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IMPACT<br />
ACTEURS<br />
JE PRÉTENDS QUE NOTRE ÉCHANTILLON PAR<br />
RAPPORT À L’ENSEMBLE DE LA POPULATION<br />
EST UN DES PLUS REPRÉSENTATIFS DE SUISSE.<br />
René Schmutz<br />
SCHMUTZ C’est vrai, ça fait une différence: nos chiffres valent<br />
pour tout le média. Je dois encore insister sur les différences<br />
dans les méthodes de mesure entre la TV et les médias imprimés.<br />
Telecontrol travaille avec près de 2000 appareils et nous avons<br />
chaque année un échantillon de 22 000…<br />
STEINMANN …Radiocontrol en a un de 285 000…<br />
SCHMUTZ … Je prétends que notre échantillon par rapport à<br />
l’ensemble de la population est un des plus représentatifs de<br />
Suisse. Celui qui arrive par contre dans le panel de Telecontrol<br />
est au fond un fan de télévision…<br />
STEINMANN C’est une thèse complètement infondée et aujourd’hui<br />
plus du tout d’actualité. Tous ces effets de panel sont équilibrés,<br />
même ceux dont le comportement changerait avec<br />
l’appareil de contrôle. Il existe des normes mondiales pour la recherche<br />
télévisée. Parallèlement à Telecontrol, il existe en plus<br />
des «Establishment Survey» de consommation. Des candidats au<br />
panel sont ainsi comparés.<br />
Bien sûr que chaque recherche ne montre jamais la réalité. Elle<br />
n’est toujours qu’un rapprochement avec la situation réelle. Ce<br />
que vous faites comme prévision pour la presse écrite et nous<br />
pour la télévision, c’est un simple pronostic de ce que la réalité<br />
devrait être. En effet, nous comparons le mois de mars 2002 avec<br />
celui de cette année, les chiffres – avec la guerre en Irak – ne<br />
vont jamais coller.<br />
SCHMUTZ Nous devons toujours avoir en tête que nous parlons<br />
de deux médias très différents. Les deux ont leurs méthodes de<br />
recherche et les deux font la meilleure recherche possible. S’il<br />
existait un nouveau système qui m’apporte des résultats crédibles,<br />
je suis bien sûr prêt à le tester. Aucune offre n’a été faite<br />
jusqu’à présent.<br />
STEINMANN Puis-je présenter un tel système de mesure pour la<br />
presse écrite? La base étant la montre de Radiocontrol de la<br />
deuxième génération. Elle est programmée individuellement, par<br />
exemple pour la région de Berne. Sur le display, il y a en première<br />
place, selon l’utilisation du jour, la «Berner Zeitung». Si, lecteur,<br />
je prends la BZ en main, je sélectionne le titre. Je peux aussi sélectionner<br />
les autres titres sur l’écran en confirmant par «lu». Le<br />
soir, la montre va demander à l’utilisateur s’il a bien noté toute<br />
sa consommation en imprimé de la journée. L’avantage de ce système,<br />
c’est qu’en Suisse, on peut s’appuyer sur un échantillon de<br />
285 000. Ce qui correspond au panel Radiocontrol actuel. Ce qui<br />
est également intéressant, c’est qu’il s’agit des mêmes personnes<br />
ON DIT TOUJOURS QU’ON NE PEUT PAS COMPARER<br />
CE QUI N’EST PAS COMPARABLE. EN RÉALITÉ, ON LE<br />
FAIT QUAND MÊME. Matthias Steinmann<br />
dont on a déjà mesuré la consommation radio et TV.<br />
SCHMUTZ Je suis prêt à tester ce système. Mais il existe déjà une<br />
différence entre les médias: la télévision et la radio sont mesurées<br />
de manière passive, alors qu’il faut une intervention active<br />
pour les produits imprimés.<br />
STEINMANN Tout ce que l’on exige aujourd’hui du consommateur,<br />
par exemple une interview ou la tenue d’un journal, est<br />
bien plus astreignant que la petite activité que j’ai présentée<br />
avec la montre.<br />
SCHMUTZ Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients.<br />
Ce qui importe, c’est que quelque chose d’équilibré sorte au bout<br />
du compte.<br />
STEINMANN La télévision aimerait qu’il y ait les même mesures<br />
et que les résultats soient vraiment comparables. Il est peut-être<br />
possible que vos valeurs soient en général trop élevées.<br />
SCHMUTZ Partout dans le monde, la consommation TV est mesurée<br />
avec des systèmes semblables à Telecontrol. Et partout, les<br />
résultats des médias imprimés sont donnés au moyen de sondages<br />
– téléphoniques ou écrits.<br />
STEINMANN C’était aussi valable jusqu’à l’an dernier pour la radio…<br />
SCHMUTZ Je ne m’oppose pas à un développement de la méthode.<br />
STEINMANN La REMP n’introduirait sûrement un tel système<br />
que si des valeurs plus élevées en résultaient pour tous les participants.<br />
SCHMUTZ Le dernier changement dans la méthode d’enquête a<br />
conduit à une baisse des valeurs dramatique pour différents<br />
titres. Nous avions mené de longues discussions au préalable<br />
avec les éditeurs, expliqué les avantages et l’utilité. Nous avons<br />
réussi. Des sondages ont montré que l’acceptation est très élevée<br />
aujourd’hui.<br />
LIEU DE RENCONTRE: La chambre<br />
N o 122 de l’Hôpital de l’Ile à Berne.<br />
LES ACTEURS: Le professeur Matthias<br />
Steinmann, à la tête du service de la recherche<br />
de SRG SSR, chargé de cours<br />
en recherche sur la communication et<br />
auteur de polars; René Schmutz dirige la<br />
REMP AG, recherches et études des<br />
médias publicitaires.<br />
SUSPENSE, PIXEL<br />
APRÈS PIXEL<br />
Comment Teletext<br />
présente ses nouvelles<br />
offres avec des spots<br />
courts et avantageux.<br />
Il n’y a pas que celui qui est assis<br />
devant son téléviseur qui doit<br />
s’informer sur Teletext. On trouve<br />
également news, sport, météo et<br />
économie avec le portable et le<br />
PC. Comment en informer toute la<br />
Suisse, à prix avantageux? Avec<br />
des spots TV.<br />
Les annonceurs peuvent être très directs.<br />
Ainsi certains n’hésitent pas à qualifier<br />
Teletext de fin de série. On peut arriver à<br />
cette conclusion si on passe son temps sur<br />
des écrans à haute résolution, avec des<br />
jeux vidéo en 3D. C’est sûr qu’à côté de<br />
cela, les pages Teletext avec leurs 23<br />
lignes à six pixels au maximum ont l’air<br />
un peu vieillottes. Internet va-t-il donc<br />
surpasser définitivement ce complément<br />
télévisuel?<br />
Les chiffres du marché donnent un autre<br />
son de cloche. Teletext a un taux de notoriété<br />
très élevé. Quatre Suissesses et<br />
Suisses sur cinq connaissent l’offre d’information<br />
dans l’environnement des programmes<br />
télévisés. Les chiffres concernant<br />
les utilisateurs sont très élevés: un<br />
million de téléspectateurs par jour en<br />
moyenne consultent des pages de Teletext.<br />
Plus de 70% des utilisateurs connaissent<br />
même les numéros de certaines pages par<br />
cœur. Dans les sondages, Teletext est<br />
Partout le même numéro:<br />
Spot boursier de Teletext – comme<br />
50 000 autres spots TV à voir en ligne<br />
sous www.publisuisse.ch/publispot.<br />
considéré comme un «média crédible» et<br />
«incontournable».<br />
Une rédaction de 80 personnes à Bienne<br />
fabrique et actualise les quelque 2500<br />
pages Teletext en trois langues.<br />
Teletext a voulu utiliser les possibilités de<br />
médias, comme le portable et Internet,<br />
pour mieux faire connaître son offre.<br />
Quant à savoir où faire de la pub, cela a<br />
été vite très clair: «La TV s’en sort toujours<br />
bien», dit Beat Schneider, responsable<br />
de la communication de SWISS TXT,<br />
qui gère Teletext.<br />
TBWA s’est mise au travail. L’agence avait<br />
pour mission de représenter un contenu<br />
relativement complexe de manière compact:<br />
les news de Teletext sont ainsi accessibles<br />
tant en route sur le portable qu’au<br />
bureau sur Internet – et sur tous les médias<br />
avec les numéros de pages connus<br />
partout.<br />
Mission accomplie pour TBWA, qui a ainsi<br />
conféré à Teletext une apparence nouvelle<br />
et unique. L’inconvénient, soit la mauvaise<br />
résolution de l’écran, est devenue<br />
une image de marque: tout le monde<br />
comprend que les spots TV ont un «look<br />
pixel» parce qu’ils viennent de Teletext.<br />
«Nous avons fait d’une faiblesse une<br />
force», explique Schneider.<br />
UN SIGNAL SUR LE MARCHÉ<br />
Avec des coûts de production de près de<br />
80 000 francs pour les quatre spots de la<br />
nouvelle série, l’agence a rempli une<br />
autre exigence de Beat Schneider: «La<br />
campagne doit être bon marché.» Les<br />
coûts baissent dès que les films ne durent<br />
pas plus que 15 à 20 secondes.<br />
Faire augmenter le taux de notoriété dans<br />
la population n’est qu’un des buts de la<br />
campagne TV de Teletext. Les Biennois<br />
ont en point de mire ces entreprises qui<br />
utilisent le média pour leur communication<br />
– ou pourraient l’utiliser.<br />
«La publicité compose une bonne partie<br />
de notre revenu», dit Beat Schneider. Près<br />
de 70% des revenus des services proviennent<br />
de la publicité. «Avec des spots, nous<br />
voulons donner un signal au marché.»<br />
Et le message est compris. Pour des domaines<br />
dont la publicité est faite avec des<br />
spots, on constate «une utilisation nettement<br />
plus forte», explique encore Schneider.<br />
Et, pendant la campagne, 20 000 utilisateurs<br />
des services info SMS de Teletext<br />
ont été enregistrés.<br />
newsline<br />
L’équipe MS de publisuisse (d’en haut à gauche): Gregor<br />
Doser (direction), Andrea Rindisbacher, Daniel Liebi,<br />
Corinne Schneiter, Marcel Graf, Siri Fischer et Simon Rüegg.<br />
L’ÉQUIPE MARKETING SERVICES: LES<br />
MAÎTRES ÈS CHIFFRES DE PUBLISUISSE<br />
«Que vont bien pouvoir coûter 30 secondes de publicité?»<br />
Cette question donne trois fois par an du fil à retordre<br />
à l’équipe Marketing Services (MS) de publisuisse.<br />
Car au printemps, en été et en automne, les<br />
agences, et ceux qui les mandatent, veulent savoir à<br />
combien revient une présence TV pour la période suivante.<br />
«C’est pour nous une période particulièrement<br />
stressante», dit Gregor Doser, qui dirige depuis mars<br />
2002 l’équipe MS de sept personnes. Il s’agit d’analyser<br />
les valeurs effectivement atteintes l’année précédente<br />
pour pronostiquer les prestations des téléspectateurs<br />
et mettre en place la nouvelle offre. On tient<br />
compte, entre autres, des différences saisonnières,<br />
des événements spéciaux, des changements dans<br />
l’environnement du programme (les émissions), des<br />
créneaux horaires, des facteurs linguistiques et du<br />
rendement des écrans publicitaires. Les prix ainsi calculés<br />
sont ensuite testés et analysés avec<br />
les outils que sont mediaoptimizer et publiplan<br />
– avant que les clients ne commencent<br />
à travailler avec.<br />
Gregor Doser peut s’appuyer sur une bonne<br />
base de chiffres détaillés. «Les données TV<br />
sont les valeurs de mesure les plus solides»,<br />
dit-il. Elles sont à la base de nombreuses<br />
études ad hoc sur des thèmes de la recherche<br />
télévisuelle, laquelle est conçue,<br />
développée et réalisée par l’équipe MS.<br />
L’équipe MS soutient ainsi le marketing et la<br />
vente lors de la création ou de l’optimisation<br />
des offres de publicité et de sponsoring pour<br />
les programmes de SRG SSR et prépare le<br />
terrain des décisions, tant dans le domaine<br />
intra qu’intermédia.<br />
L’équipe de vente est proche de Client<br />
Services. Cette partie de l’équipe MS, en<br />
poste à Zurich, est chargée d’un soutien<br />
optimal de la vente lors de la préparation de<br />
la visite des clients et mène, en outre, des<br />
études spéciales comme le sponsoring<br />
crossmedia.<br />
18 / 19 IMPACT JUILLET 2003