La neurochirurgie et les activités interventionnelles ... - Parhtage santé

2.22 Le centre rhônalpinLe SIOS retient le principe de création de ce centre en ce qu’il répond d’une part àl’accessibilité des patients à une technologie validée, plus précise, moins invasive et moinscoûteuse sur le plan social que la chirurgie « classique », et, d’autre part, à une volontéscientifique et universitaire ambitieuse.L’objectif du projet est de proposer une offre de soins pour les patients rhônalpins, maiségalement d’autres régions limitrophes. Cette thérapeutique fait aujourd’hui défaut en régionRhône-Alpes. Elle concerne potentiellement plusieurs centaines de patients, qu’aucun autrecentre n’est aujourd’hui en capacité d’accueillir.Il s’agit de proposer un projet clinique répondant à des indications larges : malformationsartérioveineuses, métastases, tumeurs bénignes, pathologie fonctionnelle (névralgies dutrijumeau 17 , épilepsie), mais également pathologie ORL, maxillo-faciale ou ophtalmique.L’interface entre activité clinique et scientifique sera réalisée par les unités de concertationclinique définies par thématique et chargées, outre la validation des indications sur dossierstransmises par des équipes extérieures au centre, d’élaborer les protocolesd’inclusion/exclusion par pathologie et d’initier les études prospectives de recherche clinique.Le travail de ces unités de concertation reposera sur les réseaux de télémédecine. Ellesseront privilégiées pour des discussions sur dossier entre les établissements du GCSLa masse critique d’activité visée et le nombre d’opérateurs permettra de développer unvolet scientifique coordonné par un conseil scientifique, pluridisciplinaire et multiétablissements.Composé de représentants des CHU partie prenante du GCS, le conseil scientifique sedonne pour mission de définir la politique médicale du centre, en terme de recrutement, defonctionnement, de choix stratégique dans le domaine de l’enseignement et de la recherche.Il s’articulera naturellement sur les instituts fédératifs de recherche en neurosciences deGrenoble et de Lyon.2.23 La coopération inter régionaleL’existence de deux centres dans l’inter région est rendue nécessaire du fait dudéveloppement des techniques d’irradiation stéréotaxique de plus en plus précises et del’élargissement des indications aux pathologies fonctionnelles, ouvrant la perspective d’undéveloppement significatif de l’activité.De plus, l’éloignement des CHU de Clermont-Ferrand et de Rhône-Alpes (300 km entreGrenoble et Clermont-Ferrand) autorise un renforcement du maillage du territoire national enradio chirurgie.Afin d’optimiser sur le territoire inter régional les compétences détenues dans les deuxrégions, des complémentarités entre les deux centres de Clermont-Ferrand et Rhône-Alpessont nécessaires sur les plans clinique, scientifique et universitaire.17Nerf sensitif de la faceSIOS Inter région Sud-Est