iVIâîiUEL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE - Institut français de l ...

116. MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE.
et l'économie ainsi réalisée sur les créations projetées
permettrait à l'administration supérieure d'améliorer les
situations acquisés et de reconnaîu-éles services rendus.
Ces rapides indications vous diront assez ce que je
pense, ce que je veux. C'est avec conïiance que je m'en
remets à votre jugement, tout en vous assurant que,
quelle que soit votre décision, vous trouverez toujom-s en
moi uu ;serviteur passioimé de l'enseignement primaire,
un ami sùr et dévoué de tout son personnel.
Cp,cu, le, 26 février 1891.
M, CiiEvnBt,
iiispflcteur d'acad«mi,e du Galvftdps-
M. Yincent, inspecteur primaire de: la Seine, nous,
informe qu'il est candidat au siéae vacant au conseil
supérieur, de l'instruction publique, et nous prie
d'insérer la circulaire suivante :
Messieurs,
• La mort du regretté M.- Defodon nous oblige à faire
choix d'un nouveau déiégué au conseil supéiûeur de l'instruction
publique, et je viens solliciter \otre suffrage.
• Ancien élève de l'écoltï normale de Poitiers- ; instituteur
public dans la Charente pendant dbc ans; inspecteur
primaire en pi'ovince pendant douze ans et à Paris
pendant onze; membre du conseil dèpai'temental et des
commissions de surveillance des écoles normales primaires
de la Seine, j'.ai consacré toute ma vie à l'enseignement
primaire, et ma candidature ne peut se recommander
que de l'expérience que j'ai pu acquérir dans les di-
Terses positions que j'ai successivement occupées.
Je ne vous adresserai ni un long programme, ni une
longue profession de foi. Mon programme est tout tracé
par les lois et par les règlements. Ma profession de foi est
tout entière dans ces quelques lignes. J'étudierai en
toute liberté d'esprit et avec la plus complète indépendance
les questions qui viendront devant le conseil supérieur,
et, dans tous les cas, je n'aurai d'autre préoccupation
que de servir les intérêts de l'enseignement et
ceux des membres du personnel. En un mot, je m'efforcerai
de toujours faire mon devoir, tout mon devoir.
Teuillez agréer, etc.
VLXCEXT,
inspecteur primaire de la Seine.
Paris, le 1"mars 1891.
Au moment de mettre sous presse, M. Cuissart,
inspecteur primaire de la Seine, nous informe qu'il
est de .nouveau candidat au conseil supérieur, il
donne Iç.s raisons qui ont motivé sa candidature
dans une circulaire qui, à notre grand regret,'nous
arrive un peu tard pour paraître cette semaine, ^'os
lecteurs trouveront cette circulaire dans le numéro
prochain, avec l'annonce des autres candidatures qui
pourraient se produire et dont nous serons informés
mardi soir, 10 mars, avanfcinq heures.
NOUVELLES ET FAITS SCOLAtRES
Lesvœux dés instituteurs adjoints des écoles
primaires supérieures.
Pli^siçijrs abonnés nous écrivent pour nous prier
d'insérer les deux lettres suivantes adressées par un
certain nombre d'instituteurs adjoints des écoles
primaires supérieures à tous leurs collègues de
ance.
« Messieurs et chers collègues,
« Dans une pétition signée par tous les instituteurs
adjoints des écoles primaires supérieures de la Dordogne,
nous formulons les deux vœux suivants, destinés
à atténuer le préjudice que nous causent les
lois du 50 octobre 1886 et du 1!) juillet 1889.
« 1° Tani qu'ils resteront datis les écoles primaires
supérieures, tes instiluleurs adjoints, qui étaient en
fonction dans ces établissements avant la promulqa-r
tion delà loi du IQ juillet '1889, conserveront au point
(le, vue du traitement cl de l'avancement les avantages
qui leur étaient assurés par le décret du'2d octobre.
1881. .
( 2° Quand ces maîtres rentreront dans renseignement
primaire élémentaire, ils cbuserveront le traitement
dont ils jouissaient au moment de quiller l'eU'
seignement primaire supérieur.
« Nous avons pensé que des pétitions, dans le même
sens, partant de tous les points de la France, ajouteraient
beaucoup de poids, à la nôtre. El nous espérons
que vous voudrez, bien en rédiger une, la faire
signer pas vos collègues du département, puis l'adresser
soit à M. Rivet, soit à l'un de yos .députés ou
.sénateurs, ou bien encore à M. Viger, président de la
commission de l'enseignement primaire qui est chargée
en ce moment d'étudier les moyens d'améliorer
les dispositions de la loi du 19 juillet 1889. Mais il
importe d'agir très rapidement.
« Agréer, messieurs et chers collègues, l'expression
de nos meilleurs sentiments.
« LES INSTITUTEURS ADJOINTS
« des écoles primaires supérieures do la Dordogne. »
. « Messieurs et chers collègues,
« Vous avez dû recevoir une proposition de pétition
émanant des instituteurs adjoints des écoles primaires
supérieures de la Dordogne, adressée à
M. Viger, président de la commission chargée d'étudier
les moyèns d'améliorer les dispositions de la loi
du 19 juillet 1890.
,« Le premier vœune nous parait ni clair, ni avantageux.
Nous vous proposons de Iç remplacer par le
suivant :
« 1" Toute promotion de classe, pour les 5°, 4° et 5°,
est de droit après trois ans passés dans la classe inférieure.
L'avancement est au choix pour les 2° et i'°
[nous ne demandons pas l'avancement à l'ancienneté
pour les deux premières classes en raison des nécessités
budgétaires).
« Quand au second, ainsi conçu :
« 2° Quand ces maîtres rentreront dans l'enseigne-
(( ment primaire élémentaire, ils conserveront le traite-
« ment dont ils jouissaient au moment dç quitter l'en-
(( seignement primaire supérieur,
« Nous proposons d'y ajouter ;
(( Et seront placés dans la classe correspondant à
leur traitemeyit. ,)
( Enfin nous croyons devoir formuler ce troisième
vœu ;
« 3° Les maîtres en fonction lors de la promulgation
de la loi ne seront pas obligés de se pourvoir du titre
de professeur des écoles normales et des écoles primaires
supérieures, pour conserver leur situation. »
( Veuillez agréer, messieurs et chers collègues, nos •
sentiments de bonne confraternité.
(( LES INSTITUTEURS ADJOINTS
« de l'école primaire supérieure de Chdlon.