11 Novembre 1901 - Bibliothèque de Toulouse

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Lnndfi lf Ttf«pr©i_I_re 1901 Paris, I» novembre. ~,.«vismre du grand vizir Le successeur proyison e a m * nistre de la Le succcsscii. r,,„ pacha, mimst Halif- n. end la Liberté, dont on hes avec M. Constans, de es du cabinet turc, le plus ^nstile aux étrangers, li partage tocs les préjugés des vieux franco-turc, il eut notre a m- T Au S cours du conflit franco-turc, n eut une attitude bizarre que M. Constans qua Rfla un iour. un peu durement. 1 ^ „T îic^nféren rs que notre am- refit ob i' én en! de considérer, comme deïpi ces valables, les propresjugements des tribunaux turcs dans les affanes lu- bini et Lorando. Paris, 10 novembre. Al Delcassé a, par un télégramme de ce matin, chargé M. Bapst de dire au ministre des affaires étrangères Tevvfick-Pacha que les relations diplomatiques entre les deux pays étaient reprises et quon devait le considérer désormais comme charge re- gulièrement des affaires de l'ambassade de F M n Constans va repartir très prochaine- ment pour Constantinople. L'amiral Caillard a reçu l'ordre de diriger les forces navales qu'il commande sur une ile de l'archipel, probablement Syra. Le traité de Berlin l 'Frhn de Pa ris publie une interview d'un personnage diplomatique très en vue sur.l'intention prêtée à la Krar.ce et a la Russie de demande,- la révision du traité de Berlin pour obliger les Turcs à exécuter des reformes en A r m An A ce personnage a déclaré qu en effet il est question de cela d*ns les chancelleries des grandes puissan e;. _ ... Il s'agirait d obliger les Turcs à exécuter flans son intégrité l'article 63 du trabé. Mais il n'est pas encore question d'une con- férence internationale. L'attitude de l'Angleterre On mande de Londres au Mémorial diplomatique : Le cabinet britannique a prodigué ses con- seils en ces derniers jours au sultan, pour qu'il m,t iin au différend franco -turc. Jl y a un rapprochement très marqué entra la Turquie et la Grande-Bretagne, à mesure que l'influence de l'Allemagne diminue à Cons- tantinople La Po te a été aussi surprise que froissée de voir qu'au lendemain mémo des fêtes don- nées par le sultan dans dos circonstances pé- cuniaires difficiles, au prince Albert do Prusse, l'Allemagne ne se montrât pas l'amie du padi- sah. L'Angleterre a su profiter de cette situation et il est notoire aujourd'hui que la voix de l'ambassadeur britannique A Constantinople est infiniment plus écoulée que celle du repré- sentant de l'Empire allemand. Co nouveau prestige britannique aura sans doute dos conséquences très importantes dans l'Europe orientale, notamment à Koweit et sur le golle Persique, ainsi quo dans l'hinterland d'Aden. L'attitude de l'Italie Milan, 10 novembre. * La Serra publie uno dépêche de Rome, qu'il est intéressant do signaler, bien qua le fait qui a motivé l'information ait cesse d'exister. Cette dépêche dit que le gouvernement italien, si la France persistait à occuper Mitylène, se verrait dans la nécessité d'intervenir pour mainten r l'équilibre dans la Méditerranée. 11 faut à tout prix conserver le statu quo ac- tuel, et i'escadre italienne de la Médi.erranée se tient prête au départ. La Siampa affirme aussi que le gouvernement italien ne laissera pas sans protester la France occuper Mitylène longtemps. « Un séjour prolongé impliquerait, en effet, dit-elle, ridée d'une étroite entente russo-fran- çaise dirigée contre la Turquie et menaçante pour Constantinople. Il Saint-Pétersbourg. 10 novembre. M. do Witte a envoyé au tsar une dépêche pour lui confirmer 1 achèvement de la ligne orientale du Transsibérien, de Baïkal à Port- Arthur. Dans deux ans, lo Transsibérien sera com- plètement achevé. Le tsar a répondu par un télégramme dans lequel il félicite son ministre d'avoir achevé, en un temps si court et parmi d'innombrables difficultés, une des plus audacieuses entrepri- ses qui aient été exécutées en matière de voies ferrées. On apprend, d'autre part, que par suite de l'accumulation des neiges, un train a déraillé sur l'embranchement de Chine, station d'Onon. 11 y a eu dix-sept victimes. MiiWESTÂTîONS SECTURES Marseille, 10 novembre. Les groupes anti-cléricaux se sont réunis, ce matin, à la Bourse du travail, pour protester contre le service religieux qui était célébré ce matin à l'èglisa Saint-Gannat a l'occasion du départ des conscrits. A l'issue de cette réunion, des manifestants, au nombre d'une centaine environ, suivis de nombreux curieux, se sont rendus devant l'é- glise, mais ils ont été maintenus a distance par la police. A la sortie de la grand-messe, ils ont poussé des cris divers et chanté la Carmagnole. Une arrestation a été opérée. ANGLAIS ET BOERS Bruxelles, 10 novembre. Les listes des pertes de ce soir, fait remar- quer le Petit Bleu, révèlent encore plusieurs petits succès boers dont l'excellent général Kitchener n'a pas soufflé mot. Lundi dernier, le corps qui porte le nom du généralissime anglais, les hitchener-Scouts, a perdu 5 tués et blessés et 5 prisonniers, à Vaalbankspruit, à la frontière nord de l'O- range, tandis que le lendemain, dans l'Est, 4 Bédrog, près de Vryheid, c'est-à dire à la fron- tière nord du Trânsvaal, le 5e d'infanterie montée de la colonne Victoria a laissé sur le terrain 3 tués dont 1 officier, le lieutenant Chrisp. 5 blessés et 3 prisonniers, c'est-à-dxe que dans les petits combats comme dans les grands, les Boers continuent â avoir l'avan- tage. Il doit s'être passé quelque chose de fâcheux aussi prés de la frontière sud du Natal pour que l'app oche des faibles commandos boers du Griquaiand-Kast, signalés à Rhode-Fouche-My- burh-Weyssels, ait motivé les mesures extra- ordinaires de défense qu'on prend brusque- ment de ce côté. Pans. 10 novembre. On télégraphie de Saint -f.tienne au Gaulois qu'hier soir, quand les mineurs des postes de Jourre montaient des galer.es, ils ont été en- toures par des pelotons do distributeurs qui répandirent à profusion des bulletins les invi- tant à commencer dès lundi matin la grève générale. Lens, 10 novembre. L'effervescence est très vive dans le monde minier ou ies agitateurs cherchent à étendre le mouvement gréviste qui a commencé hier dans plusieurs fosses. , On a dit que ce mouvement est dû à l'impa- tience provoquée par les hésitations du Comité lèdéral à proclamer la grève et au retard ap- porté par M. Cotte à faire sa communication. A cet égard, on rapporte le propos suivant a un agitateur très iniiuent : * î Le syndicat nous livre pieds et poings liés a Millerand. a» _i_ srève générale n'est pas déclarée tout sf„n/,' "5 e c * use est compromise. » socÎhs « ^" ss, '.- at i tre d'indication, que les socialisées ministene s accusent 1P Parti ouvrier français guesdiste d'êfra Pantenr dé .. En . att endant, conformément à l'un dpârrp î?fM- du prelel ' les aUr °upements sur il voiâ publique sont interdits dans tout» ï'if»nrt„2 des arrondissements d'Arras et de Bé hune Les troupes cont aueat & arriver î_r* présence des tentatives faltei poûr donnéf au mouvement gréviste ua CMactê^évolutloa- naire, dit un officieux, le gouvernement a dé- ces : cidè de faire occuper militairement les centres grèvi houillers du bassin du Pas-de-Calais. On Les troupes, qui sont placées sous le com- bre c mandement du général d'Armagnac et qui se- tils e ront toutes à leur poste ce soir, comprendront: Au 4 compagnies du 151* à Verdun, 4 compagnies nom du 45» à Laon, 2 escadrons du Se cuirassiers à lées Noyon, 5 compagnies du 33* à Arras, 2 compagnies du 155" a Commerey. 1 escadron du L'( 3e chasseurs à cheval à Abbeville. 2 escadrons a eu du 2 hussards à Senlis. 1 escadron du 19* la m chasseurs à cheval à Lille, 4 compagnies du pens 54° à Compiègne, 2' escadron du 5e dragons à si el Compiègne, 4 compagnies du 87» d'infanterie à J'£ Saint-Quentin, 3 compagnies du 8e d'infanterie et il a Saint-'imer, 4 compagnies du 73e d'in an- « • terie à Bêthune, 4 compagnies du 72> d'infan- tion terie à Amiens et 3 escadrons du 21" dragons, trav M. Lapaine. sous-préfet de Bêthune, qui est » \ arrivé hier à Lens, va se tenir en permanence lais; pour diriger le service d'ordre. » j M. Basly, maire de Lens. a adressé au préfet neu du Pas-de-Calais le télégramme suivant : El « J'apprends l'arrivée des troupes à Lens ce tant soir; je considère cetie mesure comme une « provocation non justifiée par l'attitude de la tèzi population ouvrière et je proteste énergique- tra\ ment ». ues On annonce, d'autre part, quo le maire de non Billy-Montigny a donné sa démission. qui Arras, 10 novembre. acti Une cartouche de dynamite a fait explosion les la nuit dernière à Lilliers, chez la veuve De- « lannoy, boulangère. „ Il n'y a eu que des dégâts matériels. vise Quelques cris isolés de ; « Vive la trêve ! » nou ont été poussés à Avion, au moment ile l'arri- J< vée des troupes. j. Hier, le garde de nuit de Bourges, nommé Etif Lourdel, veuf et père de six enfants, se rendait reil au travail, quand un groupe do mineurs l ar- « rêtaen chemin, lui disant : té" « Personne ne doit passer; si vous vous obs- t nez à vouloir passer quand même, le sang va II couler. » soc Le garde, dôlaignant les menaces, voulut por franchir le cordon des grévistes. fer L'un de ces derniers prit un b'iton qu'il te- ver nait à la main, et lui en asséna un coup for- mil midable sur la tête. ^ itl Le garde tomba assommé. Son état est très M. grave ; la gendarmerie a ouvert une enquête. aui Lieven 10 novembre. grt Le calme est complet dans la concession de Lievin, bien queles crisde: Vivela grève! aient i été entendus hier soir. Le travail a lieu régulièrement comme poi un dimanche ordinaire. Jju Deux compagnies d'infanterie sont arrivées, le i Arras, lo novembre. s Toute la nuit, des forces importantes de du troupes et de gendarmes sont passées en gare, l'oi se dirigeant sur Lens. Lo 33e de ligne d'Arras, s'est rendu snr les points oii la grève a éclaté. , Chalons. 10 novembre. f ^ Cent gendarmes à cheval appartenant à la lli 6e légion et mobilisés dans les i ompagnies de la Meuse, la Marne et les Ardennes, sont partis cette nuit. Amiens, 10 novembre. a 1 400 hommes du 72*deligne. sous le comman- à 1 dément du commandant Bernard, sont partis co pour les mines de Noeux. , Le colonel des Roziers a dirigé lui-même M, , l'embarquement. Avant le départ, le général do Torcy a réuni les officiers et, dans une courte allocution, a précisé leur devoir : Pi . « Votre devoir, dit-il. est d'être patients *, et l'a le général a insisté sur la nécessité pour les je i hommes de garder le sang-froid et le calme le plus imperturbable. m Nancy. 10 novembre. Par ordre supérieur, les voitures de 3« classe J d'un train allant vers Nancy ont été retirées à . 1 Lérouville et à Commerey. ril t Les voyageurs sont montés en seconde et en première classe n [ Les wagons de 3» classe ont été réquisition- J, nés pour le transport des troupes do ia Meuse J dans le bassin minier de Lens. Un train de voyageurs de Toul à Nancy a été supprimé pour le même motif. ni . Pans, 10 novembre. On sait qu'après avoir entendu dans sa der- _ nière séance les représentants des r.ompa- g' , gnies houillères et recueilli leurs objections a i | l'application de la journée de huit heures dans vi I les mines, la commission du travail de la a' ! Chambre avait invité M. Cotte, secrétaire gé- 2 I néral de la fédération des mineurs.â lui adresser i ux au citoyen Cotte qu'avant-hirr ' seulement, et our que, dans ces conditions, la dépêche adressée du hier par le syndicat du Pas-de-Calais au secré- Vly- taire du Comité fédéral pour le presser deren- ra- dre sa décision ne s'explique guère, [ue- Signalons le propos suivant, prêté à M. Girardet, l'un des délégués partisans do la grève, à la condition qu'elle soit générale : » » Je crois, aurait- il dit, que les grèves partielles de quelques puits sont provoquées " par le gouvernement pour faire avorter un mouvement d'ensemble qui ne saurait tarder lois plus de cinq jours. » de On craint que, dans le Pas-de-Calais, des en- grèves partielles de mineurs n'éclatent do- qui main. vvi- A la Ricamarie. le directeur des mines de 'ève Montrambert croit à une cessation de travail, néanmoins les puits ne seront pas gardés demain par la troupe qui restera consignée dans 'nde les casernes. idre « Les troupes, a déclaré le préfet, ne sorti- hier ront qu'en cas do besoin et -vous pouvez dé- j mentir ies dépêches alarmantes annonçant îpa- que je fais venir de nouveaux régiments. » nité Les partisans de la grève générale s'inquiè- ap- tent du signal qui annoncera le chômage gô- m. néral. .'ant Oo sait qu'un coup de clairon lancé à 1 aube dans tous les villages mineurs surira à préve- liés nir les ouvriers de la mine qu'ils n'aient pas à descendre ce jour-là. tout Or, ia crainte a été exprimée, déjà, que le redoutable signal parte on ne sait d'où, aux ! les abords de quelques puits seulement et dans ou- certaines régions à l'exclusion de certaines de autres. mi- Ce serait alors le désarroi au lieu do la s et grande unanimité que tous espèrent et ce serait aussi le discrédit de la Fédération, irrê- Saint-Etienne, 10 novembre, voie Une constatation semblerait indiquer que adue les mineurs se préparent à la grève, e. Leurs fournisseurs de bouche : boulangers, •, en charcutiers, se plaignent de n'avoir pas été >r au payés depuis quinze jours, ion- t « Le mineur garde son argent, disait l'tw de qu'un certain nom- hier soir leurs on- ces boutiquiers; c'est qu'il se préparé à la grève. » On apprend, d'autre part, qu'un certain nombre d'ouvriers ont emporté hier soir leurs ou- tils en quittant la mine. Au Ghambon. par Firminy, un assez grand nombre de cartouches de dynamite ont été vo- lées avec effraction pendant la nuit. Paris, 10 novembre. L'envoyé spécial du Temps à Saint-Etienne a eu la curiosité d'aller demander au siège do la mine aux mineurs, de Monthieu, ce qu'on pensait de la grève générale, et ce qu'on ferait si elle était déclarée. J'ai posé, dit-il, ces questions au directeur, et il m'a répondu : « — Nous sommes las de ces vaines agita- tions; nous n'avons amélioré notre sort qu'en travaillant et en nous privant du nécessaire. » Si l'on ne veut pas nous imiter, qu'on nous laisse au moins tranquilles. » Les ouvriers sociétaires de lamine aux mineurs sont résolus à ne pas faire grève. » Et cet ouvrier . oopèrateur ajoute cette phrase tant de fois entendue ailleurs: « — Nous travaillerons si nous sommes pro- tégés : pas de grève chez nous : nous voulons travailler ; néanmoins, nou^ prendrons l'avis des ouvriers non partie pants et s'ils se pro- noncent en faveur de la grève, eh bien, ceux qui voudront cesser le travail le cesseront ; les actionnaires cont nueront à manier le pic et les grév stes seront remplacés. « — Vous êtes plus terribles que les patrons, » — Permettez, nous les remplacerons pro- visoirement; quand la grève sera terminée, nous les reprendrons ». Je pris congé de mon interlocuteur. Tandis qu? mon fiacre me ramenait à Saint- Etienne, cette pijfase me bourdonnait à l'o- reille : « Nous travaillerons si nous sommes pro- tégés ». Paris, 10 novembre. Il r jgne en ce moment, dans le clan des cette pliTase me bourdonnait à re- travaillerons si nous sommes pro- socialistes ministériels , dont Jaurès est lo \ porte-parole, une véritable panique qu'ont dé- terminée les incidents de grève partielle sur- venus dans le Pas-de-Calais , cette région minière qui passait pour la plus docile aux directions des millerandistes et l'annonce que M. Cotte, secrétaire général de la Fédération, aurait l'intention do donner le signal de la grève générale pour lundi. Toulon, 10 novembre. Le bureau du syndicat des ouvriers des ports déelaro vouloir suivre les camarades de Brest pour faire la grève générale, si la commission du budget ne leur donne pas satisfaction sous le rapport du relèvement des salaires. Si la grève est déclarée, la moitié seulement du personnel ouvrier cessera le travail sur l'ordre du comité fédéral. Li CAMPAGNE ANTIMILITARISTR Paris, 10 novembre. La Fédération des jeunesses socialistes a organisé des réunions, dans la capitale, à l'occasion du prochain départ des jeunes conscrits. Un grand meeting antimilitariste avait été piacé sous la présidence d'honneur de M. Laurent Tailhade. M. Urbain Goliier a pris la parole dans plusieurs de ces réunions pour prêcher i antimilitarisme et définir le devoir de ia jeunesse socialiste. Ces édifiantes conférences se sont ter- minées par un concert, La soriie s'est effectuée partout aux cris de; «Vive la sociaiel A bas le milita- risme 1 » ______ CÉRÉMONIE PÂTBIOTlOllE Belfort, 10 novembre. Aujourd'hui a eu lieu le pèlerinage annuel des mobiles au cimetière. Un immense cortège, composé de délé- gations de fonctionnaires, d'officié: s, de Sociétés patriotiques de Belfort et des en- virons et des Sociétés de '.avilie s'est formé avenue de la Gare. Après un arrêt sur la place d'armes, où i des morceaux patriotiques ont été exécu- tés devant la statue Quand- Même, le cor- tège s'est dirigé vers le cimetière, ou de nombreuses couronnes, parmi lesquelles on remarquait celles de Lyon. Toulouse, Villefranohe, Belfort, etc., ont été dépo- sées. Des discours ont été prononcés par le préfet, le maire et les présidents des so- ciétés patriotiques. quantité négligeable. Il suffit que le tsar fasse siffler le knout pour que le cabinet Del- cassà-Millerand se prosterne plus ventre à terre que le dernier des pauvres inoujicks. La grève cénérale Du Figaro : Les mineurs savent, à présent, que la majo- rité du Comité fédéral, réuni à Saint-Etienne, a voté la grève générale, ils savent aussi que M. Colté, secrétaire général de ce Comité, est chargé de donner le signal du chômage quand et comment il lui plaira. Il lui suifira de lover le drapeau rouge, et la Jacqui rie ouvrière commencera L homme le plus puissant du jour est donc M. Cotte il porte dans les plis de sa veste la paix ou la guerre soi iale. M. Gotte, de saint-iAienne, se pose en sphinx. Il a ecte de rouler des regards iarouches, tout en lan ant de subreptiecs cligneiftents dans la direction du ministère de l'intérieur. Avons-nous aêiaire à un fou furieux ou à un simulateur ? Les ouvriers s'agitent, menacent, entrent en effervescence et s apa sent. Est-ce uno comé- die qui s'achève ou un drame qu: commence 1 Eue fcrando nation ne peut vivre dans un pareil doute. 11 faut qu'une grève soit ouverte ou avortée, Toutes les alfaires restent paralysées. Les habitants des centres ouvriers \iventdans une perpétuelle ;nqu étude. Nos soldats, depuis prés d'un mois, sont sur le qui-vive, en état a la fois de mobilisation et de consigne. Cela no peut durer. Puisque le* Nord bouge, puisque la mèche qu ; doit mettre le feu aux mines est allumée, il faut tout de suite préve- nir l'explosion. Jurés et rflagistrats De Rochefort, dans Y Intransigeant, au sujet du procès correctionnel intenté par le parquet du Havre à M. BariHier, con- seiller municipal nationaliste de Paris, pour avoir qualifié M. Loubet de « corni- chon » : La loi est formelle : le délit d'injure ou de diffamation commis envers un fonctionnaire, soit car la voie de la presse, soit par la parole, est déféré à la cour d'assises. Si donc on sa décidait à poursuivre notre ami, il n'y avait pas d'autre juridiction à évoquer. Seulement, les jurés n'étant pas payés, c'était l'acquittement, le fait n'avoir comparé Loubet à une cucurbftaoéc ne pouvant guère revêtir, à leurs yeux, l'apparence d un crime. Cette peur de la sentence que douze citoyens indépendants rendraient dans l'aiîairo Baril- lier montre péremptoirement à quel point les forbans de la maison \\ aldeck-Lorando-Cons- tans ont le sentiment de leur insondable impo- pularité, i ra ner BariHier devant les magistrats à tout l'aire de la police correctionnelle c'est dire ouvertement au pays : 00 • celles de Coutances (Manche), Saint-Tfi- vier et Mexinieux (Ain), Thouarcô (Ma ne-et-. Loire) Villeneuve-la-Conatesse (Charente-In- férieure!. Loudun (Vienne); mais, d autre part, les deux stat-ons de Cbel'-Boutonne (Deux-Sè- vres) et do Gogolin (Yar) ont cessé d'être des- SST V165. Le brevet d'approbation pour la monte a été accordé à 1,404 étalons, dont 23S de pur sang an"lais. 18 de pur sang arabe. 61 de pur sang anejo -arabe, 499 de demi-sang et 588 de trait. Ce* étalons ont sailli 69 110 juments dont 2,097 do pur sang anglais, 11 de pur sangarabe, 41 de pur sang anglo-arabe, 23,0o8 de demi- sang et 43.903 de trait. . . Pour l'année 1900, ont été autorisés 214 re- producteurs, dont 18 de pur sang anglais. 3 de pur sang arabe. 33 de demi-sang et 1R0 de trait. 'les étalons ont servi 8,652 juments dont 90 de pur sang anglais. 70 de pur sang anglo- arabe, 1,798 de demi-sang et 6,829 de trait. Le nombre de concours a'i'ectés aux pouli- nières, aux pouliches, aux étalons et aux poulains s'est élevé à 4iS. Dans ces réunions, il a été présenté 13,539 animaux, dont 9,3 *.-;2 ont été primés. Les sommes consacrées à ces divers concours se sont élevées . à 1.428,071 fr. 34, dont 804.U5: venant de l'Etat. 581.720 fr. 34 des dé- partements, 4,920(les mun'cipalités, 80,252 des sociétés locales, 3.000 de la Société hippique fran aise et 'i.l20 de divers. En dehors des concours, dans les régions du Centre et du Midi, 60;i5û fr. de primes ont été répartis entre ?52 juments suitées d'un produit de pur sang arabe ou qualifié anglo- arabe. Chaque année, nos hippodromes de courtes augmentent : ainsi, en 1899 avaient eu lieu 765 réunions sur 343 hippodromes ; en 1900, nous avons eu b0.) réunions sur 351 hippodromes. • ne somme de 14,529,575 fr. a été distribuée en 4,471 épieuves. dont 1,492 courses plates. 1,657 courses d'obstacles et 1,321 courses au trot. Le gouvernement avait fourni, à titre de sub- ventions, une somme de 676,375 fr., dont 230,450 francs ont été aiï'ectés aux courses plates et 445,925 fr. aux courses au trot. Le plus. 4*0.675 fr. de primes ont été accor- dés aux éleveurs ayant fait naître les ga- gnants do certaines courses. Les allocations de 1900 présentent, sur celles de 1899, me augmentation de 1,663,835 fr. Le supplément a été fourni par les grandes Socié- tés do courses parisiennes et par l'Etat, à l'occasion de l'Exposition, Fin 1900, les exportations ont été de : Chevaux 1.483 Chevaux hongres „_ 10.741 Juments 5.871 Poulains 2.387 X-_© J_3é£ioii, Paris, 10 novembre. La valse des millions vers le gouffre déficit continue. du Une exécution à IVlontbrison Montbrison. 10 novembre. M. Deibler est arrivé ce matin par lo train de 8 h. 12. pour procéder à l'exécution do Le- jour, assassin du père Joly. à Saint-Etienne. II v avait peu de curieux à la gare. Ce'matin, on a informé sa complice. Louise Chardon, que sa peine était commuée ; cette nouvelle l'a tellement émotionnèe qu'elle a été prise d'une crise de nerfs. Lorsqu'elle revint à elle, elle demanda : « Et lui, Lo, our 1 » On lui répondit qu'on ne savait rien encore en ce qui le concernait. , idées de M. Garrigou avec un véritable lalB '|!r i- et ont mis en relief tou3 les avantages au vi» e concentré dont ils ont montré de très beaux Lt spécimens. En résumé, il résulte de cette discussion o scientifique que de nombreux viticulteurs ont it écouté avec la plus vive attention : la D'abord, qu'on peut arriver à faire pratique* i- ment du vin concentré. i- En second lieu, que le vin concentré peu» s, rendre à la viticulture en souffrance des aer* lt vices importants. m Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
*".*!l'"." r " mJ ' > ' J '**"''"*"' , '""ff I90f Sport athlétique Paris, 10 novembre. CMre pionnat de luue : jran V^T^J^%kvtJui. belge, torab. a, belge, français» ombe Staousite, français. Courses de chevaux 1 BORDEAUX Bordeaux f novernbre rt _ Prix fcN* u«l&»^ Le vent est faible et la mer Côtes. . _ „„.:„ a à Ulear belle sur les oonntiit ce matin 8 à Uleaborg. 3 é Paris, 17 a Alger. 5 au mont Aigoual, 3 au Puy-de- P^t^j^jogxjst probable. Stations. |Bar. CTHértam&W 3, Malta , La ière Prix de Bruges. - R by 2 uj. de Gris .21'.. é l ; a ^ u rt(liarri.sson); 3. Mal» 7,4, au vicomte d"a lc ^ £keiton). i -iî au baron de ^cxou i MiSSiO» ^V.iS 10 &n Placés i^^pUae «IL Chevalière TourBlanche lOiL > f ^S^na ,t » Placés : Vert de Gr-s 6. Exéma 6. Malla 8. . , atlier o.ooo francs. - Pr x d'Eysines, à rec '*7 |ion (B lakeman) et 1. Lavandière. o.l. à ^fêVn« (Childs;; 1. Ombr ère, 4|t * ¥vTd0 Uss (Bigby). S. Locomotive, 8 L a M. " niace. . . "ïVl La fission 12,1. La friponne lOll. Ghevaher* ii macés: Vert de Gris 6 briêre 20 5A places : i.avauu.»» bHère 1^^' rMamée par son n Pî^lS francs ; Ombriôre, par M taire peur 3.500 francs; propno- VI. Gues- "ncouragement, Ire sna 111 &1. à M. se- Au- ô^plàcls: Chancelier B0. Amérique 6i*. E Mutuel • gagnant, Ecurie Aumont 18; placés, 1, Jasmin-, 1. &rL fJir^,„w, s. irion, Toulouse. 68. 7 puy-de-D. 68.0 pid-du-M.jbô.O Perpigo- 6o.i Bordeaux 65.0 65.1 Th. Etat du Ciel Min. Max 7.8 N. O. t. f. c. 2 5 3.7 N.E.mod. e. -4 2 -0.2 N. E. t, t. b. —6 1 12.7 N. O. t. f. b. 6 18 mm si TOULOUSE d'eau Les concessions d'eau On nous écrit : TYIIK; les p-opriètairos de la ville ont reçu de .• i,,,inistration municipale un av s révoquant M baVôn de Nexon (Gharett) 3, er) ; 2, Irion, TYIIK; les p-opriètairos do la ville ont reçu de n i linistration municipale un av s révoquant ! a ««îif-pssions d'eau et disant simplement Laites seraient remplacées, à partir du 1" • vier 19J2, par d'autres sur nouvelles bases. jarn se demande partout co que veut laite iwministration pour déranger à ce p opos n onrièta res et locataires, à qui elie promet 'eau nui manque souvent. On parle de compteurs. Qui les réglera ? A moins au on n'en place chez tous les locataires') Si on n'en plaçait que chez les propriè- tairëV 'aucun ne voudrait se priver d'eau et il y «.«lit la. par su te. une source perpétuelle do conflits les locataires étant habitues u avoir de l'eau à discrétion et le prix étant compris dans celui de la location. Si d'autre part, on place les compteurs chez (ps locataires, ils demanderont immédiatement une diminution de leur lover, ce qui l'ait que personne no sera satisfait d'une mesure nouvelle dont le besoin ne se faisait pas sentir, sinon pour agiter et vexer le public. N'étant ni architecte ni ingénieur, je ne puis tra ;ter la question au point de vue industriel, ni scientifique. Au point de vue pratique, je crois pouvoir vous soumettre une idée *>ue le presse pourrait aider à propager, à défaut d'une me Heure. La voici : Tous les locataires voulant de 1 eau que le lOil, à M. liuesner i"""»« - , , llrtiprn propriétaire paie par uvauoo .poi uu .mpin ou Non p'a-és : Lune-de-Miel 5il, AO^_SL ' {.i^Lance annuel e sans préjudice aes inst: 1- Paruon-Monsieur 5,1, Mal-Peigne 6ib Flavius, «^ n » n c c X Uses qu'il a da faire) le plus sim- 511. Bîue-Timotb. 8jL 31 Dlaces p i e serait(en admettant qu'on soumit au çornp- Muluel ; gagnant ecune Guestier 31, places pie o \ wno elles concessions, c'est-a-diro Jasmin-II 10. Love 9 50, Irion OJ. demandées à partir de 1902) de percevoir nronriétaire paie par avance par un impôt ou redevance annuelle (sans préjudice aes inst: 1- lations coûteuses qu'il a dû laire) le_ plus sim- Cours Municipaux Le cours d'nistoire populaire de Toulouse rSmaf ? ar du conseii munnipal, et proiessô par M. Louis-Arista Gens"de i XT l mb de la ôefété des i.ens ue Lettres, commencera le samo li 23 no Sfem a huit heures 'mie "du soir, dans la salle de 1 ancienne Faculté des samedi -T L , ! ' ai i al - 1 ', et 80 continuera los Se heure."" 13 ' ^ ,0 loea '' a '* ''!? Personnes qui désirent assisté* à co coure s nt invitées à se faire inscrira à la mair e bureau do l'instruction publique, du il au . 0 de ce mois. ^ «SliSï»!? ^- ens ûgAs do moins do R eize ans no seront admis que sur une autorisation écrite ao leurs parents. L'Etat sanitaire Les bureaux do l'Etat civil ont enregistré du 81octobre au 6 nevembre, 71 décès (34 nommes, 3/ lemmes.) Mortaiitè moyenne de la semaine par mille : 0,4/3, Mortalité moyenne. A signaler un cas de fiè- vre typlio.de et un cas do grippe. Prédominance ae ia tuberculose pulmonaire (10) et dos affec- tions cardiaques (loi. Rixe entre chemineaux Hier soir, vers 9 heures, trois ou quatre chemineaux en élat d'ivresse, discutaient autour d une table du restaurant Pasturel, rue Saint- ( .hurles, 41. Au cours de la discussion, le che- mineau Eugène Martineau, figé do 34 ans, se leva, prenant un sac qui appartenait à son camarade, Jean Charriôre, âgé de 87 ans. Ce dernier protesta énergiqaernerit. ce qui lui va- lut un coup do poing sur la ioue. Un corps à corps s'en est suivi, les de Carbonnier de Marzac nù- pouy. Maurice Martin. Massias Jurieu dé La oraviere. Iropamer, Vernb.es. cf^ u ' ~r, MM - Belhomme de Frananpvillp da Pi î e s r Ver"oT aS ?n S5 nl ÏÏS2 ^r^^^^rael, Péré, D,, A nglais C, Du- de La . Dô- Péré, Gourguet'ta rolPt T VrS - Ro T bert FroiJerond. Pau .T\ftf J -c Chaulet - Lesca - *otte. ^'.gntu-Ca i umon. Uy Œud er n?p Ul ^, erre Cas " Larailfet, Lorrevte. t' Sk.SSSS»V. , Pau. - -eignau-C Laraillet, -aiifet, Lorreyte. ^m-iS^J^ Tt/-wi«» Espagnol feL«'*« moderne ri, MrtIlrt - .... aaSbles** 1 ffioJei ' n3 «" Partie), -. Sont Eo1s°ser?e?%;7pS B ! nau(î ' Rizière. Mallet. Martin, ffi' ^"^"'•.Le Barazeï eue, Pla-iat. Revnaaâ p |rr.«chol, Peyrelon- lasta. Ternes J d ' SaI 'eres, SauvWhe, Mart'n." ~ ^ Andrieu ' Ga blat, Jayan, Victor ^WnSte»- Tandon. vre rTp .Philosophie. -- MM ,v^ n „, D ?schampsf René nM^L a •T^ GÔS • Darmai iàca La Religion nous prend du berceau à la tombe. Le 2 novembre, imposante était la cé- rémonie des prières pour les soldats morts pour la Patrie ; dimanche matin, à la Métro- pole, autre cérémonie non moins imposante. La France fait sa levée annuelle de jeunes hommes, la Religion veut les bénir à leur dé- part et leur communiquer sa force. Ils étaient là cinq cents devant l'autel de la paroisse, encadrés par une foulo très nom- breuse de parents et d'amis ; ils chantent d'une voix forte : « Je suis chrétien. » M. l'abbé Rouzaud, prévôt du chapitre, célè- bre la messe. M. l'arcbiprètro qui a la passion de l'armée, M. le chanoine Marcoille, qui emploie sa re- traite à se dévouer, M. l'abbé de Falguières aumônier de l'œuvre militaire paroissiale, non moins zèles, sont là au milieu des conscrits avec les membres du clergé de Saint-Etienne. Apres l'Evangile, M. l'abbé Victor, vicaire, de la Daurade, adresse aux jeunes une allocution imprégnée du plus pur patriotisme. Ce qu'est la patrie, ce qui est la patrie quand e le se nomme la France, un cœur Iran- çais l a dit à d autres Français»qui le savent, le sauront mieux et jurent de ne l'oublier ja- *&faéto" ia Franc9 - qu' est -° Q * L'homme de la discipline, du devoir, de P»?^T' du s , a , crinc e; il faut qu'il incarne la ri?n«V tqu . e ? 1 passe quoique part on s'in- qm pass?» 1U1 * endisant = « C'est la France il P ^P,,nn=° n H r a , Ce S.. haul eurs, que vous faut- ,'aJlT es gens ' Etre chrétiens. La religion slrà vo« SU l era I obéis sanca volontaire, hfus- ,, ,,o c - œ -ï r '!', tempera vos âmes et fera de e , ^'tables soldats do France. denuU mln in° L p etlcns ' c ' est lout un chez nous tom n« q tn„ al,ra , nc ?, est la France et restera N w,. nt que - la Franc e ser a la France, rni.f u i„ hoz ,-lapais votre mère, ayez toujours le ! SsâîSï^fM ^raez/ gardez sans fràncais^ Viv« u d& - toute nolr Âlhî!.icours' religieusement écouté, la Sr^r ioc ev - 8 au s, niili en dos cantiques chan- T n P mi! S » V ? lx ml , les "es conscrits, h7h»?,. r? û;ft M ' ''archiprêtre, du haut do DPliftUcfc 1 un acl9 de consécration qui rap- Fes P., ?e A 0U T en ' r ? du j eune ^6, fait entrevoir rdir e fl c a ,nr r0ntl -; r ' éncmce 'es devoirs à rem- Marie , 18 ce . Ue jeunesse à la garde do tt r«,U pa ,-. onne ? l reine de la patrie. I- de'la SMn? SU l te Une distribution de mêdail- a reeo lnt9 - Vi ergo aux jeunes soldats qui Y'PS?'If" 1 , a^c empressement et respect, on , et Ernesline Ibry. couturière, même maison. Bernard Champion, camion., r. Cim.-bt-cyp..o et Françoise Souque, s. p., al, de Garonne, u. Joseph Chaix, adj. au 18e d'art, à. loulouse, et Marguerite Pestre, s. p., à La Mure (isere). Louis Castex; empl. ch. de f., r. bt-Papoul, 5, et Marie Patte, s. p., à Longages (H.-G.). Antonin Couton. cond. de c, r. de Castres, b*, et Thérèse Chaudin, s. p., même maison. Marius Delarc, sabotier, r. Can.-d Aréole, a, et Lucienne Labernadio, s p., même rue, £L J.-M. Duclos, jardinier, à Lalande, et Marie Deltour, jardinière, à Lalande. Louis Delpv, boulanger, aux Mintmes. 21, et Albertino Fourcadet. ail., r. Arn.-de-Molies. 7. Louis Fisscn Jaubin d'Aubry de Puymaunn, et Henriette de Boussac, s. p., place Dupuy, li. Roger Guittou, boulevard de Strasbourg. 8, et Mario Gregory, s. p., allées Lafayette, 4L Joseph Jardères, empl. pl. Tiercerettes, 33, et Anne Puntous, ménagère à F'onsorbes. Marcelin Lautré. boul., allée Sainte-Agne, et Mario André, lingère, même allée. Bernard Lamotho, empl., rue uu laur, 63, et Maria Escrantel, s. p., à Puylaurens (Tarn). Tierre Molinié, employé au chemin de 1er, et Nathalie Bayle, s. p.. fg Bonnefoy, 37. Alphonse Michel, empl., avenue de Muret, 184. et Jeanne Durin, casq., r. de l'Homme-Arme, 6. Jean Nègre, menuisier, place St-Michei et Jeanne Bosc, s. p., rue de Belfort, 10. Justin Oustry, cultivateur, Pont-des-Demois. et Maria Dutrey. s. p., à Denoza (H.-P.). Jean Picard, cultivateur, à Bondigoux (H.-G.). et Louise Galey, femme do ch., ruo du Taur. Jean Pradel, journalier, rue Matabiau, 44. et Marie Baudet, ménagère, rue l'alguières, 6. Félix Pastre, typographe, rue dos Fontaines, et Caroline Gausserand, s. prof., même rue. Michel Souhrié, propriété re à Ginestous, et Eugénie Thuries, s. p., à Lalande. Jean Soula, cultivateur à Portet et Pétronille Ghaubet, s. p., à Lalande. J.-B. Tignères, camionneur, rue des Rosiers et Raymonde Bonafous, tailleuse, mémo mais. Joseph Villeneuve, emp. au chemin de fer, et Pauline Dufort, s. p., 4 Pin-Balma. Si vous avez les digestions pénibles, lourdeurs, somnolence, congestions, après les repas, prenez les Pilules Suisses et vous serez, soulagé. 1 fr. dû. Girons ; le 12, Le Fossat, iêzat, t-auisers, oaun- Martin-d'Oydes ; le 13, Artigat, Mas-d'Azil, , Tarascon ; le 14, Laroquo-d'Olmes, Lasserre. ; Massât ; le 15, Dun ; le 16, Gastelnau-Durban, Fossat. FOIX. — Chambre des avoués. — La chambre de discinline des avoués du Tri- bunal de Foix, pour l'année 1901-1902, a été constituée comme suit : M. Doumenjou, président; M. Boutet, syudic ; M. Gaubert, rapporteur ; M. Du- mas, secrétaire-trésorier. Etat civil du 2 au 9 novembre, — Décès : Philippe Dedieu, 65 ans, rue Saint-Vincent. Publications de mariages : Auguste-Jean- Lauzet, commis des contributions indirectes à Cette et Céleste-Marguerite-Alice Durandeu, modiste à Ax-les-Tbermes ; Théodore Labeur, publiciste à Fcix, et Marie-Louise-FJie Ba- lansa couturière à Foix; Jules-Michel domes- tique à Monîhernard et Marie-Laurence Lar- rieu, ménagère à Nizan. PAM1ER3. — Incurie municipale. — L'état de nos caniveaux est depuis quelque temps véritablement inquiétant et il est vraiment extraordinaire qu'aucuu accident sérieux ne se soit produit. Il y a quelques jours, c'était le caniveau placé à l'angle de la rue du Marronnier; aujourd'hui c'est celui qui se trouve à l'angle de la rue du Clocher qui se descelle et risque fort, étant donné le piteux éclai- rage de nos rues, de faire casser les jam- bes aux passants. Les réparations à faire sont pourtant peu importantes, et il nous -semble que nos municipaux, au lieu d'envoyer des adresses à M. Delcassé et de se poser, en toute circonstance, en purs des purs, fes raient mieux de veiller au bon état de no- rues. VARILHES. — Les armes à feu. — Samedi, vers onze heures, un garçon de 9 ans, Jean Raspaud, a tué Marie Ronalx, âgée de 22 ans, d'un coup de fusil à pis- ton. LAGARDE, — Départ do la classe 1900.— C'est avec un enthousiasme peu commun que tous les soirs, avec le concours de leurs camarades, les jeunes gens de la classe 1900, appe- lés sous les drapeaux, parcourent les rues ae 1» ville, aux chants de refrains patriotiques. L'Agence Nationale publie la dépèche VQ suivante : ( Athènes, 10 novembre, viâ Malte-Syra, 'Ç! 4 heures 30. d < Des nouvelles reçues ce matin de Metelin d 1 annoncent que l'escadre française est toujours Vf. sur rade. P 11 Les douanes sont toujours occupées par une compagnie de fusiliers marins. as Le Condor est venu à Syra prendre au bu- re reau de l'Estern-Telegraph de volumineuses dépêches à destination de l'amiral Gaillard. vc Rome, 11 novembre, La Tribune dément la nouvelle publiée par le New-Yorh Herald, édition de Pa- I' 1 ris, suivant laquelle l'Italie, à la suite de la manifestation navale française dans les ri eaux turques, aurait proposé à l'Allemagne . une contre-manifestation par la. triplice. i° Paris, 11 novembre. L'Agence Nationale reçoit la dépêche h; suivante : Athènes {viâ Malte). 10 novembre. Hno dépêche du consul de Grèce à Meteiin annence que l'amiral Gaillard a reçu l'ordre du ministre do la marine do retirer la compagnie de débarquement qui occupait les bureaux U de douane et le bureau du télégraphe et de la faire rentrer à bord de l'escadre. d L'amiral appareillera demain ; on ignore sa t< deetination. Détails rétrospectifs d Londres, 11 novembre. Les journaux publient une longue dépê- g che de Constantinople dont la transmission a subi un retard et qui contient, avec des détails déjà connus, de nombreux ren- seignements sur ce qui s'est passé à Cons- tantinople et à Mitylène. Constantinople, 8 novembre. A M. Baspt a reçu hier après midi, un télé- s gramme de l'amiral Gaillard pur lequel celui ci j lui annonce qu'il a. dans la matinée, débarqué ^ 60 marins & Mitylène et occupé la douane et - que le gouverneur a protesté par écrit, mais qu'il a accepté tacitement la situation. L'amiral ajoute que les troupes turques com- r prenant 508 hommes ont été transférées dans une autre partio do l'ile afin d'empêcher tout conflit. Le télégramme ne donne pas d'autres dé- tails. Ce fut la Porte qui reçut la première nouvelle do débarquement, ce qui démontre que ses relations avec l'ile ne sont pas coupées. : Dès qu'elle fut informée du débarquement, la Porte dépêcha auprès do M. Baspt un fonctionnaire du ministère des affaires étrangères F our lui exprimer son étonnement au sujet de action de l'amiral Caillard qu'il qualifiait d'acte hostile, d'autant plus que des pourparlers relatifs au règlement des réclamations se pour- suivaient. M. Baspt répondit qu'il n'avait pas de nouvelle de Mitylène, puisque la Porte interceptait les télégrammes. « mais, ajoutait-il, il n'est pas douteux que l'amiral se ba3e sur des instructions qu'il a reçues ». Peu d'instants après cette entrevue, M. Baspt recevait le télégramme mentionné plus haut. On voit que l'amiral resta deux jours devant Mitylène sans pouvoir adresser son premier télégramme annonçant son arrivée, commu- ' niquer avec M. Baspt ni avec Paris. Lorsqu'il apprit, enfin, que le bureau du , télégraphe refusait de transmettre ses dépê- . ches, l'amiral débarqua un détachement, oc- cupa, en même que la douane, le télégraphe ' et empêcha la transmission des dépêches en langue turque. > Cet acte troubla bien plus les esprr.s que " l'occupation de la douane. C'est alors quo la Porte envoya un fonction- . naire auprès de M. Baspt pour lui demander ' des explications et le prier de faire rapporter cette mesure. M. Baspt y consentit et les communications larent alors rétablies. Cet incident peut être considéré comme u clos. 11 résulte des faits, que les instructions de Z ) l'amiral Caillard lui prescrivaient de régler sa conduite à Mytllène d'après les nouvelles qu'il recevait de M. Baspt et, si l'arrivée de l'esca- - dre avait été suffisante pour obtenir entière . 1- satisfaction, l'amiral Caillard devait. para;t-il, >t s'abstenir de débarquer des troupes ; mais n comme il ne recevait aucune nouvelle de Gons- tantinoplo, il décida d'occuper la doaano. La Porte télégraphia en outre à Paris pour 11 demander des explications au sujet de l'amiral *; français à Mitylène. à Ce matin, M. Bapst a reçu un autre court tô- le légramme de l'amiral Caillard lui disant que plusieurs navires de l'escadre font une crois.ôro n do surveillance autour de l'ile. Le fait d'un débarquement produit une pro- fonde impression dans tous les cercles. 3t on apprécie l'entière gravité de la mesure, ie surtout après los déclarations contenues dans es la note do M. Bapst, du 1" novembre, quo ia ijx France fera prendre des garanties pour l'exé- pa cution êe ses demandes. ~ En tous cas, les cercles diplomatiques re- connaissent que l'action de la France sera L'Agence Havas reçoit la dépèche suivante : Saint-Etienne, 11 novembre. Il est à l'heure actuelle à peu près certain que la grève n'éclatera pas lundi. H avait èlé convenu que les huit délégués au comité fédéral recevraient cinq jours à l'avance uno lottro d'avertissement sur lo jour fixé pour le mouvement. Or cotte lettro n'a point encore été envoyée par M. Cotte. On ne s gnale aucune agitation. La ville est très calme, et une parfaite tranquillité régna aux abords des puits. Le Mans, 11 novembre. De nombreux gendarmes des brigades de la Sarthe sont partis dans la matinée pour Paris d'o i ils seront dirigés sur les centres miniers. Les gendarmes montés emmènent leurs chevaux. Lens, 11 novembre. M. Durault, préfet du Pas-de-Calais, arrivé ce soir à six heures, a eu uno entrevue avec M. Basly, maire do Lens, qui se rendra demain à Paris. On sait que M. Basly lui avait adressé un té- légramme ftour protester contre l'envol à» troupes. L'opinion de la presse Paris, 11 novembre. De la République, organe de M. Méliae, sur l'attitude des socialistes ministériels dans la question de la grève générale : Un habile socialiste, un de ceux qui ont le pius contribué à l'excitation de la classe ou- vrière et à la mobilisation des forces révolu- tionnaires, imagine aujourd'hui da reporter & la cbatnbro des députés la direction des évé- nements qui vont suivre. « Adressez-vous au Parlement, dit-il aux mineurs, le gouvernement no peut rien pour vous. » Cette idée de faire délibérer la Chambre sous les menaces des grévistes mobilisés mérita d'être relevée comme une indication de l'état d'inquiétude dans lequel sont plongés les ins- tigateurs de révolution pris à leurs propres pièges. Le gouvernement ne demanderait pas mieux, assurément, que de passer aux députés la responsabilité du confitt qu'il a préparé. Merci bien, vous avez joué toute la pièce, vous ne vous déroberez pas à l'heure du dé- nouement. De M. Jaurès, dans la Petite Républi- que :. Il est temps d'en finir avec toutes les obscu- rités et tous les mystères diplomatiques. Il faut que chacun, gouvernement. Par- lement, ouvriers, prennent nettement posi- tion. Chacun doit savoir ce qu'il veut et lo dira haut et clair. LE MOUVEMENT VSNSCOLE Béziers, 11 novembre. Une réunion publiquo de deux mille viticulteurs a eu lieu au théâtre. Elle a adopté des vœux tendant à accorder de longs délais aux contribuables et aux débb« teurs. La réunion a également demandé le retrait de la circulaire du ministre de la gueero sur l'usage du thé dans les casernes. M. Lafferre, député, présentera ces vœux au gouvernement et au Parlement. Élection au co seil général Bosançoa. 11 novembro. M. Rambaud, sénateur, ancien ministre de l'instMction publique du cabinet Méline, qui était candidat à l'élection d'aujourd'hui au con- seil général dans lo canton Sud de Besançon, a été battu par le candidat de la faction gou- vernementale, M. Bugne, maire radical de Be- sançon. Voici les chiffres du scrutin : Inscrits, 6,979; votants, 3,837; MM. Bugne, 2,324 voix, élu; Rambaud, 1,488. EXPLOSION D'UN CANON Paris, 11 novembre. L'Agence Nationale publie le télégramme particulier que voici : Athènes, 10 novembre, 5 h. soif. Un terrible accident vient d'arriver à bord du cuirassé anglais Royal-Soverieng, de l'escadre du prince de Battemberg. Pendant les exercices de tir de l'artillerie, qui avaient lieu près d'Astacos Misooloyhi, ua canon a fait explosion ; un officier et six ca- nonniers servants ont été tués. Le commandai t du Poyal-Soverieng et douze officiers et matelots ont été blessés. Tissus Wnoirs pour Lire à la 4 m0 page imes EAUX BICARBONATEES SOûiQUES FORTES Las eeulss Cte cette nature dans Ves Pyre&êaj y. / FOIW'.SSEUR DES MISTERS Ï de la Guerre, ue la Marins et dos Colonies I 53 MALADIES DE L'ESTOMAC Om I^Jle, de l'Intes'-n,
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11 Novembre 1901 - Bibliothèque de Toulouse

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