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2 Introduction<br />

<strong>tel</strong>-<strong>00814988</strong>, <strong>version</strong> 1 - 18 Apr 2013<br />

de longue date (et collègue) Jean-Christophe Hamilton. Notre travail en triplette, avec<br />

Benjamin Rouillé d’Orfeuil, a été fructueux et très agréable et je les remercie sincèrement<br />

pour cette collaboration. Dans la période 2003 − 2007, de nombreuses missions se sont<br />

succédées en Argentine, lors des réunions de collaboration bi-annuelles bien sûr mais<br />

également en dehors de ces périodes récurrentes, pour mettre en place notamment "Big<br />

Brother", notre outil de monitoring des cuves Cherenkov. Le monitoring reste synonyme<br />

pour moi de travail dense lors de missions estivales (janvier), dans la très bonne humeur,<br />

avec Cyril Lachaud, Tristan Beau et Éric Armengaud. L’ensemble des travaux réalisés sur<br />

les données du détecteur de surface de l’Observatoire Pierre Auger est présenté dans le<br />

chapitre 3.<br />

En 2005, j’ai demandé une mutation pour rejoindre l’équipe d’astroparticules de<br />

SUBATECH, à Nantes. Je suis arrivé dans ce laboratoire en janvier 2006. Je suis resté<br />

chercheur associé au laboratoire APC (successeur du PCC), ce qui m’a permis de rester<br />

dans la collaboration Auger, d’y poursuivre mes précédentes activités, et de m’intéresser<br />

de près aux données de l’expérience CODALEMA qui détecte les gerbes atmosphériques<br />

par leur émission radio. Un petit sous-groupe, mené par Richard Dallier et en collaboration<br />

avec nos collègues Grenoblois, envisageait également l’installation dans Auger d’un<br />

petit prototype de réseau de 3 stations autonomes de radiodétection, qui allait devenir<br />

RAugerI. Travailler sur ce prototype a été un véritable plaisir. Cela avait un côté très<br />

artisanal puisqu’on recyclait les cartes électroniques de 3 cuves Cherenkov en surplus et<br />

avec du matériel du commerce, un peu bricolé. Je serai toujours étonné à l’idée que ce<br />

petit prototype ait pu fournir des données ayant abouti à un article de 30 pages soumis<br />

fin septembre au journal JINST, dans lequel se trouve toute la chaîne d’analyse, de l’influence<br />

de la nature du sol à la corrélation avec l’énergie du rayon cosmique primaire<br />

(voir section 4.5 page 161). Je garde un très bon souvenir de cette collaboration étroite<br />

avec Richard, Arnaud Bellétoile et Yann Desplanches, qui nous manque.<br />

Au fil du temps, la quantité de travail sur le monitoring diminuait ainsi que sur<br />

les anisotropies (nous avons intégré nos méthodes d’analyse dans un code public à la<br />

collaboration Auger), ce qui m’a permis un investissement de plus en plus important<br />

vers la radiodétection au sein du groupe, en travaillant en particulier avec l’enthousiaste<br />

Jacob Lamblin. Mes études sur les rayons cosmiques vus par le signal radio représentent<br />

maintenant une très grande partie de mon temps, en particulier sur l’expérience AERA<br />

et sur la simulation. Mon activité sur l’analyse des données radio constitue le chapitre 4,<br />

le plus volumineux de cette HDR. Enfin, le dernier point abordé concerne la simulation<br />

du champ électrique émis par les gerbes. Vincent Marin a été le principal moteur sur<br />

cette activité, qui s’est concrétisée par l’arrivée du code de simulation SELFAS. J’ai été<br />

l’encadrant scientifique de sa thèse et notre proche collaboration se prolonge, et j’en<br />

suis ravi, suite à son postdoc dans le groupe. Parmi les pistes ouvertes par SELFAS<br />

pour mieux contraindre le rayon cosmique primaire et en particulier sa nature, citons<br />

la prédiction du champ électrique émis par la mort subite de la gerbe atmosphérique,<br />

consécutive à l’absorption des particules secondaires lors de l’impact avec le sol. Ces<br />

aspects de simulations sont présentés dans le chapitre 5.<br />

Je tiens à remercier l’ensemble des membres du jury d’avoir accepté de juger ce<br />

document. Merci en particulier aux rapporteurs, Alain Falvard, Thierry Gousset et Éric<br />

Plagnol pour le surplus de travail que cela représente.<br />

Je souhaite également remercier dans cette introduction mes autres collaborateurs les<br />

plus directs de ces dernières années, pour les nombreux échanges que nous avons pu<br />

avoir : Joël Chauvin, Thomas Saugrin, Thibault Garçon, Lilian Martin, Jean-Luc Béney,<br />

Stéphane Acounis, Didier Charrier, Olivier Ravel, Didier Lebrun, Patrick Stassi, Colas

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