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CARACTERISATION QUANTITATIVE ET QUALITATIVE ... - ENGEES

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Bien souvent encore le flux d’orage, alors qu’il charrie de nombreux éléments nonbiodégradables, ne fait l’objet d’aucun traitement.Différents études montrent que la pollution véhiculée par les eaux de ruissellement estprincipalement associée aux matières en suspension (MES). On démontre que lespourcentages de la pollution fixée sur des particules en suspension par rapport à la pollutionglobale (particulaire ou dissoute), sont supérieurs à 70% et atteignent parfois jusqu’à 99% ence qui concerne les paramètres DCO, DBO5, NTK, hydrocarbures et plomb. (cf Glossaire)Par temps sec, les eaux usées urbaines ont des caractéristiques qualitatives et quantitativesvariables mais assez reproductibles d’un cycle journalier à l’autre.Par temps de pluie, les eaux qui transitent dans les réseaux unitaires ont généralement descaractéristiques spécifiques différentes de celles des eaux usées et des eaux pluviales strictes.On observe le plus souvent : Une teneur en MES minérales supérieure à celle des eaux usées de temps sec, associéeà une meilleure aptitude à la décantation. La pollution de temps de pluie estmajoritairement particulaire, Une biodégradabilité moins bonne que celle des eaux usées de temps sec, Une concentration en MES et métaux lourds supérieure à celle des eaux usées detemps sec, Une concentration en DBO5, azote et phosphore inférieure à celle des eaux usées detemps sec.On remarque également de fortes variations des concentrations au cours d’un mêmeévénement pluvieux.Le tableau ci-dessous, établi pour une ville théorique de 10 000 habitants permet également decomparer les surverses unitaires aux rejets séparatifs et aux apports des effluents traités parune station d’épuration.CM*(mg/l)Rejets STEP Surverses unitaires Eaux pluvialesFluxannuel(tonnes)Fluxjournalier(Kg)CM*(mg/l)Fluxannuel(tonnes)Flux surverseunitaire (Kg)CM*(mg/l)Fluxannuel(tonnes)Fluxdéversé(Kg)MES 20 à 30 10 à 17 25 à 50 20 à 1000 40 à 200 270 à 800 100 à 1000 25 à 100 170 à 700DBO5 20 à 30 10 à 17 25 à 50 70 à 150 15 à 30 100 à 300 10 à 100 2.5 à 10 17 à 170DCO 60 à 90 35 à 50 100 à 140 200 à 600 40 à 130 270 à 1300 50 à 600 10 à 50 70 à 350*CM : concentration moyenneTableau 3 : Comparaison théorique des rejets pour différents systèmes de collecte [VALIRON &TABUCHI, 1992]On remarque que les surverses unitaires sont plus chargées que les rejets séparatifs en MES,DCO et DBO5 et qu’au total, malgré un nombre de jours de rejet moins élevé, le flux annuelest le plus fort.En conclusion, la spécificité des surverses des collecteurs unitaires réside dans laconjonction de deux caractéristiques aggravantes : ce sont des rejets importants en terme deflux annuels mais concentrés en de courtes périodes. L’évaluation de la pollution par temps depluie s’avère alors plus difficile à réaliser que celle par temps sec car les apports de polluantssont multiples et diffus. La pollution est mobilisée par la pluie lors de sa chute puis au coursEcole Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de StrasbourgLille Métropole Communauté Urbaine21

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