Subrahjit «Chris», 31 ans, spécialiste en informatique, Lausanne (VD): «Je crois que ça fait longtemps que je n’ai plus eu de longues vacances. Depuis 1999, je voyage dans le monde entier pour des raisons professionnelles. J’ai étudié à Londres. En primaire, j’étais à New Delhi. Quand j’en aurai le temps, j’inviterai ma mère en Grèce ou à Chypre. Elle y a passé sa lune de miel avec mon père et en rêve encore. Ou je l’invite en Suisse, pour faire un tour de Suisse avec elle. Personnellement, je serais plutôt tenté par l’Espagne ou le Portugal. Si seulement j’avais plus de temps…»
29 Tomfeï, 29 ans, Ingenieur, Lausanne (VD): «A 16 ans, j’ai déménagé en France pour ma formation, j’y suis allé à l’école et j’y ai ensuite suivi mes études. Je suis maintenant ingénieur et je travaille à Lausanne. J’ai enfin suffisamment d’argent pour me permettre de partir en vacances. L’année dernière, je suis allé à Stockholm et Oslo avec des amis. Nous avons rendu visite à une amie de la fac de Lyon. Cétait super. Je voudrais absolument aller en Inde, parce que je crois que cette culture a beaucoup de points communs avec celle du Togo, comme par exemple la nourriture épicée ou la cuisine de rue. Je pense que je m’y sentirais comme chez moi. Est-ce que le voyage ne constitue pas une quête du lointain mais aussi un retour aux sources? Je le pense. Au bout de quatre jours à l’étranger, les petites choses du quotidien me manquent. Cependant, je fais l’expérience contraire dans mon pays d’origine: maintenant, je fais plus d’excursions au Togo, afin d’apprendre à le connaître. J’ai par exemple visité des maisons Tata-Somba. Ce sont de vieilles maisons en terre glaise, magnifiques. Oui, je crois que je retournerai un jour en Afrique, car je pense que mes connaissances et mon savoir-faire y seront mieux employés.» Meret, 22 ans, élève à l’Ecole hôtelière, Lausanne (VD): «On pourrait presque dire qu’il s’agit d’un rituel: depuis quatre ans, je me rends dans un hôtel de cure en Autriche, afin de jeûner. En fait, on ne boit que des jus, et on a un massage par jour. J’adore: au bout de quelques jours, on se sent vraiment bien dans son corps. Après, la nourriture procure un réel plaisir. Je suis extrêmement sociable, et donc toujours très entourée. Ça fait que j’apprécie énormément de me retrouver à la campagne pour une semaine, en toute quiétude. Mais au bout de cinq jours, j’ai ma dose, et l’effervescence de la ville m’attire comme un aimant.» Tatiana, 21 ans, étudiante en relations internationales, Lausanne (VD): «Lorsque je voyage, c’est surtout pour apprendre à connaître une nouvelle culture. Généralement, j’aime m’immerger dans une culture totalement différente de celle que je vis ici, en Suisse. A l’étranger, je m’adapte sans aucune difficulté. J’essaie toujours d’adopter le mode de vie de la population locale. Je sais que c’est cliché, mais je ne veux pas me sentir comme une touriste, même si j’en suis une. C’est pourquoi j’essaie de vivre chez l’habitant. Je suis également d’avis que si l’on est invitée à manger par des gens, il faut surmonter ses peurs et accepter l’invitation. En effet, il n’y pas de meilleur moyen de découvrir un pays et ses habitants que de partager un bon repas.» Paola, 24 ans, étudiante en architecture, Lausanne (VD): «Les vacances me permettent de sortir de mon train-train d’étudiante et d’avoir enfin à nouveau du temps pour ma famille et mes amis. J’ai fait de nombreuses expériences étranges au cours de mes voyages. L’une des plus insolites s’est déroulée à l’aéroport de Bangkok: je voyageais avec des amies. Au soir du 31 décembre, nous voulions toutes nous envoler vers le Viêt-nam afin de rendre visite à la sœur d’une de mes amies. La sœur nous a dit que nous n’avions pas besoin de visa, nous ne nous en sommes donc pas souciées. Lorsque nous avons voulu nous enregistrer à l’aéroport, l’employée du guichet nous a expliqué qu’il fallait impérativement un visa. Mon amie a éclaté en sanglots! Nous avons appelé l’administration chargée d’établir les visas, sachant qu’en général, cela prend 72 heures. Evidemment, ladite administration était fermée jusqu’au nouvel an. Désespérée et prête à tout, mon amie a fait le tour de tous les guichets de check-in de l’aéroport, disant qu’elle ferait tout pour avoir son vol. On ne lui a opposé que des refus de toute part. L’idée de passer le réveillon à l’aéroport nous horrifiait. Alors que nous avions presque jeté l’éponge, quelqu’un a soudainement tapoté sur son épaule et a demandé: «Do you need a visa?» «Oui, nous avons besoin de quatre visas», a-t-elle répondu. Sans essayer de négocier le prix, elle a accepté sa proposition, soit 200 dollars par visa. L’homme était d’apparence assez étrange, il n’avait pas d’uniforme officiel de l’aéroport, mais il s’est avancé vers le guichet avec assurance, et nous nous sommes retrouvées munies de nos visas en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire. Quelques minutes après, nous prenions place à bord de l’avion, débordantes de joie.» <strong>SWISSLIFE</strong> Eté <strong>2013</strong>
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