I Données issues des expertises collectives - Autistes dans la cité
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Troubles mentaux<br />
de cette échelle est de pouvoir être répétée, et permettre de suivre l’évolution<br />
<strong>des</strong> manifestations (sous traitement éventuellement).<br />
L’échelle Attention deficit/hyperactivity disorder rating scale est constituée <strong>des</strong><br />
18 symptômes cliniques participant au diagnostic du trouble <strong>dans</strong> le DSM-IV.<br />
Elle est donc spécifique du TDAH et permet une quantification de l’intensité<br />
du trouble et une évaluation <strong>des</strong> différentes dimensions de <strong>la</strong> pathologie<br />
(hyperactivité, inattention et impulsivité). Elle a été récemment traduite en<br />
français et est en cours de validation.<br />
L’utilisation de tests d’attention, le plus souvent sous forme de tests informatisés,<br />
s’est considérablement développée ces dernières années. Ces tests utilisent<br />
principalement le paradigme du temps de réaction du sujet à un stimulus<br />
« cible » (Continuous Performance Test ou CPT) ou évaluent les capa<strong>cité</strong>s<br />
attentionnelles en présence d’un distracteur (test de Stroop), ou encore les<br />
capa<strong>cité</strong>s d’attention soutenue (tests de barrage de Zazzo).<br />
Parmi les tests qui évaluent les fonctions exécutives (p<strong>la</strong>nification, flexibilité,<br />
mémoire de travail), citons : le test de <strong>la</strong> tour de Londres ; le Wisconsin<br />
Sorting Card Test (WSCT). Leur intérêt reste, néanmoins, essentiellement<br />
expérimental et peu de pratique clinique habituelle.<br />
ANALYSE<br />
Outils spécifiques aux troubles anxieux<br />
Contrairement aux troubles externalisés, en règle générale surévalués par<br />
l’entourage de l’enfant en fonction de son degré de tolérance, les troubles<br />
émotionnels (ou internalisés) sont plus souvent difficilement perçus, et ce<br />
d’autant que l’enfant est jeune. Un dé<strong>la</strong>i de plusieurs années est ainsi généralement<br />
constaté entre le début <strong>des</strong> troubles anxieux et <strong>la</strong> demande de<br />
soins. Parfois, ce n’est qu’à l’occasion de <strong>la</strong> survenue de complications que<br />
les troubles sont repérés. C’est dire, si besoin était, <strong>la</strong> nécessité de développer<br />
<strong>des</strong> métho<strong>des</strong> d’évaluation permettant un dépistage, aussi précoce et fiable<br />
que possible, <strong>des</strong> troubles. Les premiers instruments utilisés chez l’enfant et<br />
l’adolescent étaient <strong>des</strong> versions adaptées d’instruments d’évaluation de<br />
l’anxiété pour adultes. Si l’é<strong>la</strong>boration d’instruments spécifiquement <strong>des</strong>tinés<br />
aux enfants et aux adolescents est apparue rapidement nécessaire, leur construction<br />
et leur utilisation posent encore de nombreux problèmes.<br />
Quelle que soit <strong>la</strong> méthode considérée, l’idéal serait certainement de disposer<br />
d’un seul et même instrument utilisable à tous les âges. Un tel instrument<br />
apparaît en fait peu concevable, et ce pour plusieurs raisons. L’enfant est un<br />
être en pleine évolution psychique, biologique et sociale. Cette évolution<br />
constante entraîne <strong>des</strong> difficultés spécifiques et fournit à l’enfant <strong>des</strong> modalités<br />
d’expression particulières, variables <strong>dans</strong> le temps. L’enfant est aussi un être<br />
p<strong>la</strong>cé <strong>dans</strong> une re<strong>la</strong>tion d’étroite dépendance obligatoire vis-à-vis de ses<br />
environnements.<br />
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