <strong>de</strong>vront se rendre <strong>de</strong>main matin à la mairie pour être interro- Conseil <strong>de</strong> revision Voici l'itinéraire du conseil <strong>de</strong> révision du département du Tarn pour la classe 1900 : Etrangers, jeudi, 17 <strong>février</strong>, 2 heures. Valence, jeudi, 24 <strong>février</strong>, 2 heures. Caivnaux, vendredi, 25 <strong>février</strong>, o ti. i. Monestiés, lundi, 28 <strong>février</strong>, 10 heures. Pampelonne, mardi, tOT mars, 10 ti. à- Valdériès, mercredi, 2 mars, Il U. A. Alban, jeudi, :i mars, 10 h J. Villefranche, vendredi, 4 mars, 10 h. J. Albi, samedi, 5 mars, 9 heures, Réalmont, lundi, 7 mars, 10 heures. Cadalen, mardi, 8 mars, 2 heures. Vaour, mercredi, 9 mars, 10 h è- Lisle-sur-Tam, jeudi, 10 mars, 2 h. J. Gaillac, vendredi, U mars, 2 heures. Cor<strong>de</strong>s, lundi. 14 mars, 10 h. J. Salvagnac, mardi, 15 mars, 10 h. J Montmiral, mercredi, 16 mars, <strong>11</strong> heures. Rabastens, jeudi, 17 mars, 10 h. J. Saint-Paul, vendredi, 18 mars, 10 h. J. Graulhet, lundi 21 mars, 10 heures Lavaur. mardi, 22 mars, 2 heures. Cuq-Toulzu, mercredi, 23 mars, 10 H. Puylaurens. jeudi, 24 mars. 2 heures Labruguièro, lundi, <strong>11</strong> avril, 1 h. i. Lautrec, mardi, 12 avril, 9 h. Saint-Amans-Soult, mercredi, 13 avril, 2 h. Mazamet, jeudi, 14 avril, 2 heures. Castres, vendredi, 15 avril, 9 heures Vielmur, lundi 18 avril, l h. J. Roquecourbe, mardi, 19 avril, midi M-ontredon, mercredi, 20 avril, 2 h. 4. Dourgne, jeudi, 21 avril, 2 heures. Brassac, lundi, 25 avril, 2 heures A.nglés, mardi, 26 avril, 10 h. Murât, mercredi, 27 avril, 10 h i. Lncaune, jeudi, 28 avril, 9 heures. Vabre, vendredi, 29 avril, 9 heures. Ajournés ries précé<strong>de</strong>ntes séances et clôture <strong>de</strong>s listes, lundi. 13 juin, 9 heures. ALBI. — Sporth'g-Club Albigeois. — Les Albigeois A Perpignan. — Le S. C. A. envoie dimanche prochain 13 courant, a Perpignan, matcher l'équipe (1) <strong>de</strong> l'Association Sportive Perpignannaise, champion du Languedoc. Le team porpignanais, imbattu cette sai- son, est trop connu pour qu'il soit nécessaire <strong>de</strong> faire sou éloge. Disons seulement que nos joueurs n'osant émettre la. prétention <strong>de</strong> battre leurs redoutables adversaires se proposent <strong>de</strong> leur opposer la plus énergique résistance. Le départ aura lieu d'Albi samedi soir â 1 h. 45. Arrivée à Perpignan à m heures du soir. Le retour aura lieu individuellement te di- manche ou le lundi. Les membres actifs) ou honoraires du S. C. sont, priés <strong>de</strong> se faire inscrire avant samedi à midi. 3 rue du Sol. lis <strong>de</strong>vront, en même temps déposer le montant <strong>de</strong> leur voyage, aller et retour, soit 13 francs. rêies du pays albigeois. — Conformément à une décision prise dès sa constitution, la com- mission <strong>de</strong>s fêtes a, dans sa séance du 8 fé- vrier, procè<strong>de</strong> nu tirage au sort <strong>de</strong> la banque où seront déposées les recettes par les soins du trésorier. Le sort a désigné la banque Cassan et Sa- batio Il sera, pour les fêtes suivantes, procédé à un nouveau tirage au sort entre les banques ci-après : Société Générale, Crédit Lyonnais, Comptoir d'Escompte Etat civil du 3 au 9 <strong>février</strong>. — Naissances : Jean-Pierre-Louis Fabre, fils <strong>de</strong> Adrien-Léon, mouleur, vue Castelnau . Albert-Justin Cal- mett.es, fils <strong>de</strong> Henri, ouvrier mineur, nie <strong>de</strong> la Berehère ; André-Jules-Auguste, lîarthe, fils <strong>de</strong> Mario-Auguste, commis <strong>de</strong>s postes et télégraphes, rue Orai ^-Vf-prtf Mariages : Léon-Honorô Augé, employé commerce route rie .u.....ni..ci uélanle-LÔulse- Albanie Four ni et-, route <strong>de</strong> Milhau. Décès . Auguste Combes, ancien agent voyer communal, 77 ans, à la Croix-Rouge ; Rose Viguier, veuve Barthés, 80 ans, rue <strong>de</strong> la Ri- vière ; Marie-Victorine-Adélaï<strong>de</strong> Souyris, épouse Donnai, 49 ans, rue du Plancat , Jo- seph-Gabriel Chazalon, propriétaire, 84 ans, veuf, route <strong>de</strong> Carmaux ; Marie-Anne-Rosalie Narbonne, célibataire, 70 ans, allées cru Luue; Victorine Boutibonnes, veuve Dellac, 65 ans, allées du Lu<strong>de</strong> ; Pierre-François Bezombes, 85 ans, célibataire, avenue Villeneuve : Je-an- Marie-François-Victor Lacroix, prêtre, 70 ans, célibataire, allées du Lu<strong>de</strong> , Justin-Albert Cal- mettes, 4 jours, à l'Hospice ; Justine Roger, 8 mois, rue Carlusset. Et après avoir <strong>de</strong>ssiné à son fils un plan Im- muable <strong>de</strong> conduite pendant la fameuse cam- pagne électorale. A laquelle va participer toute la famille, » Papette » s'en va clamer a tous les échos "io le jeune Paul, seul, peut assurer à la France sa suprématie en Europe. Et Favarel ? Quoique d'origine conservatrice, il avoue <strong>de</strong>s opinions républicaines fortement assises sur le roc démocratique et sa tournée électorale paraît <strong>de</strong>voir nous offrir une série d'épiso<strong>de</strong>s fort intéressantes A contempler. D'ailleurs, son programme porto le u nivel- lement <strong>de</strong>s côtes <strong>de</strong> Roumanou et do Frieas- sou », talisman irrésistible auquel Robert dut sa surprenante élection et qu'escompte à son profit le notaire <strong>de</strong> Cor<strong>de</strong>s Et. pendant, ce temps, Sabin, le candidat so- cialiste, étudie avec fureur les images poéti- ques contenues dans son document électoral, soigneusement revisé par Jaurès. J D. CORDES. — Brillante fête. — Les lecteurs <strong>de</strong> 1' « Exipress » savent que le 4 janvier <strong>de</strong>rnier notre excellent ami M. Xavier Gorsse, manu- facturier en bro<strong>de</strong>ries i Cor<strong>de</strong>s, épousait dans l'église <strong>de</strong> Notre-Dame du l'aur, à <strong>Toulouse</strong>. MÙe Marguerite Armilhau, petite nièce du vé- néré P. Marie-Antoine. \vant-hier, 8 <strong>février</strong>, le jeune couple, <strong>de</strong> re- tour d'un voyage rie noces on Algérie, a été brillamment fêté par les <strong>de</strong>ux cents ouvriers do la fabrique Gorsse. qui ont voulu manifes- ter à leur bien-aimé patron toutes leurs sym- pathies et lui adresser leurs plus sincères fé- licitations. Le petit parc environnant la mai- son avait été par eux superbement orné <strong>de</strong> roses et <strong>de</strong> verdure ; un compliment <strong>de</strong>s mieux tournés fut lu, au nom <strong>de</strong> tous, par Mlle Bé- laygue aux époux qui répondirent d'une façon très aimable, et tout un long cortège d'ou- vriers et d'ouvrières se dirigea aussitôt vers l'église du Saint-Crucifix où M. le doyen <strong>de</strong> Cor<strong>de</strong>s célébra le saint sacrifice do la messe durant lequel il adresa aux nouveaux ma- riés l'allocution suivante : Un public nombreux n'a cessé <strong>de</strong> stationner place <strong>de</strong> la Mairie, dont l'accès est défendu par la gendarmerie. Les ooupeuses <strong>de</strong> semelles, réunies â une heure, ont déclaré la grève. Un poteau <strong>de</strong> la ligne électrique d'Ambres a été trouvé scié. L'effervescence est gran<strong>de</strong>. De nouveaux troubles sont à craindre — M. le juge <strong>de</strong> paix <strong>de</strong> Graulhet vient <strong>de</strong> prier, par lettre, M(M. les prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux syndicats, patronal et ouvrier, <strong>de</strong> lui ralre connaître au plus tôt, conformément à l'arti- cle 10 <strong>de</strong> la loi du 27 décembre 1892, le nom <strong>de</strong> cinq délégués, en vue <strong>de</strong> constituer un nouveau comité <strong>de</strong> conciliation et d'arbitrage. Les drapiers <strong>de</strong> Mazamet , , , .. , „ , Mazamet, 10 <strong>février</strong>. A la lettre <strong>de</strong> M. le juge <strong>de</strong> paix <strong>de</strong>mandant une audience en conciliation, la direction <strong>de</strong> la Maison Eugène Alba La Source, a répondu par la lettre suivante : « Mazamet, le 9 <strong>février</strong>. » Monsieur le Juge <strong>de</strong> Paix. » En réponse à votre lettre du 8 courant nous avons l'honneur <strong>de</strong> vous dire que nous serions très heureux <strong>de</strong> nous mettre à votre disposition si <strong>de</strong>ux contrats <strong>de</strong> travail, pas- sés avec le Syndicat du Textile <strong>de</strong> Mazamet ne prévoyaient la solution immédiate et sans cessation <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> tous les litiges pou- vant se produire entre employeurs et em- ployés dans un délai <strong>de</strong> trois ans. » Respectueux <strong>de</strong>s engagements pris, nous avons besoin, dans l'intérêt <strong>de</strong>s parties et <strong>de</strong> la classe ouvrière occupée dans nos ateliers do nous en tenir à la procédure prévue don a première, une commission d'usine, est bien Placée pour connaître du différents » Agréez, etc... » Le Syndicat du Textile, qui a également reç-u une invitation <strong>de</strong> M. le Juge <strong>de</strong> Paix n'a pas encore fait connaître sa décision à ce' ma- gistrat. On avait fait courir le bruit qu'une manifes- tation aurait lieu hier soir II n'en a rien été; la soirée d'hier, la nuit, et la journée d'aujour- d'hui ont été <strong>de</strong>s plus calmes Pas le moindre inci<strong>de</strong>nt ne s'est produit Les ateliers <strong>de</strong> la mo Prat ot ceux du Moulin-Gau sont déserts; Pas un ouvrier ne travaille. Cette matinée sont arrivés dix gendarmes, cependant <strong>de</strong> la lieutenance <strong>de</strong> Mazamet, P° ur ''enforcer les briga<strong>de</strong>s <strong>de</strong> notre ville. Ils iM-tA dirigés sur le Moulin-Gau pour y protéger la manufacture La Source et veiller au maintien <strong>de</strong> l'ordre. Ut»? uni °u publique annoncée n'a pas eu piw„ n , a vainement attendu l'arrivée du nouveUe^ 10101 ' Renard ' qui n ' a pas dolmé Qe ,,n l ' 6s .membres du Syndicat Textile ont tenu a RVI„ um , nn Privée Le prési<strong>de</strong>nt du Syndicat VOIT VA s origines du conflit et déclaré <strong>de</strong>- conciitPH Iulre <strong>de</strong>main au juge <strong>de</strong> paix que la ouvrièrpl 0 " est acceptée ; mais le cas <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux renvoi T>nr 68 î toujours considéré comme un toujours i» si mpie, et les ouvriers estiment tente. commission <strong>de</strong> Fuslne lncompè- réûmon^! 16 , la fermeture du télégraphe, °»t parcoum, ée Prenait fin. Lee grévistes