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LA PRODUCTION DU COTON AU BENIN Projet d'analyse d ... - Slire

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construction de nouvelles usines d'égrenage aux opérateurs privés, cela toutefois dans un régimeadministratif d'allocation de quota de coton-graine.Aujourd'hui, la société cotonnière la SONAPRA (détenue à 100 % par l'État) possède toujours lamajorité des usines d'égrenage et assure la plus grande partie de la commercialisation, mais elleest en cours de privatisation, l'État n'y restant qu'un actionnaire bien minoritaire. La coordinationdes activités du secteur coton est assurée par l'AIC, la mise en place des intrants par la CAGIA, etl'achat du coton-graine et le remboursement des crédits d'intrants par la CSPR (voir le paragraphe2.5).4.2 Recherche cotonnièreLa recherche cotonnière était toujours payée par l'État béninois par l'intermédiaire de la sociétécotonnière la SONAPRA. La recherche cotonnière recevait un certain montant en FCFA par kg decoton-graine produite. En plus de cela, elle effectuait des essais en partenariat avec desentreprises nationales et internationales commercialisant des intrants coton.Or, le processus de libéralisation et de privatisation a d'abord créé une lacune dans lefinancement de la recherche. Jusqu'en 2003, il n'était pas clair qui serait en charge dufinancement futur de la recherche cotonnière. Aujourd'hui, c'est l'AIC qui s'en charge ens'appuyant sur des fonds constitués par les trois familles professionnelles, les producteurs, leségreneurs et les fournisseurs d'intrants, et sur des projets d'appuis financés par les bailleurs. Ainsi,aujourd'hui les producteurs du coton et leurs organisations paient une partie des frais liés à larecherche cotonnière.Pour l'instant il semble que ce paiement ne va pas encore accompagné d'une influence quoi qu'ilen soit de l'AIC et de ses constituants sur le programme de la recherche cotonnière. Si le CRA-CFpropose un certain programme de lutte contre les ravageurs du coton, généralement onl'acceptera à part entière. Il n'est pas évident que les organisations des producteurs soient enmesure, par exemple, de contester ou d'améliorer de telles propositions de la recherche. Ilmanque des connaissances et de l'expertise dans ce domaine au niveau des organisationspaysannes. Ainsi elles n'arrivent guère à comprendre ni à influencer les politiques de la recherchecotonnière qui est aussi crucial pour l'avenir de la filière coton au Bénin.4.3 Vulgarisation agricoleLa formation des producteurs, la vulgarisation agricole et le suivi - évaluation sont assurés par lesCARDER. Le processus de ré -organisation et de restructuration des services agricoles, commencéau début des années 1990, a cependant mené à une diminution de l'effectif des CARDER avecdeux - tiers (voir le paragraphe 2.6). Du personnel restant, les agents permanents de l'Étatforment un tiers seulement. Les autres deux - tiers du personnel sont payés par l'AIC sur based'un contrat de prestation de services.Il y a peu de gens au Bénin aujourd'hui qui considèrent que la vulgarisation agricole soitefficiente et efficace. Il est communément regretté qu'il n'en reste guère d'effectifs devulgarisateurs pour promouvoir l'agriculture. Dans l'ensemble, les producteurs ne peuventaujourd'hui que se débrouiller avec leurs propres moyens dans leurs propres contextes.4.4 Organisation de l'approvisionnement et de la distribution des intrantsL’arrêté interministériel No. 16 du 14 mars 2003 a formellement donné l’aval de l’Etat à laCommission Intrants (CI) pour la conduite relative à l’importation et la distribution des intrants auBénin. L’arrêté stipule que l’autorisation délivrée par le MICPE (Ministère de l’Industrie, du28 La production du coton au Bénin

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