Identification du dual topologique de C[a, b] Louis ... - CQFD - EPFL
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22 LE DUAL TOPOLOGIQUE DES FONCTIONS CONTINUES<br />
et donc<br />
∫ b<br />
a<br />
f(x) dp(x) =<br />
∫ b<br />
Théorème 4.5. Il existe une bijection<br />
a<br />
Φ : M −→ L<br />
⇒ :<br />
Soit p ∈ M. On peut alors construire<br />
S p : C[a, b] −→ R : f ↦→<br />
f(x) dp ∗ (x)<br />
∫ b<br />
a<br />
f(x)dp(x)<br />
car p est monotone croissante. On sait que S p ∈ C[a, b] ′ .<br />
Soit f ∈ C[a, b] + et {x 0 , . . . , x n } une subdivision d’ordre n ∈ N <strong>de</strong> [a, b].<br />
Soit ξ k ∈ [x k , x k+1 ], ∀0 ≤ k ≤ n − 1 arbitraires.<br />
On sait que, lorsque<br />
λ := max{x k+1 − x k | 0 ≤ k ≤ n − 1} −→ 0<br />
n−1<br />
∑<br />
f(ξ k ) ( g(x k+1 ) − g(x k ) ) −→<br />
k=0<br />
∫ b<br />
a<br />
f(x)dp(x)<br />
Or f(ξ k ) ≥ 0, ∀0 ≤ k ≤ n − 1, car f ∈ C[a, b] +<br />
et g(x k+1 ) − g(x k ) ≥ 0, ∀0 ≤ k ≤ n − 1, car g est monotone croissante.<br />
Ainsi, en passant à la limite, S p (f) = ∫ b<br />
a<br />
f(x)dp(x) ≥ 0.<br />
Par conséquent S p ∈ L<br />
On définit alors l’application<br />
⇐ :<br />
S : M −→ L : p ↦→ S p<br />
Soit L ∈ L. Par le théorème <strong>de</strong> Riesz, on sait que ∃q ∈ BV [a, b] telle<br />
que L = S q . Soit f ∈ C[a, b] + on sait donc que S q (f) = L(f) ≥ 0. Cependant,<br />
en examinant la construction <strong>de</strong> l’intégrale <strong>de</strong> Stieljes, on voit que<br />
f ≥ 0 implique forcément que q(x k+1 ) − q(x k ) ≥ 0 pour toute subdivision<br />
{x 0 , . . . , x n } <strong>de</strong> [a, b] suffisamment fine. Ainsi, on voit qu’il est nécessaire que<br />
q(y)−q(x) ≥ 0, ∀x ≤ y, ce qui signifie en fait que q est monotone croissante.<br />
On considère ensuite la fonction q ∗ définie à la prop. 4.5. On sait qu’elle<br />
est monotone croissante et continue à droite. De plus, par la prop. 4.6, on<br />
sait que S q = S q ∗.<br />
Finalement, on définit r := q ∗ − q ∗ (a). Alors on sait que r ∈ M et que<br />
S r = S q ∗ = L. On pose alors<br />
R : L −→ M : L ↦→ r<br />
Reste maintenant à voir si R est bien définie. En effet, on se base sur<br />
le théorème <strong>de</strong> Riesz qui assure l’existence <strong>de</strong> la fonction génératrice <strong>de</strong>