267 - (CCI) de Strasbourg et du Bas-Rhin

dossier Commerce
Ces clients
venus d’ailleurs
15 Jusqu’à présent, les études relatives aux habitudes
de consommation des Alsaciens s’arrêtaient aux rives du
Rhin. Une vision restrictive qui a poussé la CCI à initier la
création de l’Observatoire franco-allemand du commerce.
Son ambition : analyser les comportements d’achat et
l’offre commerciale de chaque côté de la frontière.
7 cci en actions
Les Jeunes Ambassadeurs
d’Alsace : diplomates en herbe
Originaires d’une cinquantaine de pays
et étudiants dans l’une des grandes
écoles strasbourgeoises, ils ont pour
mission de promouvoir dans leur pays
les atouts de notre région.
dossier
33
Odyssées de la création
d’entreprise : ils y ont cru
Événement phare de la vie
économique alsacienne, la soirée
des Odyssées de la création
d’entreprise consacre de jeunes
créateurs d’entreprise.
50 Export
Chine : opportunités
et relais
Le marché chinois peut s’ouvrir
plus largement aux entreprises
françaises. Des structures
existent pour vous aider à
vous y implanter.
N ° 2 6 7 • J u i l l e t - a o û t 2 0 0 8

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PARTENAIRE DE L’ESSENTIEL

E n t r e p r i s e s
À LA UNE
Jouxtant la
chocolaterie Schaal,
dans la zone d’activités
de Geispolsheim,
Herbapac, unité de
conditionnement de thés
et plantes à infusion a
été inaugurée par Jean-
Paul Burrus, à la
tête du groupe Salpa.
Détenue à parts égales
par Salpa et Fauchon
(Président Michel
Ducros), Herbapac se
positionne en société
de services destinée à
fournir les entreprises
de l’agro-alimentaire.
Herbapac en chiffres
• 1 000 m² au sol et 1 600 m² développés
• Un bâtiment de 11 mètres de haut
• 1 000 palettes de stockage
• 3,8 M€ d’investissement dont 1,8 M€
pour le matériel
• 20 emplois créés
• 300 tonnes de thés à conditionner pour
les 12 premiers mois.
Salpa, née en 1997, rassemble huit sociétés
pour un chiffre d’affaires consolidé
2007 de 38 M€ (Comptoir français du thé ® ,
Herbapac, Cofféa, Marquise de Sévigné
Diffusion, SCI Constellation, Les secrets
du chocolat, Authentic développement,
Compagnie française de chocolaterie et de
confiserie).
>> Herbapac-Geispolsheim
Une nouvelle société
de conditionnement de thé
Comme le souligne Jean-
Paul Burrus, « l’entreprise
née en 1871 revient à l’une
de ses origines, le thé ». La
Compagnie Française des
chocolats et thés, devenue
L. Schaal et Cie, avait été rachetée
en 1967 par son père, alors basé à
Saint-Dié. En rapatriant l’activité
du Comptoir Français du Thé de
Bordeaux à Strasbourg, Jean-Paul
Burrus renforce ainsi le sourcing
et le conditionnement pour
ses magasins Comptoirs Coffea.
Financée à hauteur de 150000 €
par la Région Alsace, l’usine a
coûté près de 3,8 M€ d’investissements.
Répondant aux exigences
de qualité incontournables d’une
entreprise agro-alimentaire, elle
est organisée autour de quatre
lignes de production destinées au
mélange et à l’aromatisation du
thé, au conditionnement en boîtes
et sachets nylon, et thés en vrac.
Une rencontre
industrielle et
une aventure
Sur les quelque 1 600 m² exploités,
plus de 1 000 palettes de produits
peuvent être entreposées.
L’objectif affiché pour la première
année : le conditionnement de
300 tonnes de thé.
Tout en restant maîtres de leurs
matières premières et formulations,
Jean-Paul Burrus et Michel
Ducros, président de Fauchon
depuis quatre ans (créateur de
Compétitivité « Avec une capacité de production
de 300 tonnes par an, nous proposerons nos services
à d’autres entreprises » indique Nicolas Maetz
Vahiné, de la Tisanière et des
condiments Ducros), visent un
développement exponentiel de
leur entreprise : leurs prévisions
sont de 4 M€ pour le premier exercice,
durant lequel le nombre de
commerciaux sera augmenté. Pour
Fauchon, qui compte 200 salariés
dans le monde et réalise plus de
150 M€ de CA, le thé représente
21 % de son chiffre d’affaires.
« Un produit à consommer sans
modération », s’amuse à rappeler
Michel Ducros. Grâce à la maîtrise
accrue du processus de production
de Herbapac, Fauchon améliorera
ses coûts liés au conditionnement.
Il est également prévu de fournir
d’autres entreprises de l’agroalimentaire,
qui resteront maîtres
de leurs matières premières.
Objectif : compétitivité économique
et sécurité alimentaire.
L’entreprise de Geispolsheim,
dirigée par Nicolas Maetz, proposera
également ses services
de conditionnement à d’autres
entreprises.
« Voici une entreprise qui sait investir
pour aller de l’avant et conquérir le
monde », soulignait l’ancien ministre
François Loos.
• contact • 03 90 40 34 10
>> Développement durable
Installation de Recup’O en Alsace
Récemment implantée à Strasbourg,
Recup’O Alsace propose aux professionnels
comme aux particuliers un système
de récupération d’eau de pluie, concept
vieux comme le monde mais repensé avec
des matériaux et une installation fiable,
pratique et sans souci. Recup’O Alsace
s’inscrit ainsi dans une logique de développement
durable englobant le respect de
l’environnement et les économies d’énergie.
Ses installations trouvent aussi bien
leur place dans les nouvelles constructions
que dans les habitations anciennes. Sur
simple demande, une étude personnalisée
et adaptée au lieu est offerte.
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>> Mariage
Pour le Meilleur…
Se passer la bague au doigt en mode bio…
C’est désormais possible grâce à l’agence
strasbourgeoise Pour le Meilleur. Outre
des formules classiques, elle propose
aux couples d’organiser un mariage respectueux
de l’environnement. La formule
bio concerne tous les aspects du « grand
jour » : robe de mariée, nappes et serviettes
en tissu équitable, traiteur bio, piquenique
géant dans une clairière, fleurs
utilisées pour la cérémonie et réutilisées
pour la décoration des tables… Chasser le
gaspi, protéger la planète et faire de ce jour
un événement inoubliable, un créneau qui
devrait faire des adeptes, espère la direction
de l’agence Pour le Meilleur.
• contact • 06 62 48 63 21
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Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

sommaire
1 entreprises à la une
Herbapac
Une nouvelle société
de conditionnement de thé
10 TRAJECTOIRES
10 Valentina Meier, La Rivière
« Savories et finger foods »
11 INPI
L’atout brevet
12 Les facettes du groupe Altédia
13 Biométrie
Le nouveau défi de Samep
14 juridique
Gérer l’absence pour maladie du
salarié
20 CRÉATEURS
20 Lionel Siegel, Freeact
Le coach sportif
de vos événements
21 Caroline Poulain, Eventspirit
L’organisateur de vos
mariages ou autres fêtes
22 INDUSTRIE
22 Industries mécaniques
Une image à valoriser
pour un secteur porteur
23 Pôles de compétitivité
Tout savoir sur le dispositif
24 Holo 3 à Saint-Louis
Des mesures « haute couture »
28 GASTRONOMIE
Mieux diriger ses équipes
avec le CEFPPA
30 AÉROPORT
32 tic
Strasbourg-Bordeaux
Le patrimoine de l’Unesco
à portée d’aile
E-commerce
Des indicateurs à la hausse
39 INFOS EUROPE
Entreprise Europe Alsace
Un nouveau réseau
lancé à la CCI
>>
la cci
en actions
5 L’Édito
Développer nos échanges avec
l’Allemagne, notre CCI s’y emploie
activement depuis de nombreuses
années. Au-delà des conseils à
l’international prodigués par notre
Pôle franco-allemand et JurisInfo
pour l’information juridique, nous
avons noué de nombreux partenariats
avec les CCI allemandes.
40 formation
Les industries électriques
et électroniques confrontées
au changement
42 COMMERCE
42 Assemblée générale du
Groupement commercial
Des sujets brûlants
43 Prêt-à-porter
Eden Park déménage
dans Strasbourg
44 tourisme
44 Strasbourg boostée par l’effet
TGV
45 Hôtel-restaurant Au cheval
blanc à Niedersteinbach
Rénovation achevée… ou
presque
46 territoires
Alsace du Nord
De nombreux enjeux liés au
développement économique
50 export
Chine, opportunités et relais
52 karlsruhe
L’enseignement au cœur
de nos préoccupations !
54 eurêka
Concours Lépine Paris
Jean-Claude Arbogast
double médaillé
55 découvertes
56 temps forts
N°267 - juillet-aoùt 2008
Le Point Économique est édité par la CCI
de Strasbourg et du Bas-Rhin
10, place Gutenberg 67081 Strasbourg cedex
Tél. 03 88 75 24 18
point-eco@strasbourg.cci.fr
Directeur général : Philippe Colson
Directeur de l’édition : Patrick Heulin, directeur
communication
Rédactrice en chef : Françoise Herrmann
Journalistes : Elisa Colmenero, Véronique Leblanc
Secrétariat : Chantal Kolb, Catherine Slatine-Barusta
Comité de rédaction : Tania Desfossez, Philippe Edel, Élise
Fiorese, Sandrine Helmstetter, Muriel Ischia-Weber, Didier
Kahn, Marc Liebrich, June Marchal, Alban Petit, Claude
Ribeiro, Nathalie Rolling, Christiane Sibieude, Béatrice
Zwickert
Éditeur délégué : Daniel Reyt (Citeasen)
Conception et réalisation : Citeasen
Photo couverture : Cyril Hanebna - Citeasen
Photo édito : Henri Parent
Photos intérieur : Christine Hansmann, sauf page 11 INPI,
page 15 Cyril Hanebna - Citeasen, page 24 Holo 3, pages
30, 42, page 44 CRT, pages 50, 52, 55, 56
Impression : EPPE
Tirage : 41 000 exemplaires
Publicité : Jocelyne Choukroun
Tél. 06 20 46 00 85 Fax 03 88 22 31 20
j.choukroun@strasbourg.cci.fr
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

dossier
O b s e r v a t o i r e f r a n c o - a l l e m a n d d u c o m m e r c e
Ces clients
venus d’ailleurs 15
Jusqu’à présent, les études relatives aux habitudes
de consommation des Alsaciens s’arrêtaient aux
rives du Rhin. Une vision restrictive qui a poussé
la CCI à initier la création de l’Observatoire francoallemand
du commerce. Son ambition : analyser les
comportements d’achat et l’offre commerciale de
chaque côté de la frontière.
6 Mieux travailler
ensemble
Débouché prioritaire pour les entreprises
françaises, le marché allemand
est à la fois ouvert et concurrentiel.
Son approche ne peut se faire que
dans le cadre d’une perspective stratégique
réelle.
7 Les Jeunes
Ambassadeurs
d’Alsace
Originaires d’une cinquantaine de
pays et étudiants dans l’une des
grandes écoles strasbourgeoises,
ils ont pour mission de promouvoir
dans leur pays les atouts de notre
région.
8 Soprema,
une entreprise
en évolution
Les élus se sont retrouvés le 16 mai
dernier sur le site de Soprema à Strasbourg.
Cette entreprise spécialisée
dans l’étanchéité des bâtiments a mis
en œuvre une véritable stratégie en
matière de développement durable.
O d y s s é e s d e l a c r é a t i o n d ’ e n t r e p r i s e
dossier
Ils y ont cru 33
Événement phare de la vie économique alsacienne,
la soirée des Odyssées de la création d’entreprise
consacre de jeunes créateurs d’entreprise. Des idées
innovantes, la détermination de prendre en mains
son avenir, une conviction à toute épreuve ainsi
qu’un solide esprit pratique. Ce sont des forces vives
que les Odyssées de la création d’entreprise ont
portées au pinacle le 24 avril dernier.

INDUSTRIE
Aujourd’hui,
outre les relations
traditionnelles entre
les clients, les salariés
et les actionnaires,
chaque PME doit
intégrer les attentes
de ses fournisseurs,
de son environnement
et de la société civile.
Une évolution que bon
nombre d’entreprises
ont des difficultés
à appréhender. Le
dispositif Alsace
Excellence, mis sur
pied par la CCI, va
les aider dans cette
nouvelle approche.
>> Alsace Excellence
Du concept au concret
Elles sont une vingtaine, dans
le Haut-Rhin et dans le
Bas-Rhin, à avoir répondu à
l’offre d’Alsace Excellence.
Né il y a un an et piloté
par la CCI de Strasbourg et
du Bas-Rhin, le dispositif a une
vocation régionale. Il fait suite à
la volonté des trois CCI d’Alsace
de mutualiser leurs moyens et de
mettre sur pied des actions communes
dans un certain nombre
de domaines, dont celui de l’environnement,
du développement
durable et de l’innovation.
Donner de la
hauteur aux PME
Accompagner les entrepreneurs
dans une démarche destinée à
pérenniser leur activité et améliorer
leur image est le point de départ
d’Alsace Excellence. Mais au-delà
du concept, sa mise en œuvre se
veut originale. Car il ne s’agit ici ni
de dresser un tableau financier de
l’entreprise, ni de réorganiser ses
services, mais plutôt de « résoudre,
d’anticiper, de poser les bonnes questions.
La démarche permet à l’entrepreneur
d’affiner la perception de sa propre
situation, de clarifier les options qu’il
a pris ou qu’il va prendre », explique
Philippe Gaudron. Vice-président
directeur général d’UPM Stracel, il
est aussi vice-président de la commission
« industrie » de la CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin et pilote
d’Alsace Excellence. « Il est important
que l’entrepreneur ait un temps
d’avance sur l’entreprise. » Pour ce
faire, Alsace Excellence propose un
parcours en quatre temps : constitution
d’un réseau d’entreprises
désireuses de s’engager dans une
logique d’accroissement de leur
performance globale, organisation
annuelle d’un forum. Présentation
d’un cas concret, ateliers, conférences,
le premier forum a eu lieu
en octobre dernier et portait sur
l’amélioration des performances
économiques, environnementales
et sociales de l’entreprise. Troisième
aspect du dispositif : le dialogue
avec les parties prenantes. Car l’entreprise
n’est pas une entité qui
vit en autarcie. Nombre d’acteurs
influencent son quotidien : salariés,
associés, clients, fournisseurs,
environnement naturel et encore
représentants de la société civile.
Il est donc essentiel d’échanger
avec eux. Pour saisir leur perception
de l’entreprise et pour identifier
les axes de progrès. « Ce diagnostic
croisé est particulièrement apprécié des
entreprises candidates. Cinq d’entre
elles viennent de nous renvoyer leur fiche
d’appréciation du dispositif et soulignent
que les rencontres avec les parties
prenantes ont enrichi leur réflexion »,
affirme Philippe Gaudron.
Sous le regard
du parrain
Autre originalité d’Alsace
Excellence : des parrains, euxmêmes
dirigeants d’entreprise
confirmés, accompagnent les PME.
De façon interactive et bénévole.
« La différence entre un parrain et
un consultant est que le parrain n’est
pas payé. L’échange est d’autant plus
épanouissant que l’humain est prioritaire
sur le reste », souligne Philippe
Gaudron. « J’ai rencontré à de multiples
reprises le dirigeant de SANI, une
PME spécialisée dans le nettoyage. Ce
parrainage m’a permis de découvrir
une activité dont j’ignorais tout. J’ai
été surpris de constater que même si
nos deux activités diffèrent, nos problématiques
de chef d’entreprise sont les
mêmes : compétences et satisfaction des
salariés, organisation, diversification,
expansion… Mon rôle de parrain
consiste à poser les bonnes questions.
Qu’est-ce que ton entreprise ? Où te voistu
dans 10 ans ? Qu’est-ce que tu vends
à tes clients ? Ces questions ont permis
de définir les priorités d’actions dans les
prochaines années ».
Mise en œuvre du plan d’actions,
appui d’un conseiller CCI
et d’un consultant externe… Le
programme Alsace Excellence est
facturé 2 800 €, éligibles au budget
formation. Un investissement qui
se justifie selon Philippe Gaudron :
« Cette démarche permet de progresser,
de se lancer de nouveaux défis et d’échapper
à la logique d’échec. »
Deuxième forum Alsace
Excellence
Le 9 octobre 2008, de 14h30 à 18h30
au CREF à Colmar
Le thème de ce deuxième forum est :
« valoriser l’entreprise et renforcer sa
pérennité »
Pour toute information ou inscription :
contact
CCI
Alban Petit
03 88 76 42 06
>> Le mardi 30 septembre à Colmar
Le CO 2 , nouveau critère de développement économique ?
Destiné aux professionnels, cet
atelier Actena a pour objectif
d’aider les entreprises à appréhender
les grands enjeux liés
aux émissions de CO 2 , qui ne se
limitent pas au réchauffement
climatique mais les impactent
plus largement au transport des
marchandises et des déplacements
des salariés. Pour tenir compte de
la contrainte carbone, les entreprises
doivent dès aujourd’hui
intégrer de nouveaux critères dans
leurs stratégies d’implantation, de
recrutement, d’exportation et de
logistique. Ces ateliers, qui ont
pris le relais des « Jeudis de l’environnement
» permettent d’approfondir
le sujet, traiter et favoriser
les échanges entre les participants.
Avec des informations techniques
et pratiques, liées aux fonctions
spécifiques de l’entreprise.
• site • www.actena.info
contact
CCI
Alban Petit
03 88 76 42 06
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

Coopération
avec l’Allemagne
Un axe majeur
pour notre CCI
L’ÉDITO
Jean-louis hoerlé Président de la cci
de strasbourg et du bas-rhin
Développer nos échanges avec l’Allemagne, notre CCI s’y
emploie activement depuis de nombreuses années. Audelà
des conseils à l’international prodigués par notre Pôle
franco-allemand et JurisInfo pour l’information juridique,
nous avons noué de nombreux partenariats avec les CCI allemandes
et récemment encore avec la Chambre de Commerce
franco-allemande.
À Berlin, en septembre prochain, dans le cadre d’une opération de promotion du tourisme régional menée par
la Région Alsace, nous organisons avec Alsace International une journée économique destinée à développer
les échanges commerciaux et les investissements. Notre objectif est de fournir le meilleur accompagnement
possible aux entreprises qui ont des projets en Allemagne. Une aide qui sera rendue encore plus efficace grâce
à la délégation que vient de nous accorder Ubifrance pour diffuser ses prestations dans notre région.
Je citerai également l’excellent travail effectué avec Bruno Brommer, Consul Général d’Allemagne, Algé
Crettol, Consul Général de Suisse et Frankie Reed, Consul Général des États-Unis qui quitteront Strasbourg
prochainement. Il me semble important de profiter de la présence du corps diplomatique en poste à
Strasbourg pour nouer des contacts qui s’avèrent utiles pour développer des relations commerciales avec les
pays représentés.
Des modèles de coopération transfrontalière
Une autre de nos initiatives en matière de commerce, est l’Observatoire franco-allemand du commerce, dont
l’ambition est de mieux connaître l’offre commerciale et le comportement des consommateurs de chaque côté
du Rhin. Une initiative transfrontalière unique en France que je vous invite à découvrir en page 15.
Sur un plan plus large, l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau, qui rassemble les représentants des partenaires institutionnels
français et allemands, devrait bientôt s’inscrire comme un autre modèle de coopération transfrontalière.
Nous en attendons beaucoup, notamment en matière d’harmonisation fiscale mais aussi pour l’avenir
de notre aéroport. Les enjeux sont importants, autant pour nos entreprises que pour l’avenir de Strasbourg,
capitale européenne.
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

LA CCI EN ACTIONS
Débouché prioritaire
pour les entreprises
françaises, le
marché allemand
est à la fois ouvert
et concurrentiel.
Son approche ne
peut se faire que
dans le cadre d’une
perspective stratégique
réelle. Pour permettre
aux entreprises d’y
accéder, la CCI de
Strasbourg et la
CCFA viennent
de formaliser leur
collaboration afin de
leur apporter conseil
et appui.
>> CCI de Strasbourg et CCFA
Mieux travailler
ensemble
Cela fait 20 ans que la CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin et
la CCFA de Sarrebruck travaillent
ensemble dans le but
de soutenir le développement
des entreprises alsaciennes en
Allemagne », souligne Jean-Louis
Hoerlé, Président de la CCI, qui
définit l’accord de partenariat
comme une validation de l’accompagnement
des PME/PMI alsaciennes
à travers un réseau compétent
sur le marché allemand.
« Notre coopération met en avant les
services compétents de la CCFA : de la
domiciliation simple par le recrutement
de commercial à la recherche de
partenaires et la croissance externe »,
a-t-il ajouté.
Des relais
de proximité
Partenariat Jean-Louis Hoerlé et Armand Rufin,
Président de la CCI Française en Allemagne, finalisent
leur accord
Sur 50 000 entreprises alsaciennes,
plus de 600 exportent régulièrement
en Allemagne, premier partenaire
à l’international. L’import
d’Allemagne vers l’Alsace représente
29,5 % des importations
totales de notre région, alors que
l’export de l’Alsace vers l’Allemagne
atteint les 32,3 %.
La CCFA se positionne comme un
« outil relais » commercial et logistique
des Chambres de Commerce
et d’Industrie alsaciennes. Elle met
ainsi à leur disposition un nombre
de prestations d’approche directe
de grands comptes industriels et
de centrales d’achat de la grande
distribution, propose ses services
en matière de recrutement de
personnels, accompagne les entreprises
dans leur négociation et
organise des séminaires interculturels.
Pour faciliter et améliorer les
échanges entre l’Alsace et l’Allemagne,
le Pôle franco-allemand et
le JurisInfo franco-allemand de la
CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin
renforceront cette stratégie.
contact
CCI
Claudia Scanvic,
Damien Aufsatz,
03 88 76 42 25
>> Agenda
Les 4 et 5 septembre à Strasbourg (PMC)
L’Europe au menu de l’Université d’été
des CCI
À
l’invitation des CCI d’Alsace,
Strasbourg accueillera les 4
et 5 septembre prochains
plus de 500 participants issus
des CCI françaises et étrangères.
Thème de la rencontre : « Europe,
l’avenir nous appartient ! ».
Ont répondu présent à cette douzième
édition de l’Université des
CCI françaises, les 4 et 5 septembre
2008, présidents, membres
élus et directeurs généraux des
CCI françaises et étrangères ainsi
que des personnalités de premier
plan du monde économique et
politique. Soit près de 500 personnes.
Au programme des conférences
animées par des experts
et spécialistes internationaux,
sur l’avenir de l’Europe face aux
défis mondiaux. L’objectif étant
de dégager des lignes maîtresses
pour mieux intégrer l’Europe
dans la mondialisation et renforcer
notre fierté d’être européen. José
Manuel Barroso, Président de la
Commission européenne, Jean
Pierre Raffarin, ancien Premier
Ministre et Hubert Védrine ancien
Ministre français des affaires étrangères
figurent parmi les intervenants
attendus.
• site • www.universite-cci.fr
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

La CCI en actions
>> Étudiants étrangers
Les Jeunes Ambassadeurs
d’Alsace : diplomates en herbe
Les « Jeunes Ambassadeurs d’Alsace » sont des
diplomates d’un genre particulier. Originaires
d’une cinquantaine de pays et étudiants dans
l’une des grandes écoles strasbourgeoises (EMS
- IECS, INSA, IEP, ITIRI, ENA), ils ont
pour mission de promouvoir dans leur pays les
atouts de notre région. L’initiative, lancée par
l’ADIRA, bénéficie d’un fort soutien de la CCI
de Strasbourg et du Bas-Rhin.
Cette année passée à Strasbourg
a été très enrichissante. En
tant qu’Allemande, c’était
amusant de constater que des
rues ou des villes portaient des
noms allemands alors que l’on
est en France », commente cette
jeune Bavaroise. « J’espère conserver
des contacts à mon retour », explique
une étudiante thaïlandaise.
« J’ai visité des entreprises, rencontré
des responsables locaux. En plus, j’ai
appris quelques mots en alsacien :
hopla ! yo !» renchérit un étudiant
angolais.
L’Alsace sous toutes
ses facettes
Tous ou presque semblent ravis
d’avoir participé au programme
« Jeunes Ambassadeurs d’Alsace
». Le principe est simple :
près de 100 étudiants étrangers
ont rencontré pendant leur séjour
à Strasbourg diverses personnalités
alsaciennes, ont visité certaines
PME et institutions de la région.
Une façon de découvrir l’Alsace
de l’intérieur. À l’issue de cette
année d’échanges, un diplôme
leur a été remis le 5 mai dernier.
Une tâche dont s’est acquitté,
devant un parterre de diplomates
en poste à Strasbourg, Jean-Louis
Hoerlé, le président de la CCI,
avec un plaisir non dissimulé.
« Nous avons souhaité faire découvrir
à ces jeunes femmes et hommes
l’Alsace sous toutes ses facettes de façon
à ce que, de retour dans leur pays,
ils deviennent nos ambassadeurs et
fassent la promotion de notre région
auprès de leurs compatriotes. En plus
de l’organisation de ces visites, nous
allons tenter de soutenir certains projets
conçus par les étudiants : un bus
style Winstub qui sillonne l’Allemagne,
un puits d’eau au Niger et plus récemment
la création d’un stand alsacien
au salon Oberhessenschau à Marburg
en Allemagne. »
L’importance
des échanges
universitaires
Le député François Loos et l’adjointe
au Maire de Strasbourg
en charge des relations internationales,
Nawel Rafik-El Mrini,
ont insisté sur l’importance des
échanges universitaires. Une opinion
largement partagée par le
nouveau président du Conseil
Général du Bas-Rhin, Guy-
Dominique Kennel, dont c’était
la première sortie officielle à
la CCI et promu parrain de la
prochaine promotion des Jeunes
Ambassadeurs. « Au-delà des souvenirs
et des adresses, de nouvelles
amitiés sont nées. Et c’est certainement
ce qui compte le plus ».
• site • www.jeunes-ambassadeursalsace.com
Promotion Adrien Zeller exporter une part d’Alsace,
l’une des missions des Jeunes Ambassadeurs
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

LA CCI EN ACTIONS
>> Visite des élus
Soprema,
une entreprise en évolution
Les élus se sont retrouvés le 16 mai dernier sur
le site de Soprema à Strasbourg. Cette entreprise
spécialisée dans l’étanchéité des bâtiments a mis
en œuvre une véritable stratégie en matière de
développement durable et réalise une large part
de son CA à l’export.
Fleuron de l’industrie alsacienne,
Soprema a été créée
en 1908 à Strasbourg où elle
a gardé son siège social. C’est
aujourd’hui sur le site du
Port du Rhin que se situent
l’atelier le plus ancien - baptisé
la Grande Dame - et les locaux
les plus récents de l’entreprise.
150 millions de m² de membranes
d’étanchéité vendus en 2007,
3470 collaborateurs dans le monde,
14 usines, 10 filiales, 40 distributeurs,
trois centres R&D fortement
axés sur le développement durable
et quatre centres de formation. Au
final 870 M€ de CA en 2007 - dont
seulement 26 % réalisés en France
- avec pour objectif le milliard en
2008. Soprema définit son activité
en quelques mots « Fabriquer
et poser tout ce qui concerne l’enveloppe
d’un bâtiment ». Au début du
20 e siècle, la toile de jute trempée
dans le bitume chaud par le
fondateur Charles Geisen donne
naissance à une chape d’étanchéité
baptisée Mammouth. Aujourd’hui,
les produits sont très diversifiés et
portent des noms phare tels que
Soprafix ou Alsan récemment mis
en œuvre sur près de 10 000 m² au
Pentagone de Washington.
Le développement
durable au cœur
de l’entreprise
En aménageant des usines certifiées
ISO 14001 dès 1998 et en
définissant un label « écostruction »
qui identifie les produits répondant
à une démarche environnementale,
Soprema démontre son engagement
dans le développement
durable. Exemple de réalisation :
un procédé de végétalisation a
été mis en œuvre sur les terrasses
Festin final Un gigot bitume – tradition de fin de
chantier – a été servi aux participants
environnantes du stade olympique
de Pékin (25 000 m²). Il s’agit là
d’une nouvelle référence prestigieuse
pour une entreprise qui
a fait de l’export le moteur de sa
croissance depuis nouvelles usines
aux Etats-Unis, en Égypte et prochainement
en Pologne. « Non pour
rechercher des coûts de main-d’œuvre
moins élevés, signalait Pierre-Etienne
Bindschedler, président du directoire,
dans une récente interview à
La Tribune, mais parce que la matière
première représente 80 % de nos frais
et que les prix de transport grèvent les
prix de vente. » Membre des pôles
de compétitivité UP TEX : Région
Nord Pas de Calais et le Pôle Fibres
du Grand Est, Soprema investit
aussi dans la formation et l’optimisation
des conditions de travail. Sa
politique d’innovation orientée vers
la sécurité et la santé inclut également
l’amélioration du confort de
pose sur les chantiers.
• site • www.soprema.fr
>> la fin des travaux à la CCI
La façade de la rue des Serruriers restaurée
Après la remise en état de la
façade de l’hôtel consulaire
place Gutenberg, c’est rue
des Serruriers qu’un nouveau
chantier a été engagé. Prévu pour
se terminer en novembre 2008 après
onze mois de travaux, il est réalisé
par cinq entreprises alsaciennes
sous la direction de Christophe
Bottineau, architecte en chef des
monuments historiques. « Ces travaux,
subventionnés par le Conseil
Général du Bas-Rhin et la DRAC, sont
effectués par des compagnons, souligne
Éric Fullenwarth, directeur des
travaux et de l’aménagement du
territoire à la CCI. Ces artisans hors
pair sont habilités à travailler sur des
bâtiments de grande valeur patrimoniale
et mettent en œuvre un savoir-faire
acquis au fil de leur tour de France
ou d’Europe. » Au programme : la
restauration des grès, le changement
des menuiseries extérieures,
la reprise des tuiles de la toiture
ainsi que de certains éléments de la
façade. La restauration des petites
têtes en mascaron qui ornent le
mur est confiée à un sculpteur et les
arabesques peintes sur la façade de
la place Gutenberg se poursuivront
rue des Serruriers. À l’image de ce
qui s’est fait pour la façade principale,
une mise en lumière de celle
de la rue des Serruriers est prévue
dès la fin de la restauration.
contact
CCI
e.fullenwarth@strasbourg.cci.fr
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

LA CCI EN ACTIONS
>> Visite des élus
Soprema,
une entreprise en évolution
Les élus se sont retrouvés le 16 mai dernier sur
le site de Soprema à Strasbourg. Cette entreprise
spécialisée dans l’étanchéité des bâtiments a mis
en œuvre une véritable stratégie en matière de
développement durable et réalise une large part
de son CA à l’export.
Fleuron de l’industrie alsacienne,
Soprema a été créée
en 1908 à Strasbourg où elle
a gardé son siège social. C’est
aujourd’hui sur le site du
Port du Rhin que se situent
l’atelier le plus ancien - baptisé
la Grande Dame - et les locaux
les plus récents de l’entreprise.
150 millions de m² de membranes
d’étanchéité vendus en 2007,
3470 collaborateurs dans le monde,
14 usines, 10 filiales, 40 distributeurs,
trois centres R&D fortement
axés sur le développement durable
et quatre centres de formation. Au
final 870 M€ de CA en 2007 - dont
seulement 26 % réalisés en France
- avec pour objectif le milliard en
2008. Soprema définit son activité
en quelques mots « Fabriquer
et poser tout ce qui concerne l’enveloppe
d’un bâtiment ». Au début du
20 e siècle, la toile de jute trempée
dans le bitume chaud par le
fondateur Charles Geisen donne
naissance à une chape d’étanchéité
baptisée Mammouth. Aujourd’hui,
les produits sont très diversifiés et
portent des noms phare tels que
Soprafix ou Alsan récemment mis
en œuvre sur près de 10 000 m² au
Pentagone de Washington.
Le développement
durable au cœur
de l’entreprise
En aménageant des usines certifiées
ISO 14001 dès 1998 et en
définissant un label « écostruction »
qui identifie les produits répondant
à une démarche environnementale,
Soprema démontre son engagement
dans le développement
durable. Exemple de réalisation :
un procédé de végétalisation a
été mis en œuvre sur les terrasses
Festin final Un gigot bitume – tradition de fin de
chantier – a été servi aux participants
environnantes du stade olympique
de Pékin (25 000 m²). Il s’agit là
d’une nouvelle référence prestigieuse
pour une entreprise qui
a fait de l’export le moteur de sa
croissance depuis nouvelles usines
aux Etats-Unis, en Égypte et prochainement
en Pologne. « Non pour
rechercher des coûts de main-d’œuvre
moins élevés, signalait Pierre-Etienne
Bindschedler, président du directoire,
dans une récente interview à
La Tribune, mais parce que la matière
première représente 80 % de nos frais
et que les prix de transport grèvent les
prix de vente. » Membre des pôles
de compétitivité UP TEX : Région
Nord Pas de Calais et le Pôle Fibres
du Grand Est, Soprema investit
aussi dans la formation et l’optimisation
des conditions de travail. Sa
politique d’innovation orientée vers
la sécurité et la santé inclut également
l’amélioration du confort de
pose sur les chantiers.
• site • www.soprema.fr
>> la fin des travaux à la CCI
La façade de la rue des Serruriers restaurée
Après la remise en état de la
façade de l’hôtel consulaire
place Gutenberg, c’est rue
des Serruriers qu’un nouveau
chantier a été engagé. Prévu pour
se terminer en novembre 2008 après
onze mois de travaux, il est réalisé
par cinq entreprises alsaciennes
sous la direction de Christophe
Bottineau, architecte en chef des
monuments historiques. « Ces travaux,
subventionnés par le Conseil
Général du Bas-Rhin et la DRAC, sont
effectués par des compagnons, souligne
Éric Fullenwarth, directeur des
travaux et de l’aménagement du
territoire à la CCI. Ces artisans hors
pair sont habilités à travailler sur des
bâtiments de grande valeur patrimoniale
et mettent en œuvre un savoir-faire
acquis au fil de leur tour de France
ou d’Europe. » Au programme : la
restauration des grès, le changement
des menuiseries extérieures,
la reprise des tuiles de la toiture
ainsi que de certains éléments de la
façade. La restauration des petites
têtes en mascaron qui ornent le
mur est confiée à un sculpteur et les
arabesques peintes sur la façade de
la place Gutenberg se poursuivront
rue des Serruriers. À l’image de ce
qui s’est fait pour la façade principale,
une mise en lumière de celle
de la rue des Serruriers est prévue
dès la fin de la restauration.
contact
CCI
e.fullenwarth@strasbourg.cci.fr
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
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10 TRAJECTOIRES
Fermée en 2004,
La Rivière, dirigée
par Valentina Meier,
vient de rouvrir ses
portes. Même carte
et même concept :
des assortiments de
savories au choix et
une formule bar en
soirée. Partie pendant
deux ans à Paris
pour assouvir sa
deuxième passion, la
comédie, Valentina
Meier a décidé de
concilier les deux
métiers. Entre Paris
et Strasbourg.
>> Valentina Meier, retour à La Rivière
« Savories et finger foods »
J’ai grandi dans la cuisine de ma
grand-mère », raconte Valentina
Meier. Passionnée par le
métier, la jeune femme, 26 ans
s’est ensuite formée dans l’affaire
familiale. « La meilleure
école du monde ». Elle a peaufiné
sa formation par des stages en
cuisine et des cours d’œnologie.
Lorsque son père décide d’ouvrir
le « R », elle le rejoint pour diriger
l’équipe de salle. Un défi pour la
jeune fille, âgée de 22 ans. Elle ne
compte pas ses heures, apprécie
le contact avec la clientèle. Mais
le théâtre, qu’elle pratique depuis
toute petite, prend le dessus.
Reçue dans cinq écoles à Paris,
elle se lance. « Être sur le devant
et l’arrière de la scène m’ont amenée
à réfléchir à la création de divers
projets artistiques, dont un court puis
long métrage qui devraient aboutir
d’ici la fin de l’année ». Lors de sa
formation, elle a touché à tout :
improvisation, comedia del arte,
chanson… avant de basculer dans
la réalisation. « Lorsqu’on est comédien,
on peut être la personne que l’on
veut, on voit le monde différemment.
Ensuite, on se met à l’écriture ».
C’est ce qu’elle a fait. Et tout
en se construisant à Paris, elle a
eu envie de revenir à Strasbourg
pour reprendre La Rivière et ses
savories. Petit coup de jeune dans
le restaurant, qu’elle a souhaité
chaleureux, convivial « mes clients
sont reçus comme des invités ». Après
la reconstitution d’une équipe,
Convivialité L’été, le bar prend ses aises dans la rue
piétonne
la Rivière repart… avec 80 % de
ses anciens clients. Ouverte midi
et soir du mardi au vendredi et
le samedi soir, Valentina Meier
assure le service de cuisine jusqu’à
minuit, avant de se consacrer
au service du bar, qui s’étend en
terrasse l’été.
Sur sa carte, qu’elle souhaite voir
évoluer en fonction des produits
du marché, elle s’attache à proposer
des produits et suggestions
de qualité. Trois possibilités : 1, 4,
6 savories au choix accompagnés
de riz parfumé au coco.
Cru, froid, vapeur, frit, grillé, cuitcru,
toast, sucré… Exemples : des
raviolis au crabe, boulettes aux épices,
crevettes hérissées, brochettes
de poulet à la confiture de mangue
piquante, du saumon fumé à la
crème de wazabi, de la glace gingembre
au beignet chaud… Et
c’est avec son père qu’elle prépare
tout l’épiçage. Une complicité qui
perdure, même si chacun dirige
son restaurant ! Et une fois son
scénario achevé, Valentina Meier
compte bien trouver un équilibre
entre Paris et Strasbourg. À
26 ans, Valentina déclare adorer
son métier, au même titre que la
relation à la clientèle.
• contact • 19, rue des Dentelles,
Strasbourg - 03 88 22 09 25
>> Architecture
Le nouveau bâtiment du Conseil de l’Europe primé
Auvent de métal et large façade vitrée
protégeant deux atria, le nouveau bâtiment
du Conseil de l’Europe situé le long
du canal reliant le Rhin au Rhône a été
distingué en mars dernier lors du MIPIM
(marché international des professionnels
de l’immobilier) organisé à Cannes. Ce
nouveau bâtiment strasbourgeois conçu
par l’agence Art & Build de Bruxelles
associée aux architectes strasbourgeois
Denu & Paradon a en effet été proclamé
lauréat dans la catégorie Bureaux/Centres
d’affaires où il était en compétition avec
la tour R&F Center de Canton réalisée par
l’agence d’architecture ADEAS et la tour
Midtown à Tokyo conçue par l’agence
Skidmore, Owings and Merrill. Face aux
quartiers résidentiels, le nouvel immeuble
se compose de trois ailes enserrant deux
patios prolongés par des jardins destinés
à l’intégrer progressivement à la campagne
qui débute littéralement au pied du
bâtiment. Outre les 14 000 m² de bureaux,
l’immeuble comporte 1 100 m² d’espace à
usage collectif : salles de conférence, atria
servant d’espace de rencontre, de cafétéria
et bar sans oublier l’imprimerie et des
magasins d’archives. Une crèche de forme
organique implantée dans le jardin complète
les services et crée un lien particulier
avec les quartiers environnants.
• site • www.denu-paradon.com
www.mipim.com
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

Trajectoires
11
>> INPI
L’atout brevet
Près de 40 % des entreprises
déposent un brevet. Ce sont
majoritairement, des grandes
entreprises. Pour encourager
les PME à déposer un brevet,
l’INPI (Institut national de la
propriété industrielle) lance une
campagne de communication.
Le slogan : « On gagne tous à
innover ». Bonus non négligeable :
des réductions tarifaires liées aux
dépôts de brevets.
Selon l’INPI, 11 % des dirigeants
sont confrontés à un problème de
propriété industrielle, du produit
de luxe à la pièce détachée pour
l’automobile. En Alsace, quelque
220 brevets ont été déposés en
2007, soit une très légère diminution
d’à peine 2 % par rapport à
2006. Pourtant, l’Alsace se maintient
sur le podium des régions les
plus dynamiques en matière de
protection de la propriété industrielle.
Qu’il s’agisse de dépôts de
brevets, dessins et modèles ou de
marques. Pour lancer sa campagne
de communication, le directeur
de l’INPI, François Muller, a mis
en avant trois sociétés adeptes
du dépôt de brevet Cooltech à
Holtzheim, spécialisée dans le
refroidissement électromagnétique
appliqué à l’industrie, Supra à
Obernai qui a d’ailleurs été copié
pour son insert de cheminée,
et Kuhn à Saverne, fabricant de
machines agricoles, qui a déposé
près de 1 600 brevets pour se protéger
des malversations.
« On gagne tous
à innover »
Dans un contexte de compétitivité
accrue, mieux vaut se prémunir en
transformant les innovations en
richesses, en les valorisant et en les
protégeant. L’INPI a choisi un ton
résolument dynamique pour promouvoir
la propriété industrielle
et l’innovation. Le but : aider
entreprises, chercheurs, innovateurs
à gagner en croissance, en
parts de marché et en crédibilité.
La campagne de communication
sera déclinée à Paris comme en
régions jusqu’en décembre 2008,
dans des quotidiens et magazines,
de même via les médias audiovisuels.
Leitmotiv : « pour gagner
il vaut mieux être rapide. Dans
une entreprise, on l’apprend vite ».
Et l’INPI assure chaque année
quelques pré-diagnostics dans
les entreprises. Un bon bout de
chemin a été parcouru, puisque
89 % des dirigeants, tous secteurs
confondus, estiment que le dépôt
de brevet s’avère utile pour encourager
l’innovation dans l’économie
en général. L’INPI traite chaque
année quelque 17 000 demandes
de brevets, 74 000 demandes
de marques et reçoit près
de 70 000 dessins et modèles.
L’Institut forme également tous
les acteurs économiques à la propriété
industrielle.
• site • www.inpi.fr
cet été,
on reste en contact…
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

12 TRAJECTOIRES
>> Ressources humaines et management
Les facettes du groupe Altédia
« Notre métier consiste à révéler, à accompagner
et à développer les talents. Nous sommes en
quête de parcours inédits au fil des carrières,
et chassons la perle rare », indique le directeur
Est d’Altédia, Dominique Wendling. Lequel a
organisé récemment des portes ouvertes à son
siège de la rue Jules Rathgeber (Strasbourg-
Neudorf), dans une superbe demeure aux murs
fraîchement rénovés.
Filiale de la Business Line
« Human Capital Solutions »
du groupe Adecco, Altédia
est une société de conseil
en management, spécialisée
dans les ressources humaines.
Créée en 1992, elle est un
intervenant majeur en conseil
en management des ressources
humaines. Premier groupe français
dans son domaine, Altédia se met
au service de l’accompagnement
stratégique et opérationnel des
grands projets de changement
des entreprises : réorganisations,
restructurations, performance,
optimisations, motivation…
Quatre bureaux sont implantés en
Spécialisation RH « Nous chassons la perle rare »
indique Dominique Wendling
Région Est : Belfort, Mulhouse,
Nancy et Strasbourg. Présent
dans 62 bureaux en France et
en Europe (760 collaborateurs),
le groupe fournit une expertise
globale en RH pour répondre à
toute problématique d’entreprise.
De l’accompagnement du changement,
de la mobilité à l’ingénierie
sociale en passant par la gestion
des compétences.
Un pôle conseil
Altédia est organisée autour de trois
pôles de compétences : l’emploi
et la réorganisation, la mobilité et
l’ingénierie sociale (55 % de l’activité),
le capital humain (35 %, dont
le recrutement, l’accompagnement
managérial…) et la communication
externe (10 %). Son offre est intégrée
de manière à mieux répondre
à la demande de ses clients,
issus essentiellement de l’industrie
(46 % du CA) et des services
(22 %). Ses filiales : Lee Harrisson
France, DML Conseil, Dynargie,
Altédia Training, Altédia Drouot,
Altédia Investissement Consulting,
Altédia Public. Une vaste palette
d’accompagnements stratégiques
et opérationnels portant sur les
politiques de motivation et de communication,
la gestion des compétences
et de l’emploi, le coaching
individuel et d’équipes.
• sites • www.altedia.fr
www.lhh.fr
>> Risques informatiques
C@th&drale et son panel de solutions
Après une carrière d’ingénieur, Stéphane
Wilhelm, 34 ans, décide de se jeter à l’eau
en créant sa société. C@th&drale, dont le
siège est à Strasbourg, a pour ambition
d’aider les entreprises à gérer les risques
informatiques et la sécurité des systèmes
d’information. Un service pertinent d’après
Stéphane Wilhelm. « Notre but est de proposer
des solutions adaptées à la taille de
nos clients, leur activité et leurs besoins.
Nous nous concentrons aujourd’hui sur la
problématique utilisateur. Elle correspond
à près de 70 % des risques informatiques
dans les sociétés. Nous prodiguons
des formations sur la bonne utilisation du
système d’information et formons les utilisateurs.
C’est la manière la plus efficace
de réduire à moindre coût les risques. »
C@th&drale s’occupe par ailleurs, à la
demande, de la rédaction et de la mise en
place des chartes graphiques, en lien avec
des juristes compétents. Des démarches
utiles contre la cybercriminalité si l’on en
croit le jeune informaticien.
• contact • 06 64 31 34 20
s.wilhelm@agence-cathedrale.fr
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

Trajectoires
13
>> Biométrie
Le nouveau défi de Samep
Société spécialisée
depuis 22 ans dans
l’automatisation
et la maintenance
électrique de parking,
la société Samep
(Strasbourg) mise son
développement sur les
nouvelles technologies
et notamment la biométrie.
Pour exemple,
une poignée de porte à
empreinte digitale prête
à l’emploi, à installer
sur tous types de portes
(exceptées celles en aluminium) :
bois, PVC, métallique… Premier
prix : 850 € HT, pour des lieux
publics ou privés, des bureaux,
des hôtels, des garages, vestiaires
ou appartements. L’avantage de
cette nouvelle forme de serrure
sécurisée : plus de problème de clé
que l’on ne trouve jamais ! À partir
de vos empreintes digitales, vous
serez immédiatement identifié
avant d’entrer dans votre bureau,
laboratoire, centre de recherche.
Samep, c’est aussi des barrières et
portails automatiques, la vidéo surveillance,
la vidéo conférence, la
prévention incendie. Sur ce même
principe de biométrie, l’entreprise
commercialise également des clés
USB qui protègent l’accès de vos
documents par empreinte digitale.
Votre doigt devient votre code
d’accès après que votre empreinte
ait été lue, traitée, réduite, cryptée
puis conservée sur le Bioflash.
Seul l’utilisateur enregistré pourra
lire les données sauvegardées.
• contact • www.samep.fr
Corinne Neichel, 03 88 14 12 00
>> Culture à l’hôpital
La nouveauté du CHU Strasbourg
>> menuiserie
Bieber Bois fête ses 80 ans
Un tout nouveau site de production de
6 000 m², une automatisation avancée
qui lui permet de passer de deux jours à
deux heures pour la phase de peinture,
de nouveaux produits tels que la fenêtre
passive ou la fenêtre à vitrage solaire, la
menuiserie Bieber de Waldhambach, qui
a fêté ses 80 ans au printemps, sait tabler
sur son passé artisanal pour amorcer un
À l’occasion de l’ouverture du Nouvel Hôpital
Civil de Strasbourg, les 11 000 agents du
CHU ont reçu un ouvrage inédit intitulé
« Poème statistique ». Ce livre marque
l’aboutissement de la résidence de l’artiste
Catherine Gier qui a accompagnée la mutation
de l’Hôpital Civil, d’un hôpital constitué
de pavillons vers un hôpital monobloc.
Le déménagement du personnel dans de
nouveaux locaux implique quelques bouleversements
: réorganisation des services,
appréhensions liées aux changements. La
réponse de Catherine Gier à ces questions
a été de mener une série « d’actions
contemplatives » et d’étudier les réactions
des agents des HUS face aux transformations
de leur espace. L’artiste strasbourgeoise
leur a d’ailleurs proposé de remplir
un questionnaire qualitatif et quantitatif.
Elle a ensuite compilé ces données dans
« Poème statistique ». La commande faite
à Catherine Gier s’inscrit dans la politique
culturelle développée par le CHU de
Strasbourg depuis plus de sept ans.
• contact •
communication@chru-strasbourg.fr
futur industriel. Avec un CA de 15 M€ en
2007, la percée du marché américain et
l’obtention du marché de la restauration
des 1400 fenêtres et portes-fenêtres de
la Trellick Tower, le plus grand bâtiment
d’habitation londonien, la société a toutes
les raisons de croire à son avenir.
• site • www.bieber-bois.com
>> Faire aimer l’entreprise
« Les boss invitent les profs »
Initiée par le Medef-Alsace, cette
action de promotion de l’entreprise
lance sa troisième édition, qui se tiendra
du 17 au 22 novembre prochain.
Le principe : inviter à déjeuner un ou deux
enseignants, dans le but de faire découvrir
l’entreprise.
L’objectif 2008 est de convaincre 500 dirigeants
d’entreprises à inviter un millier
d’enseignants de collèges ou de lycées.
Un chiffre ambitieux car doublé. L’espace
d’un déjeuner, le Medef vise à mettre
en adéquation le monde économique et
les enseignants. Combattre les préjugés
quant à l’image donnée par l’entreprise
de manière générale. « L’entreprise n’a
pas très bonne presse parce qu’elle n’a
pas fait l’effort de se faire connaître,
alors qu’elle crée de la richesse et des
emplois », soulignait Jean Schwebel,
président du Medef-Alsace, l’initiateur
de l’opération aujourd’hui soutenue par
la Chambre de Métiers d’Alsace, la CCI
de Strasbourg et du Bas-Rhin et d’autres
branches professionnelles. Des relais
appropriés pour communiquer à la fois
au niveau des professionnels et des fédérations.
Les premiers contacts noués en
2007 (238 boss, 537 profs et 500 déjeuners
en Alsace) ont été de qualité, débouchant
sur des interventions dans les écoles,
voire sur des emplois.
« Au-delà de la présentation de la diversité
des métiers, il est également possible
de donner des cours », observait Manou
Massenez, membre titulaire de la CCI,
laquelle s’investit régulièrement dans
des exposés sur les eaux-de-vie. Dans
l’ensemble, les contacts ont été intéressants,
constructifs et conviviaux. Et les
profs inscrits ont été convaincus de la
nécessité de faire coïncider la relation
école-entreprise.
Le Medef-Alsace souhaite une forte mobilisation
de l’ensemble de la communauté
entrepreneuriale autour du sujet. Pour
manifester votre soutien, vous pouvez
vous rendre sur le site Internet et vous inscrire
immédiatement pour un rendez-vous
dans la semaine du 17 au 22 novembre.
• site • www.lesbossinvitentlesprofs.fr
www.ecs-sa.com
19 rue Ampère - BP 125
67722 HOERDT
ECS
Tél : 03 88 69 28 69
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

14 Juridique
Gérer l’absence pour maladie du salarié
La maladie d’un salarié ou un
accident, entraîne une procédure
en plusieurs étapes. C’est
ainsi que le salarié doit informer
son employeur et la Caisse
primaire de son état. L’employeur
doit de son côté remplir une attestation
de salaire qui permettra
l’indemnisation du salarié.
Prévenir
son employeur
Lorsque le salarié ne peut pas
se rendre à son travail suite à
une maladie ou à un accident, il
doit, en principe, en informer son
employeur dans les 48 heures.
L’information de l’employeur peut
se faire oralement ou par écrit.
Cette information sera faite dans
la plupart des cas par le salarié luimême
ou parfois par les proches
de ce dernier (en cas d’hospitalisation
par exemple). Attention au
cas où le salarié serait tenté de ne
pas se faire prescrire un certificat
d’arrêt maladie (pour un arrêt
de courte durée en général), ce
comportement pouvant être, sous
certaines conditions, considéré
comme fautif.
L’établissement d’un
certificat médical
Le certificat d’arrêt de travail
établi par le médecin comporte
trois volets : les deux premiers
volets doivent être envoyés par le
salarié à la CPAM dans les 48 heures.
Le non-respect de ce délai
peut entraîner lors d’un second
arrêt de travail (dans les 24 mois)
une diminution des indemnités
journalières de maladie. Lors de
la réception du troisième volet de
l’arrêt de travail du salarié, l’employeur
doit remplir une attestation
de salaire afin de calculer le
montant des indemnités journalières
de sécurité sociale (IJSS)
que la CPAM verse au salarié.
Cependant, l’employeur peut être
autorisé à percevoir l’indemnité
journalière de sécurité sociale
(IJSS) en lieu et place du salarié
s’il maintient tout ou partie de la
rémunération du salarié.
indices
Juillet-août 2008
• Indice trimestriel du coût de la
construction Insee 4 e trimestre
2007 : 1474, soit une augmentation
de 4,84 % sur un an
• Indice de référence des loyers du
1 er trimestre 2008 : 115,12, soit une
augmentation de 1,81 % sur un an
• Taux d’intérêt légal pour l’année
2008 : 3,99 %
• Indice des prix à la consommation,
mai 2008 : 119,73
• SMIC à compter du 1 er mai 2008 :
Taux horaire brut : 8,63 €
• Taux mensuel brut pour 151,67 heures
: 1308,88 €
• Plafond mensuel Sécurité Sociale
2008 : 2773 €
Reclassement
et recommandations
du médecin du travail
Respect de la procédure
disciplinaire pour
un avertissement
Lorsque le médecin du travail
déclare un salarié inapte à son
poste de travail, l’employeur a
alors l’obligation de proposer
un reclassement au salarié, ce
reclassement devant répondre aux
recommandations du médecin.
Mais que se passe-t-il dans le cas
où le salarié refuserait la proposition
faite par l’employeur ?
Dans un arrêt du 6 février 2008,
un employeur avait licencié pour
insubordination son salarié suite
au refus formulé par ce dernier à
sa proposition de reclassement,
jugeant celle-ci non conforme aux
recommandations du médecin.
La Cour de cassation a précisé
dans cet arrêt, que l’employeur
dont le salarié refuse le reclassement
proposé, se devait de
demander à nouveau l’avis du
médecin du travail avant de prendre
une quelconque décision.
Si le médecin du travail juge la
proposition de reclassement non
conforme à ses recommandations,
l’employeur devra alors proposer
un nouvel emploi au salarié.
Cour de Cassation, Chambre sociale du 6 février
2008, n°06-44413
Selon le code du travail l’employeur
qui donne un avertissement
doit uniquement
notifier cette sanction au salarié
en lui indiquant les motifs de
sa décision.
Cependant, la Cour de cassation
dans un arrêt en date du 16 avril
2008, a précisé que cette liberté
laissée à l’employeur avait une
limite. En effet, si l’employeur
choisit de convoquer le salarié à
un entretien préalable, il doit respecter
la procédure disciplinaire
et ceci quelle que soit la sanction
finalement retenue. Ce respect
de la procédure est également
valable si l’employeur envisageait
l’avertissement dès le départ.
Dans ce cas, l’avertissement qui
n’est pas notifié dans le délai d’un
mois suivant l’entretien encourt
la nullité.
Cour de cassation, chambre sociale, 16 avril
2008, n°06-41999
Le nouveau code
du travail
Transformation
d’une SA en SAS
Un nouveau code du travail est
entré en vigueur le 1 er mai
2008. Il comporte plus d’articles
que l’ancien code, mais
ces derniers ont été simplifiés. Le
nouveau code ne fait que réorganiser
les dispositions légales et réglementaires
selon un nouveau plan.
La finalité étant de rendre sa lecture
plus accessible aux non-juristes d’où
une simplification du vocabulaire
utilisé. Certaines dispositions ont
été transférées dans d’autres codes
ou supprimées car jugées obsolètes
ou contraires au droit européen.
• site • www.travail.gouv.fr/
(le site Internet du ministère du travail consacre
une rubrique à la nouvelle codification)
Il est nécessaire en cas de transformation
d’une SA en une
autre forme de société que le
commissaire aux comptes établisse
un rapport attestant que les
capitaux propres de la société sont
au moins égaux au capital social.
Dans un arrêt en date du 8 avril
2008, la Cour de cassation a précisé
qu’en cas de transformation d’une
SA en une SAS, seul ce rapport du
commissaire aux comptes doit être
établi et qu’il n’est pas nécessaire
de le déposer au greffe du tribunal
de commerce compétent.
Cour de cassation, chambre commerciale, 8 avril
2008 n°06-15193
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
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O b s e r v a t o i r e f r a n c o - a l l e m a n d d u c o m m e r c e
DOSSIER
15
Ces clients
venus
d’ailleurs
Jusqu’à présent, les études relatives aux
habitudes de consommation des Alsaciens
s’arrêtaient aux rives du Rhin. Une vision
restrictive qui a poussé la CCI à initier
la création de l’Observatoire francoallemand
du commerce. Son ambition :
analyser les comportements d’achat et l’offre
commerciale de chaque côté de la frontière. >>
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

16 Dossier
Observatoire franco-allemand du commerce
Selon une étude
commandée par la
Commission Européenne,
26 % des citoyens de
l’UE ont effectué un
achat transfrontalier
en 2006, contre 12 %
en 2003. Une tendance
qui vaut également pour
notre région. Bénéfice du
prix, choix et qualité des
articles justifient souvent le
shopping chez le voisin.
Observatoire un territoire de 2,65 Millions d’habitants
Achats transfrontaliers : attra
des prix et originalité des pro
Samedi matin, sur le Pont de
l’Europe, entre Strasbourg
et Kehl, la circulation est
dense, les voies quasiment
saturées. Vers l’Allemagne,
les véhicules aux plaques
bas-rhinoises se succèdent. Dans
l’autre sens, nombreux sont les
habitants de l’Ortenau à franchir
le Rhin. Une scène courante qui
se répète tout au long de la frontière.
Une dizaine d’années après
l’ouverture du marché intérieur
européen, les échanges commerciaux
transfrontaliers ont connu un
essor sans précédent entre l’Alsace
et le Bade-Wurtemberg. L’arrivée
de l’Euro n’a fait que renforcer
la tendance, les consommateurs
pouvant plus aisément comparer
les étiquettes. « Nous savions que les
Français allaient faire des achats en
Allemagne et inversement, mais nous
ne disposions pas d’outils pour les
recenser. Quand un centre commercial
devait s’implanter, nous ignorions son
impact de l’autre côté de la frontière.
Les CCI allemandes ne disposaient
pas non plus d’informations en la
matière », explique Marc Weill,
vice-président « commerce » de la
CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin.
« L’Observatoire franco-allemand du
commerce nous permet de disposer
aujourd’hui de données complètes
et précises ». Données qui seront
mises à disposition des collectivités
locales et des partenaires économiques
pour leur permettre de
mieux planifier les implantations
commerciales dans la région. Elles
pourront également être utiles aux
commerçants dans leurs projets de
développement commercial.
Deux pays,
une méthode et un
regard à 360 degrés
Pour donner vie à cet Observatoire,
les partenaires (voir liste ci-contre)
ont adopté une méthodologie commune.
Le modèle intègre un état
des lieux précis du commerce dans
les deux régions - offre commerciale,
chiffre d’affaires des pôles de vente,
la composition et les habitudes
de consommation des ménages.
Parallèlement, une enquête sur les
motivations d’achats des ménages
a été menée auprès de 2 786
personnes.
1 560 Français dans 11 sites commerciaux
allemands et 1 226 Allemands
dans six pôles bas-rhinois ont été
interrogés sur leurs motivations
et leurs habitudes d’achats. Un
sondage dont les résultats tordent
parfois le cou aux idées reçues. Ainsi,
le jour de l’enquête, neuf Allemands
sur dix ont fait des achats et seulement
sept Français sur dix. Mais
ces derniers sont plus fidèles : 52 %
avouent se rendre au moins une
fois par mois sur les sites enquêtés
contre 35 % des Allemands.
Autres informations confirmées par
l’enquête : les consommateurs allemands
cherchent en Alsace des articles
« typiquement français » : vin,
fromage, poisson, produits laitiers,
eau minérale. Mais aussi vêtements,
chaussures, maroquinerie, équipement
pour la maison et meubles.
Des produits
typiquement
« saute-frontière »
Les Français franchissent le Rhin
essentiellement pour les produits
de base tels que l’alimentation, les
produits de beauté et d’hygiène
ainsi que le bricolage. En partie à
cause des prix jugés moins élevés.
De façon générale, les emplettes
chez le voisin sont entrées dans les
mœurs. Le Pont de l’Europe n’est
pas prêt de désemplir. Car « aller
voir en face » est tentant.
contact
CCI
Cordula Riedel
Directrice Commerce et Tourisme
03 88 75 25 60
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
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Dossier
Observatoire franco-allemand du commerce
>> Deux pays, deux consommations
Les Français privilégient leur assiette, les Allemands leur
automobile
Si la dépense moyenne par
ménage s’avère plus élevée
côté Bas-Rhin, des différences
se dessinent également
dans les paniers. Les Bas-Rhinois
consacrent 44 % de leur budget
à l’alimentaire, contre 36 % pour
les Badois. Autre écart : le budget
alloué à l’équipement de la
maison est supérieur côté allemand.
Quant à la répartition des
dépenses par forme de vente, elle
est assez représentative de l’offre
commerciale qui peut exister
de part et d’autre du Rhin. On
constate enfin une fidélité forte
à son territoire : ainsi 91 % des
dépenses des Bas-Rhinois sont
effectuées dans les commerces
du département et 86 % des
dépenses des Allemands dans les
commerces de leur pays.
17
it
duits
Partenaires de
l’Observatoire
franco-allemand
du commerce
Union Européenne
Programme Interreg
France :
• État français
• CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin
• CUS/ADEUS
• Conseil Général 67
• Région Alsace
Allemagne :
• IHK Südlicher Oberrhein
• IHK Karlsruhe
• Kehl Marketing
• Einzelhandelsverband Südbaden
• Wirtschaftsregion Offenburg /
Ortenau
• Regionalverband Mittlerer
Oberrhein
• Regionalverband Südlicher
Oberrhein
>> Enquête de l’Observatoire
Satisfaisant, mais peut mieux faire
>> Témoignages
Bernhard Schanze IHK Südlicher Oberrhein
Mieux cerner les clients français !
L’enquête menée de chaque
côté de la frontière auprès
de quelque 2800 Français et
Allemands dessine certaines
tendances. Si le prix du chariot est
globalement perçu comme moins
cher en Allemagne, la qualité, la
diversité et la présentation des
produits dans les commerces français
sont jugées positivement par
les deux groupes. Autres points
communs de part et d’autre du
Rhin : la nécessité d’employer
des vendeurs bilingues et d’améliorer
l’accessibilité des grandes
zones commerciales que sont
Strasbourg, Kehl, Baden-Baden
et Karlsruhe. Enfin, les clients
français et allemands déplorent
le manque de places de parking
et le prix élevé du stationnement.
Les Français regrettent en revanche
l’impossibilité de payer par
carte bancaire, le peu d’articles
français et le manque de choix en
vêtements, chaussures et articles
de sport. Les Allemands apprécient
la taille des magasins et le
faible délai d’attente aux caisses
dans les commerces alsaciens.
L’accueil qu’ils y reçoivent est
jugé bon, tandis que les Français
s’avèrent quelque peu critiques
avec leurs propres magasins. Ils
soulignent toutefois la qualité et
la variété des articles.
« Cette enquête est intéressante car elle
permettra de développer des actions
adaptées aux attentes des consommateurs
tant français qu’allemands »
commente Marc Weill.
contact
CCI
Claude Ribeiro
03 88 75 25 82
La CCI Südlicher Oberrhein
a tenu à s’associer au projet
à plusieurs titres, comme
l’explique son représentant
Bernhard Schanze : « La première
de nos motivations était de mettre en
place des stratégies marketing pour
aider nos commerçants à approcher
une clientèle française de plus en
plus nombreuse. Mais aussi de mieux
connaître les flux commerciaux entre
nos deux régions. Les études menées
par l’Observatoire nous permettent
de disposer d’une base chiffrée pour
adapter nos actions. Les commerçants
sont ravis de cette démarche
transfrontalière. Les Alsaciens
fréquentent exclusivement les pôles
commerciaux de Kehl, Sundheim,
Offenburg, Baden-Baden et
Karlsruhe. Certaines communes, Lahr
par exemple, ne profitent pas autant
de la clientèle française. Les Français
font leurs courses en Allemagne
pour les produits courants. Le prix
jouant un rôle certain. A l’inverse,
les Allemands qui consomment dans
le Bas-Rhin ont une autre démarche
et un autre profil. Il s’agit en général
de cadres ou de professions libérales,
Zoom sur
le territoire de
l’Observatoire
• Nombre d’habitants : 2649 944
• Nombre de commerces recensés :
7152, dont 35 % dédiés à
l’alimentation
• Nombre de grandes surfaces :
2369
• Dépenses totales des ménages :
14,1 Md€
• Part de marché dans les dépenses
des ménages :
- discounters : 14 % en
Allemagne, contre 4 % en France
- hypers et supermarchés : dans
le Bas-Rhin 45 % contre 19 % en
Allemagne
- commerce traditionnel Outre-
Rhin : 21 % contre 19 % en Alsace
• Chiffre d’affaires des commerces :
12,6 Md€
Plus de détails sur
www.observatoire-rhinsuperieur.eu
contact
CCI
Patricia Bouilleaux
03 88 75 25 57
plutôt francophiles, qui allient tourisme
et shopping. Ils cherchent des
articles qu’ils ne trouvent pas forcément
en Allemagne. »
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

18 Dossier
Les CCI et l’export
>> Témoignages
Fiona Härtel Directrice de Kehl Marketing
Comprendre pour être performant !
Eurodistrict et autres coopérations
internationales, la ville
de Kehl est une habituée du
transfrontalier. La participation
de Kehl Marketing à l’Observatoire
franco-allemand était donc
une évidence pour sa directrice
Fiona Härtel. « Les clients français
représentent en moyenne 40 à 44 %
de la clientèle des boutiques de Kehl.
Il nous importait dans ces conditions
d’étudier les flux et les motivations des
consommateurs. Plus généralement,
l’arrivée de l’euro et la construction
de nouveaux ponts sur le Rhin ont
intensifié les échanges entre nos deux
pays. Je ne vois pas là une concurrence
entre l’Alsace et son voisin,
mais plutôt un espace commun où les
gens vont et viennent naturellement. »
Kehl Marketing, dont l’ambition
est de promouvoir Kehl auprès
Michel Moser directeur de Cora à Mundolsheim
Comparer ce qui est comparable !
Pierre Bardet directeur général des Vitrines de Strasbourg
S’adapter à la nouvelle donne !
Par cet outil, les commerçants
pourront adapter leur offre et
leur réactivité. Les résultats de
l’étude ne seront pas utiles qu’aux
commerçants, mais également aux CCI
et aux associations de commerçants.
Quant aux différentiels qui ressortent
de l’enquête, nous les avions anticipés.
Les Vitrines de Strasbourg éditent par
exemple un journal en allemand afin
d’attirer la clientèle d’Outre-Rhin. »
des investisseurs, compte utiliser
les données de l’Observatoire
pour « permettre aux commerçants de
comprendre les motivations d’achats,
d’améliorer les services et de combler
les lacunes. Nous allons par ailleurs
sensibiliser les commerçants à l’importance
du bilinguisme dans leurs
établissements. »
Les résultats de l’enquête permettront
d’orienter les choix stratégiques, les
méthodes de vente et les produits.
Beaucoup d’Allemands fréquentent
Cora et ils semblent ravis de faire
leurs courses dans mon établissement.
Certes, certains produits sont moins
chers en Allemagne, mais d’autres
sont moins chers en France, ce qui
crée un équilibre. De plus, la moyenne
d’achat d’un client allemand est de
l’ordre de 300 €, alors que celle d’un
client français est de 30 €. Je pense
que l’on se doit de comparer ce qui est
comparable. »
>> Implantation commerciale
en France et en Allemagne
Point de vue de…
Thomas Kiwitt Regionalverband Südbaden
L’ouverture d’un magasin en
Allemagne est conditionnée
par sa superficie, mais aussi
la taille de la commune dans
laquelle il s’implante. « Dans le
Bade-Wurtemberg, les lois de planification
urbaine et d’implantation
commerciale sont rigoureusement
appliquées », explique Thomas
Kiwitt. « L’implantation de commerces
de plus de 800 m² est soumise
à une procédure particulière diligentée
par la Région. Dans les faits, une très
grande surface a peu de chances d’obtenir
l’autorisation de s’implanter
dans une petite commune. La taille
des magasins doit être proportionnelle
à la superficie des villes. Kehl est une
exception. » Faire vivre les centresvilles
et ne pas défigurer l’entrée
des villes, voilà une priorité pour
les autorités. « Tout est fait pour
que les commerces restent au cœur
Remous en France autour
du projet de loi de modernisation
de l’économie
(LME), qui prévoit entre
autres l’allègement des procédures
d’implantation des surfaces
commerciales. Jusqu’à 1000 m²
contre 300 m² aujourd’hui, elles
n’auront plus besoin d’autorisation
préalable. Inquiétude des
petits commerçants qui voient
arriver d’un mauvais œil certaines
enseignes à bas prix dans leurs
secteurs. La LME devrait aussi
réformer l’urbanisme commercial,
selon Marc Weill, Vice-Président
« Commerce » de la CCI. « Le
projet de loi prévoit que l’implantation
des commerces sera validée
par la Commission Départementale
d’Aménagement Commercial, et non
plus par la CDEC (Commission
Départementale d’Équipement
Commercial). Les CDAC seraient
composées de cinq responsables politiques
et de trois personnes nommées
par le Préfet. Les CCI et les Chambres
de Métiers semblent exclues de ce
dispositif, alors qu’auparavant elles
étaient membres des CDEC. » Les
CDAC donneraient des avis,
des villes. En général, les librairies,
les magasins de vêtements, de chaussures,
de déco résident au centre. En
périphérie, vous trouverez plutôt
des magasins de meubles, de tapis,
d’électroménager. Malgré nos efforts,
les petites boutiques ont tendance à
disparaître au profit de chaînes et de
magasins de grande taille. »
Marc Weill Vice Président « Commerce » de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin
alors qu’actuellement les CDEC
octroient des autorisations. « La
réforme va confirmer la tendance
actuelle qui veut que les villes moyennes
perdent leur commerce de proximité,
au profit des implantations en
périphérie, où le prix du m² est moins
cher. Dans le Bas-Rhin, en 2007,
46 885 m² de surfaces commerciales
ont été autorisées, essentiellement à
l’extérieur des communes. » Des
chiffres éloquents qui confirment
une particularité nationale : nous
sommes le pays d’Europe le plus
maillé en termes de superficie
commerciale.
F i n d e d o s s i e r
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

20 créateurs
Fort de 14 années
dans la création
d’événements sportifs,
Lionel Siegel met
ses compétences au
service de l’entreprise.
Ses prestations ?
L’organisation
de challenges
sportifs et multiactivités
jusqu’au
coaching sportif.
Sa satisfaction est
de créer un projet
de bout en bout, en
mariant tous types
de découvertes, y
compris culturelles et
gastronomiques.
Ses clients : des
entreprises ou
des groupements
qui organisent
des séminaires ou
conventions.
Ce que leur a apporté la CCI
« Elle a été le fil conducteur de mes
démarches. J’ai revu mon budget
prévisionnel en évaluant mieux la
progression de la société. Membre
du club des créateurs, j’apprécie les
réunions thématiques et les échanges
avec d’autres créateurs qui connaissent
les mêmes problématiques. C’est
important de ne pas se sentir seul, de
parler de ses doutes. »
>> Lionel Siegel, Freeact
Le coach sportif
de vos événements
Mon objectif est de répondre
du mieux possible au
cahier des charges initial
tout en créant une valeur
ajoutée liée à la qualité
de mes prestations »,
explique Lionel Siegel, dont le
parcours de professionnel de haut
niveau est un « plus » apprécié
par ses clients. « Ils se sentent
en confiance et donnent du crédit à
ma démarche », observe-t-il. Pour
exemple : plusieurs contrats signés
avec la société Adidas. Le chef
d’entreprise travaille également
en sous-traitance avec des sociétés
d’événementiels qui recherchent
une compétence sportive.
Licencié en STAPS et après 14
ans de pratique sportive dans la
fonction publique territoriale,
Lionel Siegel peut se targuer
d’une expérience multiforme :
éducateur sportif, gestionnaire
d’équipements sportifs et organisateur
d’événements sportifs.
Associer travail et
activités stimulantes
Après avoir fait le tour de la question,
« je n’avais plus aucune possibilité
d’évolution si ce n’est dans
le domaine administratif », Lionel
Siegel prend la décision de créer
une structure qui lui permettra
d’assouvir sa passion initiale.
Particulièrement reconnu dans le
milieu du handball et grand adepte
de sports de plein air – neige, eau,
glisse – il lance Freeact, spécialisé
dans l’organisation de séminaires,
journées incentive, etc. Sa particularité
: s’adapter à tous types de
publics, pour lesquels il effectue
un diagnostic avant d’établir un
programme qui corresponde aux
objectifs de son client. Parmi ceux
qui ont choisi des prestations du
type incentive ou organisation de
séminaires avec challenges sportifs
: Décathlon, Sita, Est Repro,
Société Générale.
« Chaque attente étant différente,
je propose un service sur-mesure »,
explique Lionel Siegel. Il s’agira
Compétences Freeact étudie, conçoit et coordonne
votre séminaire
aussi bien d’une journée d’initiation
au golf qu’une course d’orientation
qui se terminera par une
dégustation dans une cave à vins.
Ses clients viennent le voir en
direct, ou via des prestataires. Sa
communication, qui a largement
profité du bouche-à-oreille est
aujourd’hui axée sur l’e-mailing,
qui commence à porter ses fruits.
Et comme il n’est jamais à court
d’idées, Lionel Siegel propose en
association avec une sophrologue
du coaching personnalisé pour
vaincre l’aquaphobie.
Partenariats et
culture d’entreprise
« Dans son métier, les partenariats
sont importants, à l’instar de celui
que j’ai noué avec Éric Hubler, d’Altamira,
qui utilise également son
expérience en arts martiaux pour
une approche d’intégration de groupes
». Selon Lionel Siegel, il y a
deux types de sociétés : celles
qui ne voient pas l’intérêt de sa
prestation, d’autres où le chef
d’entreprise adhère et entretient
une véritable culture d’entreprise.
Pour sa part, Lionel Siegel est
persuadé des effets bénéfiques
de ses prestations : elles contribuent
à rebooster une équipe
de commerciaux, et à la stimuler
via un challenge sportif et créer
une cohésion dans un groupe. Au
final, on crée de la performance au
travail. Car surmonter ses craintes
et se dépasser se retranscrit dans
l’approche professionnelle. La
performance induisant la productivité,
salariés et entreprises sont
gagnants. Après chaque prestation,
Lionel Siegel s’engage à un suivi,
évalue la perception de sa prestation,
le ressenti de ses « élèves »
à court ou moyen terme. Son plus
grand plaisir : revoir des clients
ravis. Freeact propose également
ses services pour réorganiser une
cellule sportive dans un objectif
d’optimisation de fonctionnement.
Son credo, « une pointe
d’audace peut aider une entreprise à
faire la différence. »
• contact • www.freeact.fr
32 rue des Fossés 67720 Weyersheim
Tél. 03 88 68 11 27 - 06 14 35 47 79
contact
CCI
Espace Entreprendre
June Marchal
03 88 75 24 25
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Créateurs
21
Née en octobre 2006
à Gunstett, l’agence
de Caroline Poulain
est spécialisée dans
l’organisation
de mariages, le
« wedding planner ».
Une prise en charge
qui va du choix de
la date - parfois
fixée pour bénéficier
d’avantages fiscaux,
à l’organisation de
la réception avec une
coordination de tous
les corps de métiers :
traiteur, restaurateur,
local, animation,
choix de la robe,
bouquet, photographe,
etc. soit quelque 25
prestataires.
Ce qu’elle a trouvé à la CCI
« Mon dossier de préparation
de création d’une entreprise
d’événementiel était prêt depuis des
années. Mais je manquais de conseils
avisés, ce que j’ai trouvé à l’Espace
Entreprendre. L’obtention du Passeport
Entreprendre a conforté la viabilité de
mon projet par des professionnels ».
>> Caroline Poulain, Eventspirit, Gunstett
L’organisateur de vos
mariages ou autres fêtes
De 12 à 18 mois : la période
dédiée à l’organisation d’un
mariage, selon Caroline
Poulain. Mais elle est à
même de vous concocter
une prestation en trois
mois, le temps de la publication
des bans. Dans son rôle d’organisatrice,
Caroline Poulain fait preuve
d’écoute, de diplomatie face à une
clientèle exigeante, pour laquelle
elle déploie beaucoup d’énergie.
« L’événement est marquant : tout doit
être parfait ». La moyenne d’âge
des mariés : 28-30 ans. L’époque où
les familles s’investissaient dans
le mariage est révolue : les futurs
époux prennent en charge l’intégralité
du mariage.
Le mariage
plus-que-parfait
Du conseil à la coordination caroline Poulain est à
même d’assurer une organisation de A à Z.
Cérémonies traditionnelles ou
originales ? La tendance va plutôt
au classique. « Parfois, les futurs
mariés demandent des projets très
extravagants au début mais reviennent
très vite vers le classique. C’est souvent
la future mariée qui change d’avis - en
moyenne trois fois - et le futur marié ne
met son grain de sel que quelques jours
avant la date ».
Constat avancé par Caroline
Poulain, une surenchère des prestations
offertes : il faut épater
les invités et chacun veut toujours
« faire mieux » que ses amis.
D’où quelques cérémonies originales
comme le récent mariage
« en noir et rouge » prononcé en
même temps que le baptême et
où le chien du couple apportait
les alliances.
Mariages et remariages constituent
80 % du fond de commerce
d’Eventspirit. Les autres événements
sont des anniversaires, des
baptêmes ou autres fêtes privées.
Les lieux varient, de la salle communale
au château (mariage champêtre,
médiéval…), sans oublier le
traditionnel restaurant. Les tarifs
sont présentés après l’étude complète
du projet et en fonction de
sa complexité, du nombre d’intervenants.
Pour une organisation
complète, il faut compter 2 500 €,
en moyenne les honoraires tournent
autour de 1 500 €. En France,
le prix moyen d’un mariage, du
faire-part à la robe en passant par
la cérémonie et le repas est de
12 000 €. En Alsace ce chiffre est
souvent plus élevé. Pour organiser
un mariage, il faut compter entre
250 et 300 heures.
Mot d’ordre : sérénité
« Selon leur désir, je mets à disposition
mon réseau de partenaires et extras,
tout en proposant du sur-mesure.
L’avantage pour les mariés est le gain
de temps, l’évacuation du stress ». Le
jour J, sérénité sera le mot d’ordre
pour les mariés et leurs proches.
D’ailleurs Caroline Poulain est
présente pour pallier les tracas de
dernière minute. Selon l’organisatrice,
sa présence rassure… Par
ailleurs, Eventspirit propose également
une formation appropriée :
« j’organise mon mariage », qui
fournit des renseignements sur les
différentes étapes nécessaires au
bon déroulement de la manifestation
et des préparatifs.
Titulaire d’un BTS en communication
des entreprises, Caroline
Poulain a travaillé durant huit ans
dans le domaine associatif et de la
culture, organisant des événements
et des rencontres nationales et
internationales. Son envie de créer
son entreprise prend forme après
une étude de marché, à 27 ans. Ses
atouts : un sens créatif et un goût
prononcé pour les belles choses,
l’harmonie des couleurs, la mise en
valeur d’un espace. D’ailleurs son
bureau situé à Gunstett donne le
ton. Le premier mariage qu’elle a
organisé fut celui d’une amie, qui
lui a pris une année, le deuxième
fut le sien, sur moins de cinq mois.
Elle s’est fixée pour objectif six
mariages la première année, douze
en 2008. Elle en a déjà six dans sa
corbeille de 2009. Ravie, elle apprécie
la relation qui se noue avec ses
clients, dont elle devient parfois la
confidente. « J’arrive même à verser
une larme le jour du mariage », ditelle
en souriant. Caroline Poulain
est déjà en train de concrétiser son
deuxième projet, sous forme de
franchise, à Marseille. Une agence
fonctionnant sur les mêmes principes
de qualité d’accueil, de conseil,
de transparence financière.
• contact • www.eventspirit.fr
06 63 59 11 44
30, rue du Général Koenig,
67360 Gunstett
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

22
INDUSTRIE
Activité transversale
au cœur de
l’industrie, la
mécanique est
présente dans toutes
les régions. En
Alsace comme dans
le reste de la France,
elle affiche une
croissance positive.
Pourtant, dans ses
trois domaines :
biens d’équipement,
précision, soustraitance,
les
chefs d’entreprises
affichent une certaine
inquiétude pour leurs
recrutements à venir.
Leur explication :
l’image peu
valorisante du métier,
qui souffre encore de
préjugés dépassés.
>> Industries mécaniques
Une image à valoriser
pour un secteur porteur
C’est une réalité : la pluralité
des métiers exercés dans la
mécanique reste marquée
par l’ouvrier aux mains sales
de cambouis. Or, l’évolution
des techniques a non
seulement permis une évolution
des postes, au demeurant bien
rémunérés, mais aussi la fabrication
de produits à forte valeur ajoutée.
Contrairement à l’Allemagne, où
l’industrie mécanique est très valorisée,
la France, malgré ses bons
résultats (111 Md € de CA en 2007),
soit une augmentation de 6 % par
rapport à 2006 et + 4 % en volume,
s’inquiète du déficit d’image de
la profession. La Fédération des
Industries de la Mécanique, dirigée
par Claude Charrier, et représentée
37 %
FRANCE
10 %
53 %
au niveau régional par Jacques Le
Dosseur, compte bien redorer le
blason de cette industrie qui fait
battre le cœur de l’économie. Lors
d’une récente conférence de presse,
ils ont insisté sur les points forts de
l’industrie mécanique, qui tire son
épingle du jeu malgré les prix en
hausse des matières premières et
de l’énergie. « Certes un euro fort par
rapport au dollar est pénalisant, mais
la qualité de nos produits contribue au
maintien de notre image de marque »,
observait Jacques Le Dosseur.
Une industrie
tirée par l’export
Le dynamisme du secteur de la
mécanique s’affiche également
51 %
RÉGION
8 %
40 %
Équipement mécanique Transformation des métaux Précision
Les grands secteurs de la mécanique
En Alsace, le secteur de la mécanique compte 26674 salariés, dont 8573 dans le Haut-
Rhin (688 000 en France, le premier employeur de France, pour 111 300 entreprises).
À noter que parmi ces 363 entreprises de plus de 20 salariés, seulement 10 % travaillent
dans la sous-traitance, contre 24 % en France. Ce sont les composants, le machinisme
agricole et les machines spécifiques qui sont les plus présents.
à l’export, avec 45 % des ventes,
principalement dans la zone euro et
en Chine, marché porteur comme
l’Inde ou le Vietnam. Ce sont les
États-Unis, le Japon et l’Allemagne
qui figurent en tête de podium. En
dépit de ce contexte concurrentiel
et de l’inévitable pénalisation en
termes de change, l’Alsace fait
preuve d’une grande vivacité et
gagne des parts de marchés dans
les pays émergeants, à l’instar des
BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine).
Elle bénéficie d’une tendance
similaire à celle enregistrée par les
régions françaises. Bémol : la hausse
continue de l’acier aura un nouvel
impact sur l’économie.
Des débouchés
à ne pas négliger
De nombreux postes restent à
pourvoir dans ce secteur d’activité,
notamment dans l’énergie
(nucléaire et éolienne) ou encore
la chaudronnerie. Points forts
de l’industrie mécanique : les
produits fabriqués sont de plus
en plus évolués et intègrent tous
de la mécanique et nécessitent
plus de valeur ajoutée. Le métier
évolue vers une augmentation des
qualifications. Afin de séduire les
jeunes et leurs familles, la FIM
annonce une prochaine campagne
de communication sur les métiers
de l’industrie mécanique, encore
mal identifiés.
• contact • Jacques Le Dosseur,
représentant FIM Alsace-Lorraine,
06 07 04 22 62
Programme Acamas : le défi de la veille collective
L’Alsace a été une des premières régions
à faire appel au dispositif Acamas, destiné
à accompagner ses entreprises
mécaniciennes dans leur réflexion stratégique
et dans le choix des défis qu’elles
auront à relever. Parmi la quinzaine
d’entreprises participantes, quatre d’entre
elles se sont lancées dans un projet
coopératif de « veille collective des
marchés sur Internet » ouvert à toutes
les entreprises mécaniciennes. Secome
(outils de presse et machines spéciales),
RDPM (machines spéciales), Emairel
(transformation de matières plastiques
par thermoformage) et Zwiebel (fonderie
d’alliages cuivreux) ont décidé
ensemble, aidées par un expert, de
mener une réflexion liée à une utilisation
commune de la veille collective des
marchés. L’opération Acamas, initiée par
la Fédération des Industries Mécaniques
et le CETIM, est soutenue par la Région
Alsace et la DRIRE, et portée par la CCI
de Strasbourg et du Bas-Rhin.
• contact •
j.ledosseur@wanadoo.fr
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

Industrie
23
>> Pôles de compétitivité
Tout savoir
sur le dispositif
Les pôles de compétitivité regroupent
entreprises, laboratoires
et universités autour de projets
communs dans le domaine de
la recherche et de l’innovation. De
cette synergie découlent de nombreux
avantages, dont celui d’accéder
à des financements dédiés.
Illustration avec le pôle de compétitivité
« Véhicule du futur ». Le Pôle
« Véhicule du futur » concentre les
savoirs pour concevoir et développer
les véhicules de demain, et de
façon plus générale, des solutions
liées à la mobilité. Trois thématiques
: véhicule propre, véhicule
et réseaux intelligents, excellence
des entreprises ont été mises en
place. Sept programmes en découlent,
avec 60 projets de recherche
labellisés depuis sa création en
2005, portés par 117 entreprises et
77 laboratoires de recherche. « Notre
valeur ajoutée est de mettre les entreprises
en relation entre elles. Ce maillage
est capital. Nos projets ne concernent
pas uniquement l’automobile, mais
tous les concepts autour des déplacements
innovants », précise Brigitte
Morgulis, secrétaire générale du
pôle « Véhicule du futur ».
Pour soutenir ces collaborations,
les pouvoirs publics distribuent des
aides financières dont la majorité
vise à financer des projets communs.
Sur les 60 projets labellisés,
32 ont d’ores et déjà obtenu un
financement de 61 M€. « Les sources
de financement sont multiples. L’État,
via le fonds unique interministériel,
nous soutient par des subventions pour
les projets de recherche et développement.
Pour la recherche fondamentale
et appliquée, l’Agence Nationale de la
Recherche nous octroie des aides, tout
comme OSEO qui avance des fonds
exclusivement aux PME. En général, si
un projet est bon et bien porté, nous trouvons
les financements nécessaires. » La
Caisse des Dépôts et Consignations
consent elle aussi un soutien en
prenant des participations dans les
entreprises du pôle. Autres financeurs
: les collectivités locales alsaciennes
et franc-comtoises. « La
Région Alsace, les Conseils Généraux,
la CAMSA, la CUS… Leur soutien est
d’autant plus justifié que les réalisations
du pôle ont des retombées sur le territoire.
» Un impact que la direction
du pôle situe à plusieurs niveaux :
synergie renforcée entre l’Alsace et
la Franche-Comté, notoriété accrue
des entreprises, maintien ou création
d’emplois…
• contact • 03 89 32 76 44
www.vehiculedufutur.com
Prochain article : comment renforcer ses compétences
et développer l’emploi.
>> Monter des dossiers européens
Il est possible d’y arriver !
Monter un dossier de financement européen
paraît souvent trop lourd, trop lent,
trop complexe… Le jeu en vaut pourtant
la chandelle car rien qu’en Alsace l’apport
communautaire se chiffre à plusieurs
dizaines de M€ par année. C’est pour
mieux faire connaître ces financements
tant aux chefs d’entreprises qu’aux dirigeants
de laboratoires que la Région
Alsace a organisé une conférence-débat
sur le financement de l’innovation en
Europe. En ouverture de la 2 e Semaine
alsacienne de l’innovation. Afin de financer
des programmes innovants, l’Alsace a à
sa disposition les fonds du FEDER (76 M€
de 2007 à 2013), ceux d’Interreg (67 M€
à destination des programmes transfrontaliers)
et ceux des programmes spécifiquement
européens (54 Md€ sur la même
période). De sérieux atouts pour relever le
défi formulé par Adrien Zeller, président du
Conseil Régional et Jean-François Evellin,
membre titulaire de la CCI et président de
l’Agence Régionale de l’Innovation - ARI :
« Faire de l’Alsace la région la plus européenne
et une des plus innovantes de
France ».
• site • www.innover-en-alsace.eu
Pour exploiter au mieux ces possibilités, mieux
vaut se faire accompagner. Contactez le réseau
Entreprise Europe Alsace ou la Mission Europe animée
par l’Agence régionale de l’innovation (ARI) en
partenariat avec Oséo (ex-Anvar, ex-BDPME) et par
la Direction régionale de l’industrie, de la recherche
et de l’environnement (DRIRE).
contact
CCI
entreprise.europe@
strasbourg.cci.fr
03 88 76 42 37
www.alsaceinnovation.com
AG2R, proche de vous
tout au long de la vie…
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Depuis plus de 50 ans, nous accompagnons
particuliers et entreprises avec
aujourd’hui plus de 8 millions de personnes
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et nous nous engageons dans tous
les domaines de l’assurance de personnes
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France, notre Groupe est géré par près
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Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

24 INDUSTRIE
Travaillant pour les
plus grands noms de
l’industrie, Holo 3 a
développé des systèmes
de mesure qui sont
une référence en la
matière.
Ses compétences lui
valent aujourd’hui de
conquérir des marchés
à l’étranger.
>> Holo 3 à Saint-Louis
Des mesures
« haute couture »
Centre de transfert de technologie
spécialisé dans les
techniques optiques et
d’imagerie, Holo 3 a été
créé en 1986. La vocation
première de l’entreprise
est de développer et de mettre
à disposition de l’industrie des
moyens optiques innovants issus
des laboratoires de recherche. Au
quotidien, les 14 salariés de la
PME haut-rhinoise, essentiellement
des ingénieurs et des techniciens,
fournissent à leurs clients
des prestations telles que « la
métrodologie optique pour l’industrie :
soit la mesure des aspects, des surfaces
et des formes d’un objet », précise
Bernard Dischli, conseiller technologique.
« Nous proposons aussi
à nos clients des essais à la demande,
par exemple l’analyse vibratoire.
Nous effectuons des mesures de déplacement
à l’échelle micrométrique ou
encore la reconstitution d’objets en
3 D », ajoute-t-il. Des mesures
et calculs destinés essentiellement
à l’industrie automobile,
aux équipementiers, aux centres
de recherche, à l’aéronautique,
dont EADS et le Centre National
d’Études Spatiales. Mais aussi,
et de façon plus anecdotique, à
l’Opéra du Rhin. « Nous sommes
en relation avec l’atelier qui conçoit
Essais Réalisée à la demande, l’analyse vibratoire de
pièces pour l’aéronautique
les décors. Avant de fabriquer des
objets de grande dimension, l’Opéra
nous a demandé de les numériser, de
les concevoir en 3 D. Pour exemples,
le Cheval de Troie et un masque aussi
grand qu’un être humain. » Loin des
arts, il est un domaine où l’entreprise
a franchement une longueur
d’avance sur ses concurrents : la
mesure de la forme des vitres
dans une voiture. Un brevet a
été déposé. « Nous commençons à
travailler à l’international, en particulier
pour les grandes entreprises
allemandes et une filiale d’une entreprise
française en Allemagne. En lien
avec la CCI, nous avons participé au
salon Control où nous avons noué des
contacts avec des sociétés asiatiques et
du Moyen-Orient », ajoute Bernard
Dischli. Holo 3 réalise aujourd’hui
10 % de son chiffre d’affaires pour
les contrats industriels à l’export.
D’ici quelques années, ce chiffre
sera vraisemblablement revu à la
hausse.
• site • www.holo3.com
>> IREPA Laser
Les procédés laser industriels
Son expérience et son savoirfaire
ont fait d’Irepa Laser
l’un des principaux centres
de compétences dans les
domaines d’utilisation du laser
pour le traitement des matériaux.
Irepa Laser s’efforce, depuis plus
de 20 ans, de promouvoir l’utilisation
du laser dans les milieux
industriels français. Pour ce faire,
les salariés d’Irepa Laser accompagnent
les entreprises dans leur
démarche d’acquisition de la
technologie laser et forment les
techniciens et ingénieurs à cette
technique. Fondée en 1983 par
Olivier Fréneaux, la société Irepa
Laser est aujourd’hui basée au
Parc d’Innovation d’Illkirch. La
croissance de ses activités s’explique
en partie par les avantages
que procure l’utilisation du laser.
Le procédé autorise en effet des
découpes très précises, des soudages
ou encore des perçages. Le
laser permet un marquage invisible
à l’œil nu, sur une montre ou
un objet de marque afin d’éviter
la contrefaçon. Le centre d’Irepa
Laser propose aux PME-PMI de
nombreuses démonstrations, à
l’image de celles qui se sont tenues
récemment lors des Rencontres de
Professionnels de la CCI.
• site • www.irepa-laser.com
contact
CCI
Frédéric Papelard,
03 88 76 42 07
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

L a l e t t r e d e
N °
Strasbourg Place Financière
18
appel à candidatures
Start Est 2e rencontres
du capital et de
l’innovation du Grand
Est
Région Alsace
27 et 28 novembre 2008
Start Est est né de la volonté
conjointe des acteurs de
l’innovation et des professionnels
du financement du Grand Est
de doter leurs régions d’un
événement annuel de rencontres
entre créateurs innovants et
investisseurs.
Cette opération s’inscrit
pleinement dans la politique
engagée en faveur de la
recherche, de l’innovation et
de la création d’entreprise, et
plus particulièrement sur les
processus de financement et
d’accompagnement des projets
innovants.
La vocation de Start Est est
autant d’identifier et de qualifier
les porteurs de projets innovants
représentant un potentiel de
développement économique,
que d’informer et d’entretenir
des relations étroites avec les
financeurs de projets qu’ils
soient capital risqueurs, capital
développeurs, fonds communs
de placement à l’innovation ou
investisseurs privés.
Dans ce cadre, un appel à
candidatures est lancé auprès
des porteurs de projets
innovants. Les candidatures
sont à remettre au plus tard le
30 septembre 2008.
Contact : Didier Schoenacker
didier.schoenacker@regionalsace.eu
Vous trouverez toutes les
informations utiles sur le site
www.4saisons-innovation.
eu/start-est.html
Ils nous ont rejoint
• JPR Finances
L’alternance après le bac
Un atout pour la compétitivité
Près d’un tiers des jeunes* pensent que
l’alternance est réservée aux élèves qui ne
réussissent pas dans les filières classiques.
C’est mieux mais c’est encore trop. Trois obstacles
doivent être levés pour favoriser la réelle montée
en puissance de l’alternance : distorsions d’image,
insuffisance de l’offre sur le territoire et ambiguïtés
entretenues par les différents acteurs sur sa finalité
même.
CAP mais aussi master en ressources humaines
Traditionnellement, l’apprentissage permet de se
former aux métiers du secteur de l’artisanat. Cependant,
la tertiarisation de l’économie a conduit
à une désaffection pour les secteurs primaire et secondaire
et à un moindre attrait des métiers manuels
auprès des jeunes ce qui se répercute sur la notion
d’apprentissage. Moins de 10 000 étudiants sur plus
d’un million ont signé un contrat d’apprentissage.
Trop de jeunes ignorent encore qu’ils peuvent obtenir
un diplôme bac +5 en alternance, y compris à
l’ESSEC. Il faut faire savoir aux jeunes générations
que nous sommes aujourd’hui bien loin du cliché
sur l’apprentissage qui en ferait une filière réservée
à l’élève démobilisé par ses études.
La complexité du dispositif fait reculer jeunes et
employeurs
Ce qui embarrasse une entreprise de taille importante
devient un sérieux casse-tête pour les plus
petites. Le contrat d’apprentissage relève de la formation
initiale et le contrat de professionnalisation
de la formation continue : interlocuteurs et circuits
financiers ne sont donc pas les mêmes. Autant de
rouages, autant d’obstacles en mesure de décourager
la bonne volonté des recruteurs et des candidats.
Les Régions, compétentes financièrement dans
l’apprentissage, gèrent leurs moyens en fonction des
priorités de leur territoire. Mais l’absence d’harmonisation
dans leurs modalités de financement et dans
les critères présidant au versement des primes induit
de grandes disparités entre elles et, de ce fait, dans
les aides destinées aux apprentis et aux employeurs.
Certaines Régions considèrent les jeunes avant tout
comme des étudiants et leur octroient les mêmes facilités,
d’autres les considèrent d’abord comme des
salariés ce qui déplace vers eux et leurs employeurs
l’imputation des dépenses.
Parallèlement aux efforts que doivent fournir les
acteurs pour modifier l’image de l’alternance et
en renforcer l’attractivité, il leur faut apporter des
réponses appropriées en matière d’offre, au plan
géographique comme à celui des niveaux de formation
proposés.
La nécessaire extension du domaine de l’alternance…
Les jeunes hésitent à se rendre dans un CFA trop
éloigné de leur domicile et ne peuvent pas toujours
assumer les frais d’un déménagement qui les en
rapprocherait.
Il est indispensable de resserrer le maillage géographique
pour que métiers et diplômes soient accessibles
partout où les besoins des entreprises s’avèrent
pérennes.
Élargir l’offre de diplômes constitue une autre
nécessité pour des secteurs comme les banques,
16 rue de Leicester 67 000 STRASBOURG - Tél. 03 88 32 12 06
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L a l e t t r e d e
Strasbourg Place Financière N °18
l’informatique ou l’assurance, qui ont besoin de
diplômés de haut niveau d’expertise.
Les universités et les écoles proposent environ
250 masters en banque/finance, souvent trop généralistes,
contraignant ainsi les employeurs à dispenser
des formations complémentaires pour assurer
« l’opérationnalité » des jeunes. De plus, seuls 10 %
de ces cursus universitaires peuvent être suivis en
apprentissage. Les banques souhaitent des masters
professionnels, incluant des formations correspondant
à des référentiels-métiers, dans une logique à la
fois de standardisation et d’homogénéisation, pour
faciliter la mobilité des futurs titulaires.
Toutes les formules doivent être explorées pour
concilier l’insertion des jeunes et la satisfaction des
besoins de recrutement.
Pour faire progresser l’alternance, les acteurs doivent
à l’évidence travailler ensemble, mais partagent-ils
vraiment les mêmes objectifs ?
Et si les acteurs parlaient d’une seule voix ?
Bien sûr, l’alternance est une voie de formation.
Pour certaines entreprises, elle n’est que cela.
Cependant, après avoir longtemps craint que l’accueil
d’un apprenti désorganise leur service, de
nombreuses entreprises se rendent compte qu’il
n’est pas un stagiaire mais un salarié en phase de
pré-recrutement, qui sera très vite opérationnel.
Ainsi, la profession bancaire qui prévoit une augmentation
de 10 % d’alternants par an pendant trois
ans recrute en CDI 3/4 d’entre eux, une fois leur
diplôme obtenu.
Au vu de ces éléments, il ne semble pas concevable
de faire l’économie de la réflexion, du dialogue et
d’une construction commune. En effet, les acteurs
sont « contraints » au partenariat : pas de master
en alternance sans les universités, pas de CFA sans
les Régions, pas d’emploi sans entreprise, pas de
recrutement sans jeunes à recruter… Voilà une logique
admissible par tous ! Il en est une autre : nous
savons que dans les prochaines années les besoins
de recrutement seront soutenus. Parallèlement, les
jeunes espèrent trouver leur place sur le marché du
travail.
Au-delà de l’alternance, la vraie question est celle
de la professionnalisation des parcours quels qu’ils
soient. Les entreprises et les professions devraient
être associées plus directement à l’élaboration des
diplômes et « les crédits affectés en priorité aux formations
offrant des perspectives d’emploi durable »,
cela afin de laisser sa place à toute voie de formation
efficace, dans l’intérêt des jeunes et des entreprises.
L’enjeu, c’est en somme la banalisation de l’alternance
pour qu’elle soit enfin perçue pour ce qu’elle
est : une voie de formation comme une autre, permettant
d’accéder aux mêmes métiers et diplômes
que la voie classique, l’expérience grandeur nature
de l’entreprise en plus.
Centre de Formation de la Profession Bancaire
Cet article est une synthèse du dossier paru dans le
premier numéro de Passerelles : la lettre, publication du
CFPB
* selon trois enquêtes rendues publiques en 2007 : CCI de Paris - FNPCA
Fonds National de Promotion et de Communication de l’Artisanat -
http://www.artisanat.info/communication/presse/pdf_presse
** Jean-François Bernardin, président de l’ACFCI Assemblée des Chambres
Françaises de Commerce et d’Industrie
L’ÉVOLUTION DE LA SITUATION ÉCONOMIQUE
(source : Banque de France Strasbourg)
Situation des carnets et des stocks de produits finis
À compter de février 2008, l’analyse porte sur des données corrigées des variations
saisonnières.
50
Stocks
Commandes
40
30
20
10
0
-10
-20
06
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
07
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
08
F
M
A
M
Les textes publiés dans cette lettre n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs

28 GASTRONOMIE
Ils sont restaurateurs,
chefs de cuisine
ou directeurs
d’établissements
hôteliers, le CEFPPA
les a accueillis pour
une formation au
management.
Au bout, un certificat
de qualification
professionnelle
et pour tous,
un enrichissement
personnel.
Témoignages de
participants de deux
établissements situés
à Scherrwiller
et à Illkirch.
>> Mieux diriger ses équipes avec le CEFPPA
Christine Roeckel Restaurant A la Couronne, Scherrwiller
Mieux gérer l’équipe
Constituée de deux personnes
en 1987, l’équipe
du restaurant s’est régulièrement
étoffée. Avec
20 employés, « des groupes se sont
formés, des tensions se sont créées »,
raconte Christine Roeckel. Il
fallait agir pour créer une nouvelle
ambiance. L’enseignement
qu’elle a suivi au Cefppa a
profité à l’équipe entière. Ravie
de son expérience, elle a incité
son directeur de restaurant,
Philippe Evrard, à s’y inscrire.
Son objectif était d’acquérir
des compétences nouvelles en
comptabilité, gestion, finances
et communication. Le planning
des formations - deux jours par
mois - lui a permis de mettre
ses acquis immédiatement en
pratique.
Mieux véhiculer
l’image de la maison
« Notre carte a été revue en fonction
d’une nouvelle charte graphique.
Notre site Internet a été rajeuni et
mieux référencé. J’ai également mis
en application la partie marketing,
de façon à optimiser la vente de nos
produits, dont notre création, la
« Ries’soupe », composée de riesling,
de champignons, céleris, oignons,
fond blanc de veau… Achetée sur
place, elle est à présent commercialisée
dans d’autres points de vente.
Tout au long de la formation, nous
avons eu l’opportunité d’échanger
avec d’autres professionnels, issus de
cursus différents, ce fut enrichissant.
Intérêt « La formation nous a permis de mettre les
acquis directement en pratique »
Par ailleurs, en étant plus à l’écoute
des autres, notre approche est différente
et donc plus efficace lors de
situations difficiles ».
Faire
du benchmarking
ou aller voir ailleurs
Christine Roeckel a également
encouragé son époux à s’inscrire
lui aussi à des stages de perfectionnement
à l’accueil et à l’intégration
de nouvelles techniques
culinaires. Conclusion générale :
« Tout le monde devrait se former, il
ne faut pas rester sur ses acquis mais
se tenir au courant de ce qui se passe
ailleurs ».
Le Restaurant, dirigé depuis
mars 1987 par Christine et
Didier Roeckel, propose de la
cuisine gastronomique traditionnelle
alsacienne. Sa réputation
s’est construite autour du slogan
: « le royaume des sept tartes
flambées ». Capacité d’accueil :
environ 180 couverts sur deux
niveaux, une terrasse dans la cour
intérieure en été.
• contact • www.couronne.com
03 88 92 06 24
>> Le cycle management en hôtellerie-restauration du CEFPPA
Pour renforcer ses compétences en marketing, gestion
et ressources humaines
Destinée aux chefs d’entreprises d’hôtellerie
et/ou de restauration, successeurs
d’entreprises familiales du secteur, cette
formation est validée par un CQP (certificat
de qualification professionnelle),
BADGE (bilan d’aptitude délivré par les
Grandes Écoles). Elle a été conçue par
le CEFPPA en partenariat avec l’École de
Management Strasbourg.
De septembre 2008 à juin 2009,
23 journées de formation à raison de
deux jours par mois.
• Contact et inscription •
Franck Sellier ou Lionel Baret,
03 90 40 05 10
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

Gastronomie
29
Christian Recht Hôtel-Restaurant Au Chasseur, Illkirch
Redynamiser et valoriser son personnel
Credo Christian Recht considère l’accueil du client
comme primordial
Manque de trésorerie, personnel
démotivé : les dernières
années avaient été très
difficiles, observe Christian
Recht. Affichant une parfaite maîtrise
de son métier - enrichi par ses
passages à la Maison Kammerzel
et à l’Hôtel du Parc - le repreneur
manquait cependant de compétences
en management. Or, « dans
une affaire, le capital humain est le
plus important, il faut écouter ses
salariés, tenir compte de leurs besoins
et les satisfaire autant que faire se
peut. Cohésion et rentabilité en découlent
» explique-t-il.
Durant le stage, il s’est formé à
la comptabilité et à la gestion - et
aussi à la gestion du temps. Côté
gastronomie, il a entièrement
revu sa carte en y ajoutant des
suggestions et des produits d’appel
comme les tartes flambées à
des prix très doux ou encore des
soirées à thème. Objectif réussi :
anciens et nouveaux clients ont
contribué à une augmentation du
chiffre d’affaires.
Des échanges
constructifs
Pour Christian Recht, l’apport
du stage a été bénéfique sur tous
les plans, y compris au niveau du
marketing : « J’ai accentué mes efforts
de communication et notamment via
l’animation de mon site internet ». J’ai
également apprécié les échanges
dans le groupe, chacun des participants
assumant des fonctions
différentes : cuisinier, responsable
de la restauration dans le milieu
bancaire, gestionnaire… Autant
d’expériences à partager.
Passionné par nature, Christian
Recht a toujours eu la volonté
d’évoluer « pour continuer à m’épanouir
dans mon métier. » Et savoir
déléguer est l’une de ses qualités :
« avec une équipe soudée, nous prenons
tous plaisir à travailler ensemble ».
Son credo : produire de la qualité,
des prix corrects et du service :
« l’accueil est primordial, les clients
ont besoin d’être reconnus ». Une
dimension RH qui gagnerait à être
généralisée. En salle, le restaurant
peut accueillir jusqu’à 70 couverts
et la terrasse récemment aménagée
dispose d’une trentaine de places.
• contact • 03 88 66 77 69
70 route de Lyon 67400 Illkirch
www.hotellechasseur.fr
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

30 AÉROPORT
Relancer les liaisons
intérieures : l’objectif
de la compagnie Air
France. Promouvoir
le tourisme, celui
des offices du
tourisme, dont ceux
de Bordeaux et de
Strasbourg. En créant
des synergies entre les
deux villes classées
au Patrimoine de
l’Unesco, ces différents
acteurs entendent
doper la fréquentation
de la ligne.
>> Strasbourg-Bordeaux
Le patrimoine de l’Unesco
à portée d’aile
Première étape de cette
campagne de promotion
réciproque, la visite
à Strasbourg d’une délégation
bordelaise accompagnée
par Jean-Daniel
Terrassin, directeur général de
l’office du tourisme de Bordeaux,
venu présenter l’offre de sa ville.
Découvertes
et visites ciblées
« Réputée pour son vin, Bordeaux
est aussi une ville d’art, de culture,
et de congrès », a-t-il souligné.
Entièrement rénovée, jusqu’aux
quais qui jouxtent la Garonne,
elle n’en conserve pas moins le
charme pittoresque d’une ville
ancienne. Et c’est parce qu’elle
est dotée d’un riche patrimoine
historique qu’elle fait partie du
cercle prestigieux des sites inscrits
sur la liste du patrimoine mondial
de l’Unesco. Avec ses façades de
pierre blonde, la ville a conservé
l’unité et la cohérence façonnées
au 18 e siècle par des intendants
royaux et des architectes
de talents. Places harmonieuses
et vivantes, somptueux hôtels
particuliers… Bordeaux invite à
la promenade. Parmi les lieux les
plus visités : le Grand Théâtre
et le Musée d’art contemporain.
À Bordeaux, les gastronomes
seront séduits par des mets délicieux
: poissons et fruits de mer,
lamproies, esturgeon, agneau de
lait, bœuf de Bazas… sans oublier
le fameux cannelé de Bordeaux et
les noisetines du Médoc…
Des forfaits
alléchants
Innovant Le réseau de transports de Bordeaux a été
optimisé avec tramway, bus et parcs relais
Rejoindre Bordeaux en moins
d’une heure et demie, au tarif
de 70 € TTC l’aller* : l’offre est
attractive. En mariant le voyage
à l’un des forfaits découvertes
proposés par l’office du tourisme
- deux nuits avec visite guidée de
la ville et de ses musées, entrées
gratuites dans les musées et principaux
sites, carte gratuite d’accès
au réseau des transports publics
urbains, escapade dans le (ou les)
vignoble(s), le programme devient
alléchant.
Et pourquoi ne pas prolonger
votre visite jusqu’au bassin d’Arcachon,
à moins d’une heure de
distance ? Votre dépaysement sera
complet.
Profitez des places
disponibles
Selon les derniers chiffres communiqués
par la Compagnie Air-
France, le coefficient de remplissage
d’avril 2007 à mars 2008
serait de l’ordre de 62 %. Un score
honorable qui peut être revu à la
hausse. Parmi les clients empruntant
la ligne, des femmes et hommes
d’affaires issus de secteurs
d’activités très variés ; téléphonie
mobile, installation électrique
modulaire, négociants en vins et
alcools. Bordeaux ? Une ville enivrante
à découvrir.
• En savoir plus •
www.bordeaux-tourisme.com
www.vins-bordeaux.fr
Air France :
mlhardouin@airfrance.fr
www.airfrance.fr
Les horaires
Sur embraer 145 (50 sièges), la
Compagnie Regional effectue quatre
trajets par jour du lundi au vendredi et
deux par jour le samedi et dimanche
Strasbourg-Bordeaux
6h45-8h10 lundi au vendredi
8h10-9h35 samedi
10h40-12h05 lundi au vendredi +
samedi
11h30-12h55 dimanche
13h20-14h45 dimanche
14h55-16h20 lundi au vendredi
18h55-20h20 lundi au vendredi
Bordeaux-Strasbourg
8h40-10h05 lundi au vendredi
12h35-14h lundi au vendredi +
samedi
16h35-18h dimanche
16h55-18h20 lundi au vendredi
19h-20h25 samedi
20h30-21h55 dimanche
20h50-22h15 lundi au vendredi
* Tarifs soumis à conditions particulières, hors
frais de service
contact
CCI
Aéroport
international
Strasbourg,
03 88 64 67 67
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

Aéroport
31
>> Assises de la qualité
Strasbourg chef de projet
Re m i s l o r s
d e s A s s i s e s
Nationales de
la Qualité en
Aéroport qui se sont
tenues à Nice le 3 avril
dernier, les Trophées
de la Qualité ont
valorisé les initiatives
particulièrement
innovantes dans le
domaine de l’amélioration
du service
aux passagers. Cette année, le
prix de la Communauté aéroportuaire
a distingué la commission
Facilitation Sûreté de l’ALFA
ACI pour la réalisation de la vidéo
>> Aéroport international Strasbourg
De nouveaux tarifs de stationnement
L’Aéroport international Strasbourg propose
aux voyageurs diverses possibilités
de stationnement aux abords de l’aérogare.
Depuis quelques semaines, de
nouveaux tarifs sont entrés en vigueur. En
voici les détails :
• parkings P1, P2 et P4 : 30 € la semaine
• parking souterrain P3 : 60 € la semaine
(au lieu des 83 € exigés jusqu’à
présent)
contact
CCI
d’information sur le
contrôle sûreté en amont
des postes d’inspection
filtrage. L’Aéroport international
Strasbourg avait
été désigné comme chef
de projet pour préparer
le dossier soumis au jury,
un document élaboré par
le service qualité de l’aéroport
sous l’égide d’Annick
Ludmann, directeur
d’exploitation.
a.ludmann@strasbourg.cci.fr
• tarifs week-end, applicables du vendredi
midi au lundi midi : 21 € pour les
parkings P1, P2 et P4 ; 28 € pour le
parking P3.
• site • www.strasbourg.aeroport.fr
>> CroisiEurope
Nouvelles destinations en 2009
Partenaire de l’Aéroport pour
les croisières au départ de
Séville, CroisiEurope est déjà
en train de penser son programme
2009. Escapade le long
de la vallée de la
Seine et des châteaux
de la Loire,
découverte du
Lubéron, balade
sur le Danube…
CroisiEurope
vogue sur tous
les fleuves européens.
Le catalogue
2009 est
disponible et des nouveautés sont
à noter : descente du Guadiana
au départ de Séville avec escale à
Cordoue et Grenade, voyage sur
le Rhin Supérieur et la Vallée du
Neckar avec escale à Heidelberg,
Ludwigsburg ou bien encore
Stuttgart. Mais aussi sept jours de
croisière sur le Danube à la découverte
de trois capitales incontournables
: Vienne, Bratislava
et Budapest. Enfin, un itinéraire
d e 1 5 j o u r s
d’Amsterdam
à B u d a p e s t ,
e n p a s s a n t
par Cologne,
N u r e m b e r g ,
Passau, Linz et
Vienne sera également
proposé.
CroisiEurope
d i s p o s e d e
26 bateaux. Un 27 e , le MS Vivaldi,
en cours de construction, rejoindra
la flotte au début de l’année
2009. Il sillonnera le Rhin et ses
affluents.
• contact • 03 88 76 44 44
www.croisieurope.com
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

32 TIC
>> E-commerce
Des indicateurs à la hausse
Face à l’augmentation des achats en ligne,
l’entreprise peut-elle encore se passer d’un site
web ? Non, à la condition de bien identifier ses
cibles et d’adapter sa démarche à la stratégie de
l’entreprise.
Selon la dernière enquête
de la FEVAD*, quelque
16 Md€ ont été dépensés
via le Net par 20 millions
de cyber-acheteurs
en 2007. Au total, ce sont
180 millions d’actes d’achat qui
ont transité par Internet.
Déjà enregistrée les années précédentes,
la croissance de l’ecommerce
se poursuit donc à un
rythme soutenu. Près de 19,8 millions
d’acheteurs en ligne ont été
dénombrés au 4 e trimestre 2007,
avec une progression du panier
moyen de 88 à 91 €. Toujours selon
la FEVAD, un seul acheteur en
ligne dépense en moyenne 800 €
par an pour neuf commandes. Est
notée en parallèle, une augmentation
du nombre de sites marchands,
estimés à près de 37 000 sites actifs
(+54 % par rapport à 2006). 60 %
de ces sites réalisent entre 10 et
1 000 commandes par mois.
Savoir tirer parti
de son site
Ces éléments et le taux d’équipement
toujours plus élevé des
« clients » doivent être des indicateurs
qui incitent les entreprises
à se remettre en question par rapport
à leur stratégie web. Une présence
sur internet s’impose plus
que jamais. Attention, la vente en
ligne n’étant qu’une des possibilités
offertes par la présence en
ligne, il s’agit de bien définir son
cahier des charges. Pas d’improvisation,
une présence sur le web et
la stratégie associée se préparent.
La CCI propose régulièrement
des séances d’informations animées
par des professionnels et si
nécessaire des formations adaptées
pour tirer pleinement parti
d’un site web.
• site • www.fevad.com
* Source : Fédération du e-commerce et de la
Vente à Distance (FEVAD),
contact
CCI
www.strasbourg.cci.fr/internet
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

O d y s s é e s d e l a c r é a t i o n d ’ e n t r e p r i s e
DOSSIER
33
Ils y ont cru
Événement phare de la vie
économique alsacienne,
la soirée des Odyssées de
la création d’entreprise
consacre de jeunes
créateurs d’entreprise.
Des idées innovantes, la
détermination de prendre
en mains son avenir, une
conviction à toute épreuve ainsi
qu’un solide esprit pratique.
Ce sont des forces vives que
les Odyssées de la création
d’entreprise ont portées au
pinacle le 24 avril dernier. >>
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

34
Dossier
Odyssées de la création d’entreprise
De l’impulsion de départ aux
premières années d’existence,
la CCI accompagne tous les
porteurs de projets.
stratégie Il est vital pour une jeune entreprise d’identifier les risques potentiels
et d’analyser l’évolution de l’environnement économique
Soutenir l’entreprise
dans ses premiers pas
Véritable feu d’artifice, selon
Jean-Luc Heimburger,
Président de la commission
« Création, reprise
et transmission d’entreprises
» à la CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin, la
soirée des « Odyssées de la création
» est l’aboutissement festif
d’une logique d’accompagnement
des jeunes entreprises mise
en place au niveau de la CCI.
« Tous les lauréats n’ont pas sollicité
notre aide, souligne Véronique
Hoelz, directrice du Pôle
Création-Cession mais certains
l’ont fait et il est certain que nous
avons un vrai suivi en la matière.
Un porteur de projet peut ainsi
contacter l’espace « Entreprendre »,
y recueillir informations collectives et
conseils individuels avant d’échanger
avec des experts de la commission
« Passeport ». Lors de la phase
post-création, nos sept conseillers
en développement des jeunes entreprises
installés à la demande des
élus du groupe « Stratégie de la
Jeune Entreprise » sont là pour les
aider à répondre à des questions
telles que : comment développer mon
chiffre d’affaires ? Comment trouver
de nouveaux clients ? Comment
prospecter efficacement ? Comment
mieux communiquer et à moindre
coût ? Comment trouver des sources
de financement ? Que faire lorsque la
trésorerie ne suit plus ? ». Un service
que la CCI propose spontanément
à tous les jeunes créateurs,
qu’ils aient ou non pris contact
avec elle en amont. Tout entier
voué au développement de son
affaire, le dirigeant d’une jeune
entreprise n’a généralement pas
le temps de prendre du recul
alors qu’il est vital d’identifier les
risques potentiels et d’analyser
l’évolution de l’environnement
économique. « C’est une véritable
stratégie de développement que
nous les aidons à construire. Nous
sommes des facilitateurs », souligne
Véronique Hoelz. Maître
d’œuvre de la manifestation
des « Odyssées de la création »,
Christian Geissmann, conseiller
technique intuitu personae et
vice-président de la commission
« Création, reprise et transmission
d’entreprises » souligne
lui aussi cette logique d’accompagnement
et relève la grande
solidarité qui s’est établie entre
les équipes de la CCI et les
partenaires de la manifestation.
Il souligne aussi combien est
symbolique la participation de
la classe design de l’école supérieure
des arts décoratifs à la
réussite de l’opération. « Chaque
année, nous organisons un concours
pour la réalisation du trophée. Pour
les étudiants, il s’agit là aussi d’une
création, d’un premier pas dans la
vie professionnelle. Cette fois, c’est
l’œuvre de Jeanne Berger qui a été
retenue. »
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

Six Lauréats
Dossier
Odyssées de la création d’entreprise
Ils y ont cru et ils sont parvenus à concrétiser leur projet de création
d’entreprise. Six lauréats aux profils différents ont été consacrés lors de
la soirée des Odyssées de la création. À chaque fois, une personnalité, un
parcours et beaucoup d’enthousiasme.
>> Prix du Créateur junior
Thomas Stammbach, Tom Pousse Paysage
Thomas Stammbach - 25 printemps
aujourd’hui - a toujours
aimé les jardins. Après un BTS
en aménagement paysager, il a
travaillé au sein de différentes
entreprises strasbourgeoises avant
de fonder sa propre société, à
Illkirch, en février 2006. « J’avais
envie de ne plus être exécutant mais
d’entrer dans un vrai relationnel
avec le client, de participer aux
discussions et aux choix. Je voulais
faire autre chose que du pur chantier.
« Tom Pousse Paysage » a plutôt
bien démarré grâce à un beau logo
et quelques petites publicités dans le
journal local. » Aujourd’hui, après
deux ans de fonctionnement,
Thomas a embauché un salarié
et un apprenti. Dès la rentrée de
septembre, il compte employer
un deuxième apprenti. Ses clients
sont principalement des particuliers
qui l’appellent pour des
créations de jardins et il a créé
en février une deuxième structure
dévolue au service à la personne
et baptisée « Tom Pousse
Services ». Son créneau, l’entretien
de jardin. « C’est toujours un
plaisir de voir évoluer ce que l’on a
planté et agencé, poursuit Thomas
Stammbach. Je veux créer des jardins
personnalisés et je prends le temps
qu’il faut pour affiner le projet ». Son
style ? « Beaucoup de courbes et peu
de lignes droites mais parfois celles-ci
s’imposent lors d’aménagements plus
modernes. »
• contact • 03 88 65 91 77
35
>> Prix de l’audace
Nicole Uhl, Glove Me
Vert anis, rose violine, turquoise,
rouge… « Glove Me », la
petite boutique de Nicole
Uhl, nichée passage de la
Mésange à Strasbourg pétille.
Elle est consacrée aux accessoires,
tout spécialement aux gants de
peau fabriqués en Italie et déclinés
dans des gammes vives. « J’ai
fait beaucoup de choses dans ma
vie avant d’ouvrir « Glove Me » le
30 septembre 2006, explique la maîtresse
des lieux. Née à Strasbourg, j’ai
construit une vie professionnelle loin
d’ici, passant ainsi quinze ans dans
les Caraïbes et les Antilles à m’occuper
de parapharmacie et de cosmétiques
haut de gamme. » Revenue
en Alsace et ne souhaitant pas
s’inscrire dans le dispositif des
demandeurs d’emplois, Nicole
Uhl a dû tout inventer en misant
sur l’énergie d’une cinquantaine
des plus vives. Taraudée par l’envie
d’ouvrir un commerce, elle en
détermina le concept en découvrant
une boutique chamarrée
du vieux Nice tenue par le fils
du fabricant napolitain des gants
qu’elle vend aujourd’hui. Les
banques renâclèrent à la suivre
mais elle s’inscrivit alors dans
le processus « Cap Création »
de la CCI de Strasbourg et
du Bas‐Rhin, suivit ensuite le
« Passeport Entreprendre » qui
la mit en contact avec banques,
assureurs, experts comptables…
jusqu’à ce qu’enfin son projet se
concrétise. Des articles, un reportage
télé, le bouche-à-oreille…
« Glove Me » a aujourd’hui une
vraie clientèle. Strasbourgeoise
bien sûr mais aussi parisienne
grâce à l’effet TGV.
• contact • 03 88 32 17 31
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

36
Dossier
Odyssées de la création d’entreprise
>> Prix de l’idée innovante
Claire Hiegel et Valérie Messer, Agate
Agate (Analyse, Géoprospective,
Aménagement, Territoire) est
un bureau d’études dont
le concept a germé dans
l’esprit de deux jeunes géographes
dès 2005. « La société, dont
le siège social est à Saverne, a été
créée en janvier 2006, expliquent
Claire Hiegel et Valérie Messer.
La recherche dans laquelle nous
avions évolué jusque-là n’était pas
une fin en soi pour nous et comme
de plus, les postes y sont rares nous
avons réfléchi à une autre manière
de faire notre route. La consultance
s’est imposée et nous avons contacté
l’incubateur d’entreprises Semia qui
nous a aidées à affiner notre projet,
faire des études de marché, monter
un business plan. Bref, à déterminer
ce que nous voulions vendre et à qui
nous voulions le vendre. Il s’agissait
de notre savoir faire en géographie
dont nous étions persuadées qu’il pouvait
intéresser les acteurs de l’aménagement
du territoire. Nous voulions
nous positionner en interface entre la
recherche et l’application. » Un rôle
d’intermédiaire qui va dans les
deux sens puisque - partenaires
du laboratoire CNRS « Image et
Ville » - Claire Hiegel et Valérie
Messer utilisent les technologies
que celui-ci met au point tout en
répercutant les problématiques
de terrain qu’elles rencontrent.
Une démarche de « passerelle »
en elle-même innovante. Au bout
de deux ans, les deux jeunes
femmes comptent différentes
collaborations, notamment avec
la communauté de communes
de Saverne qui voulait définir un
bon outil de suivi et de gestion
des zones d’activité du territoire.
« À chaque fois, nous élaborons une
solution qui s’adapte aux besoins
précisent Claire et Valérie. Nous
n’avons pas de produit clé en main
mais un savoir faire lié à une collaboration
directe avec un laboratoire.
Plus encore que l’outil c’est la manière
de le définir qui est innovante. »
• CONTACT • agate2@orange.fr
>> Prix du créateur
Hubert Siegfriedt, Lean Training
Ingénieur de formation, Hubert
Siegfriedt a complété ce cursus
par deux ans de psychologie
d’entreprise en cours du soir. Il
a fait quasiment toute sa carrière
en Alsace avant de découvrir la
méthode d’amélioration continue
chez Osram et de rejoindre
un cabinet de consulting, en
1998, à Paris. En octobre 2006, il
crée sa propre structure « Lean
Training » à Hochfelden car « il
faut oser », dit-il en précisant ce
qu’est le Lean c’est-à-dire « une
méthode qui permet de rendre une
société plus performante en qualité,
coûts et délais en alliant flexibilité et
souplesse pour répondre aux demandes
du marché. » Cette méthode, au
départ très liée à l’industrie automobile
- elle est née chez Toyota
- touche désormais tous les secteurs
d’activité. « Nous travaillons
avec les sacs Hermès, les parfums
Givenchy, Danone, LU, Bledina,
Saint-Gobain, Siemens, Honda,
Diffulivre (Hachette), Henkel, etc. »,
souligne Hubert Siegfriedt. Une
centaine de clients sont désormais
à l’actif de Lean Training qui s’est
imposé parmi les cabinets les plus
importants de France et forme les
élèves-ingénieurs en amélioration
continue de l’ECAM de Lyon
(1 re promotion en 2008). Pour
Hubert Siegfriedt, le trophée
du créateur 2007 est certes une
récompense personnelle mais
c’est aussi une consécration pour
la dizaine de salariés-associés
de la société. « Nous avons réussi
à créer une machine à gagner »,
conclut-il en souriant.
• site • www.lean-training.eu
>> Prix du repreneur
Michel Beck, Le confort.com
Michel Beck - ingénieur -
était toujours directeur en
recherche-développement
dans un grand groupe
international quand il s’est inscrit
à un DESS en gestion des
entreprises qui sera suivi d’un
BEP en chauffage-sanitaireclimatisation
et d’un CAP en
électricité après avoir repris l’entreprise
sélestadienne Le confort.
com en janvier 2007. Forte de
six collaborateurs aujourd’hui,
la société a enregistré 46 % de
croissance dès la première année.
« Nous nous sommes appuyés sur la
notoriété d’une entreprise qui existait
depuis vingt ans et sur le créneau très
porteur des énergies renouvelables »,
explique Michel Beck qui propose
des pompes à chaleurs, des climatisations,
des radiateurs chaleur
douce, de l’aspiration centralisée à
une clientèle issue du tertiaire, des
professions libérales et des particuliers.
« Magasin relooké, nouveaux
logiciels de gestion, site Internet revu,
c’est toute une rigueur industrielle que
nous voulons allier aux qualités de
service et d’écoute qui ont toujours fait
la réputation de l’entreprise. », poursuit
le chef d’entreprise. Heureux
de sa décision de voler de ses propres
ailes, il fait partie du Club des
repreneurs qui se retrouvent à la
CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin
tous les premiers lundis du mois.
Au programme, partage d’expériences
et séances d’information
sur différentes thématiques.
• site • www.le-confort.com
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

Dossier
Odyssées de la création d’entreprise
37
>> Prix spécial du jury
Céline Gossot, Sensation Nature
Nominée dans la catégorie
des moins de 25 ans, Céline
Gossot de Geispolsheim a
créé sa société « Sensation
Nature » il y a deux ans. Sa spécialité
: les montages floraux destinés
aux entreprises et à l’événementiel.
Après avoir été formée à
l’école horticole de Roville-auxchênes
(88), elle a travaillé chez
un fleuriste Meilleur Ouvrier de
France à Strasbourg. « J’ai décidé
de créer ma propre structure en 2005,
explique-t-elle. Et j’ai entamé
alors un an de réflexion et de mises
au point pendant lequel l’appui
de la CCI m’a été très utile. C’est
important d’être orienté sans être
dépossédé de son projet. Il faut
échanger à tous les stades de la
réflexion. Aujourd’hui encore, je
mesure l’apport du Club des créateurs
qui me permet de discuter
avec d’autres chefs d’entreprise qui
traversent les mêmes étapes que
moi. » Céline Gossot est en tout
cas ravie d’avoir franchi le cap et
déterminée « à tout faire pour que
ça continue ». Elle parle de son
entreprise avec chaleur. « Je l’ai
appelée Sensation Nature parce que
je veux restituer la douceur des jardins
dans mes compositions. Celles-ci
sont sobres sans être d’une modernité
froide, à l’image de la pivoine épurée
mais généreuse. »
• contact • 03 88 64 81 86
Des partenaires convaincus
Fidèles de la manifestation, les partenaires des « Odyssées de la création » ont tous une bonne raison
de s’impliquer. Leur engagement témoigne d’une attention fine à la dynamique du territoire.
>> AIR FRANCE
Aider à la mobilité
Air France est une entreprise
certes internationale
mais aussi régionale, déclare
Franck Lucas, directeur marketing
et promotion des ventes.
« Nos implantations en province
soulignent notre volonté d’être présents
au plus près des entreprises,
les grands groupes comme les PME-
PMI. Cet engagement se traduit
par une gamme de prix compétitifs
avec des tarifs d’appel sur Paris ou
d’autres villes françaises tout à fait
intéressants ». Liée au dynamisme
du tissu économique alsacien, la
direction régionale d’Air France
est partenaire des « Odyssées
de la création » car elle sait qu’il
est important de répondre aux
besoins de mobilité des entreprises
dès le début de leur parcours.
• Site • www.airfrance.fr
>> ARPÈGE
L’importance de la protection sociale
Directeur commercial chez
Arpège, Pierre Tessier rappelle
le statut de grand
groupe de protection sociale
régionale qui est celui d’Arpège.
« Nous ne pouvions pas ne pas être
présents quand on connaît l’importance
du volet protection sociale
pour les créateurs d’entreprise »,
souligne-t-il en évoquant par
ailleurs les « partenariats historiques
» qu’Arpège entretient avec
la CCI pour contribuer à la vitalité
économique de la région et du
département. « Notre participation
à cette manifestation est pour nous un
signe fort de notre propre dynamisme
et de notre présence auprès des entreprises
alsaciennes, souligne Pierre
Tessier. C’est tout un tissu qui se crée
autour de la solidarité régionale ».
• site • www.groupe-arpege.com
>> CRÉDIT AGRICOLE
Aider les professionnels
Nous partageons avec les Odyssées
de la création l’objectif de promouvoir
et favoriser la création
d’entreprise », souligne
Jean‐Philippe Demai, responsable
du marché des professionnels.
« Le Crédit Agricole Alsace Vosges
tient à être de plus en plus présent aux
côtés de sa clientèle professionnelle,
particulièrement dans la phase de
développement. Participer en tant
que partenaire aux Odyssées est pour
nous un moyen de montrer que nous
sommes un acteur important de la
création d’entreprise et de l’économie
régionale. Il s’agit d’une très belle
manifestation et son message d’encouragement
est important. »
• Site •
www.alsace-enligne.credit-agricole.fr
>> DNA
Soutenir l’économie
Quotidien régional, nous faisons
écho des réussites de l’Alsace,
souligne Francis Hirn directeur
général adjoint, notre
région ne manque pas d’actualité
positive ! Il est donc tout naturel
pour nous de soutenir les « Odyssées
de la création », tout comme nous
sommes partenaires des « Trophées
de l’export » car ces manifestations
consacrent le dynamisme régional.
Être le sponsor privilégié du « jeune
créateur » a pour nous beaucoup de
sens. Ce trophée consacre l’intuition,
le culot et la capacité à tenir la route
car toutes les entreprises lauréates
ont prouvé qu’elles étaient pérennes.
» Partenaire financier des
« Odyssées », les DNA contribuent
également en tant que
support de communication à la
manifestation et à la notoriété des
lauréats. « Une collaboration qui va
de soi », selon Francis Hirn.
• site • www.dna.fr
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

38 Dossier
Odyssées de la création d’entreprise
>> KPMG >> EUROSTRATÈGE
L’aide au développement
L’expert comptable assiste les entreprises
durant toute leur vie, de la
création à la cession, rappellent
Laurence Stoerkel, et Philippe
Triponel, responsables des activités
d’expertise comptable et de
conseils de KPMG Entreprises à
Strasbourg. en management - et
Philippe Triponel, expert comptable
et conseil. Tout le monde a
commencé petit un jour et certaines
des jeunes pousses d’aujourd’hui
seront les « gros » de demain. Notre
vocation est de les aider dans tout
leur développement, grâce à ce recul
dont nous disposons et qui échappe
au chef d’entreprise lui-même à fond
dans ce qui fait le cœur de son métier.
Pour avancer, il doit disposer de
toutes les données de gestion. Nous
sommes là pour le soulager des parties
L’appui « communication »
Président d’Eurostratège,
Jean-Luc Kopp a lui-même
fondé sa propre entreprise
à seize ans sous l’égide de
son père et reste très sensible au
parcours personnel des jeunes
créateurs. « Soutenir les Odyssées
de la création va de soi pour moi,
explique-t-il. Eurostratège, agence
de communication conseil et marketing
installée à Strasbourg, s’inscrit
d’ailleurs dans une stratégie plus
large en la matière et il nous arrive
de créer gratuitement des logos pour
de jeunes entreprises. C’est toujours
un beau moment de voir combien cette
concrétisation graphique de l’existence
d’une société est symbolique et importante.
» Fondée sur la communication,
Eurostratège embrasse
>> GROUPAMA >> ÉS
L’assurance de services adaptés Philosophie et culture d’entreprise
Partenaire des « Odyssées
de la création » pour la
deuxième année consécutive,
Groupama y voit une manière
de symboliser sa présence aux
côtés des jeunes créateurs comme
l’explique David Teichmann,
responsable de la communication
externe. « Soutenir le développement
économique de la région est pour nous
une évidence et nous y participons
notamment en accompagnant les créateurs
d’entreprises dans la réussite de
leurs projets. Pour favoriser la croissance
et la pérennité de leur activité,
financières et comptables, ce qui lui
permet d’aller de l’avant en sécurité
et avec tout son dynamisme. »
S’impliquer dans les « Odyssées
de la création » a un vrai sens
pour KPMG. « La création d’entreprises
est l’avenir de la région,
soulignent Laurence Stoerkel et
Philippe Triponel. C’est important
de regrouper des créateurs et de les
mettre à l’honneur. Cela montre que
c’est possible et cela peut faire naître
des vocations. L’idéal serait qu’un
maximum d’Alsaciens se disent en
découvrant les parcours de ces créateurs
: « pourquoi pas moi ? ».
• Site • www.kpmg.fr
Groupama propose une gamme complète
de produits d’assurances et de
services adaptés. Nos spécialistes sont
à leur disposition pour les conseiller
sur tous les aspects de l’assurance.
Parce qu’assurer une entreprise de
manière adéquate est primordial
pour sa bonne santé économique. »
• site • www.groupama.com
Diapason complet entre la
philosophie des « Odyssées
de la création » et la culture
d’entreprise d’Électricité de
Strasbourg. « Nous sommes ancrés
dans le territoire et nous bénéficions de
son dynamisme, explique Christine
Gochard, directrice des ventes
aux entreprises et collectivités. La
création d’entreprises joue un grand
rôle dans la santé économique du
Bas-Rhin et nous en profitons. Pour
nous, le partenariat est gagnantgagnant.
» Ce n’est pas pour rien
qu’Électricité de Strasbourg a
>> RIVE GAUCHE - CBRE >> virgin radio
L’accompagnement immobilier
tous les secteurs d’activités à
l’instar des Odyssées de la création.
« Les lauréats d’aujourd’hui
sont nos clients de demain, souligne
Jean-Luc Kopp en souriant.
Participer au jury des Odyssées nous
permet de mieux connaître les projets
ainsi que les hommes et les femmes qui
les portent. Nous sommes heureux de
les aider à démarrer et serons ravis
d’avoir des nouvelles de leur parcours
professionnel. »
• Site • www.eurostratege.com
choisi de soutenir le prix de l’innovation.
« Il s’agit d’une valeur
importante pour nous, souligne
Christine Gochard. Elle implique
des prises de risques que nous voulons
saluer. Et puis, nous aussi nous sommes
présents sur ce front, que ce soit en
matière de technologies ou de services.
L’innovation est incontournable dans
le monde économique actuel. »
• site • www.electricite-strasbourg.fr
Le message essentiel à ceux qui y croient
Partenaire des Odyssées la
création depuis leur création
il y a trois ans, Rive Gauche
CBRE voit cette implication
comme une démarche naturelle.
Claude Geng, gérant de cette
PME régionale l’explique en
ces termes : « Nous soutenons les
Odyssées depuis leur origine, parce
que nous sommes convaincus que le
dynamisme économique local dépend
largement de la création et de la
reprise d’entreprises et plus encore
dans les années à venir, alors que
notre région peine à attirer de nouvelles
entreprises. Notre activité de
conseil en immobilier d’entreprise
accompagne donc tout naturellement
une manifestation qui contribue au
développement et au renouvellement
du tissu économique. »
• site •
www.immobiliere-rivegauche.com
Nous avons moins de difficultés
à nous faire connaître ayant
200 000 auditeurs chaque
semaine dans le Bas-Rhin. »
déclare en souriant Olivier Hahn,
directeur régional, en évoquant
le passage d’Europe 2 à Virgin
Radio en janvier dernier. « Il est
logique que nous soyons solidaires.
Par ailleurs, notre public est constitué
de jeunes actifs entre 20 et 35 ans, un
créneau qui correspond tout à fait
à celui de la majorité des créateurs
primés et il nous paraissait important
de parler à nos auditeurs des gens qui
font avancer l’Alsace. Nous aimons
l’actualité positive. Pour nous, un
message tel que « il y a encore des
gens qui y croient et qui se lancent »
correspond tout à fait à l’état d’esprit
de la radio. » Cerise sur le gâteau :
Virgin Radio offre une semaine
de publicité gratuite à un jeune
créateur d’entreprise.
• site • www.virginradio.fr
F i n d e d o s s i e r
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

INFOS EUROPE
Presse "Point Eco" 2/07 12/12/06 14:36 Page 1
39
>> Entreprise Europe Alsace
L’ Europe plus simple,
plus proche
Avec le nouveau réseau Entreprise Europe
Alsace c’est un guichet unique qui est mis en
place à destination des entreprises qui souhaitent
s’informer en matière communautaire. Une
structure importante pour soutenir l’innovation.
Appliquer les directives, monter
des dossiers font désormais
partie du quotidien des
entreprises. Sous l’impulsion
de la Commission Européenne,
les Euro Info Centres et Centres
Relais Innovation s’inscrivent
dans un nouveau réseau baptisé
Enterprise Europe (EEN pour
Enterprise Europe Network).
Une nouvelle structure lancée au
niveau alsacien par Jean-Louis
Hoerlé, président de la CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin, et
Jean-Pierre Lavielle, président de
la CRCI d’Alsace. « Il s’agit là d’un
acte majeur pour notre économie »
a souligné Jean-Louis Hoerlé.
Le principe au niveau régional
est la mise en place d’un guichet
unique. Chaque demande sera
>> Ils témoignent
Millipore et les DEEE
orientée vers l’interlocuteur adéquat
pour obtenir des réponses,
notamment dans les démarches de
mise en conformité réglementaire.
Enterprise Europe Network vise
également à favoriser les projets
de coopération technologique
transnationale et la recherche
de partenaires européens. Pour
ne pas se laisser dépasser par les
enjeux des nouvelles législations
et ne pas rater le train de l’innovation,
il faut que les entreprises
s’informent. Entreprise Europe
Alsace est là pour ça.
L’ensemble du réseau se réunira à
Strasbourg du 24 au 26 novembre.
contact
CCI
entreprise.europe@strasbourg.cci.fr
03 88 76 42 37
Spécialisée en technique de purification
et analyse des fluides, la société
Millipore est concernée au premier
chef par la directive « Déchets d’équipements
Électriques et Électroniques
(DEEE). « Avec 17 filiales en Europe dont
Molsheim qui en est le premier centre
de production, Millipore n’a rien d’une
PME. Pourtant le recours aux services
de la CCI nous a été essentiel, a souligné
Françoise Heinrich, responsable
environnement lors de la conférence
de presse. Applicable au niveau communautaire,
la directive DEEE connaît
une mise en œuvre spécifique dans
chaque État membre. Il était important
pour nous d’avoir une réponse globale
à nos questions et de pouvoir la décliner
à chaque fois en fonction du pays. »
Bopack et la recherche de partenariats
Leader sur la France et le Bénélux en
matière de machines de pose d’étiquettes
adhésives pour les shampooings, les
produits pharmaceutiques, la société
Bopack (Strasbourg) recherchait un système
de sécurité et de traçabilité. « Au
travers de contacts avec la CRCI Alsace,
explique Xavier Brenac, chef de produit
marketing, nous avons été mis en relation
avec une société allemande pour
un transfert de technologie innovante :
une image cachée que l’imprimeur
peut intégrer à l’étiquette. Un procédé
prometteur. »
T r a i t e m e n t d e D é c h e t s
d ’ E q u i p e m e n t s E l e c t r i q u e s
& E l e c t r o n i q u e s
Collecte
Collecte
Démontage
Démontage
Broyage
Broyage
Tri sélectif
Tri sélectif
Dépollution
Dépollution
44, route Industrielle de la Hardt
ZI - 67120 MOLSHEIM
Tél. 03 88 38 28 00 - Fax 03 88 38 28 58
E-mail: demotronic@wanadoo.fr
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

40 FORMATION
>> Observatoire des Métiers, Compétences et Besoins en Formation
Les industries électriques
et électroniques confrontées
au changement
L’Observatoire des métiers, compétences et besoins en formation, initié
par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, vient de publier une étude,
la troisième du genre. Elle porte cette fois-ci sur les industries électriques
et électroniques et décrit avec précision l’évolution des emplois dans cette
branche et les moyens d’anticiper les besoins en compétences et en formation.
Avec 17 500 salariés dans
373 entreprises, le secteur
des industries électriques
et électroniques est le
4 e employeur industriel en
Alsace et représente 12 %
de l’effectif total de l’industrie.
En 2006, les effectifs ont globalement
progressé de 2,79 %. Un
résultat honorable surtout si l’on
considère que l’industrie alsacienne
a enregistré, sur la même
période, une baisse de 2,3 % de
ses salariés (source : ASSEDIC
Alsace). Fortement touché par
les délocalisations, ce secteur doit
« se démarquer par l’innovation, par
l’optimisation dans tous les domaines
et par l’aptitude à mettre en place
des flux internationaux complexes »,
explique Marcel Schott, président
de la commission « formation »
à la CCI de Strasbourg et du
Bas-Rhin. « Notre chambre est à la
disposition de toutes les entreprises
du secteur pour accompagner ces
mutations et contribuer à mettre en
œuvre les propositions identifiées pour
préparer le futur. »
Du mouvement
dans les métiers
Le rapport de l’Observatoire des
métiers met en relief les tendances
du secteur qui subit, depuis plusieurs
années déjà, la concurrence
de la Chine, de l’Inde, des pays de
l’Europe de l’Est… Pour devancer
ces nations, les PME n’ont qu’une
alternative : se spécialiser et innover
pour proposer des produits de
pointe. Mais aussi s’adapter pour
répondre aux nouvelles donnes du
marché (contraintes de qualité, de
coûts, de délai). Une évolution qui
Les métiers en mouvement
Le tableau ne prend en compte que les métiers définis en mouvement par le panel
Évolution : Forte Moyenne Faible
Métiers en
mouvement
Technicien études en télécommunication
Technicien industrialisation
Technicien de télémaintenance
Technicien qualité
Opérateur petites séries
Technicien de maintenance
Conducteur de machines
Chef d’équipe et/ou d’atelier
Technico-commercial
Assistant commercial
Facteurs
d’évolution
Responsable processus amélioration continue (PME)
Responsable chaîne logistique (PME)
Contrôleur de gestion (PME)
Technico-commercial avant-vente
Technicien installation télécommunication
Evolution des produits
et composants
mis en œuvre
Évolution technologique
des outils de
production
Métiers en évolution positive
Métiers émergents
Métiers en évolution négative
influence naturellement le niveau
de qualification à l’embauche. Les
personnes recherchées sont de
plus en plus diplômées. Ainsi, les
postes de production sont recrutés
au niveau bac +2, les assistants
commerciaux au niveau licence et
les techniciens sont titulaires d’un
diplôme bac +2, voire d’une formation
d’ingénieur. Selon Marcel
Schott, « le besoin en compétences va
s’élargir vers un socle technique plus
Nouvelles
compétences et/ou
poly-compétence
Externalisation et
délocalisation
Simplification de la tâche liée à l’évolution des technologies et des outils
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

Formation
41
consistant pour tous les métiers et vers
plus de transversalité. Le niveau d’embauche
va s’élever encore plus que dans
d’autres secteurs et les besoins en formation
continue relevés visent à accroître
la « poly-compétence » nécessaire pour
préserver les emplois ». À noter que
25 % des entreprises interrogées
prévoient des recrutements dans
les deux ans, les autres cherchent
à maintenir, voire à réduire, leurs
effectifs.
Opérateur, technicien ou assistant
commercial, tous ces métiers et
bien d’autres encore vont connaître
des évolutions. Pour les définir, le
rapport de l’Observatoire classe
les emplois de la branche en trois
catégories : métiers en évolution
positive dont le contenu est appelé
à s’étoffer, métiers émergents, ou
nouveaux, et enfin, métiers en
évolution négative, dont le contenu
tend à s’appauvrir (voir tableau
page précédente).
Ainsi, par exemple, le technicocommercial
du futur aura plusieurs
casquettes : conseiller, vendeur,
négociateur, mais aussi technicien
comprenant les fonctionnalités
et les limites de son produit. Il
devra également maîtriser une ou
plusieurs langues étrangères, l’anglais
étant incontournable, et faire
preuve d’un certain savoir-être.
Les entreprises du secteur électrique
et électronique sont unanimes :
elles sont toutes plus ou moins
confrontées à des difficultés de
recrutement. Manque de candidats
Degré actuel de tension des métiers (extrait)
Le tableau ne prend en compte que les postes signalés par le panel et les métiers spécifiques au secteur.
Forte Pénurie Pénurie Équilibre Sureffectif
ou candidats ne possédant pas les
qualifications et/ou l’expérience
adéquates. Bilan : des postes sont
à pourvoir et les profils idéaux se
font rare. Pour preuve, le tableau cidessous
qui démontre que certains
métiers subissent la pénurie.
Cap sur
l’apprentissage et la
formation continue
Pour combler le manque en personnel
qualifié, explique la CCI,
il existe une solution qui a fait ses
preuves : l’apprentissage. Ses principaux
avantages : anticiper les futurs
recrutements, transférer les compétences
des seniors aux juniors,
un coût effectif très faible, éviter
un recrutement malencontreux,
former le jeune très tôt à la culture
de l’entreprise. L’étude préconise
également le recours à la formation
continue, celle des salariés en poste
en vue d’accroître leurs compétences.
20 actions concrètes ont été
formulées dans le rapport. Elles
concernent notamment les domaines
suivants : valoriser les métiers
techniques, favoriser l’insertion des
jeunes dans l’entreprise, adapter
les formations aux besoins réels et
enfin promouvoir l’Alsace auprès
des cadres.
Méthode
Pour mener à bien cette étude,
30 entreprises de plus de 20 salariés
représentant 67 % des effectifs du
secteur ont été interrogées. Des rencontres
ont également eu lieu avec
deux organismes de formation et une
entreprise de travail temporaire.
Production - logistique
Responsable Production (proximité) Régleur injection plastique Soudeur
Chef d’équipe/d’atelier Outilleur Opérateur petites séries
Logisticien (gestionnaire de flux) Usineur conventionnel Agent de production grande série
Conducteur de machines
Cariste polyvalent
Technique - Informatique
Ingénieur Technicien maintenance -SAV Technicien qualité
Technicien électrotechnique Acheteur technique Informaticien exploitation
Technicien industrialisation Technicien études en télécommunication Technicien Installation -SAV -
Informaticien développeur Technicien télémaintenance
Commercial – Marketing
Technico-commercial Technico-commercial avant-vente Chef de produit
Chef de projet Assistante commerciale Chef de marché
Administration - Finance - Comptabilité
Juriste d’affaire Secrétaire Contrôleur de gestion
Comptabilité Ressources Humaines Assistante polyvalente*
* Difficulté à trouver des candidats de qualité
>> École de Management Strasbourg
Trois directeurs délégués
Michel Kalika, directeur de l’École de
Management Strasbourg et qui a pris ses
fonctions en mars 2008, sera secondé
par trois directeurs délégués. Il s’agit de :
•Babak Mehmanpazir, directeur délégué
programme grande école,
•Jacques Lewkowicz, directeur délégué
master management universitaire,
•Pia Imbs, directrice déléguée executive
education.
L’équipe dirigeante aura pour mission
première de faire de l’École de
Management Strasbourg une référence
dans l’enseignement du management et
du commerce international.
Par ailleurs, l’École de Management
Strasbourg a lancé, sous la responsabilité
de Pia Imbs, une Chaire Développement
Durable. Cette Chaire vise à nouer la coopération
entre les entreprises et l’université
sur la problématique du management
du développement durable. Une dizaine
d’entreprises ont déjà signé une convention
de collaboration à cette Chaire.
• site • www.em-strasbourg.eu
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42 COMMERCE
Depuis un an,
rapports et études
sur le commerce
se succèdent à la
vitesse grand V. L’AG
du Groupement
commercial qui s’est
tenue le 28 avril
a passé en revue
les grands thèmes
d’actualité
>> ASSEMBLÉE GÉNÉRALE du Groupement commercial
Des sujets brûlants
Est-ce que l’État est vraiment
conscient de la fragilité du commerce
traditionnel ? » Après
une première année de
présidence du Groupement
commercial du Bas-Rhin,
André Marchand a exprimé ses
craintes lors d’une assemblée
générale consacrée aux grands
sujets d’actualité : journée de
solidarité, droit local, ouverture
des dimanches, rapports Attali,
Rochefort, Expert-Moati, soldes
perpétuels, etc. Des thèmes qui
avaient déjà rassemblé les responsables
d’associations du département
lors d’une réunion en mars
et au cours de laquelle différentes
décisions importantes ont été prises.
En ce qui concerne les soldes,
plusieurs textes se sont superposés
parmi lesquels le rapport Attali
prévoyant de lever l’interdiction
de revente à perte, ce qui aurait
eu pour conséquence des soldes
toute l’année. Le rapport Expert-
Moati qui lui a succédé préconise
quant à lui le maintien des deux
périodes actuelles de soldes, la
facilitation des écoulements de
stocks toute l’année sans risque
de condamnation pour soldes
déguisés et la création de deux
semaines de soldes flottantes. Une
dernière mesure à laquelle est
opposé le groupement commercial.
« Deux périodes supplémentaires
oui, mais pas flottants car cela entraînerait
beaucoup de confusion chez le
consommateur », déclare Catherine
Salomon, vice-présidente. Autre
sujet de préoccupation : la journée
de solidarité. La loi du 16 avril permet
à l’employeur de la fixer à sa
Mobilisés Les participants ont abordé le droit local,
les soldes et les différents rapports en cours
convenance en dehors du 1 er mai
et - pour ce qui concerne l’Alsace-Moselle
- du Vendredi Saint,
ainsi que des 25 et 26 décembre.
« Position qui convient au
Groupement commercial », précise
Pierre Marx, secrétaire-membre.
Pour ce qui est de l’ouverture
des commerces le dimanche, « la
France n’a jamais été aussi près d’une
modification de la réglementation en
la matière comme en témoigne l’amendement
pour l’ouverture le dimanche
des commerces de meubles adopté
par le Sénat le 14 décembre dernier »
a-t-il été souligné alors qu’était
également pointée la réflexion de
l’Institut du droit local en concertation
avec la CCI de Strasbourg
et du Bas-Rhin et la Chambre de
Métiers d’Alsace sur les textes
réglementant le repos dominical
en Alsace-Moselle. Sur ce point, le
groupement commercial a adopté
une motion envoyée aux députés
réclamant le maintien du droit
local en tant que garant d’une qualité
de vie associative, sociale et
familiale. « Il faut en rester aux cinq
dimanches d’ouverture dans l’année et
laisser le libre choix aux associations
à charge pour chacune d’avertir sa
municipalité », déclare Serge Jung,
vice-président. La suppression des
Commissions départementales
d’équipement commercial est
un autre sujet de préoccupation
pour les professionnels. Sur ces
points comme sur bien d’autres,
le groupement commercial est
bien décidé à continuer à se battre.
• site •
www.groupement-commercial.fr
>> Bonnie Doon investit Strasbourg
Le plus fabuleux espace chaussants
de France
« Si vous aimez les chaussettes qui ont
du chien, venez prendre votre pied chez
Boonie Doon ». C’est sous ce slogan
que s’est ouvert à Strasbourg le premier
magasin de plus de 100 m² à l’effigie de
la marque, Mem’Mode. Collants, bas, mibas,
leggins, chaussettes, jambières auxquels
se sont ajoutés des tops body ultra
fins et délicats sont mis en avant dans un
style très « fashion ». Une mise en valeur
de l’éternel féminin et une sélection de
marques haut de gamme.
• contact • 115 Grand-Rue,
Strasbourg - 03 88 32 93 73
>> CDEc
Les dossiers acceptés
À Molsheim, ont été accordées une
extension : « Le Grenier d’Olivier » qui
augmentera sa surface de 1 082 m², et
une création par transfert d’un magasin
de bricolage « Weldom » d’une surface
de vente actuelle de 5 811 m² revue à la
baisse par transfert à 4 236 m². Autres
projets validés : à Sélestat, la création
d’un magasin d’ameublement et literie
« JYSK » de 673 m² et à Molsheim, un
ensemble commercial, par transfert du
supermarché « SUPER U », de 2 500 m²
et de la création d’une galerie marchande
de 230 m². Quant à Illkirch, la SA
Auchan France voit sa station d’essence
régularisée.
contact
CCI
Caroline Fritsch,
03 88 75 25 61
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
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Commerce
43
>> Prêt-à-porter
Eden Park déménage dans Strasbourg
propose des lignes hommes, femmes,
enfants, Homélie. La nouvelle
boutique de 225 m² sur deux
étages permet un accueil privilégié
aux acheteurs : atmosphère
chaleureuse, décoration épurée
et adaptée au concept du réseau,
avec des rangements modulables,
des étagères laquées blanc et aluminium
brossé. Bref, un intérieur
contemporain, doté d’un parquet
foncé en chêne massif, où l’on se
sent à l’aise.
• contact • 16, rue de la Mésange,
Strasbourg - 03 88 75 58 28
Créée en 1987 par Franck
Mesnel et Éric Blanc, Eden
Park, la marque - et l’emblème
- « Rugby » de prêtà-porter
haut de gamme, vient
de déménager dans l’artère commerçante
de la rue de la Mésange.
Situé auparavant rue du Temple-
Neuf, Eden Park devrait bénéficier
d’un passage plus important.
Pour la petite histoire, le nom de
Rugby est lié à la passion commune
des deux associés. Animés
par le goût du paradoxe et le souci
du détail, ceux-ci ont créé un véritable
style Eden Park, dont l’icône
est le maillot de rugby (du nom de
stade d’Auckland en Nouvelle-
Zélande). Signe distinctif : un
nœud papillon rose. La marque
>> Déclinaison Chocolat
Stéphane Gross ouvre à Montorgueil
En créant sa chocolaterie artisanale
Déclinaison Chocolat fin 2004 à
Mundolsheim, Stéphane Gross réussit
à conquérir une clientèle exigeante
mais fidèle : des mordus de chocolat,
amoureux du beau et du bon. Suivent
un magasin et un bar à chocolat à
Strasbourg. Ambitieux, le jeune chef
d’entreprise se décide à franchir… la
Seine : il ouvre une franchise dans le
quartier branché de Montorgueil à Paris.
À 27 ans, on peut dire qu’il entame un
beau parcours. Au printemps 2008,
Stéphane Gross remporte une palme
de bronze par le Leaders club de la restauration.
Son développement devrait
se poursuivre par l’ouverture d’autres
boutiques, bars et points de vente en
partenariat avec des commerçants.
Toujours en quête d’innovations, il vient
de lancer à Strasbourg son menu printemps
avec des snackings salés et bien
sûr, des nouveautés en chocolats froids
et chauds et des pâtisseries… À savourer
sans modération.
• contact • 6 rue du fossé des
tailleurs, Strasbourg
www.declinaison-chocolat.com
COMMUNIQUÉ
Des cours de cuisine, pour passer
votre équipe au « team-cooking »
Ouvert en février 2007, Cuisine
Aptitude est spécialisée dans les
cours de cuisine.
Elle développe son offre avec des privatisations
de l’atelier pour des groupes et
entreprises.
En effet, outre les 25 cours hebdomadaires
proposés aux particuliers, Cuisine Aptitude
se privatise, en journée, en soirée…
Que ce soit pour un lancement de produit,
pour motiver une équipe, ou inviter des
clients, ce lieu au cœur de Strasbourg est
l’endroit idéal pour créer des liens entre les
participants, de 2 à 150 personnes.
Ainsi certaines entreprises alsaciennes ont
pu tester le Team Cooking, et les résultats
sont au rendez-vous : des menus de grands
restaurants préparés par des équipes de cadres
ayant troqué la cravate pour le tablier.
« Cuisine Aptitude est un moyen original de
faire découvrir, dans un cadre différent des
standards de l’entreprise, la notion de travail
en équipe où la cohésion est fortement
mise à l’épreuve pour partager in fine, tous
ensemble, un véritable moment de plaisir.
Je recommande vivement ce type de séminaire
: succès garanti ! » Fabrice Marciniak
- Head Off - Adidas
Et ainsi, des équipes entières se mettent
à éplucher des asperges, napper la crème
anglaise, ou compoter des oignons, avant
de passer à table, fier du travail accompli…
en équipe.
« C’est une idée très originale pour passer
un bon moment et découvrir nos collègues
sous un nouveau jour. En préparant ensemble,
on devient plus complice… et on
déguste nos plats avec fierté ! » Nathalie
Le Coq - Responsable Développement
Commercial - Mars Chocolat France
CONTACT
Cuisine Aptitude
Nicolas JEAN
2, quai des bateliers, Strasbourg
Tél. 03 88 36 11 72
accueil@cuisineaptitude.com
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

44 TOURISME
>> Des objectifs tous azimuts
Strasbourg boostée par l’effet TGV
Gâtée pour le tourisme, l’Alsace enregistre de bons
résultats pour ces premiers mois de l’année.
La hausse, initiée en 2007 grâce à l’effet TGV,
s’est accrue, approchant les +3 % de nuitées
à fin avril, en dépit d’une météo défavorable.
Selon Jacques Dreyfuss, président du CRT, « il
faut poursuivre nos efforts de communication et
d’accueil envers la clientèle française et limitrophe,
en complément des marchés plus lointains ».
Lors de son dernier comité
directeur, Jacques Dreyfuss,
qui vient d’être élu au conseil
d’administration de « Maison
de la France », organisme
officiel de la promotion du
tourisme en France présent dans
28 pays, a annoncé la création
imminente d’un comité stratégique
tourisme Alsace. Lequel coordonnerait
les actions des agences
de développement touristiques
du Bas-Rhin et du Haut-Rhin et
celles du CRT. Finalisée en fin
d’année, cette nouvelle organisation
sera définie au sein d’une brochure
unique pour toute l’Alsace.
Objectif : définir aussi précisément
+33 (0)3 89 52 63 10
Image Le CRT et son village Alsace ont investi la Place
Saint-Sulpice à Paris en mai dernier
que possible les compétences
et les métiers de chacune des
instances.
Le concept « Village »
Entre-temps, les opérations de
communication initiées par le
CRT poursuivent leur bonhomme
de chemin. Après une campagne
d’affichage dans le métro parisien
et le dernier « village Alsace » qui
s’est tenu place Saint-Sulpice,
l’Alsace sera présente à Berlin et
Anvers. Après le bon cru de 2007 en
matière de nuitées, les campagnes
de communication sur les atouts
de l’Alsace continueront d’ici la
fin de l’année, basées notamment
sur la formule du village Alsace
et la bannière « Alsacez-Vous »,
bien connues à l’international.
Parmi les défis lancés par le CRT :
poursuivre l’action vers les visiteurs
traditionnels et les autres
régions de France, la renforcer
sur des marchés lointains comme
la Chine, l’Inde, le Brésil. Autre
événement spectaculaire, déjà
annoncé pour fin 2008, autour du
tourisme spatial. Au programme,
une conférence mondiale sous
le patronage de l’Organisation
Mondiale du Tourisme (OMT) au
Parlement Européen, un colloque
scientifique et une exposition à
l’International Space University.
Du 5 au 7 novembre. À noter sur
vos agendas !
>> art anvers
l’Alsace à l’honneur
durant la quinzaine française
+33 (0)3 89 52 63 10
Autre événement, sur un week-end cette
fois-ci, les 18 et 19 octobre à Anvers, lors
de la quinzaine française « Antwerpen »,
une opération de coopération pluridisciplinaire
initiée et pilotée par l’Ambassade de
France en Belgique et le Consulat Général
de France à Anvers. Des journées dédiées
aux thèmes de l’économie, de la culture,
de l’éducation et du tourisme. L’Alsace a
été désignée comme région à l’honneur
de la quinzaine. Retour du village alsacien
constitué de petits chapiteaux et d’espaces
scéniques dédiés aux démonstrations
et animations culturelles, gastronomiques
et artistiques. La recherche de partenaires
vignerons sera le fait du Conseil
Interprofessionnel des Vins d’Alsace.
• contact •
Chrystel Schackis, 03 89 24 73 80
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

Tourisme
45
>> Hôtel-restaurant Au cheval blanc à Niedersteinbach
Rénovation achevée… ou presque
Dans le nord de l’Alsace, à Niedersteinbach,
l’hôtel-restaurant Au Cheval blanc offre un
cadre chaleureux et sympathique. Créé en 1924,
il est à présent dirigé par Michel Zinck et sa
sœur Christine, troisième génération de la
famille. Depuis 1998, Michel Zinck ne cesse de
rénover l’établissement, de la cuisine à la salle de
restaurant, en passant par les chambres.
À
proximité de l’Allemagne
et de la Belgique, l’hôtel-restaurant
Au Cheval
blanc** est autant prisé
par une clientèle locale
qu’internationale. Équipé
de salles de réunions, il accueille
des séminaires dont les participants
marient travail et loisirs, en optant
pour des forfaits randonnées, golf,
découvertes culturelles ou gastronomiques.
Le chef propose
également des cours de cuisine
selon un calendrier préétabli et à
la carte. Toutes ces prestations sont
accessibles en bons cadeaux.
Des améliorations
continues
Après la réfection de l’ensemble
des chambres, entièrement relookées
avec chacune un décor différent,
Michel Zinck s’est attaché à
réaménager le jardin et la terrasse
autour de la piscine. Et de commenter
: « Nous sommes tous les ans
en travaux, dans le but de satisfaire
au mieux notre clientèle, voire la surprendre
». D’où les aménagements
successifs du terrain de pétanque,
de l’aire de jeux pour les enfants et
la création d’un échiquier géant.
Détente au sauna
Récemment, Michel Zinck a
transformé la salle de billard en
sauna. Un havre de paix, avec sa
salle de repos au décor contemporain
qui donne sur la forêt.
Bientôt, il sera complété par
un hammam et des soins du
corps. L’hôtel-restaurant Au cheval
blanc comprend 26 chambres,
une capacité de 100 couverts et
Bien-être et art de vivre des valeurs qui se partagent
deux salles de séminaires. Un
endroit à découvrir au cœur du
Parc naturel des Vosges du Nord,
classé réserve mondiale de la
biosphère par l’Unesco.
• site • www.hotel-cheval-blanc.fr
>> À BERLIN
Opérateurs du tourisme
et entrepreneurs, rejoignez-nous !
De nombreuses personnes ont interrogé
le CRT sur la grande opération de
promotion à Berlin sur la « Potsdamer
Platz » orchestrée conjointement par
les acteurs touristiques et économiques
alsaciens du 26 septembre au 5 octobre
prochain. Le programme prévu correspond
à deux objectifs : développer des
contacts avec le grand public allemand
et rencontrer des partenaires potentiels
pour accroître votre activité.
Si vous souhaitez participer à cette
action - qui se déroule pendant le
Grand Marathon de Berlin, le 10 e anniversaire
de la place et la Fête Nationale
allemande - n’hésitez pas à vous
renseigner auprès des interlocuteurs
suivants :
• contacts •
Tourisme :
Comité Régional du Tourisme,
Frédéric Fleckinger, 03 89 24 73 70
Économie :
CCI : Claudia Scanvic, 03 88 76 42 25
Alsace International : Ninon Friderich,
03 88 24 77 69
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin
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46 territoires A l s a c e d u N o r d
De nombreux enjeux liés
au développement économique
Un territoire,
125 communes
et 16 intercommunalités
Vaste espace que celui de l’Alsace du Nord, couvert à la fois par le SCOT
de l’Alsace du Nord arrêté fin 2007, en attente d’approbation, et le
Schéma Directeur de la Bande Rhénane Nord, approuvé en novembre
2001.
Superficie
Près de 1 400 km²
Population
Près de 190 00 habitants en 1999,
soit près de 19 % de la population
du Bas-Rhin
Évolution de la population de
l’Alsace du Nord
Entre 1990 et 1999 : + 0,9 % par an
Dans le Bas-Rhin : +0,8 % par an
Ratio Emploi/actifs
près de 65 000 emplois pour près
de 90 000 actifs en 1999 soit un
ratio emploi/actif de 0,72 (déficit de
25 000 emplois).
Gundershoffen
1 060 salariés
90 établissements
Mertzwiller
1 064 salariés
73 établissements
Reichshoffen
2 004 salariés
146 établissements
Wissembourg
3 263 salariés
338 établissements
Haguenau
12 648 salariés
1 311 établissements
Lauterbourg
1 120 salariés
62 établissements
Migrations Domicile-Travail
• 63 % des personnes résidant en
Alsace du Nord travaillent dans ce
territoire
• 37 % des personnes résidant en
Alsace du Nord travaillent hors du
territoire
• 12 % des personnes travaillant en
Alsace du Nord résident en dehors
de ce territoire
Schweighouse-sur-Moder
2 635 salariés
221 établissements
Bischwiller
1 834 salariés
249 établissements
Drusenheim
1 019 salariés
111 établissements
Soufflenheim
1 110 salariés
173 établissements
Pôle d'emploi
Voie ferrée
Autoroute
Routes
Cours d'eau
Forêts
Vos élus CCI
sur le territoire
Régis Bello (MT), De Dietrich,
Catherine Ledig (CTip), Adec,
Pierre Marx (CTip), Intermarché,
Jean-François Evellin (MT), SCF Le
Thealais,
André Fischer (MT), Catimini,
Jacques Florange (CTip), Match,
Patrick Fuchs (CTip) commerce nonsédentaire,
Gérard Pfirsch (MT), CETAL,
Christian Stauth (CTip), Assureur,
Michèle Walter (MT), EIE Installations
électriques,
Hugues Schellenberg(MA), SATA,
Hubert Striebig (MA), Striebig
Logistique.
• PLUS D’INFOS •
www.strasbourg.cci.fr
Les communautés de communes de La région de Haguenau, Bischwiller et environs, le carrefour
des Trois Croix, le Pays de Niederbronn les Bains, Val de Moder, Pays de Wissembourg, Vallée de
la Sauer, Pechelbronn, Hattgau, Soultzerland, la Lauter, Seltz – Delta de la Sauer, la Plaine de
la Sauer et du Seltzbach, l’Uffreid, le Rhin – Moder, l’Espace Rhénan et Bitschhoffen
L’Alsace du Nord est un
territoire en pleine évolution,
avec de nombreux
enjeux liés au développement
économique et à
la préservation du patrimoine
de l’Alsace du Nord. Sont
concernées en premier chef sa
ressource en eau, ses gravières
et la valorisation du patrimoine
naturel et paysager. En matière
de développement économique,
plusieurs projets d’envergure
sont portés par les communes
de Hatten, Drusenheim-
Herrlisheim et Lauterbourg. Ils
nécessitent un renforcement
des axes routiers transversaux
majeurs et le développement de
la desserte ferroviaire et fluviale,
avec le Port de Lauterbourg, de
même que les modes « doux ».
Parallèlement, une maîtrise du
développement urbain et du
foncier, indispensable, s’accompagne
d’une hiérarchisation
des implantations à vocation
économique, avec la possibilité
de desserte des entreprises
artisanales, le développement
des commerces et services, dans
une logique de complémentarité
entre les communes, également
préoccupées par le développement
touristique.
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

Territoires
Alsace du Nord
47
>> FOCUS
Sew-Usocome à Haguenau, trophée de la meilleure usine de
France
Les élus de la CCI ont récemment
visité l’entreprise
industrielle Sew-Usocome à
Haguenau. Spécialisée dans
les systèmes d’entraînement,
les applications de l’entreprise
vont du secteur de l’automobile
à l’agro-alimentaire en passant
par la chimie, la papeterie, etc.
1284 salariés y sont employés,
contribuant à un chiffre d’affaires
de 1,750 Md€. Le siège de cette
PMI multinationale est situé à
Bruchsal (Allemagne). Avec 12
pôles de production et plus de 60
unités de montage et techniques
Sew-Usocome est présente dans
46 pays. Michel Muntzenhuter,
directeur de l’unité de production
de Haguenau, a relevé la capacité
exceptionnelle d’innovation
de l’entreprise, qui crée chaque
année de nouveaux produits :
réducteurs industriels, systèmes
>> Hôtellerie-restauration
Une palette d’offres en gastronomie et bien-être
d’entraînement, moteurs électriques,
moto-réducteurs et autres
moto-variateurs. Parallèlement,
elle continue de recruter du personnel
(1 500 emplois à Haguenau,
intérimaires compris). Pour avoir
obtenu plusieurs fois le Trophée
de la meilleure usine de France,
elle est sur la bonne voie de
l’excellence et de la performance
globale.
Le territoire de l’Alsace du Nord Blanc à Lembach, où Fernand bellissement et le développement
bénéficie d’une richesse gastronomique
dont la réputation couple de jeunes professionnels étape fin septembre 2008) sur un
Mischler a passé le témoin à un de la capacité hôtelière (première
dépasse les frontières.
de talent. Ceux-ci poursuivront la concept innovant. Point commun
Régulièrement, les hôteliers- diversification engagée en 1999, de l’ensemble des établissements :
restaurateurs transforment leurs année de la création d’une Stub diversifier les offres de séjours à
établissements et développent leur et d’un hôtel de charme. Parmi thème associant gastronomie et
offre. AP_Pt_eco_192x115,5:Mise Exemple récent, Le Cheval en page leurs objectifs 1 6/06/08 : des travaux 10:31 d’em-
Page 1 bien-être.
>> INDUSTRIE
Le top 5 des
plus grandes
entreprises
1. Schaeffler France/Ina
Roulements à Haguenau,
fabricant de roulements
spéciaux à billes, bagues de
roulement, revente…
2 400 salariés
2. Sew Usocome à Haguenau,
fabricant de moteurs-freins,
moteurs électriques, réducteurs
de vitesse…
1 284 salariés
3. De Dietrich Thermique
à Mertzwiller, fabricant de
chaudières, ballons et constituants
868 salariés
4. Mars Chocolat
France à Haguenau,
chocolatier-confiseur
809 salariés
5. Alstom Transports SA,
constructeur de matériel
ferroviaire roulant à
Reichshoffen
676 salariés
*source CCI-fichiers, mai 2008
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

48 Territoires
Alsace du Nord
Infos CCI
Pour en savoir plus sur les données
économiques, les entreprises
du secteur, la conjoncture,
les fichiers d’entreprises :
contact
CCI
Pour en savoir plus sur les
documents d’urbanisme, un
seul interlocuteur : la direction
de l’aménagement du
territoire :
contact
CCI
Conseils en matière de
développement commercial,
informations sur les
projets FISAC/OCM (nombreux
sur ce secteur - FISAC
Bischwiller et Haguenau,
OCM Pays de Niederbronn,
Pays Sauer Pechelbronn, Pays
de Wissembourg et Espace
Rhénan).
contact
CCI
Espace Info Eco
03 88 75 25 50
Christelle Fierling
03 88 75 24 68
Luc David,
03 88 75 25 85
>> Le point de vue de l’élu
Pierre Marx conseiller technique intuitu personae
Priorité aux axes routiers
Pour Pierre Marx, l’une des
principales forces de l’Alsace
du Nord est son économie
industrielle. Et de
citer les pôles de Haguenau et
Mertzwiller, où se situent de
grandes entreprises comme De
Dietrich, Ina-Schaeffler ou Mars.
« Pour pérenniser
ces industries,
il faut donner
priorité
au dével
o p p e -
ment des
axes routiers, et s’attaquer plus particulièrement
aux contournements de
Mertzwiller et de Soufflenheim. « La
réalisation des axes routiers permettra
de désenclaver certaines villes
comme Niederbronn, Merkwiller-
Pechelbronn ou Soultz-sous-forêts.
Les développements en cours sont
fortement liés à l’amélioration du
maillage routier et aux transports
en commun. Qui aurait imaginé
il y a quinze ans que Striebig créerait
sa plate-forme à Hatten ? On
doit permettre aux entreprises de
se développer et éviter les carcans
administratifs : les chefs d’entreprise
doivent avoir la liberté d’entreprendre
». Quelque peu réticent
par rapport à la superposition
des documents d’urbanisme,
il insiste sur une réflexion globale,
indispensable avant de
vouloir envisager tout développement,
en ayant analysé
au préalable ce qui se passe
dans les autres territoires.
Fortement impliqué dans l’action
territoriale et les groupes
de travail « aménagement du
territoire » et « commerce » de
la CCI, Pierre Marx considère
qu’en matière de commerce,
l’élément moteur d’un territoire
est son schéma de développement
commercial. « La population
de l’Alsace du Nord représente près
de 20 % de la population du Bas-
Rhin, le commerce traditionnel pèse
21 % des dépenses départementales
et les grandes surfaces 20 % des m²
commerciaux situés dans le Bas-
Rhin. Satisfaisante en alimentaire, la
fidélité globale des consommateurs est
cependant inférieure à celle du département.
Je dirais qu’elle est moyenne
en non-alimentaire (entre 60 et 68 %
des dépenses réalisées sur le territoire).
Ce qui signifie un besoin de commerces
spécialisés ».
Pour avoir des conseils en
matière d’implantation ou de
développement d’hôtels et
restaurants, aide au montage
de dossiers de subventions :
contact
CCI
Informations création-reprise
d’entreprise :
contact
CCI
Nathalie Schneider,
03 88 75 25 86
Espace Entreprendre,
03 88 75 24 24
Formation : Observatoire des
métiers et compétences, formations
décentralisées :
>> Commerce
Les chiffres de l’Observatoire du Commerce de la CCI
Selon les données recueillies
par la CCI, les ménages de
l’Alsace du Nord (77 022 en
2004) ont consacré 435,09
ME à leurs dépenses aux achats
alimentaires, réalisés à 81 % dans
les grandes surfaces et 14 %
dans le commerce traditionnel.
Dans ce secteur, la fidélité est
remarquable, puisque 94 % des
dépenses sont effectuées sur le
territoire de l’Alsace du Nord.
L’évasion (en % de dépense)
profite à l’Allemagne et à la vente
à distance.
Concernant l’équipement de la
personne (197,64 ME), 48 % des
dépenses profitent aux grandes
surfaces et 42 % au commerce
traditionnel du secteur. L’évasion
concerne en premier chef la
vente à distance.
Les dépenses en équipement de
la maison s’orientent majoritairement
vers les grandes surfaces du
territoire avec 77 % des dépenses.
Les destinations d’évasion
sont les zones de Vendenheim/
Lampertheim/Eckwersheim
(7,5 %), la vente à distance (4,1 %)
et l’Allemagne (2,6 %).
contact
CCI
03 88 43 08 00
Industrie : des chiffres et des
statistiques pour évaluer le
poids des filières :
contact
CCI
International : sur demande,
des ateliers décentralisés pour
amener la dimension export
dans les territoires :
contact
CCI
03 88 76 42 27
03 88 76 42 18
• Autres sites utiles •
www.adeus.org
60
50
40
30
20
10
0
Industrie BTP Commerce Hôtellerierestaurant
Services
Répartition des entreprises et des salariés par secteurs d’activités (en %)
Nombre
d'entreprises
en 2008
Nombre
de salariés
en 2008
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

Territoires
Alsace du Nord
49
>> Sécurité
L’engagement de Rohm and Haas,
classé Seveso
>> Électricité
L’exploitation de la géothermie
L’Alsace puise son énergie
dans la géothermie. Nous en
avons parlé dans un précédent
numéro, les forages pratiqués
à Soultz-sous-forêts en matière de
géothermie profiteront au réseau
d’Électricité de Strasbourg, permettant
dans un premier temps
d’alimenter quelque 1500 habitants.
Et d’ici fin 2008 - début
2009, la capacité de la centrale
devrait être multipliée par deux.
Les premiers kW d’énergie
renouvelable ont été produits en
début d’année par une centrale
de production d’électricité de 1,5
MWe. L’aboutissement de la mise
en place de ce projet de centrale
pilote à caractère scientifique
et expérimental de géothermie
La prise en compte de l’environnement
et de la sécurité
des personnes est un élément
de qualité et de réussite.
L’exemple le plus parlant se
situe chez Rohm and Haas, où
la conjugaison de ces deux éléments
représente une démarche
au quotidien. Située en position
frontalière avec l’Allemagne et
spécialisée dans les additifs pour
plastiques, peintures et revêtements,
Rohm and Haas est
classée Seveso II, seuil haut. Son
concept de développement durable
a vu le jour en 1987 et a été
développé dans le monde entier.
Leur démarche globale est basée
sur trois piliers, les performances
économiques, environnementales
et sociales.
Parmi les outils mis en place : la
fourniture de combinaisons de
protection, la tenue régulière de
réunions techniques et revues de
sécurité, l’analyse des risques, des
conseils et la formation régulière
des responsables sécurité et des
utilisateurs.
>> Énergie
Un pôle d’excellence rurale au service
des énergies renouvelables
Le label « pôle d’excellence
rurale (PER) d’Alsace du Nord
au service des énergies renouvelables
» a été labellisé par le
Gouvernement en juin 2006, dans
la catégorie « bio ressources ».
Une reconnaissance du potentiel
en ressources locales, géothermie,
bois-énergie, biomasse
agricole. Les objectifs du PER :
améliorer l’autonomie énergétique
des zones rurales et organiser
les filières par une diminution
de l’utilisation d’énergies
fossiles, consolider les leaders
industriels existants (De Dietrich
Thermique, Roquette…) dans
leur domaine et créer des entrepreneurs
sur le territoire. La mise
en exploitation de la centrale
pilote de production d’électricité
à partir de la géothermie profonde
s’est faite le 13 juin.
profonde, qui consiste à utiliser la
chaleur de l’intérieur de la terre
pour le chauffage ou la production
d’électricité. Ce projet devrait
être suivi par la réalisation en
2015 d’un prototype industriel
de 20 MWe capables d’alimenter
en énergie électrique une ville
de 20 000 habitants. Deux autres
projets de forages géothermiques
sont à l’étude en Alsace
pour la production de chaleur
dans la région de Beinheim et
Pechelbronn à des profondeurs
de 1 000 et 3 000 mètres. Pour
tirer parti de cette ressource au
plus près de son origine, des espaces
de développement économique
dédiés à cet usage pourraient
être créés.
>> Aménagement
Le port de Lauterbourg se développe
Pour répondre à des besoins
grandissants, le Port autonome
de Strasbourg prévoit
d’agrandir la zone portuaire
de Lauterbourg, dont il est le
propriétaire. Le bassin portuaire
sera adapté à l’accueil de bateaux
modernes et permettra de desservir
les terrains par la voie ferrée.
Sur 70 hectares de terrain, 50
Freeport à Roppenheim
En dépit des nombreuses oppositions
au projet, le permis
de construire permettant
au futur village de marques
Freeport de s’implanter sur la
commune de Roppenheim a
été signé. La communauté de
commune de l’Uffried devient
maître d’ouvrage des travaux de
>> Incubateur d’entreprises
technologiques
L’Adec, pôle de compétences
Le développement économique
impulsé par les différents
acteurs économiques locaux et
régionaux travaillant en réseau
peut contribuer au renforcement
des filières d’activités innovantes,
>> Formation
Spécial commerçants
Sur le secteur de l’Alsace du
Nord, l’ACSE - association
des commerçants du Pays
de Brumath et la CAP -
association des Commerçants,
Artisans et Professionnels de
Haguenau et Schweighouse sur
Moder, ont finalisé un partenariat
avec le Pôle Formation CCI.
BTS délocalisé
Pour être au plus près des besoins
des entreprises du Nord-Alsace,
le Pôle formation CCI, organise à
Bischwiller un BTS Assistant de
Gestion.
• contact •
03 88 43 08 80
alternance@strasbourg.cci.fr
seront consacrés aux entreprises
portuaires, les 20 restants étant
destinés à assurer une continuité
écologique avec les autres zones,
grâce à des prés, des étangs, des
vergers. Budget global de l’opération
: 23 M€. Avec des perspectives
de créations d’emplois et des
recettes pour les communes.
doublement de l’infrastructure
routière RD4. Démarrés au premier
semestre 2008, les travaux
devraient durer environ 18 mois.
Pour Jean Lorentz, cette installation
sera une locomotive pour
la zone d’activités attenante, côté
allemand.
liées notamment aux technologies
de l’information et de la communication.
L’un des objectifs de
l’Adec, en tant qu’aménageur du
territoire.
Leurs membres bénéficient de
15 % de réduction sur les formations
de la filière « commerçants »
et 10 % de réduction sur les autres
formations.
• Site • www.pole-formation-cci.org
03 88 43 08 08 -
contact
CCI formation.tertiaire@
strasbourg.cci.fr
SCOTAN
Prochaine étape : du 15 septembre
au 31 octobre 2008, une enquête
publique sur le projet de SCOTAN
sera organisée.
• Site •
http://scotan.alsacedunord.fr
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

50 EXPORT
Essentiellement centré
sur Pékin, Shanghai
et Canton, le marché
chinois peut s’ouvrir
plus largement aux
entreprises françaises.
Des structures existent
pour vous aider
à l’appréhender,
l’analyser et vous y
implanter.
>> CHINE
Opportunités et relais
Quarante personnes dont
neuf dévolues à l’appui
commercial des entreprises
françaises en Chine, la
CCI française en Chine se
répartit sur trois antennes
entre Pékin, Shanghai et Canton.
« En appui aux entreprises françaises,
notre rôle est double, explique
Béatrice Freugé, directrice de
l’appui commercial à Shanghai.
Des dossiers nous parviennent de
différentes régions de l’Hexagone,
mais encore peu d’Alsace à l’heure
actuelle. Or, si les distributeurs chinois
sont déjà très sollicités, il reste des
créneaux pour des produits spécifiques
et chaque dossier est à examiner au
cas par cas. Impossible de pointer tel
créneau comme spécifiquement porteur,
impossible non plus d’en exclure un a
priori. »
Un Business Club
Alsace China
Le lancement en a été fait le 29
février dernier par Adrien Zeller,
président de la Région Alsace et
Madame Liang Zhifei, consul
général de Chine à Strasbourg
et c’est le 16 juin que les statuts
du Business Club Alsace China
ont été signés. Placé sous l’égide
du WTC World Trade Center de
Strasbourg en partenariat avec
Alsace International et le Cabinet
Ernst & Young, ce Club a pour
vocation de devenir un lieu de
rencontres, d’échanges d’informations
concrètes et de réflexion pour
les entreprises présentes en Chine
ou celles souhaitant y développer
des relations. Au programme : des
conférences, des témoignages
d’entreprises, de professionnels
de la logistique, de la gestion des
ressources humaines en Chine
etc. Le pays des fils du ciel vous
semble prometteur ? N’hésitez pas
à vous inscrire.
• contact •
CCI France/Chine
Béatrice Freugé
freuge.beatrice@ccifc.org
Business Club Alsace China
Emmanuel Butz
e.butz@strasbourg.cci.fr
03 88 76 42 30
>> chine
Percée pour les Glaces Erhard
C’est la deuxième
année consécutive
que Guy Haffner,
directeur commercial
et marketing des glaces
Erhard à Masevaux
participe au salon SIAL
de Shanghai au sein du
Pavillon Alsace. « Nous y
étions en mai 2008, encouragés
par la concrétisation
d’un contrat issu de notre
participation au SIAL en
2007. » La société a mis
les moyens pour percer le marché
chinois en engageant un collaborateur
à Shanghai et en s’attelant
au long décodage de la manière
dont se font les affaires dans ce
pays. « Il faut être patient, confie
Guy Haffner, comprendre comment
ça fonctionne, identifier les acteurs, les
étapes, les coûts et ne pas négliger l’aspect
règlement sanitaire lorsque l’on
travaille sur un produit alimentaire.
Mais à long terme je suis persuadé que
le jeu en vaut la chandelle. Les produits
européens ont une place à trouver
surtout dans la région de Shanghai
qui est très internationale. »
• site •
www.glaces-erhard.com
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

Export
51
PROCEED 2008,
un salon
transfrontalier
PROCEED a été créé à Nancy en 1994
par la BSTE (Bourse de Sous-Traitance
de l’Est ) et par PM/Conseil. L’objectif :
valoriser l’offre de sous-traitance du
Grand Est pour stimuler les échanges
dans cette zone en pariant sur un triple
enjeu : la proximité, la convivialité
et de nouvelles opportunités.
Depuis sa création, le salon PROCEED
s’est largement ouvert aux autres
régions françaises, allemandes et
belges, dont les exposants sont de
plus en plus nombreux.
Pour cette 14 e édition, la CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin propose
aux PME/PMI alsaciennes d’organiser
un stand collectif. Seront représentés
divers secteurs : métallurgie, plasturgie,
électronique, maintenance,
automobile, énergie, services, design,
fourniture, etc.
Du 23 au 25 septembre 2008 au Parc
des Expositions de Luxembourg.
contact
CCI
Olivier Rebmann
03 88 76 42 44
o.rebmann@
strasbourg.cci.fr
>> Programme ETP
Faire du business au Japon et en Corée
Créé et financé par l’Union
Européenne, le programme
ETP (Executive Training
Programme) Japon/Corée
vise à renforcer la position des
entreprises européennes sur ces
deux marchés. Sont particulièrement
concernées par ce dispositif
les sociétés qui disposent d’un
Vouloir exporter et s’en donner
les moyens. Impulser une
dynamique et mettre le cap
aussi bien sur des marchés
de proximité que sur des destinations
lointaines. L’export est une
stratégie au sens plein du terme.
Il réclame des investissements,
du personnel formé et la participation
à des salons internationaux.
Pour la douzième année consécutive
les CCI d’Alsace lancent le
Trophée Régional Export afin de
projet mature sur ces pays.
Le programme ETP Japon / Corée
permet aux cadres de ces entreprises
de bénéficier d’une formation
de type MBA. Elle comprend des
cours de langue et des séminaires
sur la pratique des affaires dans ces
deux pays. Mais aussi et surtout un
stage dans une entreprise nippone
>> Trophée Régional Export
Candidatures pour le 15 septembre
récompenser les performances
d’entreprises de toutes tailles et
de tous secteurs dans la conquête
de marchés lointains. Six catégories
sont prévues : Export (Europe
géographique, Maghreb, Proche
et Moyen-Orient), Grand export
(Amériques, Asie, Océanie, Afrique
sub-saharienne), Implantation
à l’étranger, Nouveaux exportateurs
(depuis moins de trois
ans), Intégration de Volontaire
International en Entreprise (VIE).
ou coréenne. Le cursus d’un an est
financé par Bruxelles, donc gratuit
pour les candidats qui perçoivent
en prime une bourse de 24000 €.
Pour en savoir plus et présenter
une candidature :
contact
CCI
Le jury composé d’experts et
d’anciens lauréats retiendra les initiatives
les plus originales. Cellesci
seront mises à l’honneur lors de
la grande soirée des Trophées de
l’Export prévue le 8 décembre
prochain. Date limite de dépôt des
candidatures : le 15 septembre.
contact
CCI
Emmanuel Butz
03 88 76 42 30
e.butz@strasbourg.cci.fr
Jocelyne Choukroun
j.choukroun@strasbourg.cci.fr
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

52 KARLSRUHE
Les dirigeants
d’entreprise du
Bade-Wurtemberg
déplorent une pénurie
de main-d’œuvre
dans certains secteurs.
Pour inverser la
tendance, la CCI de
Karlsruhe a décidé de
retrousser ses manches
et de convaincre ses
partenaires d’investir
dans la formation.
>> Formation
L’enseignement au cœur
de nos préoccupations !
Réunis en assemblée plénière,
les élus de la CCI
de Karlsruhe ont trouvé
un nouveau cheval de
bataille : la formation. Tous
plaident pour une augmentation
des efforts dans ce domaine.
Une résolution a d’ailleurs été
signée dans ce sens. « Nous sommes
convaincus que seule une hausse des
offres de formation peut conduire à
une augmentation de la main-d’œuvre
qualifiée. Le développement de la formation
implique des investissements
dans la plus précieuse des richesses, le
capital humain. Notre devoir est de le
signifier à la classe politique », expliquent
le Professeur Hans-Peter
Mengele, Directeur Général, et
Bernd Bechtold, Président de
la CCI de Karlsruhe. Les deux
dirigeants de la CCI insistent sur
le nécessaire « changement de mentalité,
pour que les dépenses relatives
à l’enseignement ne soient plus considérées
comme des coûts, mais comme
des investissements utiles. »
L’école
dans l’entreprise
et l’entreprise
dans l’école
Espérant que la classe politique se
mobilise autour de ce sujet, la CCI
de Karlsruhe a décidé de prendre
les devants. Et de montrer l’exemple.
À ce titre, elle a lancé le projet
« L’économie fait l’école » avec
Formation les participants au projet « l’économie fait
l’école »
un objectif bien précis : les écoles
de la région de Karlsruhe doivent
conclure des partenariats avec le
monde économique. Les partenariats
considérés comme exemplaires
bénéficieront d’un label de qualité
attribué par la CCI. Les efforts
doivent se poursuivre selon Hans-
Peter Mengele, Directeur Général,
et Bernd Bechtold, Président de la
CCI de Karlsruhe. « Les premières
coopérations mises en place ont donné
des résultats encourageants. Nous
espérons que d’autres verront le jour
prochainement. Ces échanges réguliers
entre l’école et les entreprises renforcent
la compréhension et l’intérêt mutuels.
Nous encourageons donc les établissements
scolaires à intégrer dans leurs
programmes des stages en entreprise,
des visites de société ou encore des cours
dispensés par des dirigeants ou des
cadres de sociétés. Cette synergie constitue
un pas vers le futur », explique la
CCI de Karlsruhe. Sensibilisés dès
leur plus jeune âge au monde des
affaires, les jeunes frapperont plus
volontiers à la porte des entreprises,
en quête de formation ou d’un
emploi. Ils viendront ainsi grossir
le rang des techniciens et cadres
qualifiés de demain. Une denrée
qui se raréfie si l’on en croit nos
voisins allemands.
• site • www.karlsruhe.ihk.de
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Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
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Cela fait des années que SAP collabore avec les petites et
moyennes entreprises. C’est ce qui explique notre expertise
sur ce segment économique et pourquoi plus de 65 %**
des clients de SAP sont des PME. Pour en savoir plus sur
les solutions SAP, visitez le site www.sappourpme.fr
* Bien gérer, c’est d’abord choisir SAP. **Petites et moyennes entreprises répertoriées par Dun & Bradstreet, Inc., employant entre 1 et 2.500 salariés, et comprenant les clients des solutions SAP ® All-in-One et SAP Business One achetées auprès des distributeurs agréés.
© 2008 SAP AG; SAP et le logo SAP sont des marques déposées par la société SAP AG en Allemagne et dans plusieurs pays. O&M SAP EU 31/08

54 EURÊKA
Un concept,
deux médailles.
Jean-Claude
Arbogast est revenu à
Harthouse (67) ravi
de sa participation
au concours
Lépine-Paris.
Ses innovations :
un dispositif de
freinage à plusieurs
positions pour
rollers et un train
de roulage unitaire
d’un nouveau type
avec ensemble roulant
déclinable pour
différents usages.
Médaille d’argent
pour le premier,
médaille du Ministère
de la Santé, de la
Jeunesse, des Sports et
de la vie associative
pour le second.
Pour en savoir plus sur l’AIFF et le
Concours Lépine :
• site • www.concours-lepine.com
Prochaine édition à Strasbourg
Du 5 au 15 septembre 2008
à Strasbourg - Wacken - Pavillon K
• Contact • 01 40 02 04 50
>> Concours Lépine Paris
Jean-Claude Arbogast
double médaillé
C’est une vraie reconnaissance
de mon travail », affirme
Jean-Claude Arbogast.
Idée, conception du produit,
dessin, choix du matériau
l’ont mobilisé durant
de longues soirées et de nombreux
week-ends - tout en exerçant
en tant que technicien dans une
entreprise de la région. Formé
très jeune à la mécanique, celuici
a attrapé très vite le virus des
inventions. Et c’est via le dessin
qu’il a défini les caractéristiques
de ses prototypes, créés de façon
manuelle, à l’exception des roues.
Pratiquement deux ans ont été
nécessaires jusqu’à l’étape du
dépôt de brevets - en tout il en a
déposé trois, pour le roller, le frein
et le train roulant.
La « Speed flamme »,
le futur du roller
Heureux d’avoir été sélectionné
par les organisateurs du Concours
Lépine, Jean-Claude Arbogast est
revenu enchanté par le nombre
de contacts qu’il a su nouer avec
des fabricants et des hommes
d’affaires, qui se sont montrés
très intéressés par ses concepts.
Selon lui, l’objet le plus porteur
d’avenir est la « Speed flamme »
qui garantit souplesse, qualité de
roulement, faible bruit, sécurité.
Avec l’avantage de s’adapter à
toutes les chaussures du marché.
En utilisant un matériau particulier,
le polyflex (type chenille),
il a imaginé un roller pouvant
circuler sur tous types de terrains.
Pourvu d’un système d’autoamortissement
et équipé d’un
frein à impulsion contrôlable tout
en roulant et d’un système anticailloux
amovible. Le produit
répond à une grande souplesse et
une excellente qualité de glisse.
Le freinage se fait en douceur
et en toute sécurité, en évitant
les bascules qui peuvent faire
trébucher sur de petits obstacles.
En fait, son « engin » s’adapte
au poids de l’utilisateur, il suffit
Sécurité L’un des atouts des inventions de Jean-Claude
Arbogast (roller, frein et train roulant)
d’appuyer sur le talon pour freiner
et se remettre en position
droite.
Lié à sa première invention, le
train roulant peut être adapté partout,
notamment dans le domaine
médical : fauteuils roulants, brancards,
produits de loisirs comme
des trottinettes, planches à roulettes,
des poussettes et des landaus.
Un concept
révolutionnaire
« À Paris, j’ai également eu de nombreux
contacts émanant de concessions
industrielles et agricoles, du secteur de
l’aéronautique. J’ai pris rendez-vous
avec des professionnels susceptibles
de m’accompagner dans la recherche
de partenaires et de fabricants. En
attendant, je réfléchis déjà à un concept
amélioré. J’imagine de nouvelles
formes, un amortissement réglable des
freins, un calage de roues adapté à
l’usage de la personne. Je devrais également
arriver à gagner en vitesse ».
Pratiquant le roller comme loisir,
il a testé son produit avant d’être
convaincu de son invention. Et
s’est trouvé impressionné par le
confort qu’il procure : « on a l’impression
de rouler sur du velours ».
Pour avoir effectué une étude de
marché avant de se lancer dans la
conception de son produit, Jean-
Claude Arbogast a fixé son prix
entre 100 et 150 € pour le roller.
Ses arguments de vente : faible
bruit, souplesse, sécurité, anti
vibration et bon rapport qualitéprix.
À présent, il attend que ses
contacts se concrétisent et continue
à réfléchir à des améliorations.
Dernière en date : l’adaptation à
la valise. De quoi intéresser les
voyageurs qui s’acharnent à tirer
des valises qui se retournent au
moindre obstacle.
• contact • 03 88 73 82 00
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
www.strasbourg.cci.fr

DÉCOUVERTES
55
>> Gare de Strasbourg
Salon grands voyageurs, pour qu’attente
rime avec détente
Ouvert en
mai 2006,
un an avant
l a m i s e
en service du
TGV, le Salon
Grand Voyageur
de Strasbourg
est un des plus
prestigieux de
France. Ses quatre
pièces ont
été rénovées en
2006 afin de leur
rendre leur faste
d’antan. Plafonds
en bois sculpté et doré, parquets
marquetés de différents motifs,
mobilier et lustres d’origine… le
décor est celui des anciens salons
de l’Empereur Guillaume I aménagés
lors de la construction de la
gare entre 1878 et 1883. L’escalier
de marbre agrémenté de superbes
vitraux a également été restauré.
Il a été ajouté à la construction
en 1902, afin de
permettre l’accès
depuis le parvis
de la gare. Jadis
salle de réunion
et d’accueil
pour les hôtes
de marque, ce
salon accueille
a u j o u r d ’ h u i
les personnes
détentrices de
la carte Grand
Voyageur. Tout
y est prévu pour
r e n d r e l ’ a t -
tente agréable : point d’accueil et
d’échange de billets, connexion
Internet via WIFI, magazines et
journaux à disposition - dont le
Point Éco -, fax et photocopieur,
bureaux, sièges confortables, boissons
et friandises etc. Une hôtesse
peut réserver des billets ou contacter
un taxi.
• site • www.grandvoyageur-sncf.com
>> À 15 minutes de Strasbourg
Un pavillon d’hôtes en location
C’est à Holtzheim, village
alsacien faisant partie de la
Communauté Urbaine de
Strasbourg, que se situe le
pavillon d’hôtes proposé à la location
par Nathalie Maître-Schroll.
Au calme, entouré d’un jardin
clos et arboré, ce meublé de plainpied
peut accueillir quatre personnes
(six en utilisant le canapé
convertible), sur quelque 100 m².
Entièrement rénové en 2007, il
vient d’être visité par le RésOT
Alsace en avril 2008 (classement
en quatre étoiles, à valider par la
Commission Départementale de
l’Action Touristique).
Dans un décor contemporain raffiné,
le pavillon d’hôtes offre de
nombreuses prestations de qualité
: deux chambres à coucher
avec télévision câblée, une salle
de bain avec plan vasque, douche
et bain, lave-linge et sèche-linge,
une cuisine entièrement équipée,
un salon salle à manger sur
deux niveaux avec TV, chaîne hifi,
connexion Internet, etc. Le tout
dans une ambiance très design.
Inclus : les lits faits à l’arrivée, un
jeu de serviettes et un kit de produits
d’entretien et d’hygiène. Le
pavillon est équipé d’un chauffage
central, et si vous souhaitez utiliser
le poêle à bois, celui-ci est à votre
disposition. Tarif en fonction du
nombre de nuitées (deux au minimum).
Une adresse conviviale à
connaître si vous avez des invités
à loger.
• contact • 29, rue de Wolfisheim à
Holtzheim - www.pavillon-holtzheim.fr
>> Made in Alsace
Des petites cartes pour (re)découvrir
l’Alsace
Elles sont petites, pratiques,
informatives.
Certaines permettent
même de recevoir un
cadeau ou de bénéficier
d’une réduction chez
certains des annonceurs.
Elles proposent
un éventail éclectique
des attractions et activités
incontournables en
Alsace : patrimoine, loisirs
et spectacles, art de vivre, culture
et musées. En papier glacé (70x120),
>> promenades sur l’ill
Batorama innove
Le service touristique du Port autonome de
Strasbourg, Batorama, vient de renforcer la
palette de langues diffusées par écouteurs
individuels : français, allemand, anglais, italien,
les plus demandées, ont été rejointes
par le russe, l’espagnol, le néerlandais, le
chinois, l’espéranto et… l’alsacien. Autres
nouveautés : un commentaire spécial pour
>> Braun Woodline
La première table ronde extensible
qui reste circulaire
Alors que nous avions l’habitude de voir
des tables rondes
devenir ovales en
utilisant les rallonges,
Braun Woodline crée
sa première ligne de
tables rondes dotées
d’un mécanisme unique
et breveté. Elle
est déclinée en trois
gammes : classique,
composée de trois
modèles disponibles
en plusieurs finitions, personnalisée avec
un libre choix de matériaux, couleurs et
>> Collection Petit Futé
Vacances avec les enfants
Pour partir en vacances avec ses enfants,
il faut quelques talents d’équilibriste.
Savoir jongler avec des critères a priori
incompatibles et trouver la sortie qui
saura allier les envies des plus jeunes à
celles des adultes. Cette nouvelle édition
spécial Bas-Rhin vous propose une sélection
d’activités, de visites, d’attractions.
elles se glissent dans une poche. Où se
les procurer ? Dans les offices du tourisme
et auprès des annonceurs :
Batorama, le Château du
Haut-Koenigsbourg, le Musée
du chocolat, le Vaisseau,
Fortwenger, la distillerie
Miclo, le Parc des Eaux
Vives, et les Rallyes
d’Aglaé, organisateurs de
sorties-découvertes, auteurs du
magazine Made in Alsace et initiateurs
de l’opération « petites cartes ».
• site • www.madeinalsace.com
les enfants avec le capitaine-pirate « Hans
Trapp » qui leur parle. Enfin, cette année le
Port autonome de Strasbourg a prévu un
équipement spécifique pour l’accès à bord
des personnes à mobilité réduite. Vente de
billets et embarquement à l’embarcadère
du Palais des Rohan.
• contact • 03 88 84 23 13
design, et une gamme à la finition plus
sobre, conçue pour
résister à un usage
intensif destinée
aux professionnels
de l’hôtellerie-restauration.
Son créateur,
Braunwoodline,
est membre de la
Fédération régionale
des métiers d’Art
d’Alsace.
• contact • 03 88 85 46 18
www.braunwoodline.com
Un autre guide, celui de la France accessible
vient de paraître, destiné aux publics
à mobilité réduite, « Handitourisme ».
En vente en librairie, 16 €.
• site •
www.petitfute.com
Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

56 TEMPS FORTS
Exposition à la CCI
Du 17 juillet au 21 août
>> Alsacez-vous !
Destinée aux touristes
et aux Strasbourgeois,
cette exposition
initiée par la CCI
a été conçue autour
d’une idée centrale :
opposer l’insolite à
l’image traditionnelle
régionale. Et c’est une
ambiance décalée qui
vous sera proposée sur
la base d’une scénographie
organisée sur
le thème du jardin. Avec
des patchworks du monde
entier qui jalonneront
un parcours entre parcs
et jardins alsaciens.
Organisée par l’ADT et le réseau des Offices
de Tourisme d’Alsace (ReSOT) - dans
le hall d’exposition de la CCI, l’exposition
vise à vous faire découvrir une Alsace insolite
qui sort des sentiers battus. Parmi
CONFÉRENCES
Les rencontres
du Marketing Club
d’Alsace
Le 15 septembre à l’hôtel
Mercure sud à Ostwald
La déshumidification :
un métier et des hommes
Animé par Bernard Stumpp – Geco
• Contact • 03 88 29 23 96
www.marketing-club-alsace.com
SALONS NATIONAUX
Les 11 et 12 septembre au
Palais des congrès à Paris
Salon Objets et
Communication
Le salon du cadeau d’affaires, de l’objet
publicitaire et de la stimulation.
• site • www.syprocaf.fr
Loisirs
Loisirs dans la Haute-Bruche
Le guide des sentiers plaisirs
Seul, en famille ou entre amis, en
compagnie d’un bénévole qui connaît la
vallée comme sa poche, découvrez les
sentiers plaisir de la Haute Bruche. L’édition
2008, disponible auprès de l’office
du tourisme, comprend le calendrier des
sorties, les restaurants et les fermesauberges
de la région.
• site • www.hautebruche.com
les présentations aussi originales
qu’étonnantes, le parc
minier Tellure, le Bioscope,
l’Ecomusée d’Alsace, le Parc
Wesserling, Rhin vivant, l’Association
Alsace jardins. Des
animations régulières et
variées ponctueront l’exposition
dont l’objectif est de
convaincre les visiteurs de
se déplacer dans les lieux
avec la documentation appropriée.
De 11 h à 19 h, tous les
jours à la CCI de Strasbourg
et du Bas-Rhin, 10
place Gutenberg.
• contact •
Paul Fabing, RésOTAlsace,
03 90 40 56 80
resot@tourisme-alsace.info
Du nouveau au Bioscope
Le grand labyrinthe
de la terre
Nouveau concept, nouveau thème, nouvelles
animations. Pour 2008, Labyrinthus
Alsace quitte Ribeauvillé et présente
au Bioscope une palpitante aventure
pour sauvegarder la planète… Le Bioscope,
c’est 112 hectares de loisirs pour
plus de 20 activités ludiques autour de
l’environnement, dans trois univers distincts
et huit espaces ludiques.
• site • www.lebioscope.com
Le 17 juillet à l’Auberge du
Parc à Epping (57)
Les cafés bavards…
... ou comment rencontrer librement
des professionnels de l’urbanisme et de
l’architecture. Maisons de pierre, de bois,
de paille : des matériaux « naturels »pour
construire autrement.
• site • www.parc-vosges-nord.fr
Le dimanche 20 juillet
Sport et détente au Château
de l’Ile
Alliez plaisirs de la table et sport en vous
inscrivant à cette matinée qui débutera
par un petit-déjeuner, une sortie à vélo
et un déjeuner boissons incluses en
table d’hôtes à la Winstub. Participation :
37 €.
Sortie limitée à 10 personnes, repas
ouvert aux conjoints à 30 €.
• Contact • 03 88 66 85 00
www.chateau-ile.com
Du 23 au 27 juillet à Offenbourg
Eurocheval
Foire européenne du cheval
• site • www.messeoffenburg.de
En août dans les Vosges
du Nord
Un beau programme
de sorties découvertes,
des animations et des sorties
guidées
Elles figurent dans ce carnet du Parc
naturel régional des Vosges du nord. Des
rendez-vous découvertes, des sorties
guidées sur la nature, l’agriculture et les
produits du terroir, l’art et l’artisanat, la
technique et l’industrie etc. Vous pouvez
également découvrir les Vosges à votre
rythme en vous inspirant de nombreux
circuits ou équipements de découvertes.
Le « Carnet du Parc » est disponible
dans les offices du tourisme du Parc et
limitrophes, à l’agence départementale
du tourisme à Strasbourg.
• Contact • 03 88 01 49 59
www.parc-vosges-nord.fr
Le 24 août au jardin des deux
rives à Strasbourg
Un après-midi festif pour
découvrir la culture cubaine
et la Salsa
Au programme, démonstrations de
danse, cours d’initiation, exposition de
photos, etc.
• contact • Association AHI NA’MA
06 12 96 31 52
Jusqu’au 31 août au Vaisseau
« Les secrets du jardin »
Des ateliers pour les « curieux de nature
» et les petits bricoleurs qui veulent
percer les secrets de la nature grâce à
des expériences sensorielles, des observations
et des petits bricolages. Durée :
1 heure, inclus dans le billet d’entrée.
Pour tous publics à partir de 4 ans. En
août, des contes d’été pour découvrir
les différences, la diversité et les richesses
de notre planète. Une histoire
sur le thème du développement durable
pour prendre conscience du monde qui
nous entoure. Et toujours, l’exposition
« Dialogue dans le noir » et bien d’autres
animations.
• Renseignements • 03 88 44 65 55
Jusqu’au 31 août à Ribeauvillé
Enigmatis
Un nouveau parc à la
ferme de l’Hirondelle
ouvre ses portes avec
Enigmatis. Ce personnage
emblématique
est l’assistant
du grand maître des
légendes qui vous
entraînera dans des
contes et récits légendaires
d’Alsace
où quatre éléments
naturels se déchaîneront
dans un parc de quatre hectares
de maïs. Un jeu de piste ludique et
pédagogique.
• site • www.tourisme-alsace.com
Jusqu’au 5 novembre
à Breitenbach
Le Parc Alsace Aventure
vous invite au « grand saut »
Ce concept d’accrobranches aménagé
dans un cadre champêtre, entouré
de verdure, accueille les aventuriers
aguerris et les amateurs de promenades
pittoresques. Nouveauté 2008 : les futurs
mariés y enterrent leur vie de célibataire.
Comment ? En étant confrontés à de
multiples aventures avant de faire « le
grand saut » : paint-aventure, repas du
guerrier en ferme auberge, activités
après le repas avec sensations fortes sur
la cime des arbres et sur 3 000 mètres
de tyroliennes. Autres formules proposées
: « fusion » et « frisson ».
À ne pas manquer, les soirées à la belle
étoile les 24 juillet, 5 et 22 août, 9 et
19 septembre.
• Pour en savoir plus •
03 88 08 32 08
Jusqu’en décembre
au Haut-Kœnigsbourg
Le centenaire de
la restauration du château
Le château du Haut-Kœnigsbourg, ce
sont plus de huit siècles d’histoire et une
restauration dont on célèbre le 100 e anniversaire
en 2008. Cette année très
spéciale est l’occasion pour le Conseil
Général du Bas-Rhin, propriétaire du
château, de mettre en valeur ce site exceptionnel
et sa formidable renaissance
séculaire par une programmation culturelle
spécifique. Visites guidées, animations,
ateliers et concerts ponctueront
cette année anniversaire. Sans oublier le
jardin médiéval, aux multiples facettes
dont les secrets vous seront livrés les
mardis et vendredis après-midis de beau
temps par le personnel du château.
• Pour en savoir plus •
03 88 82 50 60
www.haut-koenigsbourg@cg67.fr
Jusqu’au 8 décembre
Gagnez votre invitation à
la soirée d’inauguration de
Rivetoile
Exercez vos talents de vidéastes pour
tourner des films dans le format court
des téléphones portables ou appareils
photos numériques sur le thème de
l’Etoile. Une fois téléchargées, les vidéos
seront soumises au vote des internautes
sur le site www.etoileinthepocket.com.
13 participants sélectionnés à partir du
vote des internautes seront invités à la
soirée d’inauguration de Rivetoile, le
futur centre de commerces et de loisirs
du quartier de l’Etoile.
• site • www.etoileinthepocket.com
Le Point éco • juillet-août 2008 • n° 267
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