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Sonderteil «125 Jahre SBZ»<br />

Philatélie suisse<br />

postales (cartes et cartes postales avec réponse payée de 5 et 10<br />

ct) (fig. 9–11) furent vendus plus tard. La Poste avait décidé de<br />

manière stricte que ces nouveaux timbres ne pouvaient être remis<br />

aux guichets que lorsque le stock des anciens timbres «type<br />

chiffre» serait épuisé.<br />

Abb. 13: Beschriftung der Postkarten Nr. 35 von 1907 (unten) und<br />

Nr. 52 von 1912 (oben).<br />

Fig. 13 : Texte au haut des cartes postales no 35 de 1907 (en bas) et<br />

no 52 de 1912 (en haut).<br />

ab, damit auch Romands, Basler und Zürcher sie sehen konnten.<br />

Sehr früh beanstandeten die Journalisten der französisch<br />

sprechenden Schweiz, dass das Schriftband auf den Karten die<br />

französische und italienische Sprache diskriminierte, da «Postkarte»<br />

viel grösser als «Carte postale» und «Cartolina postale»<br />

gedruckt waren. «Es besteht die Gefahr, dass die Sprache von<br />

Voltaire durch diejenige von Goethe überwuchert wird» («La<br />

Suisse» vom 16.11.07). Dieser Fauxpas wurde erst auf den Postkarten<br />

ab 1912 korrigiert (Abb. 13).<br />

La polémique de 1907–1908<br />

A peine les nouveaux timbres apparurent-ils que la presse suisse<br />

publia de nombreux articles sur le thème de cette émission.<br />

Pratiquement chaque journal publié en Suisse s’exprima sur<br />

ce thème. La Direction de la Poste récolta tous ces articles de<br />

presse, en tout plus de 300, et elle les colla soigneusement dans<br />

un grand livre à couverture noire (fig. 12). Ainsi, un rédacteur<br />

de la «Feuille d’Avis de Vevey» écrivit le 28 décembre 1907:<br />

«J’ai eu le privilège de feuilleter la précieuse collection de la<br />

polémique du timbre que notre administration des postes a pris<br />

soin de réunir … L’administration, d’ailleurs, n’a fait aucun<br />

choix. Elle a collé dans son gros cahier tout ce que l’Argus lui<br />

envoyait. Il y a là les colonnes entassées avec «Gründlichkeit»<br />

dans leurs journaux par nos confrères de la Suisse allemande, et<br />

les colonnes plus ramassées, plus concises de nos confrères de la<br />

Suisse romande, sans compter la critique tessinoise. L’historien<br />

futur de notre littérature nationale pourra étudier ce document<br />

avec profit … Je sens que l’omnipotente administration me surveille».<br />

Auparavant déjà, quelques journaux avaient traité et commenté<br />

le conflit entre Welti, la maison Berthold, la Direction<br />

de la Poste et le Conseil fédéral. Mais maintenant paraissaient<br />

une quantité d’articles plutôt critiques à l’égard de la Poste, derrière<br />

lesquels se trouvaient, selon la Poste, les anciens partenaires<br />

commerciaux. En 1905, Max Girardet avait été élu président<br />

de la Société suisses des peintres. Au sein de cette Société<br />

se réunissaient de nombreuses personnes de toute la Suisse et<br />

plusieurs d’entre elles jouèrent le rôle d’actifs polémistes: elles<br />

avaient été éconduites lors de la mise au concours des nouveaux<br />

timbres: artistes, graveurs et imprimeurs, etc.<br />

Abb. 14. Aus «Feuille d‘Avis des Montagnes» Le Locle vom 20. Nov.<br />

1907 (PTT-Archiv).<br />

Extrait d’un article paru dans la «Feuille d’Avis des Montagnes»,<br />

Le Locle, du 20 novembre 1907 (archives des PTT).<br />

Tout d’abord, tous se plaignirent de n’avoir pas pu voir<br />

concrètement pendant des semaines les nouveaux timbres, car<br />

ceux-ci ne furent tout d’abord vendus que dans les bureaux de<br />

poste de la ville de Berne. Quelques journaux publièrent des<br />

reproductions des images des nouveaux timbres, pour que les<br />

Romands, les Bâlois et les Zurichois puissent aussi les voir. Très<br />

tôt, les journalistes de Suisse romande critiquèrent le fait que<br />

la bande de texte sur les cartes postales discriminait les langues<br />

française et italienne, car le mot «Postkarte» était imprimé<br />

beaucoup plus grand que «Carte postale» et «Cartolina postale».<br />

«Il faut espérer que la presse de la Suisse romande saura<br />

s’unir pour dénoncer de nouveau ces curieux procédés en<br />

vigueur sur les bords de l’Aar, et qui consistent à supplanter de<br />

plus en plus la langue de Voltaire au profit de celle de Goethe»<br />

SBZ 1–2/2013<br />

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