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CARACTERISATION QUANTITATIVE ET QUALITATIVE ... - ENGEES

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INTRODUCTIONLes préoccupations liées à la dégradation importante du milieu récepteur après un épisodepluvieux, bien que relativement récentes, sont désormais à prendre en compte dans ladéfinition des politiques à mener en vue d’améliorer la qualité du milieu naturel.Les mortalités piscicoles observées dans divers cours d’eau, consécutives à des orages, ontpermis une prise de conscience de l’ensemble des acteurs de la vie publique responsables dela protection des milieux récepteurs. Cependant prendre conscience d’un problème ne suffitpas à le résoudre, il faut également mettre en œuvre les moyens nécessaires afin de ne plusrevivre une telle situation.Le problème de la pollution par temps de pluie est complexe. Avec le développement urbain,on assiste à une augmentation des surfaces imperméables d’où un accroissement des débits àévacuer en temps de pluie. Tout en ruisselant vers les exutoires existants (cours d’eau, lac…),l’eau pluviale se charge de nombreux polluants présents sur les sols urbains : matièresorganiques, nutriments (azote, phosphore), métaux lourds…On assiste au « grand nettoyage »urbain et se pose alors la question : que faire de l’eau de lavage de la ville après sa douche ?Dans les réseaux unitaires, on observe la remise en suspension des dépôts déjà présents dansles collecteurs et le mélange des eaux de ruissellement et des eaux usées.Les conséquences sur le milieu naturel sont multiples mais citons principalement uneaugmentation de la turbidité et une diminution de la concentration en oxygène dissous due à laforte activité bactérienne. [CHOCAT, 1997]Mais l’impact des rejets par temps de pluie ne se limite pas à ces conséquences directes. Ilexiste en effet des effets chroniques qui sont difficiles à évaluer et même encore mal connus.Le bassin versant urbain, le réseau d’assainissement et le milieu naturel forment un seulet même système, d’où la nécessité d’une approche globale [VALIRON & TABUCHI, 1992].Ainsi les trois compartiments de ce système ont fait l’objet de mesures : mesurespluviométriques, mesures sur le réseau d’assainissement et mesures dans le milieu récepteur.Cependant mesurer l’ensemble des flux de pollution issus des différents rejets et lesconcentrations résultantes dans le milieu récepteur serait très difficile à mettre en œuvre ettrès coûteux, si bien qu’on utilise des logiciels de simulation pour quantifier et qualifierl’impact des rejets urbains par temps de pluie dans le milieu naturel. L’objet d’une simulationest de reproduire, par le calcul, le fonctionnement du réseau d’assainissement.La Communauté Urbaine de Lille souhaite donc construire une stratégie pourl’assainissement de temps de pluie de l’agglomération qui prendra en compte les spécificitésdu milieu récepteur. La démarche est axée sur le fonctionnement du système d’assainissementet sur les conséquences des déversements en temps de pluie sur le milieu récepteur. On veutainsi décrire et comprendre les relations entre pluies et flux de pollution puis entredéversements au milieu naturel et qualité de l’eau de la rivière en situation actuelle. Pour celades dispositifs de mesure et des modèles permettent de caractériser les pluies, de quantifier lesdéversements de la ville puis de décrire l’évolution du milieu récepteur face aux rejets.L’agglomération d’assainissement de Lille-Marquette déverse ses eaux dans la Deûle par unréseau majoritairement unitaire. Par temps sec, les effluents sont transportés vers la stationEcole Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de StrasbourgLille Métropole Communauté Urbaine13

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