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CARACTERISATION QUANTITATIVE ET QUALITATIVE ... - ENGEES

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du ruissellement. Il s’agit d’un phénomène variable car il dépend des précipitations et de lacharge polluante au sol et en particulier de la période de temps sec entre deux pluies.C. EFF<strong>ET</strong>S SUR LE MILIEU NATURELTous les cours d’eau, petits ou grands, souffrent des rejets urbains par temps de pluie. Eneffet, par leur importance, les surfaces imperméabilisées concentrent avec rapidité lesécoulements vers les exutoires. Les résultats du lessivage des sols et la remise en suspensiondes dépôts des collecteurs se traduisent par des charges véhiculées à grande vitesse vers lescours d’eau, qui subissent, de ce fait, plusieurs types de dégradation :L’augmentation brutale du débit qui favorise l’érosion des berges et le transport desdépôts du fond et, après des actions répétées, qui finit par mettre en péril des secteursen aval.L’apport massif de pollution qui « stérilise » les fonds, consomme l’oxygène dissouset peut contaminer durablement par des substances non biodégradables. [CERTU,2003]C’est pourquoi aujourd’hui la maîtrise de la pollution liée aux rejets urbains de temps depluie, qu’ils soient strictement pluviaux ou issus de réseaux unitaires, a pris une placecroissante dans les problèmes d’assainissement. Les investissements prévus à cet effet sont deplus en plus importants. Ils visent à préserver et à reconquérir les écosystèmes aquatiquesmais aussi à l’application de la directive européenne du 21 mai 1991 et des dispositionsréglementaires émanant de la loi sur l’eau du 3 janvier 1992 qui imposent le traitement dessurverses des réseaux unitaires pour les événements non exceptionnels. De plus la nouvelledirective cadre européenne sur l’eau du 23 octobre 2000 vise pour 2015 un bon étatécologique des eaux superficielles et exige la réduction et la suppression des rejets decertaines substances classées comme dangereuses. [ASSOCIATION SCIENTIFIQUE <strong>ET</strong>TECHNIQUE POUR L’EAU <strong>ET</strong> L’ENVIRONNEMENT, 2006]Les déversements par temps de pluie peuvent conduire à différents impacts dans les eauxsuperficielles. Les diverses contaminations chimiques, physiques, hygiéniques et esthétiquespeuvent alors limiter l’utilisation de l’eau et dégrader les habitats naturels. Avant d’étudier cesimpacts des rejets urbains de temps de pluie sur le milieu naturel, il est nécessaire de revenirsur la notion même d’impact.Ainsi on appelle impact l’ensemble des conséquences, directes ou indirectes, des rejets sur : lemilieu naturel (le biotope), les espèces animales ou végétales qui y vivent ou en dépendent(biocénose), les activités qui y sont pratiquées ou qui l’utilisent (les usages) ; ce termegénérique recouvre différents phénomènes, dépendant eux-mêmes d’un grand nombred’éléments : diversité des sources de polluants, des polluants eux mêmes, des interactionsphysiques, chimiques et biologiques entre les différents paramètres et enfin diversité desperceptions de la qualité de l’eau. [CHOCAT, 1997]Ces phénomènes d’impact dépendent de la dynamique des rejets et leur sévérité est égalementfonction de la réaction du milieu (état amont, capacité d’auto-épuration, sensibilitéparticulière des usages pratiqués sur le milieu).Ecole Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de StrasbourgLille Métropole Communauté Urbaine22

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