13.07.2015 Views

MAQUETTE PSYCH - Centre hospitalier Esquirol

MAQUETTE PSYCH - Centre hospitalier Esquirol

MAQUETTE PSYCH - Centre hospitalier Esquirol

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Démotivation et hypofrontalité chez la personne âgéelique, afin d’assurer la conversion de la motivation enune action ou en une inhibition d’une action.La motivation met en jeu la stimulation de récepteursd o p a m i n e rgiques du NAc par la dopamine issue desneurones de l’ATV, alors que l’aversion est déclenchéepar la réduction de la neurotransmission dopaminergiquedans le NAc. L’innervation dopaminerg i q u eémise par l’ATV est elle-même régulée par des opiacésendogènes (endorphine, enképhaline et dynorphine)qui agissent soit sur le soma neuronal dans l’ATV, soitsur la terminaison présynaptique dans le NAc afin demoduler la libération de dopamine. Ce rétro c o n t r ô l epar les opiacés endogènes assure un fonctionnementprécis du circuit de récompense selon les stimulationsque reçoit l’individu du monde qui l’entoure. Certainsopiacés endogènes (endorphines via les récepteursopioïdes µ) renforcent l’activité des neurones dopamine rgiques favorisant la motivation, alors que d’autre s(dynorphine via les récepteurs opioïdes µ) abaissentl’activité de ces neurones favorisant l’aversion. La réalisationcognitive de l’aversion et de la motivation a poursiège d’autres structures limbiques (hippocampe, amygdale)et le cortex préfrontal qui reçoivent des influxnerveux de l’ATV et du NAc. En re t o u r, le complexecortico-limbique projette des axones glutamaterg i q u e ssur le NAc et les neurones dopaminergiques et gabaergiquesde l’ATV sont innervés par des term i n a i s o n sglutamatergiques du cortex préfrontal.Cette innervation assure le contrôle cortical/conscientdes comportements hédonistes et aversifs, évitant ainsiles conduites abusives et les déviances. Pour ce qui estdes manifestations somatiques de l’aversion/motivation,c’est l’hypothalamus qui les déclenche en stimulantles systèmes autonome neurovégétatif et endocrinien.Les nombreuses substances addictives (nicotine,alcool, cannabis, opiacés, stimulants...) divergent parleurs structures chimiques et leurs modes d’action surune multitude de cibles moléculaires (voir cours sur lemode d’action de drogues). Cependant, toutes altèrentle fonctionnement du circuit de récompense en modifiantde manières variées, et plus ou moins directes, laneurotransmission dopaminergique entre les neuronesde l’ATV et leurs neurones cibles du NAc et du cortexfrontal.RAPPEL SUR LA MOTIVATION _________________D'un point du vue neuro-anatomique la motivation faitdonc appel aux systèmes dopaminergiques et en particulierdans ses projections frontales, au re l a i s1) Système nigro-strié (Concerné dans la maladie deParkinson)2) Système méso-limbique3) Système méso-cortical4) Système infundibulo-tubérien (Contrôle de la libérationhormonale hypophysaire)Figure 2 : Les systèmes dopaminergiques.émotionnel et à la mémoire (système amygdalo-hippocampique),enfin à toutes les aff é rences sensorielles :tous ces systèmes sont interconnectés au niveau dulobe frontal, où l'on peut distinguer une partie cingula i re en charge des émotions, un ensemble orbitofrontallié à la gestion des émotions et responsable, encas d'altération, de l'apathie, une partie dorso-latéraleplus directement impliquée dans les phénomènesmoteurs et cognitifs, dans les agencements exécutifs enparticulier. C'est cette dernière partie qui est concernéepar les rapidités d'exécution des tâches, dans la gestiondes tâches complexes, en conjonction avec le cervelet.La mémoire participe à la motivation et la motivationau travail de mémoire. L'attention facilite le codage, enparticulier dans les segments où existe déjà une tracemnésique, ce qui est particulièrement le cas chez lapersonne âgée, dont le fonctionnement à partir de sonmusée personnel est particulièrement fréquent. Lestockage est ainsi facilité, la récupération de l'informationdépend à la fois de la qualité du stockage, maisaussi des possibilités de puiser dans les inform a t i o n sstockées, c'est-à-dire des capacités attentionnelles etd'évocation des personnes âgées. Le cortex pré-frontala ainsi un rôle pour retenir le temps. Il facilite l'inven-12

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!