Histoire de la famille des Allemans

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nation lut ati ha ne des évêques lorsqu'on le vit amener n u. vote
cette procession tumnituaiu'e, tonte composée tics gradés su
baDernes de l'Eglise. La majorité n'était plus douteuse : le congrès
en Italie fut emporté. Les prélats protestèrent le pape se
hàta de con(iriiier la décision, et l'exécuta sur l'heure même en
expédiant à Constautinople tics galèrès chargées d'amener les Grecs
Ferrare.
Une chose qui honore extrêmement l'archevêque d'Arles, c'est
4l11C sa conduite à la séance du 7 mai , qui avait froissé de si puissants
amours—propres, loin de lui aliéner les esprits, lui assura la
première place dans l'estime généu'ale. On achnitait (ltt'il efut pli
s'opposer avec tant d'abnégation aux adversaires titi pape qui le
persécutait. Aussi lorsque, trois uttois après , le cardinal Julien
Cesarini eut renoncé à l'honneur de présider le concile po' r s'enlitir
auprès d'Eugène IV, Louis Aileman fut nominé son successeur
à l'unanimité choix mémorable et duquel eût PLI dater pour l'Eglise
une ère bien glorieuse, si la ferveur (les passiOns n'eût
rendu impbssibies les ré.fortïmes conçues i ;ti le nouveau président.
Maisle pape s'obstinait tellement dans sa résistance, et, par contre,
les opinions du concile devenaient si violentes, que le chef de cette
assemblée devait tendre par ses efforts, non plus fonder un bien.
durable, mais hdétournerles périls du moment. Si dangereuse que
lit cette Liche , Louis Alleinan s'en acquitta de manière à mériter
l'approbation de tous les gens de bien. «Il était, (litjEueas Sylvius,
le médiateur entre tous, et le juge le plus sûr en matière de dogme.
Il avait le sang-Ii'oid et la fermeté qui dirigent les discussions, et la
bonté d'aine qui amène la conciliation (le tous les partis. » Ces
vertus étaient soutenues par un zèle inépuisable et pi' un dévouemiment
sans bornes. En 1439, tandis que la peste dépeuplait la vallée
(lit Ihin , il refusa constamment de s'éloigner tic Bâle. disant qu'il
valait mieux maintenir le concile au péril (Je sa vie que prolonger
sa vie ;iux dépens (lu concile. Et cii elîci , ce fut an milieu des ravages
du fléau lorsque toute relation , toute allhire demeurait
suspendue dans l'En u-ope consternée, qu'il tint la solennelle séance
(11m 25 juillet, où le pipe Eugène 1V fut dépose.
Ce n'est point ici le lieu de juger (nie mesure extrême qui depuis
quatre cents ans n'a pas manqué de délènseuurs; mais il liitut:.
rendre hommage à l'hointtme dont la dignité et la bonne foi Cfli1J(chèrent
cette rigueur tic devenir un scandale. Tel Farciievêque
d'Arles s'était montré dans les préliminaires et (huis les débats de