Le diagnostic territorial : outil de l'action publique - Lara

.1. rappel de la premiere phase d’étude et cadrage des hypothèses d’etudeTel que nous l’avons laissé au terme de la première phase, le travail se concluait parle constat d’un système d’action en mutation, système apparaissant comme à la foiscomplexe (sur le plan de l’action) et compartimenté (sur le plan de l’ordre).Sur le long terme, la mutation du couple (diagnostic)/(système d’action) semblaitpouvoir se caractériser par la montée en puissance d’une composante locale brisantl’hégémonie (ordre et action) alors instituée par la création du PED :−−−émancipation du District (ordre et action)autonomisation et montée en puissance de l’Observatoire aujourd’hui Agenced’Urbanisme (action)investissement du territoire par la DDE (action)Tout ceci, auquel vient s’ajouter la circonstance d’arrêt de la Mission PED, nousfaisait dire que la réalisation très récente d’un diagnostic d’agglomération avait sûrement étél’occasion d’opérer une rétroaction — non plus diffuse mais consciente — en instaurant denouveaux partenariats caractérisés par le passage d’une « logique d’inclusion » à une« logique transactionnelle ».Entretiens faits, il faut livrer sans attendre que cela n’a pas été le cas et que c’étaitdonc aller un peu vite en besogne — par trop se fier à l’emballage procédural, alors que leprocessus partait lui de beaucoup plus loin.Pourtant, si l’observation puis l’analyse du diagnostic d’agglomération de Longwyn’ont pas été l’occasion attendue de mettre en lumière une rétroaction façon idéal-type de« mise en synergie » ou autre « dynamique partenariale », le matériau récolté par analyse etentretiens se révèle tout de même riche d’enseignements. Il fournit – ce qui est toujoursprécieux – la connaissance d’un processus local mais soulève également des questions enrapport direct avec la thématique d’étude du groupe de travail CETE / CERTU. Et c’est pourfaire rentrer — après-coup et donc peut-être un peu artificiellement — ces questions dans lecadre d’analyse initialement posé qu’il nous faut donc reformuler les deux hypothèses qui ontorienté notre travail jusqu’à maintenant.42