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Mars 09 - BECI

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dossierbusiness to businessTÉMOIGNAGELes réseaux sociaux : malédiction ou aubaine ?2008 a été synonyme de percée totale pour les réseaux sociaux tels que Facebook, Netlog et Linkedln: à l’heure actuelle, quelques 2 millions de Belges au moins surfent sur un de ces réseaux. Unemalédiction ou une aubaine sur le lieu de travail ? Une société doit-elle bloquer les réseaux sociauxou non ? Tandis qu’un employeur sur quatre le fait déjà, le Service public fédéral Fedict recherchequant à lui ses futurs employés via Facebook.46N° 3 - MARS 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDRELes réseaux sociaux représententle phénomène internet du 21esiècle. Beaucoup voient internetcomme l’accomplissement du « globalvillage » et les réseaux sociaux commela cerise sur le gâteau au niveau de lacommunication individuelle. Si communiqueravec d’autres personnes setrouvant à l’autre bout de la terre étaitencore très onéreux il y a quelquesdécennies de cela, c’est maintenantdevenu monnaie courante et, grâce àinternet, abordable et accessible pourtout un chacun. Ces dernières années,les réseaux sociaux n’ont cessé de gagneren popularité. En février 2008,quelque 265.520 Belges disposaientd’un compte Facebook. En septembre2008, ce nombre était passé à 834.020.Et depuis lors, le compteur a déjà dépassé1,5 million d’utilisateurs.Si les réseaux sociaux connaissentune ascension, la notion de vie privée,quant à elle, s’estompe. Non seulementles amis virtuels, mais aussiles employeurs décortiquent de plusde plus le profil de leurs candidats etemployés sur le net. Les employeursne peuvent certes pas lire les courrielsprivés, mais sur les réseaux sociaux, lesutilisateurs se mettent souvent à nu,en parlant même de leurs côtés moinspositifs. Une étude d’un site de recrutementaméricain CareerBuilder.commenée auprès de quelque 3.100 employeursa montré qu’un employeuraméricain sur cinq recherchait descandidats sur des sites tels que Myspaceet Facebook. Les employés seront-ilsprochainement tous épiés enmasse par leurs employeurs ou celan’ira-t-il pas jusque-là ? Passons-noustrop de temps au travail à entretenirdes contacts virtuels ? Ou ces réseauxreprésentent-ils justement une aidevirtuelle pour la recherche de nouveauxtalents ou le screening de candidats?Offres d’emploiL’État fédéral semble jouer un rôle depionnier en la matière. Fedict, le Servicefédéral public Technologie de l’Informationet de la Communication aorganisé l’an dernier une importantecampagne de recrutement pour tousles services publics fédéraux de notrepays. « Nous nous contentons encorede ne publier que des annonces papier,essentiellement dans des revuesprofessionnelles. En 2008, nous avonsciblé internet et, plus précisément,les réseaux sociaux. Nous y recrutonsmaintenant des collaborateurs pournos propres services, mais aussi pourd’autres services publics. J’emploiesciemment le terme de« collaborateurs », car la plupartd’entre eux ne sont pas desfonctionnaires », nous confieMila Druwe du SPF Fedict.« L’an dernier, nous avons placépour la première fois des annoncessur Facebook, ICT-jobs.be, Job@, Vacature.com et LinkedIn.Près de 750 professionnelsy ont réagi. 15 personnesont envoyé leur CV via LinkedIn et prèsde 7 personnes sont déjà entrées enservice depuis lors. Nous remarquonsque le recrutement de profils difficilesvia les réseaux sociaux constitue unvéritable créneau et qu’il offre une garantiede succès. »Mila Druwe explique que la publicationd’offres d’emploi et le recrutementvia les réseaux sociaux nécessitentquelques recherches. « Notre divisionFedict Select E-Gov asbl travaille avecl’agence de communication en ressourceshumaines, TMP Adcomms.En effet, nous devons, pour toute publication,nous assurer de viser notregroupe cible. Pour LinkedIn et les jobsICT, ce n’est pas vraiment un problème: ces réseaux sont justement cibléssur les professionnels, mais pour Facebook,qui est plus un réseau de loisirs,nous devons d’abord nous assurer queles bénéfices à retirer seront plus importantsque les frais. Les annoncesplacées sur ce type de réseaux sont eneffet calculées sur la base du nombrede clics d’utilisateurs ».Pas de restrictionsLe SPF Fedict se montre également trèssouple par rapport à ses collaborateursactuels. « En principe, il n’y a pas derestrictions. Les employés du SPF Fedictont toute liberté pour utiliser les réseauxsociaux, même pendant les heuresde bureau. Nous évaluons nos collaborateurssur la base du travail qu’ilseffectuent et non pas sur le temps qu’ilsconsacrent aux contacts virtuels. Enrésumé, tout est autorisé, pour autantque les résultats soient au rendez-vouset que le travail soit fait. » ●Dirk Vanderbemden© Empics / REPORTERSUn des réseaux sociaux les plus connus s’invite au boulot…Entreprendre <strong>Mars</strong>covr magritte <strong>09</strong> def.indd Sec1:46 27/02/<strong>09</strong> 10:23:31

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