La Guilde des Jennys - Sden

La Guilde des Marchands
Chairman (ou Chairwoman suivant le sexe). Ainsi, la guilde des marchands dispose d’un
chairman en la personne de Maître Val Mokk et de cinq Maîtres de la Guilde des Marchands.
Dans quelques cas plus rares encore que le conseil intérieur, certaines guildes fonctionnent de
manière démocratique : tous les membres disposent d’une voix et les décisions sont prises
collégialement. Bien sûr, un tel système de fonctionnement n’est possible qu’au sein des
guildes les plus négligeables.
Les fonctions de ces dirigeants sont similaires à celle d’un parlement lorsqu’ils siègent au sein
de la Ligue de Vendel. Ce sont eux qui décident de ce qui est bien pour cette nation. Bien
entendu, ils cherchent d’abord à défendre les intérêts de leur corporation, qui sont la plupart
du temps, heureusement, les mêmes que ceux de la nation vendelare. En plus de ces fonctions
politiques, un Maître de la Guilde doit souvent arbitrer les différends qui opposent parfois
ses membres entre eux, avec d’autres guildes ou d’autres groupes sociaux.
Evidemment, ces différentes affaires sont consommatrices de temps et d’argent. Aussi, la
plupart des guildes ont créé des postes internes pour aider le Maître de Guilde dans ces
tâches. Qu’ils soient appelés Maîtres, Conseillers, Doyens ou autres, ils ont pour raison d’être
d’aider le Maître de la Guilde dans ses travaux quotidiens. Par exemple, au sein de la guilde
des marchands, le Chairman Val Mokk peut s’appuyer sur le service des fraudes, son drago
et les Maîtres de la Guilde des Marchands pour le seconder.
Le nombre de ces conseillers est généralement inférieur à dix personnes, et cinq semble être
une moyenne classique. Car, plus le nombre de conseillers est important, plus il est difficile
d’arriver à une décision, même si en dernier ressort, c’est toujours le Maître de Guilde qui a le
dernier mot.
Les autres échelons
La quasi-totalité des guildes répartissent leurs membres suivant trois rangs bien définis. Le
passage de l’un à l’autre est une combinaison de facteurs variables qui comprend toutefois
toujours l’expérience, le temps de service et le niveau de compétence du postulant.
Apprenti
C’est le titre le plus classique attribué aux nouvelles recrues de la guilde. En tant que
nouveaux membres, ils sont attachés au service d’un plus ancien pour une période de temps
variable mais toujours longue. La fin de cet apprentissage peut être déterminée par la
réalisation d’une épreuve ou d’un chef-d’œuvre en fonction des corporations, mais
appartenir à la guilde depuis au moins cinq ans leur est généralement imposé avant de
pouvoir tenter de passer au rang supérieur. Les nouvelles recrues peuvent profiter des
prestations de base de la guilde, mais sont étroitement surveillées et contrôlées par leur
maître d’apprentissage (ou un conseil d’examinateurs suivant les guildes) afin de déterminer
si leur niveau est suffisant pour passer au niveau supérieur. Bien entendu, des conflits
importants peuvent voir le jour entre un apprenti et son maître, surtout si l’apprenti était
auparavant un indépendant de la même corporation et que la guilde lui impose un
apprentissage avant de le reconnaître comme un membre à part entière. Ainsi, il arrive
fréquemment que des apprentis quittent le service de leur maître pour raison
d’incompatibilité. Parfois, ils se cherchent un nouveau maître, mais d’autres s’installent à leur
propre compte comme commerçants indépendants.
Compagnon
Dans la plupart des guildes, les compagnons forment quatre-vingt-dix pour cent des
membres, les apprentis huit et les maîtres deux. Ils sont la colonne vertébrale des guildes, ce
sont eux qui les financent par leurs cotisations et profitent le plus de son influence et de ses
bénéfices. Si l’un d’entre eux devient célèbre, c’est sans doute en raison de la qualité de son
travail, plutôt que par son appartenance à la guilde. Mais, contrairement à ce que l’on
pourrait croire, cela ne provoque pas vraiment la jalousie des membres de la guilde ayant le
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