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CARACTERISATION QUANTITATIVE ET QUALITATIVE ... - ENGEES

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Le déversoir d’orage est donc avant tout :un ouvrage de contrôle permettant une régulation hydraulique des effluents en réseaud’assainissement. Il rejette directement une partie des effluents au milieu naturellorsque le débit à l’amont dépasse une certaine valeur appelée débit de référence.un ouvrage de dérivation recevant les eaux d’un collecteur amont, les renvoyant aucollecteur aval et dirigeant le trop plein vers un collecteur de décharge. Lesdéversements se font le plus souvent directement vers le milieu naturel.A partir de ces définitions on en déduit que les quatre fonctions principales d’un déversoird’orage sont de : Laisser transiter le débit des eaux usées de temps sec sans surverse et sans trop fairechuter la vitesse de l’écoulement afin de limiter la décantation des matières ensuspension présentes dans l’effluent, Laisser transiter sans surverse jusqu’au débit de référence, c’est à dire le débitmaximal admis à l’aval, Déverser le débit excédentaire de pluie (au delà du débit de référence) sans mise encharge et décantation dans la conduite amont et sans surcharge excessive de débit dansle réseau à l’aval, Empêcher l’entrée d’eau en provenance du milieu naturel. [VASQUEZ, 2006]Les déversoirs d’orage étant des ouvrages complexes s’ajoutent aux problèmes deconception de l’ouvrage les problèmes de l’étude de leur fonctionnement. L’analyse dufonctionnement hydraulique des déversoirs d’orage peut être conduite dans un but deconnaissance hydraulique mais aussi d’estimation des volumes d’eau ou des masses depolluants rejetés au milieu naturel. L’estimation des masses de polluants rejetées au milieunaturel pour un événement, pour une période de retour particulière, ou pendant une duréedonnée, est plus compliquée. Il est en effet nécessaire de déterminer successivement : Le ou les événements pluvieux à prendre en compte, Le ou les hydrogrammes résultant du point de rejet, La proportion volumétrique de cet ou ces hydrogrammes rejetée au milieu naturel, La concentration en polluants de l’eau rejetée (et éventuellement son évolution dans letemps). [CHABOT, 1997]2. Auto-surveillance des déversoirs d’orage et le contexte réglementaireL’objectif premier de l’auto-surveillance est de vérifier l’efficacité du systèmed’assainissement vis à vis des contraintes réglementaires. Au delà de cet objectif l’autosurveillanceest une véritable aide à la fiabilisation des installations pour la prévention desdysfonctionnements et l’aide à la réhabilitation. [VASQUEZ, 2006]Les règles en matière de surveillance des ouvrages de collecte et de traitements des eaux uséessont dictées par l’arrêté du 22 décembre 1994. Cet arrêté impose de façon très précise lesactions à mettre en place pour assurer le contrôle du respect des obligations réglementaires.N°4 de l’annexe II de l’arrêté du 22 décembre 1994 : L’exploitant réalise la surveillancedes rejets des déversoirs d’orage et dérivations éventuelles situés sur un tronçon destiné àcollecter une charge brute de pollution organique par temps sec supérieure à 600Ecole Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de StrasbourgLille Métropole Communauté Urbaine16

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