Télécharger la thèse - EDF R&D
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2.2 Réduction de modèles viscoé<strong>la</strong>stiques 33<br />
– Pour un amortissement réparti, <strong>la</strong> dimension de B V est trop grande pour envisager<br />
un tel enrichissement. On ne considérera alors que <strong>la</strong> projection de B V sur<br />
<strong>la</strong> base de modes propres, soit les termes d’enrichissement K0 −1 B V φ 1:n<br />
˜T 2 = [ φ 1:n K −1<br />
0 b K −1<br />
0 B V φ 1:n<br />
]<br />
. (2.30)<br />
La base ˜T 2 ainsi construite peut comporter des vecteurs très colinéaires. Il convient<br />
donc de <strong>la</strong> ré-orthogonaliser. La ré-analyse du système réduit permet ensuite de ranger<br />
<strong>la</strong> base par ordre de régu<strong>la</strong>rité et d’éventuellement tronquer en supprimant les modes<br />
de plus hautes fréquences pour améliorer le conditionnement du problème. On obtient<br />
ainsi <strong>la</strong> base T 2 qui représente un espace vectoriel comportant les modes de plus basse<br />
fréquence.<br />
2.2.2 Cas d’un amortissement localisé<br />
Considérons le cas-test de <strong>la</strong> figure 2.1. Il s’agit de deux poutres de section circu<strong>la</strong>ire<br />
(diamètre 1cm, longueur 20cm, en acier). La liaison entre ces deux poutres est assurée<br />
par un pivot et un ressort de torsion amortissant. L’ensemble est excité par un effort<br />
ponctuel b montré sur <strong>la</strong> figure. Les transferts affichés sont observés au même point.<br />
Fig. 2.1 – Schéma de cas test. Poutres liées par un ressort de torsion amortissant.<br />
On choisit de considérer le problème en deux dimensions. On dispose d’une matrice<br />
de masse m init et d’une matrice de raideur k init pour chacune des deux poutres.<br />
Afin de modéliser le ressort de torsion, on impose :<br />
– le dédoublement des ddl d’interface<br />
– <strong>la</strong> continuité des trans<strong>la</strong>tions sur les ddl d’interface (par élimination)<br />
– une raideur sur le ddl de rotation re<strong>la</strong>tivement faible.<br />
[ ] 1 −1<br />
k rot = α<br />
−1 1<br />
α 0 vaut <strong>la</strong> moitié de K ϑzϑ z<br />
, raideur en rotation en un autre nœud. Le cas α −n =<br />
α 0 × 10 −n correspond à un coup<strong>la</strong>ge où <strong>la</strong> raideur en rotation est 10 n fois plus faible<br />
sur le ddl d’interface que sur les autres ddl de rotation. La matrice d’amortissement<br />
est obtenue selon le même principe avec différents facteurs de perte pour les matrices<br />
initiale (η poutre × k init ) et de coup<strong>la</strong>ge (η joint × k rot ).