France Auto N°96 - FFSA

ACTUALITÉS
COUP DE PROJECTEUR
Les journalistes sportifs de la PQR
Olivier
Guichard,
Stéphanois de naissance, Olivier Guichard ne
pouvait y échapper : il est un fidèle supporter
des « verts » de l’AS Saint-Étienne. Mais il
a trouvé la place pour une autre passion,
découverte au cours de son parcours
professionnel, celle du sport automobile et
du rallye en particulier.
Quel a été votre parcours de
journaliste sportif
J’ai d’abord été correspondant du Progrès à
Saint-Étienne dès 1991. Ensuite, je suis devenu
professionnel en 1998 et j’ai rejoint la rédaction
sportive au siège du journal à Lyon. J’étais
spécialisé dans le foot, mais en 2004, on m’a
proposé la rubrique sport automobile, devenue
vacante, et ce fut une véritable découverte pour
moi, qui n’y connaissait pas grand-chose, surtout
sur le plan mécanique.
Comment est venue la passion
Ce fut progressif. Je ne connaissais pas les rallyes,
je ne connaissais pas le milieu. J’ai été au contact
des autres confrères, j’ai couvert beaucoup
d’épreuves, en rallyes comme en F1, et maintenant
j’aime beaucoup cela. Je n’ai jamais eu l’occasion
de piloter, mais j’ai connu des expériences dans
le baquet d’à côté. Notamment lors de séances
d’essai avec Franck Véricel ou en ouverture du
Lyon-Charbonnières en Porsche avec son frère
Hervé. Vraiment pas triste ! Les pilotes sont des
gens ouverts et les contacts souvent agréables.
Quels sont vos meilleurs souvenirs
En 2004, j’étais au Tour de Corse lorsque Sébastien
Loeb a remporté son premier titre mondial. Ce fut
un moment extraordinaire, je n’oublierai jamais.
Il y a eu de nombreux autres bons moments,
notamment les quelques Grands Prix de France
auxquels j’ai assisté.
Quel événement que nous n’avez
pas encore suivi aimeriez-vous
découvrir
Le Grand Prix de Monaco. Pour moi, l’occasion ne
s’est jamais trouvée, mais on m’a tellement dit que
l’ambiance y était très particulière que j’aimerais
bien la découvrir. Je suis déjà allé plusieurs fois à
Monaco, mais pour le rallye.
Olivier Guichard
Identité :
• Né le 10 mai 1972 à Saint-Étienne
• Célibataire
• Réside à Lyon
Profession :
• Pigiste au Progrès de Lyon, à l’agence de Saint-
Étienne, de 1991 à 1998.
• Titulaire au sein de la rédaction sportive, à Lyon,
de la rubrique sport automobile et collabore
également à la rubrique football.
Formation :
• Maîtrise de Droit
ÉQUIPE DE FRANCE FFSA CIRCUIT 2012
Débuts en fanfare
L’Équipe de France FFSA Circuit est partie en trombe en collectionnant,
début mai, deux podiums sur le circuit du Motorland Aragon, un en Formula
Renault 3.5 Series grâce à Arthur Pic, et un en Eurocup Formula Renault 2.0
avec Norman Nato.
Arthur Pic s’est octroyé les deux premières pole de l’année avec assurance.
Hélas, Arthur chutait de plusieurs places dans la première comme dans la
deuxième course. La chute était brutale et définitive le samedi lorsqu’un
adversaire téméraire le percutait lors d’un freinage. Le lendemain, fébrile,
Arthur tombait à la 5 e place dès le premier tour, mais effectuait son pitstop
obligatoire dès l’ouverture de la fenêtre réservée à cet effet. Ressorti en
13 e position, il harcelait la paire Sam Bird/Kevin Korjus et venait à bout de
l’Estonien à cinq minutes de l’arrivée pour s’emparer de la 3 e place et signer
son premier podium en Formula Renault 3.5 Series, le premier également
de l’équipe Dams.
Jules Bianchi a effectué une
remontée splendide dans les roues du
vainqueur du samedi, mais n’a pas
pu porter l’attaque décisive lorsque
son moteur manqua de souffle dans
les derniers kilomètres. Hélas, la
monoplace du Français était jugée
non-conforme par les commissaires
techniques et exclue du classement,
l’empilage des disques du différentiel
à glissement limité ne répondant pas
à l’article 19.15 du règlement sportif.
Son équipe, Tech1 Racing, a décidé de
faire appel. Moteur calé sur la pré-grille et sanctionné d’un drive through,
Jules terminait 13 e de la course 2.
En Eurocup Formula Renault 2.0, Norman Nato a marqué les points des
4 e et 3 e places des deux courses espagnoles. Samedi, Paul-Loup Chatin le
marquait de près jusqu’à l’arrivée que les deux Français franchissaient roues
dans roues. Paul-Loup entrait de nouveau dans le top 10 le lendemain. Parmi
les novices de l’Équipe de France FFSA, Matthieu Vaxiviere et Andrea
Pizzitola progressaient constamment entre la première et la dernière
séance et Pierre Gasly effectuait une entrée en matière remarquable en
s’appropriant le 3 e meilleur temps de la première qualification, le 6 e de la
seconde. Mais le premier tour de course était moins heureux pour Pierre qui
perdait deux rangs, puis abandonnait suite à un problème mécanique. Lors de
la manche dominicale, Pierre prenait un départ prudent et bouclait le premier
tour en 11 e position, pour finir (en trombe) à la septième place.
6 //Mai 2012 // FRANCE AUTO n°96