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Levey et Eknoyan ont publié en 1999 une analyse complète décrivant la<br />
prévalence de l’hypertrophie ventriculaire gauche (HVG) (figure 8), des maladies<br />
cardiovasculaires cliniquement manifestes et de l’insuffisance cardiaque<br />
congestive dans les populations générales et atteinte d’IRC. Dans les<br />
populations en dialyse péritonéale et en hémodialyse, la prévalence de l’HVG,<br />
des maladies cardiovasculaires et de l’insuffisance cardiaque congestive est de<br />
75%, de 40% et de 40% respectivement. Ces taux élevés contrastent fortement<br />
avec ceux dans la population générale qui sont de 5% à 12%, de 20%, et de 5%<br />
pour la coronaropathie, l’HVG et l’insuffisance cardiaque respectivement [17].<br />
Ces donnés sont résumées à la figure 9.<br />
Figure 9 : Données sur la prévalence des maladies cardiovasculaires<br />
L'HVG est un facteur indépendant de mortalité [29]. En effet,il a été<br />
démontré que plus des deux tiers des patients dialysés avec HVG meurent<br />
d'insuffisance cardiaque ou de mort subite et que le taux de mortalité à 5ans<br />
augmente de 23 à 52% quand l'index de masse du ventricule gauche dépasse<br />
125 g/m² [16]. La physiopathologie de l'HVG est complexe et dont les bases<br />
biologiques commencent à se renverser sur le niveau moléculaire [30], mais<br />
bien que les facteurs hémodynamiques ne puissent être tenus pour seuls<br />
responsables, l'augmentation du travail cardiaque, liée aussi bien à une<br />
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