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La pathologie infectieuse de la glande mammaire Etiopathogénie et ...

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Pathologie <strong>infectieuse</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> g<strong>la</strong>n<strong>de</strong> <strong>mammaire</strong>. Approche individuelle. 30<br />

ou pour l’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> traite),… Les données peuvent être enregistrées <strong>et</strong> traitées par ordinateur.<br />

Elles peuvent être équipées également <strong>de</strong> bocaux. Dans ce cas, le <strong>la</strong>it <strong>de</strong> chaque traite est stocké dans un bocal <strong>de</strong> réception<br />

étalonné avant d’être envoyé dans un <strong>la</strong>ctoduc (qui ne sert que pour le transport du <strong>la</strong>it) Les bocaux doivent être alimentés en<br />

vi<strong>de</strong> durant <strong>la</strong> traite par <strong>la</strong> canalisation <strong>de</strong> <strong>la</strong>vage.<br />

Le débit d’air <strong>de</strong> chaque bocal <strong>et</strong> <strong>de</strong> chaque compteur doit être suffisant pour perm<strong>et</strong>tre une évacuation correcte du <strong>la</strong>it durant <strong>la</strong><br />

traite. Il est contrôlé par <strong>la</strong> mesure du DAR : « réserve en vi<strong>de</strong> mesurée au niveau du tuyau à <strong>la</strong>it ».<br />

Les compteurs à <strong>la</strong>it perm<strong>et</strong>tent d’adapter <strong>la</strong> ration au niveau <strong>de</strong> production <strong>la</strong>itière. En plus <strong>de</strong> <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong> <strong>la</strong>it, ils fournissent<br />

également dans certains cas <strong>de</strong>s indications concernant le débit <strong>de</strong> <strong>la</strong>it, le temps <strong>de</strong> traite, <strong>la</strong> conductivité électrique (mammite)<br />

du <strong>la</strong>it. Ils seront ou non reliés à un ordinateur qui stockera <strong>et</strong> interprétera les données.<br />

b. Le décrochage automatique<br />

Il existe <strong>de</strong>s systèmes automatiques <strong>de</strong> dépose <strong>de</strong>s faisceaux trayeurs. Ces <strong>de</strong>rniers sont essentiels au bon déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

traite (surtraite) si le nombre <strong>de</strong> griffe par trayeur est trop élevé. Au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> 3 à 4 griffes par trayeur en étable entravée ou si <strong>la</strong><br />

salle <strong>de</strong> traite est une 2 x 3 épis ou une 2x2 tan<strong>de</strong>m, le montage d’un système <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> traite (par exemple un système qui<br />

diminue le vi<strong>de</strong> en fin <strong>de</strong> traite <strong>et</strong> réalise un massage) ou <strong>de</strong> dépose automatique doit être envisagé.<br />

Les systèmes <strong>de</strong> décrochage automatique sont constitués d’un indicateur <strong>de</strong> débit, un boîtier <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> <strong>et</strong> d’un dispositif <strong>de</strong><br />

r<strong>et</strong>rait du faisceau trayeur. Lorsque l’indicateur <strong>de</strong> débit <strong>de</strong> <strong>la</strong>it détecte un débit inférieur au seuil choisi (200 à 450 g/min),<br />

pendant une durée préprogrammée (temporisation pouvant généralement varié entre 6 à 30 secs) un signal est envoyé au<br />

boîtier <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>. Le vi<strong>de</strong> est alors coupé <strong>et</strong> le système <strong>de</strong> r<strong>et</strong>rait du faisceau se m<strong>et</strong> en action 1 à plusieurs secon<strong>de</strong>s après<br />

<strong>la</strong> coupure du vi<strong>de</strong>. Plus le niveau <strong>de</strong> production est élevé, plus le décrochage peut être rapi<strong>de</strong> (par exemple débit <strong>de</strong> 350 g/min<br />

<strong>et</strong> temporisation <strong>de</strong> 10 secon<strong>de</strong>s) si <strong>la</strong> traite se déroule dans le bonnes conditions. Une temporisation trop longue est<br />

responsable <strong>de</strong> surtraite. Un décrochage trop rapi<strong>de</strong> peut être responsable <strong>de</strong> traite incomplète (si reste plus <strong>de</strong> 200 ml <strong>de</strong> <strong>la</strong>it<br />

dans plus <strong>de</strong> 10% <strong>de</strong>s quartiers vérifiés). Une temporisation <strong>de</strong> généralement 1 minute existe en début <strong>de</strong> traite. Elle perm<strong>et</strong><br />

d’éviter <strong>de</strong>s décrochages en début <strong>de</strong> traite car les vaches atteignent en moyenne leur débit maximal après 30 secon<strong>de</strong>s (si <strong>la</strong><br />

préparation <strong>de</strong>s pis est correcte)<br />

4.1.5. Le tank à <strong>la</strong>it<br />

<strong>La</strong> hauteur <strong>de</strong> chute du <strong>la</strong>it dans le tank à <strong>la</strong>it sera < 1 mètre. Des hauteurs plus élevées favorisent <strong>la</strong> lipolyse.<br />

Le <strong>la</strong>it possè<strong>de</strong> une activité bactérici<strong>de</strong> d’une durée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux heures environ. Aussi doit-il être refroidi à 4°C dans ce <strong>la</strong>ps <strong>de</strong><br />

temps suivant <strong>la</strong> traite. <strong>La</strong> température <strong>de</strong> stockage sera inférieure à 4°C. C<strong>et</strong>te température réduit <strong>la</strong> multiplication bactérienne<br />

<strong>et</strong> <strong>la</strong> lipolyse. On se souviendra qu’à 37°C, le nombre <strong>de</strong> bactéries est doublé toutes les 6 à 7 minutes. A 4°C <strong>la</strong> multiplication<br />

bactérienne est pratiquement nulle. D’une manière générale, les variations <strong>de</strong> température entraînent une multiplication <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

flore psychotrophe (flore se développant surtout à <strong>de</strong>s températures < 20°C) avec <strong>de</strong>s répercussions sur <strong>la</strong> lipolyse <strong>et</strong> <strong>la</strong><br />

protéolyse du <strong>la</strong>it. L’agitateur doit fonctionner 2 à 3 minutes toutes les 15 à 20 minutes. Par ailleurs, il faut s’assurer que le<br />

con<strong>de</strong>nseur du système <strong>de</strong> refroidissement est parfaitement aéré.<br />

4.1.6. Les robots <strong>de</strong> traite<br />

<strong>La</strong> mise au point <strong>de</strong> systèmes automatisés <strong>de</strong> traite (AMS : automatic milking system) date d’une dizaine d’années. Elle<br />

répondait à une volonté <strong>de</strong> réduire le temps <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> l’éleveur, d’augmenter <strong>la</strong> productivité <strong>de</strong> <strong>la</strong>it voire également d’autoriser<br />

<strong>la</strong> saisie automatique d’informations diagnostiques telles que <strong>la</strong> conductivité, <strong>la</strong> production <strong>de</strong> <strong>la</strong>it ou encore <strong>la</strong> température,<br />

paramètres qui utilisés individuellement ou ensemble <strong>de</strong>vait perm<strong>et</strong>tre une meilleure ou à tout le moins une i<strong>de</strong>ntification plus<br />

précoce <strong>de</strong>s animaux présentant <strong>de</strong> <strong>la</strong> mammite clinique ou subclinique. Le lecteur intéressé peut consulter uneinformation<br />

complémentaire sur les robots <strong>de</strong> traite http://www.inra.fr/productions-animales/an2001/num211/veyss<strong>et</strong>/pv211.htm<br />

4.1.7. Le n<strong>et</strong>toyage <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> traite<br />

<strong>La</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> n<strong>et</strong>toyage doit être adaptée à l’instal<strong>la</strong>tion. L’éleveur aura donc intérêt à se conformer aux normes déterminées<br />

par le fabriquant <strong>de</strong> son instal<strong>la</strong>tion. L’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> traite (canalisations, faisceaux <strong>et</strong> tan à <strong>la</strong>it) doit être impérativement<br />

n<strong>et</strong>toyée dès <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> chaque traite pour éviter que le <strong>la</strong>it résiduel ne sèche à l’intérieur <strong>de</strong>s canalisations. En principe, le<br />

n<strong>et</strong>toyage comprend différentes phases à savoir un premier rinçage pour éliminer le <strong>la</strong>it restant dans les canalisations (eau froi<strong>de</strong><br />

ou tiè<strong>de</strong> c’est-à-dire 35-50°C : l’eau chau<strong>de</strong> précipite les protéines du <strong>la</strong>it qui collent ce faisant aux parois), le n<strong>et</strong>toyage<br />

proprement dit (eau chau<strong>de</strong> c’est-à-dire > 60°C additionnée d’un produit alcalin désinfectant (il faut éviter les détergents<br />

phénoliques qui peuvent contaminer le <strong>la</strong>it), un rinçage à l’eau pour éliminer le produit alcalin, un rinçage hebdomadaire au<br />

moyen d’une solution aci<strong>de</strong> (produit aci<strong>de</strong> détartrant tels que l’aci<strong>de</strong> phosphorique qui par ailleurs abaisse le pH <strong>et</strong> donc exerce<br />

un eff<strong>et</strong> bactériostatique) <strong>et</strong> enfin un <strong>de</strong>rnier rinçage à température élevée pour éliminer les solutions employées <strong>et</strong> sécher<br />

l’instal<strong>la</strong>tion. Différentes métho<strong>de</strong>s ont été proposées.<br />

<strong>La</strong> métho<strong>de</strong> à chaud comprend un rinçage à l’eau froi<strong>de</strong> ou tiè<strong>de</strong> suivie d’un <strong>la</strong>vage à chaud (50 à 75 °C) avec une solution<br />

alcaline <strong>et</strong> se termine par un rinçage à l’eau froi<strong>de</strong>. <strong>La</strong> métho<strong>de</strong> à froid comprend un rinçage à l’eau froi<strong>de</strong> suivie d’un <strong>la</strong>vage à<br />

l’eau froi<strong>de</strong> avec une solution iodophore <strong>et</strong> d’un rinçage à l’eau froi<strong>de</strong>. <strong>La</strong> métho<strong>de</strong> à l’eau chau<strong>de</strong> acidifiée comprend un

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