L'année du Hakhel - Hassidout

L’année du Hakhel
L’année du Hakhel
12. Un enseignement essentiel découle de tout ce qui vient d’être dit. Tout a
d’ores et déjà été accompli. Malgré cela, la délivrance n’est pas encore effective. Il est
donc particulièrement judicieux de diffuser le miracle, de faire savoir à soi même et
aux autres, en tout endroit, que le Saint béni soit-il réalise pour nous de grands miracles.
Chacun doit savoir que de cela dépend la délivrance véritable et complète.
Combien plus doit il en être ainsi à l’époque de ‘Hanouka, qui a pour but de répandre
le miracle. On utilisera donc ces jours comme il convient. Outre les campagnes
de diffusion de la fête, on organisera des réunions ‘hassidiques que l’on pourra,
du reste, appeler d’une autre façon, selon l’usage de l’endroit. Ils auront lieu chaque
jour de ‘Hanouka et l’on y prononcera des paroles de la Torah. On y prendra de
bonnes résolutions pour tout ce qui a trait à la Torah et aux Mitsvot, dans lesquelles
on s’engagera, d’une manière accrue, comme le souligne la fête de ‘Hanouka. Bien
plus, ces célébrations seront l’occasion de diffuser les miracles, «en ces jours-là, à
cette époque-ci».
tes les limites. A ceci, comme lorsque la bénédiction du mois fut récitée ce matin,
nous répondrons «Amen».
(Les invités venus de France dirent «Le ‘haïm» et chantèrent «Haadére Vehaémouna».
Au milieu du chant, le Rabbi demanda de siffler.
Le sifflement est, en effet, directement lié à la délivrance et au rassemblement des
exilés. Il permet à la joie de dépasser toutes les limites. Tel est également le sens du
troisième repas du Chabbat.)
13. Ce qui vient d’être dit de la France prend une valeur particulière au cours de
ce Farbrenguen. En effet, un groupe de Juifs venus de France se trouve ici, dans la
maison de mon beau père, le Rabbi, chef de notre génération. Ceux-ci participent à
la construction de nouvelles institutions, en France. Ils font imprimer de nouveaux
livres. Ainsi, leur succès sera accru, matériellement et spirituellement. Leur lien à la
Torah et aux Mitsvot s’en trouvera raffermi. Ils en renforceront la pratique et donneront
surtout de la Tsédaka, qui hâte la délivrance de tout Israël, dans le monde
entier.
Il faut donc leur demander de dire «Le’haïm». De la sorte, la vie de chacun et de
tous ceux qui sont ici présents sera renforcée, au sein de tout le peuple juif.
Par ailleurs, des invités du Canada sont également présents. Or, ce pays dépendait
auparavant de la France.
14. Puisse D.ieu faire que la transformation de la France marque le terme de
l’élévation du monde. Ainsi, se réalisera la promesse selon laquelle «des sauveurs
monteront sur le mont Tsion pour juger le mont d’Esav et le règne sera à D.ieu» ,
lors de la délivrance véritable et complète, par notre juste Machia’h, qui brisera tou-
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