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Fractures chez l'enfant : particularités épidémiologiques ...

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47 - La fracture supracondylienne du coude est la plus fréquente des fractures du coude. Il fautrechercher des troubles vasculo-nerveux. Le traitement est fonction du déplacement. Il s’agitd’une fracture grave pourvoyeuse de nombreuses complications (syndrome de Volkmann,complications neuro-vasculaires, défauts de réduction).8 - La lésion de Monteggia associe une fracture de l’ulna et une luxation de la tête radiale. Sesouvenir de la règle d’or : “ toute fracture isolée de l’ulna doit faire rechercher une luxationassociée de la tête radiale ”. L’axe de l’ulna, quelle que soit l’incidence, doit couper le centredu condyle latéral de l’humérus. En cas de luxation de la tête radiale cette ligne est rompue.Le traitement consiste à réduire la luxation de la tête radiale et la fracture du l’ulna enmaintenant sa longueur. Le diagnostic tardif de lésion négligée impose un traitementchirurgical lourd.9 - Les fractures diaphysaires du fémur sont très fréquentes et de bon pronostic. Elles sevoient à tout âge, mais surtout <strong>chez</strong> l’enfant jeune. Le traitement sera très différent selon l’âgede l’enfant. Lorsque l’enfant est jeune, le plâtre pelvi-pédieux est le traitement de référenceaprès une traction plus ou moins longue qui permet “ d’engluer ” le foyer de fracture. Lorsquel’enfant est plus grand, au delà de 6-8 ans, la technique d’embrochage centro-médullaireélastique stable est la méthode de choix. Lorsque l’enfant est plus grand, on peut discuter lamise en place d’une fixation externe (surtout si la fracture est ouverte) ou d'un clou centromédullairesi les cartilages de croissance sont fermés. Les complications des fractures dufémur sont le raccourcissement et les cals vicieux.10 - Il n'y a pas de complications thromboemboliques <strong>chez</strong> <strong>l'enfant</strong> non pubère: Il est doncinutile jusqu’à la puberté de prescrire des anticoagulants.11 - On constate peu de raideurs d'immobilisation. L’enfant récupère régulièrement unemobilité complète de ses articulations même après une immobilisation plâtrée prolongée enposition non physiologique. Il n’y a donc pas d’indication de kinésithérapie en traumatologieinfantile sauf cas exceptionnel.1. Généralités1.1. Particularités épidémiologiques• La traumatologie infantile est la première cause de décès, la première cause de séquelle etd’indemnisation du dommage corporel <strong>chez</strong> l’enfant. C’est aussi le premier motifd’hospitalisation de l’enfant.• Les garçons présentent plus de fractures que les filles (60% contre 40%).• Le risque de fracture durant l’enfance est de 40% pour les garçons et de 27% pour les filles.• La fracture est plus fréquente du côté non dominant.• La fracture du poignet est la fracture la plus fréquente: 20 à 35 % des fractures de l’enfant.• Le coude est une localisation fréquente de fractures nécessitant un traitement chirurgical.1.2. Physiologie et physiopathologie1.2.1. Particularités de l’os de l’enfant

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