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52 années de mariage, ce qui constitue un échantillon hétérogène. Enfin, l'étude de<br />
Feeney (1999b) était composée de couples non mariés qui se fréquentaient en moyenne<br />
depuis moins de deux ans. D'autre part, la distribution des participants dans chacun des<br />
styles d'attachement de la présente étude est similaire <strong>à</strong> celle obtenue par Boisvert et al.<br />
(1996), alors que toutes deux ont été réalisées auprès de couples dont la <strong>du</strong>rée moyenne<br />
de la relation est très semblable. Dans l'étude de Boisvert et al. (1996), la <strong>du</strong>rée<br />
moyenne de la relation était de 7.4 ans, tandis que pour la présente étude, la <strong>du</strong>rée<br />
moyenne est de 7.1 ans. Ainsi, il est plausible de penser que les a<strong>du</strong>ltes nouvellement<br />
mariés sont plus nombreux <strong>à</strong> se dire sécurisants et moins nombreux <strong>à</strong> adopter les styles<br />
craintif et détaché. Ils sont peut-être davantage engagés dans leur relation que les<br />
couples en union libre et ils ont généralement vécu moins d' épreuves que les couples<br />
mariés depuis plusieurs années. Par ailleurs, la tendance pour les femmes <strong>à</strong> adopter le<br />
style préoccupé et pour les hommes d'adopter le style détaché est aussi présente dans<br />
d'autres recherches (Bartholomew & Horowitz, 1991 ; Feeney, 1999a; Feeney, 1999b).<br />
Également, les résultats démontrent que les femmes et les hommes ont recours <strong>à</strong><br />
des stratégies d'adaptation différentes pour affronter leurs difficultés. Les femmes<br />
utilisent davantage les stratégies de recherche de soutien social, alors que les hommes<br />
emploient davantage les stratégies d'évitement/distanciation. Aucune différence n'est<br />
observée entre les femmes et les hommes dans l'utilisation des stratégies de réévaluation<br />
positive/résolution de problèmes. Ces résultats vont <strong>à</strong> l'encontre de plusieurs études<br />
(Bouchard et al., 1998; Lussier et al., 1997) qui affirment que les femmes utilisent<br />
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