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Clients et licences<br />
Droits d’émission: recettes record<br />
Une analyse attentive des recettes suisses montre que les licences de droits d’émission constituent la principale source<br />
de revenus de SUISA (46 %). Ces recettes ont atteint un niveau qui dépasse même celui de notre année-record 2001.<br />
Les droits ont surtout augmenté dans les tarifs W et S. Cela s’explique par la croissance des contrats publicitaires dans<br />
les médias électroniques. La base des recettes de droits d’émission est toujours le tarif forfaitaire (tarif A) avec la SSR<br />
SRG idée suisse. Il est inchangé depuis l’année 2000 et se rapporte à l’émission de musique du répertoire mondial dans<br />
les programmes rédactionnels radio/TV.<br />
Télévision Internet et mobile en plein essor<br />
Les revenus provenant de la retransmission par réseaux radio ou câblés ont également augmenté (TC 1 et TC 2),<br />
de même que ceux concernant la télévision par abonnement (TC Y). Cela est dû à la multiplication des offres numériques<br />
par les câblo-opérateurs et les entreprises de télécommunication. Swisscom a aussi fait son entrée sur le<br />
marché de la retransmission télévisée, en diffusant le signal TV par câble téléphonique (Bluewin TV) et par réseau<br />
radio (TC 2b).<br />
Bien que, ou justement<br />
parce qu’il<br />
existe de nombreuses<br />
formes de<br />
consommation de<br />
musique sur Internet,<br />
la demande du<br />
public en matière de<br />
productions «live»<br />
ne fléchit pas.<br />
Droits d’exécution: les grandes manifestations augmentent<br />
Malgré des résultats brillants pour les concerts (TC K), les recettes provenant des droits d’exécution sont en légère<br />
baisse (–0,8 %). Elles n’atteignent plus le niveau record de l’année dernière. Le nombre de concerts organisés a continué<br />
à augmenter. Bien que, ou justement parce qu’il existe de nombreuses formes de consommation de musique sur<br />
Internet, la demande du public en matière de productions «live» ne fléchit pas. Le haut niveau de recettes pour les<br />
concerts (TC K) s’explique notamment par le nombre accru de grandes manifestations. Ainsi, le public suisse a eu<br />
deux fois en un an l’occasion d’accueillir les Rolling Stones.<br />
Le tarif D, en revanche, enregistre une forte baisse. Il se rapporte aux sociétés de concerts, qui jouent non seulement<br />
de la musique contemporaine mais aussi beaucoup d’autres œuvres non protégées, car le compositeur ou l’auteur<br />
du texte est décédé depuis plus de 70 ans. Dans le domaine du tarif D, nos revenus dépendent beaucoup des œuvres<br />
que programment les orchestres symphoniques. La diminution s’explique aussi par le fait que les comptes 2006<br />
incluaient le décompte d’un des grands organisateurs pour une saison précédente, donc qu’ils se rapportaient à<br />
deux saisons au lieu d’une.<br />
Comme l’on s’y attendait, les recettes pour la musique dans l’industrie hôtelière se sont quelque peu améliorées.<br />
En 2005, nous avons convenu d’un nouveau tarif avec les associations concernées, qui prévoit une augmentation<br />
progressive des taux tarifaires jusqu’en 2011.<br />
Droits de reproduction:<br />
plus de vidéos musicales, toujours moins de CD<br />
Les revenus provenant des droits de reproduction ont baissé de 0,7% par rapport à l’année précédente. La diminution<br />
des ventes de supports sonores se fait sentir. Ainsi, le chiffre d’affaires des licences centralisées a baissé d’environ<br />
CHF 800’000.–. Et il aurait diminué encore davantage si l’on n’avait pas pu vendre des vidéos musicales en remplacement<br />
des disques. Les recettes pour ces vidéos musicales sont contenues dans le poste PI Délivrance d’autorisation<br />
à l’étranger. Elles ont amélioré le résultat d’environ 4 %.<br />
Malgré une croissance de 64 %, le commerce par Internet ne peut de loin pas compenser la diminution des ventes de<br />
supports sonores. Les revenus de licences pour les magasins de musique en ligne, qui ont augmenté dans l’année<br />
sous revue, n’ont absorbé que 20 % des pertes liées à l’effondrement des ventes de supports sonores (mouvement<br />
amorcé en 2001). Les recettes pour les licences de sonneries téléphoniques ont diminué (CHF 353’621.–, l’année précédente<br />
CHF 679’894.–, –48 %), celles des ventes en ligne de documents musicaux ont augmenté (CHF 1’186’209.–,<br />
l’année précédente CHF 723’696.–, +64 %). Mais les licences pour les DVD de films longs-métrages ont généré d’importants<br />
revenus supplémentaires provenant du tarif VI.<br />
16 SUISA Rapport annuel <strong>2007</strong>