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L’emploi, qu’il soit en entreprise,
pour ceux qui l’ont perdu ou qui sont au
chômage, reste toujours de la
microchirurgie. Les grandes statistiques et
orientations sont indispensables mais ne
résolvent pas les problèmes individuels de
celui qui n’a pas retrouvé de travail. Dans
les quelques entreprises que je connais,
quand on fait des reclassements, on ne se
contente pas de statistiques, on regarde
les individus un par un. Quelle que soit la
structure, il faut s’occuper du niveau
individuel comme du niveau local.
Henri LE MAROIS
Avec cette approche globale, aussi
évoquée, car les gens n’ont pas seulement
un problème d’emploi. Il s’y ajoute des
problèmes de santé, de logement, etc.
Vous apportez, à titre personnel, un
soutien intéressant à ce souci : un
enracinement dans le paysage dans la
mesure où il sert l’intérêt des populations
et des territoires de ces Maisons de
l’emploi dont vous êtes cogérant. Marie-
Christophe GUITTON
Les idées sont nombreuses et
parfois contradictoires. J’ai bien entendu
l’idée du parcours unique d’insertion mais
je n’ai pas la même lecture du RSA. Vous
parlez de légitimité et de reconnaissance.
Les dialectiques d’action et de
communication ont été inversées, ce qui
est tout à votre honneur, et il faut les
dépasser. Comme vous l’évoquiez, il faut
marquer dans le marbre l’action des
Maisons de l’emploi et peut-être faudraitil
une charte nationale d’abord signée par
les grands acteurs, les grandes
associations d’élus, l’Etat et Pôle emploi.
Les MDE existent dans la loi mais il
Bernard CHARLES
Cela fait la deuxième fois cette
semaine que je bois les paroles de Rémi
PAUVROS, puisque nous sommes sur le
même territoire. Au-delà de cet immense
travail initié par Jacques BAUMEL et repris
aujourd’hui par Jean LE GARREC avec
professionnalisme et dévouement, du
portage de valeurs de Marie-Pierre
ESTABLIE d’ARGENCĒ et des plaidoyers sur
le rapport entre agglomération, économie
Pierre ESTABLIE d’ARGENCĒ le rappelle
souvent, une Maison de l’emploi est un
cas unique où vous êtes trois à décider.
Rien ne peut se faire sans l’accord de la
collectivité, de Pôle emploi et de l’Etat.
Que peut-on faire ? Deux élus ont montré
que la Maison de l’emploi et les PLIE ne
sont pas autant reconnus qu’ils le
devraient. Bernard CHARLES évoquaient
des pistes.
faudrait un grand texte qui soit une
référence incontournable, et qui
permettrait à ceux à qui notre travail a
échappé d’en prendre connaissance. Etre
un élu sans voir notre légitimité serait
dommage. Je suis favorable à cette idée
partagée par Jean-Paul ALDUY. Il ajoutait,
pour la garantie de la pérennité de nos
structures, que le nom gagnerait à
évoluer. La question de l’entreprise, de la
territorialisation de notre action n’est pas
lisible dans ce nom de « Maison de
l’emploi ». Comment le faire évoluer ?
C’est l’occasion d’y travailler.
et emploi sur le rôle des Maisons de
l’emploi et des PLIE, ce que je viens
d’entendre doit être porté au niveau
national, de manière plus forte.
Devant une Assemblée générale
d’Alliance villes Emploi, l’ex secrétaire
d’Etat à l’emploi avait avoué, il y a trois
ans, qu’au moment où la question de la
suppression des Maisons de l’emploi avait
été posée, la décision avait été prise de ne
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