La Terre est notre maison
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être corrélées aux rejets d’une activité polluante<br />
(données à l’émission), mais leur<br />
analyse peut renseigner les riverains des<br />
effets de l’implantation de cette activité<br />
(carrières, entreprises…) ou d’une technique<br />
visant à diminuer ses émissions.<br />
Il existe également un Réseau de contrôle<br />
des CET portant sur les décharges de<br />
classe 2 et 5 et un Réseau de contrôle des<br />
incinérateurs de déchets ménagers mesurant<br />
leurs émissions atmosphériques<br />
(poussières, gaz, métaux lourds, composés<br />
chlorés et fluorés, dioxines,<br />
furannes, COV (composés organiques<br />
volatils), PCB…).<br />
¡ À consulter :<br />
Les mesures de la qualité de l’environnement<br />
sont accessibles au public via :<br />
• le site internet de CELINE (Cellule<br />
interrégionale de l’environnement) :<br />
www.irceline.be, pour des informations<br />
sur la qualité de l’air ;<br />
• le site internet de la DGRNE (Direction<br />
Générale des Ressources Naturelles et de<br />
l’Environnement) :<br />
http://environnement.wallonie.be :<br />
cliquez sur « Info-citoyens » ;<br />
• le site internet de l’IBGE :<br />
www.ibgebim.be.<br />
En cas de pollution, la population<br />
peut faire appel à des services<br />
publics<br />
® Qui contacter ?<br />
<strong>La</strong> DPE (Division de la Police de<br />
l’Environnement) en Région wallonne :<br />
081/33 60 07 (Service Central, en cas de<br />
nuisances ou de permis d’exploiter non<br />
respecté), 070/23 30 01 (SOS Pollutions,<br />
service d’urgence 24 h/24 h en cas de<br />
pollution constituant une menace grave<br />
pour l’environnement) ;<br />
L’IBGE en Région de Bruxelles-Capitale :<br />
02/775 75 75.<br />
En vertu du droit d’accès des citoyens à l’information<br />
relative à l’environnement, les<br />
riverains d’entreprises peuvent demander<br />
aux autorités communales ou régionales<br />
une copie du permis d’exploiter (qui va<br />
devenir le permis d’environnement) d’une<br />
entreprise. Celui-ci fixe certaines conditions<br />
que l’entreprise doit respecter :<br />
horaires de fonctionnement, mesures de<br />
protection ou de prévention des pollutions,<br />
niveau de bruit maximal… Avant d’être<br />
délivré, le permis d’exploiter <strong>est</strong> soumis à<br />
enquête publique pour permettre à la<br />
population de donner son avis (l’enquête<br />
commodo-incommodo). L’administration<br />
communale doit faire afficher un avis sur<br />
les lieux de la future exploitation. Un dossier<br />
regroupant la demande et éventuellement<br />
les plans de l’installation peuvent être<br />
consultés au Service Travaux ou<br />
Environnement de la commune. N’hésitez<br />
pas à donner votre avis !<br />
¡ À consulter :<br />
Vos droits (et responsabilités !) en matière<br />
d’urbanisme et d’environnement.<br />
<strong>La</strong> pollution électromagnétique<br />
extérieure<br />
Depuis la deuxième guerre mondiale,<br />
avec le développement constant de<br />
nouvelles technologies, on assiste à<br />
une augmentation sans précédent du<br />
nombre et de la diversité des sources<br />
artificielles de champs électriques et<br />
magnétiques de basses fréquences<br />
(non ionisants) : aujourd’hui,<br />
la charge électromagnétique de<br />
l’environnement <strong>est</strong> environ 4 000 fois<br />
plus élevée qu’elle ne l’était en 1945 !<br />
Et les sources potentielles d’émissions, en<br />
particulier de micro-ondes, sont en pleine<br />
explosion. Émetteurs radios et télévisions,<br />
radars, antennes relais GSM, lignes électriques…<br />
polluent de plus en plus <strong>notre</strong><br />
environnement sans que nous en ayons<br />
une réelle maîtrise !<br />
Le spectre électromagnétique<br />
Un champ électrique et un champ magnétique perpendiculaires entre eux et se propageant perpendiculairement<br />
à leur plan forment une « onde électromagnétique » (pour les ondes à très haute<br />
fréquence, on parle plutôt de « rayonnement électromagnétique »).<br />
Toutes les ondes électromagnétiques se déplacent à la même vitesse (celle de la lumière dans le<br />
milieu considéré), mais elles se distinguent par :<br />
3 leur fréquence – en hertz (Hz) – ou le nombre d’oscillations de l’onde en une seconde ;<br />
3 leur longueur d’onde – en mètres (m) – ou la distance entre deux oscillations successives.<br />
Les ondes électromagnétiques sont porteuses d’énergie, d’autant plus que leur fréquence <strong>est</strong> élevée<br />
et leur longueur d’onde <strong>est</strong> petite. Ainsi, on peut répartir les ondes électromagnétiques sur un spectre<br />
électromagnétique scindé en deux parties :<br />
3 celle des très hautes fréquences comprenant les rayons UV (ultraviolets), les rayons X, les rayons<br />
gamma et les rayons cosmiques. L’énergie transportée par ces ondes <strong>est</strong> suffisamment élevée pour<br />
arracher des électrons aux atomes constituant la matière : elles sont ionisantes. Elles peuvent<br />
endommager les cellules du corps ou provoquer leur multiplication anarchique (cancer) ;<br />
3 celle des fréquences plus basses comprenant les ondes émises par les lignes à haute tension, les<br />
ondes radio, les micro-ondes, l’infrarouge et la lumière visible. L’énergie transportée <strong>est</strong> insuffisante<br />
pour ioniser la matière : ces ondes sont non ionisantes. Elles peuvent cependant avoir d’autres<br />
effets, par exemple produire un échauffement (comme dans les fours à micro-ondes) ou induire des<br />
courants électriques dans les tissus vivants.<br />
Les basses fréquences<br />
Tout ce qui véhicule du<br />
courant électrique 50 Hz<br />
produit des champs électriques<br />
et magnétiques<br />
50 Hz (à très basse fréquence).<br />
En Belgique,<br />
sont ainsi concernées :<br />
3 les lignes de transport et de répartition<br />
de l’électricité portées par les pylônes<br />
en acier qui sillonnent le pays :<br />
c<br />
c<br />
lignes de transport THT (très haute<br />
tension) : 380 kV (kilovolt), 220 kV,<br />
lignes de transport HT (haute tension)<br />
: 150 kV,<br />
c lignes de répartition HT (haute tension)<br />
: 70 kV, 36 kV ;<br />
3 les lignes de distribution MT (moyenne<br />
tension) : de 1 à 30 kV. Elles sont soit<br />
aériennes – portées par les poteaux en<br />
béton armé ou en bois parcourant nos<br />
régions –, soit enterrées dans les trottoirs<br />
ou le long des routes ;<br />
3 les tresses des câbles BT (basse tension)<br />
accrochées aux habitations : 220<br />
ou 380 volts.<br />
Les champs électriques alternatifs 50 Hz<br />
Ils sont liés à la présence de charges électriques,<br />
et donc d’une tension électrique<br />
(voltage), dans les lignes de transport et de<br />
distribution du courant alternatif 50 Hz.<br />
On mesure les champs électriques en V/m<br />
(volts par mètre).<br />
Comme cette tension ne varie pas, les<br />
champs électriques émis sont constants<br />
dans le temps : par exemple, à 25 mètres<br />
d’une ligne à très haute tension de 380 kV,<br />
on mesurera, toute l’année, une même<br />
valeur de champ électrique.<br />
L’intensité des champs électriques <strong>est</strong><br />
maximale à proximité des lignes électriques<br />
et diminue avec la distance. Par<br />
28 Construire, rénover, habiter…<br />
Construire, rénover, habiter… 29