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UNE VIE EN CLAIR-OBSCUR
s L'an mi1 huit cent cinquante huit, le quatre juin, est ne sur fa commune
de Bellevile, Baguer Gustave Alphonse, du sexe masculin, fils de Baguer
Honoré Octavien, et de Danel Marie Catherine Joséphine, son
épouse. »' La reconstitution de cet acte de naissance a été demandée,
en 1872 : en mai 1871, les incendies de la Commune avaient en effet détruit
une grande partie des registres d'état civil de Paris et des anciennes communes
de la Seinez. En 1858, le village de Belleville est encore indépendant
de Paris. En 1860, il est englobé aux XIXe et me arrondissements. Baguer
indique donc Paris comme lieu de naissancef. Ses biographes précisent,
dans le XX' arrondissement, au 33, rue des Rigoles4.
Selon le témoignage d'Odette Rézillot, institutrice après 1924 à
I'Institut départemental des sourds-muets et des sourdes-muettes d'Asnières,
Baguer serait un nom bretons. 0. Rézillot prononce cc Bagué ».
1. Reconstitution des actes de !%rai civil, 17 et 28 octobre t 872, 10 fevrier 1874, Archives de Paris
(sous-série V. 2E, no 89706, microfilms série 5Ml). La reconstitution est demandée par la mère de
Gustave Baguer : son père était-il décédé à cette date
2. F. Gasnault et colt., 1997, p. 23-31 : « Avant 1860, l'état civil reconstitué aux Archives de Paris. »
3. Notes signaléiiques, dossier G. Baguer, Archives de Paris.
4. An., 1919 ou postérieur, p. 1. E. Debray, instituteur à Asnières, fait naître Baguer en 1859, par
une probable faute de frappe (I924, p. 6). On retrouve cette erreur dans certains documents préparatoires
a l'érection d'un buste, en 1920.
5. De fait, le patronyme