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qui ne devaient pas manquer d'occuper les maîtres, en l'absence des intéressés.
Tout pouvait, à tout moment, prendre sens pour le personnel : telle
cette journée du 16 juillet 1928, où Mme Baguer, directrice, reçoit une
médaille d'argent, et Mlle Viale, sa subordonnée, une médaille de
bronze5' ... On ne peut croire à un établissement menant des jours sereins,
avec de tels avatars touchant sa direction. La figure d'un Baguer amateur
de femmes reste comme une tache dans le passé de l'établissement, où,
aujourd'hui encore, on n'aime pas en parler : « Il y avait des histoires que
je ne peux pas répéter. >) « Il vaut mieux ne pas parler de ça. » « C'est de la
petite histoire, n'enregistrez pas ça. B
Baguer meurt à 60 ans, à son domicile, le 27'janvier 1919, presque aussitôt
après avoir pris sa retraite, « d'une maladie de cœur compliquée
d'albuminurie (( dans la plénitude de ses facultés inteliectuelles »54. « II
succomba après trois mois de souffrances terribles, dans la connaissance de
son mal et de sa fin prochaine, conservant jusqu'au dernier moment toute
sa lucidité, toute son intelligence. )P5 H. G. Fontaine, maire d'Asnières,
avait été le voir peu de jours avant et conservé « l'espoir d'un prompt rétablissement
de sa santé )P.
52. Bull. Asnières. n" 21, janvier 1929.
53. Coupure sans référence, non signée, non classée, Archives Asnières. Le même jour meurt
comme lui, d'un «décès prématuré » à 43 ans. M. Malin, directeur de l'école de garçons de
l'Institut, l'un de ses plus proches et plus anciens collaborateurs (M. Fontaine, 1919 b. p. 1).
54. H. G. Fontaine, 19190. p. 1.
55. H. G. Fontaine, 1920, p. 8.
56. H. G. Fontaine, 1919 ci, p. 1.