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l'Institut des sourds-muets et des sourds-muettes d'Asnières n, et dit exercer<br />

à Asnières les fonctions de professeur de dessin élémentaire )P.<br />

Ultérieurement, lorsque son nom est mentionné dans le Bulierin dPAsnières, créé<br />

en 1923, c'est toujours avec I'orthographe t< Viale P. En 1925, elle signe un article sur le<br />

dessin, « Mathilde Viale, Institutrice chargée d'une classe de sourdes-muettes et d'un<br />

cours de dessin » : « Je suis chargée, à l'lnstitut dYAsnières, d'enseigner le dessin aux enfants<br />

sourds-muets et sourdes-muettes de 4 a 10 ans de notre école maternelle, aux élèves<br />

sourdes-muettes de 9 à 14 ans de notre école de filles, aux fillettes arriérées de 7 à 14 ans<br />

de notre section de perfectionnement. elle tient alors le CE2, où elle reçoit des enfants<br />

sourdes de 12 à 14 ans". Lorsqu'elle prend sa retraite en 1933, des années après le décès<br />

de Baguer et peu après celui de Mme Baguer, son remplacement pour « le cours élérnentaire<br />

de dessin » est annoncé avec Ibrthographe Viaie4). Je n'ai trouvé aucune explication<br />

au changement observé (peut-être volonté de se différencier d'une Mme Vialle présente<br />

dans l'lnstitut, après 19141, mais il est difficile d'imaginer qu'il y ait eu deux Mathilde<br />

VialIe ou Viale, chargées successivement du cours de dessin à Asnières. II s'agit bien<br />

d'une seule et même personne, prksente à l'Institut dès son ouverture.<br />

Rien ne permet de savoir quand a commencé sa liaison avec Baguer,<br />

mais cette liaison, restée célèbre à L'Institut, a empoisonné la vie de<br />

l'établissement, où l'épouse et la maÎtresse se cotoyaient quotidiennement,<br />

jusqu'après la mort de Baguer. (t C'était la guerre entre Mme Baguer et<br />

Mlle Vialle. D (( Quand Mme Baguer passait dans le couioir devant la classe<br />

de Mlle Vialle, elle tournait la tête. » Le personnel n'avait « pas le droit » de<br />

prononcer le nom de Mlle Viafle devant Mme Baguer44.<br />

Baguer a laissé, à Asnières, la réputation d'un homme à bonnes fortunes<br />

: un homme à « incartades B. Bien que cela puisse paraTtre anecdotique,<br />

je ne peux m'empêcher d'évoquer ici Mlle Stupuy, ou Filoleau-Stupuy, son<br />

alter ego à travers la France, à partir de 1906. Cette directrice d'école<br />

maternelle à Paris était peut-2tre parente de Stupuy, membre de la Commission<br />

de l'enseignement du Conseil municipal de Paris" et de la Commission<br />

chargée, en 1892, par Ie Conseil général d'étudier la création d'une<br />

école de sourds-muets et de sourdes-muettes dans le département de la<br />

Seine, à laquelle it propose de prendre Baguer pour ~ecrétaire~~.<br />

40 Mlle Vtalle, 1913<br />

41 M Viate, 1925<br />

42 Bull Asnieres, no 10, avrd 1925<br />

43 Bu# Asntères, no 37, janvier 1933<br />

44 Témoins de la tradition orale de l'Institut, ies indications concernant la vie sentimentale<br />

de Baguer m'ont été donnée par diMerentes personnes qui n'ont pas souhaite voir leur nom<br />

mentionne<br />

45 F Lavergne, 1900, p 439<br />

46 Voir plus loin, p 52 Les seules ~ndlcatrons que j'a~ trouvees sur cet Hyppolyte Stupriy le dlsent<br />

homme de lettres, consetller du IXC arr (E Gay, 1895, p 16) Il n'apparaît dans aucun des<br />

dutres ouvrdges biographiques consultés à la Bibliotheque administrative de Paris

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