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Lien de secours - MemoFin.fr

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RAPPORT ANNUEL 2011 | Autorité <strong>de</strong>s marchés financiers– le 7 juillet, dans un nouveau communiqué, l’AMF et l’ACP recommandaient aux investisseurs <strong>de</strong> ne pas donner suiteaux sollicitations <strong>de</strong> 9 sites internet cités.3 | Le suivi <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> commercialisation <strong>de</strong>s produits financiers :les « visites mystères »Les « visites mystères » permettent à l’AMF d’apprécier, dans <strong>de</strong>s conditions proches <strong>de</strong> la réalité, la mise en œuvre pratique<strong>de</strong> sa réglementation et <strong>de</strong> sa doctrine. Une troisième campagne <strong>de</strong> 110 « visites mystères » a été conduite en 2011.a) La campagne <strong>de</strong> « visites mystères » conduite en 2011Comme lors <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux premières campagnes (5) , l’AMF souhaitait vérifier que les chargés <strong>de</strong> clientèle effectuent bien unedécouverte approfondie <strong>de</strong> leurs prospects. Conformément aux dispositions <strong>de</strong> la directive MIF, le prospect doit en effetêtre questionné sur le niveau <strong>de</strong> ses connaissances, son expérience en matière d’investissement, sa situation financièreglobale (actif/passif), ses objectifs d’investissement, son horizon <strong>de</strong> placement et les risques qu’il est prêt à assumer.L’objectif était également <strong>de</strong> vérifier que les chargés <strong>de</strong> clientèle fournissent bien <strong>de</strong>s informations précises sur lesdifférents types <strong>de</strong> <strong>fr</strong>ais afférents à leur proposition commerciale, tout comme sur la nature <strong>de</strong>s actifs sous-jacents auxproduits financiers offerts.Dans le scénario élaboré par l’AMF, le « visiteur mystère » était à <strong>de</strong>ssein très concerné par ces problématiques : il seprésentait comme un prospect aux moyens financiers mo<strong>de</strong>stes, avec un horizon <strong>de</strong> placement assez lointain et sansexpérience financière. Proche du profil <strong>de</strong> l’épargnant type, avec 8 000 euros à placer, il relevait ainsi d’une catégorie <strong>de</strong>prospects que les établissements « visités » ont l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> rencontrer.Ce scénario répondait également aux attentes <strong>de</strong>s responsables nationaux <strong>de</strong>s associations <strong>de</strong> consommateurs,désireux que l’AMF effectue une campagne <strong>de</strong> « visites mystères » reflétant davantage la situation financière actuelle<strong>de</strong>s épargnants. En effet, lors <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>ntes campagnes, les montants à placer, <strong>de</strong> 60 000 et 70 000 euros, étaientnettement plus élevés et supposés liés à <strong>de</strong>s circonstances particulières (donation en héritage).L’objectif affiché du « visiteur mystère » <strong>de</strong> la campagne 2011 était d’acquérir un bien immobilier sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>15 ans afin <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir propriétaire au moment <strong>de</strong> son départ à la retraite et réduire alors le montant <strong>de</strong> ses charges.Les résultats <strong>de</strong> cette troisième campagne ont confirmé certains points faibles relevés lors <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux précé<strong>de</strong>ntes menéesen 2010. L’AMF compte donc poursuivre en 2012 son dialogue avec les banques sur la nécessité d’améliorer la qualité<strong>de</strong> leurs prestations <strong>de</strong> conseil et les sensibiliser à nouveau sur les points suivants :1. le questionnement lors <strong>de</strong> la prise <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous. Dès le départ, l’objet du ren<strong>de</strong>z-vous, et surtout le montant à placer,<strong>de</strong>vraient être encore plus systématiquement <strong>de</strong>mandés afin que le ren<strong>de</strong>z-vous soit pris avec un ven<strong>de</strong>ur à même <strong>de</strong>bien conseiller le prospect ;2. le questionnement lors <strong>de</strong> l’entretien. Les questions <strong>de</strong>vraient davantage porter sur :– le niveau <strong>de</strong> risque accepté par le client. Les établissements indiquent aujourd’hui éprouver <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong>difficultés à expliquer clairement et simplement la relation rentabilité/risque <strong>de</strong>s produits offerts. Dans le contexteboursier actuel, il leur est en effet difficile <strong>de</strong> promouvoir <strong>de</strong>s produits risqués (les actions, en particulier) tout enindiquant qu’ils of<strong>fr</strong>ent, sur longue pério<strong>de</strong>, la probabilité d’une rentabilité plus gran<strong>de</strong>. Mais le questionnementdu prospect sur son appétence au risque mérite d’être approfondi, notamment sur le montant <strong>de</strong> perte acceptable,16(5) Cf. Rapport annuel <strong>de</strong> l’AMF 2010, page 29.

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