Histoire de la famille des Allemans

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Saint-Georges; .letn de Revel, qui, depuis Cu ;' était (iCycuhi
seigneur d'IJriage; Jean tic Séchilïenne , châtèlain delïihinal se
déclarèrent les chers du parti, sousla haute 1*otection de leurs
ainés de Valbonnais, que des dignités' incompatibles empêchaient
de se montrer sur les champs de bataille. ElL effet,' l'un 'était abbé
de Nantua; l'autre., commandeur de l'ordre de Saint-Antoiné
Huinhert et Hugonin, tous deux fils de Guillaume, remplissaient
les premiers offices huprès de la personne du dauphin.
.4 la tète des Ainards 'étaient Pierre, seigneur (le Montainard;
.lean,sonfrère, seigaeurdeChalànoh;LanteliueAi0arddCLam'otte
etde Gière;avec eux, les maisons de Varces, de Conimiers,de.Châ
teauneuf, deBai'donenchc, et d'au tres encore. ToutefOis, ilsn'avaient
pas su s'attacher tant d'auxiliaires que leurs foires hissent à opposer
a unombre
de leurs ennemis. Ils n'eurent pas l'avantage des preutières
rencontres. Iléduitsàs'enfern'ter dans les chôteaux, ils vi
relit de là brûler leurs villages et dévaster la terre dont les revenus
faisaient leur richesse. C'en était fait de leur existence, si:
comme les Aleniaus s'en étaient flattés, le dauphin eût'pris parti
dans la querelle; niais mieux conseillé par les gens de sa justice,
quelques-uns disentpar Amblard de Beaumont lui-même, le prince
déclara qu'on ne le verrait pas jouer au plus fort avec ses sujets.'
Cette résolution était pour les vaincus un premier avantage dont ils
sentirent le prix.. Aussitôt ils changèrent la nature et le lieu de la
résistance. Ils firent les victimes, peignirent -leurs défaites comme
autant d'odieuses persécutions, et ' portèrent au conseil du souveram
tant de pressantes doléances, qu'ils obtinrent de lui qu'une
suspension d'armes serait imposée à leurs ennemis. Afin de mieux
couvrit' leurs desseins, Pierre Ainard s'offrit à demeurer en otage,
comme garant de la bonne volonté des siens. Alors eut lieu une
trahison dont il est impossible de pénétrer le mystère. Le premier
baron du Royannais, Antoine de Clermont, qui jusqu'alors
avait semblé pencher pour les Allemans, sous prétexte de pourvoir
à sa sûreté personnelle, demanda au dauphin , nue escorte (le
ses gens d'armes , qu'il obtint; Muni de ce secours, il se cacha
dms la gorge du Sonnant, attendit au passage les chevaliers savoisiens
qui allaient tenir garnison à Uriage et, hVaulnaveys, les fit
tous prisonniers et les conduisit h Lantelrnc'Ainard, dans son château
de Gière. Humbert il, indigné de cet abus de confiance, lit
élargir les captifs et cher le coupable aux assises de Grenoble;
niais ses officiers furent saisis de stupeur lorsqu'ils virent Antoine