La Guilde des Jennys - Sden

La Guilde des Marchands
Die Kreuzritter
La guilde des marchands ne connaît pas l’existence des Kreuzritter. Quant à
l’Ordre des Croix Noires, il est totalement indifférent aux motivations de cette
organisation. Les objectifs des Kreuzritter et ceux de la guilde des marchands n’ont
rien en commun.
La Rilasciare
Là aussi, cette organisation est inconnue de la guilde des marchands.
Toutefois, depuis les événements qui se sont produits en Montaigne, ils
commencent à se demander si derrière ces anarchistes ne se trouverait pas une
éminence grise qui les dirige. Si cela pourrait sembler insignifiant au premier abord, cela
cesserait d’être si ceux qui s’attaquent aujourd’hui aux instances dirigeantes de la Ligue de
Vendel (en particulier Vincent) faisaient partie d’une organisation internationale visant à
détruire le pouvoir établi. Si cela s’avérait la vérité, la guilde des marchands deviendrait un
adversaire acharné de la Rilasciare, car le chaos n’est pas propice aux affaires, en particulier si
l’on partage toutes les richesses… De son côté, la Rilasciare s’attaque avec vigueur à la guilde
des marchands, qu’elle considère avec raison comme le “roi de Vendel”. Elle n’hésite donc
pas à s’en prendre aux plus malhonnêtes des membres de la guilde afin de venger leurs
innocentes victimes. Parfois, et à leur grande surprise, les membres de la Rilasciare se
retrouvent à aider le service des fraudes pour venir en aide aux victimes des membres les
plus cupides de la guilde.
Los Vagos
Les deux organisations s’ignorent mutuellement. Leurs objectifs n’ont rien à
voir. Ils ne sont ni partenaires ni adversaires, des alliances de circonstances et
de personnes peuvent se produire, mais cela n’a rien d’un plan d’ensemble. La
guilde des marchands se moque bien du vagabond et de ses objectifs altruistes. La seule
chose intéressante est son opposition à l’Inquisition. Cette dernière est mauvaise pour les
affaires, elle apeure les gens. Et les gens apeurés n’achètent plus rien, ils préfèrent garder
leurs économies.
La Lyre de Seigle
Bien que les objectifs de cette société semblent loin des intérêts de la guilde
des marchands, il n’en est rien. Si la guilde venait à apprendre son existence,
elle l’aiderait sans doute, comme elle le fait avec les Chevaliers de la Rose et de
la Croix, même si ce ne serait pas pour les mêmes raisons. Avec les chevaliers, c’est autant
une opération de relation publique que la possibilité de bénéficier de ses membres comme
gardes. Alors que pour la Lyre de Seigle, ce serait pour sauver des clients importants. En
effet, les victimes de la révolution montaginoise étaient souvent d’excellents clients de la
guilde des marchands. Or, en raison de leurs relations comme des économies qu’ils ont pu
mettre à l’abri, ils peuvent facilement le redevenir, en particulier s’ils apprennent
“accidentellement” que la guilde est en partie à l’origine du fait qu’ils soient toujours en vie.
Le Novus Ordum Mundi
La guilde des marchands est l’épine dorsale de la Ligue de Vendel, pour
diriger cette organisation, il convient donc de contrôler la guilde. Ainsi, l’un
des membres du Conseil des Treize, Boli Kollsson, s’y emploie à plein temps.
Depuis peu, il dispose d’un moyen de pression non négligeable sur le drago de Val Mokk. Il
envisage d’en faire un pion à son service. De son côté, si la guilde des marchands venait à
découvrir l’existence du NOM, elle y verrait sans doute un instrument aux mains des princes
vodaccis (après tout cette organisation trouve son origine dans l’empire numain) et
l’affronterait violemment. Compte tenu des moyens financiers des deux adversaires, cela
pourrait tourner à un véritable bain de sang qui inonderait tout Théah.
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