SERVITUDES.pdf - Sanary-sur-Mer

Périmètres de protection SIAEP OLLIOULES SANARY SIX FOURS BANDOL CHAMP CAPTANT DE
LA BAOU
6 VULNERABILITE DE LA RESSOURCE
Au droit du champ captant, l’aquifère est bien protégé car il bénéficie d’une protection
naturelle efficace due au recouvrement argileux, épais de 5 à 20 mètres, qui surmonte les
calcaires dolomitiques aquifères. Il est donc peu ou pas vulnérable à une pollution de surface.
Cependant la voie SNCF et le trafic routier sur les D 11 et l’autoroute A 50 sont des sources
de pollution en cas de déversement accidentel.
De même certaines activités artisanales peuvent générer des pollutions essentiellement liées au
stockage de produits et matériaux divers ainsi qu’au stationnement et à l’entretien des
véhicules utilisés par ces entreprises.
En revanche l’aquifère est vulnérable dans les zones distales des forages, là ou les calcaires
dolomitiques qui constituent le réservoir affleurent. Ces calcaires fissurés sont sensibles aux
infiltrations et si une pollution s’effectue au droit de zones de fractures ouvertes elle pourra
rapidement atteindre la nappe. De plus la capacité de rétention de ces terrains fracturés est
faible.
Toutefois ces zones sont toutes situées à des temps de transit souterrain supérieurs à 1 mois
par rapport au champ captant.
7 ENVIRONNEMENT OCCUPATION DU SOL
Les forages du champ de captage de la Baou sont implantés au sein d’une zone « d’activités
économiques qui dans le quartier de la Baou est réalisée dans le cadre d’une requalification
du quartier et d’une mise en valeur de cette entrée de Ville (in « caractère de la zone UE »
dans le règlement du PLU de la ville de Sanary-sur-Mer). Cette zone se développe entre
l’autoroute A 50 au Nord, la Départementale 11à l’Est et la voie ferrée au Sud.
Une réflexion est menée par la Municipalité pour valoriser ce secteur et modifier cette
occupation du sol en une activité artisanale non polluante, l’implantation d’activités de
services, de bureaux et d’activités tertiaires.
Les différents points de captage sont situés dans un environnement qui a évolué depuis une
zone agricole vers une zone d’activités artisanale et résidentielle.
Mais bien que dans une zone d’activités industrielles et artisanales et à proximité des voies de
circulation, les eaux des forages du champ captant du Baou n’ont pas révélé, jusqu’à présent,
des traces de pollution par hydrocarbures ou autres produits tels que les pesticides ou dérivés
organochlorés.
Ceci signifie que la ressource possède une protection naturelle relativement efficace vis à vis
d’une pollution superficielle.
Dans les zones plus vulnérables de l’impluvium, celles ou les calcaires sont à nu, l’occupation
du sol est essentiellement de type habitat diffus qui ne présente pas en l’état actuel de risques
pour le champ captant. De plus, ces zones sont situées à un temps de transit souterrain
supérieurs à 1 mois par rapport au champ captant.
R.CAMPREDON pp La Baou Page 11 09/04/2011