Télécharger le numéro Document PDF - ECA - Enseignement ...

Actus/enseignement catholique
PLP en lettres/anglais et est appelé à seconder
le directeur du lycée industriel d’Armentières.
Mobilité oblige : il déménage avec sa famille
dans le diocèse de Lyon pour y diriger un petit
collège puis l’institution Notre-Dame (un gros
établissement avec internat), à Charlieu, où
il initie les secondes au pilotage de petits
avions – sa passion. En « célibat géographique»
pour cette année de transition – sa femme enseigne
dans le Roannais –, Xavier Leturcq travaillera
à Sées sur « un projet éducatif fédérateur
pour tous les établissements ». Dans ce diocèse
rural très touché par les retraits d’emplois, il
s’attachera à valoriser les petites écoles et à
insuffler l’Espérance. SH
Franck TALLEU. Soissons (Aisne)
Entré dans l’enseignement catholique par la
porte de la suppléance, après une première
expérience professionnelle dans le monde de
l’entreprise, Franck Talleu s’est trouvé tellement
bien accueilli qu’il a vite voulu s’investir davantage.
Un Cafep Économie et gestion en
poche, ce Lillois d’origine enseigne à Arras,
puis à Marcq-en-Barœul avant de devenir
directeur dans le Sud-ouest : « Aux collèges
Saint-Taurin à Eauze [Gers], Saint-Nicolas
de Toulouse, puis au groupe scolaire Jeanned’Arc
à Reims, j’ai mesuré combien le métier
de chef d’établissement, loin d’être solitaire,
reposait sur des équipes porteuses de projets. »
Son goût pour le mouvement, le collectif et
les défis lui vient peut-être de sa « famille
arc-en-ciel » de sept enfants originaires des
quatre coins du globe. À l’appel de M gr Giraud,
c’est à l’échelle du diocèse de Soissons qu’il
exercera désormais ses talents d’animation.
À 44 ans, Franck Talleu y poursuivra, dans
le dialogue et la concertation, trois chantiers
majeurs : « une réflexion sur la carte de
l’enseignement catholique au regard des
évolutions démographiques, le développement
de l’offre d’enseignement supérieur, notamment
post-BTS, et l’accueil de la petite
enfance ». VL
Marie-Claude TRIBOUT. Lille (Nord)
Marie-Claude Tribout, 58 ans, vient de quitter la
direction d’un groupe scolaire de 2 500 élèves,
Jean-Baptiste-de-la-Salle à Saint-Denis (93),
pour « être aux côtés des communautés éducatives
et des chefs d’établissement du diocèse
de Lille ». « C’est un métier magnifique
mais difficile, d’autant plus en cette période
de diminution d’emplois », expose cette
femme chaleureuse qui a une longue expérience
en la matière, toujours dans des établissements
congréganistes d’Ile-de-France.
Littéraire de formation, Marie-Claude a été
vite « repérée » par les Lasalliens. Issue du
public, c’est grâce à son mari, François, qui a
fait ses études chez les Frères, qu’elle les
a connus. Lui-même dirige actuellement
un de leurs établissements : Saint-Nicolas à
Issy-les-Moulineaux (92). Parallèlement,
Marie-Claude s’est investie pendant quinze
ans au Synadic, dont elle est devenue la
présidente en 2002. C’est ainsi qu’elle a
découvert les structures nationales de l’enseignement
catholique français. Aujourd’hui,
elle rejoint Lille pour « faire vivre le projet de
ce diocèse » qui consonne avec ses convictions.
De Saint-Denis à Lille, pas de grand
écart : elle retrouve « la même attention à tous
les élèves, les plus en difficulté et les plus
privilégiés ». SH
Christian VACELET. Saint-Dié (Vosges)
« J’ai eu envie devenir directeur diocésain
pour m’occuper de ma région. La Lorraine
connaît de grosses difficultés alors qu’elle
détient un vrai potentiel. On peut faire beaucoup
de choses, encore faut-il en avoir la volonté
politique. » Avec Christian Vacelet,
48 ans, jeune et véloce directeur diocésain de
Saint-Dié, ancien délégué académique du
Snceel, et la nomination concomitante de son
collègue Dominique Chambat à Metz, le cap
d’une gestion collégiale des affaires de l’enseignement
catholique lorrain ne fait pas l’ombre
d’un doute : « Nous sommes trop petits pour
être divisés et nous avons trop de problèmes
En mouvement
Charles Chollet étend son périmètre.
Directeur diocésain de Poitiers
depuis 2003, il conserve cette fonction
tout en assurant la succession
d’Hubert Demenier, son homologue
de La Rochelle. Cette unicité
de direction poursuit un processus
de régionalisation amorcé en 2007, avec la création
d’une plate-forme de services interdiocésains
en Poitou-Charentes. Les habitudes de collaboration
s’en verront confortées mais le nombre d’instances
à fréquenter va doubler. « Servir deux fois plus »,
cela n’effraie pas Charles Chollet qui, en trente ans
de missions, commencées au lycée agricole
de Ruffec, a appris à donner de sa personne.
Olivier Fetet passe du nord au sud
de la Champagne. Des diocèses
de Troyes et de Langres à ceux de
Reims et de Châlons, une position
idéale pour contribuer à la réflexion
autour de la régionalisation. Et un
terrain d’étude rêvé pour ce spécialiste
de « la gestion du changement dans les organisations »
au parcours varié : professeur des écoles, enseignant
spécialisé, chef d’établissement, directeur diocésain
de Saint-Dié, puis directeur du centre de formation
pédagogique de Besançon… Ce Vosgien d’origine va
s’employer à élargir la notion de réseau, « une nécessité
face aux défis immobiliers et éducatifs actuels, mais
aussi pour préserver notre âme ». VL
pour être désunis. Il faut faire ensemble. » Inscrivant
son action dans une forte perspective
régionale, ce « 100 % Mosellan », au service
de l’enseignement catholique depuis 25 ans,
en tant que professeur de mathématiques d’abord
puis chef d’établissement de deux ensembles
scolaires à Forbach et à Phalsbourg, quitte ses
terres concordataires pour devenir « le premier
serviteur » des établissements vosgiens. Doté
d’un tout nouveau GPS, et surtout d’une solide
espérance dans les réponses que peut apporter
l’enseignement catholique aux familles lorraines,
Christian Vacelet souhaite « donner à chacun
de quoi remplir le sens de sa mission ». AS
© G. Brouillet-Wane
© G. Brouillet-Wane
© S. Horguelin
© S. Horguelin
Xavier Leturcq
10 Enseignement catholique actualités N° 345, octobre-Novembre 2011
Franck Talleu
Marie-Claude Tribout
Christian Vacelet