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La dimérisation des récepteurs couplés aux protéines G (2008) - M2 ...

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protéine G. Après liaison <strong>des</strong> arrestines, le complexe ligand-récepteur est internalisédans <strong>des</strong> vésicules recouvertes de clathrine. Les <strong>récepteurs</strong> endocytés peuvent ainsisubir un recyclage à la membrane plasmique (ce qui nécessite unedéphosphorylation du récepteur et une élimination du ligand), ou une dégradationavec la fusion <strong>des</strong> vésicules d’endocytose avec les lysosomes. Enfin, ladésensibilisation peut faire intervenir la régulation du nombre total de <strong>récepteurs</strong> à lasurface cellulaire lors d’une exposition longue à l’agoniste. Deux phénomènes sontimpliqués : une diminution de la synthèse <strong>des</strong> <strong>récepteurs</strong> et une augmentation deleur dégradation.3. Dimérisation <strong>des</strong> GPCRsJusqu’à il y a peu de temps, on estimait que les GPCRs existaient etfonctionnaient en tant que monomères. Cependant, de nombreuses étu<strong>des</strong>biochimiques et biophysiques ont permis de mettre en évidence <strong>des</strong> homo- ethétérodimères de GPCRs (Milligan, 2004 ; Bulenger et al., 2005). Il semblerait que,pour la plupart (en particulier ceux de la classe C), la <strong>dimérisation</strong> soit constitutive etse produise tôt lors de la biosynthèse, à savoir au niveau du réticulumendoplasmique (Terrillon et Bouvier, 2004 ; Bulenger et al., 2005 ; Pin et al., 2005).Dans un dimère, la zone de contact <strong>des</strong> GPCRs est située au niveau de leurdomaine membranaire, en particulier au niveau de TM6. Un modèle de <strong>dimérisation</strong>a été proposé, dans lequel les hélices transmembranaires <strong>des</strong> GPCRs participent àla formation d’un « swapping domain » (figure 4) (Goudson et al., 2000). Ce modèleillustre <strong>des</strong> résultats expériment<strong>aux</strong> obtenus sur <strong>des</strong> mutants incapables de fixerl’agoniste quand ils sont exprimés seuls et qui recouvrent cette capacité quandd'autres <strong>récepteurs</strong> fonctionnels sont coexprimés (Monnot et al., 1996). Dans cemodèle proposé, modèle "swapping", la <strong>dimérisation</strong> <strong>des</strong> <strong>récepteurs</strong> fait apparaîtredeux sites actifs similaires à celui du monomère, mais constitué <strong>des</strong> domainestransmembranaires provenant <strong>des</strong> deux monomères (Goudson et al., 2000).Cependant, cette hypothèse est largement controversée. Dans le cas <strong>des</strong> <strong>récepteurs</strong>à la dopamine D2 (D2DR), <strong>des</strong> expériences réalisées par coexpression d’un mutantponctuel (muté en TM3) avec un mutant tronqué (ne possédant que les TMs 1 à 5)ne permettent pas de restaurer <strong>des</strong> propriétés de liaison avec leur ligand. Cecidémontre, qu’au moins dans le cas <strong>des</strong> D2DRs, les TMs 1 à 5 ne peuvent pas8

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