Tax Audit & Accountancy - IBR
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14-15<br />
3<br />
Voir aussi art. 320, 429, 617 et 657 C. soc. L’actif net<br />
ne peut comprendre le montant non encore amorti<br />
des frais d’établissement. Cette définition est parfois<br />
plus restrictive, parfois moins que les capitaux<br />
propres utiles au calcul des intérêts notionnels.<br />
4<br />
Cf. art. 91 A.R. 30 janvier 2001, XV.B. pour le schéma<br />
complet; le point XV.D. demande également<br />
que l’on indique les latences fiscales (montants<br />
reportés en cas d’insuffisance de bénéfices).<br />
5<br />
La référence à la valeur fiscale nette permet d’éviter<br />
une double déduction des plus-values de réévaluation<br />
de la base de calcul de la déduction. Elle<br />
permet également d’éviter une double déduction<br />
des réductions de valeur. La valeur fiscale nette<br />
d’un actif est définie au Com.IR n° 211/37. Les<br />
notions de «valeur comptable nette» ou de «valeur<br />
comptable» sont en principe identiques<br />
(Doc. Ch. 51/1778, p. 46).<br />
6<br />
Pour les institutions de crédit, les sociétés d’assurances<br />
et les sociétés de bourse, la définition est la<br />
même que celle appliquée en matière de R.D.T.<br />
7<br />
Malheureusement, comme aucun lien n’est établi<br />
entre cette exclusion et le bénéfice du régime des<br />
RDT, il y aura toutefois une double pénalité pour<br />
les actions et parts qui sont à considérer comme<br />
des immobilisations financières mais qui ne donnent<br />
pas droit au régime des RDT car, par exemple,<br />
les seuils quantitatifs de 10% ou 1.200.000 EUR<br />
ne sont pas atteints. Cette exclusion ne vaut que<br />
pour les actions et parts émises par des sociétés<br />
d’investissement (Doc. Ch. 51/1778, p. 45 in fine).<br />
8<br />
Sauf si elles portent sur des éléments qui sont<br />
déjà exclus de la base de calcul de la déduction<br />
(actifs visés par une mesure anti-double emploi ou<br />
anti-abus).<br />
9<br />
Art. 212, al. 1 er C.I.R.: certains éléments sont<br />
déterminés «comme si la fusion ou la scission n’avait<br />
pas eu lieu».<br />
10<br />
Les bénéfices, autres que les bénéfices distribués<br />
et imposés comme tels, qui sont incorporés au<br />
capital, ne sont pas considérés comme du capital<br />
libéré (cf. art. 184 C.I.R.).<br />
11<br />
L’application de cette disposition à l’art. 100 A.R.<br />
30 janvier 2001 aboutira à exclure des bénéfices<br />
parfois déjà imposés.<br />
12<br />
Compte 15 du P.C.M.N. (et subdivisions appropriées).<br />
de l’actif diminué des provisions et impôts<br />
différés, des dettes à court et à long terme et<br />
des comptes de régularisation du passif 3 .<br />
Au niveau du P.C.M.N., l’on recense les<br />
rubriques 10 à 15 et leurs subdivisions.<br />
Note: seuls sont visés les comptes annuels<br />
non consolidés arrêtés au terme de la période<br />
imposable précédente, à compter du<br />
31 décembre 2005, approuvés par l’assemblée<br />
générale ordinaire qui se tiendra en<br />
2006 – ou ultérieurement. Dans le cas d’une<br />
société nouvellement constituée, le capital à<br />
risque résulte du bilan d’ouverture, à défaut<br />
d’un exercice précédent.<br />
L’annexe aux comptes annuels 4 devra fournir<br />
des renseignements dans la mesure où le<br />
résultat de l’exercice est influencé de manière<br />
sensible au niveau des impôts par une disparité<br />
entre le bénéfice, avant impôts, exprimé<br />
dans les comptes et le bénéfice taxable estimé.<br />
Une source de divergence peut provenir de la<br />
déduction pour capital à risque.<br />
Les capitaux propres à considérer pour les<br />
ASBL et fondations soumises à l’impôt des<br />
sociétés résultent du fonds social figurant<br />
dans le bilan rédigé par l’association ou la<br />
fondation.<br />
Les capitaux propres du début de l’exercice<br />
doivent être corrigés pour tenir compte des<br />
mouvements comptables qui ont été enregistrés<br />
pendant l’exercice en cours, tant en<br />
augmentations qu’en diminutions. Le montant<br />
à prendre en considération est augmenté<br />
ou diminué, selon le cas, du montant de ces<br />
variations, calculées en moyenne pondérée,<br />
comme si ces variations avaient lieu le premier<br />
jour du mois civil qui suit celui de leur<br />
survenance.<br />
Exemple:<br />
Augmentation de capital libéré le 16 mars<br />
par apports en numéraire à concurrence de<br />
¤ 100.000; le capital est censé avoir été augmenté<br />
le 1er avril et, en cas de clôture au<br />
31 décembre, sera considéré pour une<br />
fraction de 9/12 de ¤ 100.000, soit ¤ 75.000<br />
pour la détermination des intérêts notionnels.<br />
1.2<br />
Corrections<br />
Seuls les capitaux propres générant des revenus<br />
imposables en Belgique et non exonérés<br />
en vertu de conventions visant à éviter la<br />
double imposition, peuvent bénéficier de la<br />
déduction.<br />
La loi exclut en outre une série d’actifs dont<br />
les revenus sont déjà exonérés. Un certain<br />
nombre de règles particulières a été prévu afin<br />
de lutter contre les doubles emplois. Certains<br />
éléments sont exclus de l’actif net et doivent<br />
être portés en déduction dans le calcul des<br />
capitaux propres comptables utiles au calcul<br />
des intérêts notionnels.<br />
Il s’agit notamment des éléments suivants:<br />
• la valeur fiscale nette des actions propres,<br />
ce qui rejoint l’application des normes<br />
IAS/IFRS 5 ;<br />
• la valeur nette des immobilisations<br />
financières consistant en participations et<br />
autres actions et parts 6 . Cette restriction<br />
est destinée à prévenir des déductions<br />
d’intérêts notionnels «en cascade». En effet,<br />
dans une structure de holding, une société<br />
mère finance sa filiale. Ce faisant, les capitaux<br />
propres de cette société mère servent<br />
aussi à constituer les capitaux propres de<br />
sa filiale. Il y aurait donc double emploi.<br />
La consolidation permettrait de trouver<br />
une solution au problème mais rappelons<br />
que les capitaux propres à considérer sont<br />
calculés sur base des comptes statutaires.<br />
Par conséquent, il faut déduire des capitaux<br />
propres de la société mère les actions<br />
détenues par cette dernière dans d’autres<br />
sociétés.<br />
• la valeur fiscale nette des actions des<br />
sociétés d’investissement dont les éventuels<br />
revenus entrent en considération pour<br />
bénéficier de la déduction des revenus<br />
définitivement taxés 7 ;<br />
• les plus-values de réévaluation 8 , mêmes<br />
incorporées au capital. En application du<br />
principe de neutralité fiscale 9 , les capitaux<br />
propres en matière d’I. Soc. comprennent<br />
trois composantes:<br />
- le capital libéré, c’est-à-dire celui qui<br />
résulte d’apports, en numéraire ou en<br />
nature,<br />
- les réserves taxées, c’est-à-dire les éléments<br />
qui ont déjà subi l’I. Soc. 10 ,<br />
- les éléments immunisés, c’est-à-dire les<br />
éléments de résultat qui n’ont pas encore<br />
reçu le régime fiscal qui leur est propre, et<br />
ce indépendamment de leur qualification<br />
comptable. Par exemple, une plus-value<br />
de réévaluation intégrée au capital souscrit<br />
ne correspond pas à du capital libéré<br />
au sens de l’article 2, § 5 C.I.R. mais elle<br />
reste une plus-value de réévaluation 11 ;<br />
• les subsides en capital (parce qu’il s’agit<br />
d’éléments de bénéfice non générés par la<br />
société qui les reçoit) 12 .<br />
L’actif net est en outre corrigé en déduisant la<br />
valeur comptable nette de tout autre actif qui<br />
n’est pas affecté à l’activité économique de la<br />
société et/ou qui ne contribue pas de manière<br />
raisonnable à générer un revenu imposable.