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édite des logiciels de crashs tests - CLER Verts

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M E T I E R SPar Jean-Luc BÉNÉDINIDEVELOPPEMENT DURABLEachats resPoNsaBles<strong><strong>de</strong>s</strong> initiatives locales qui bousculent les cahiers <strong><strong>de</strong>s</strong>charges !choisir son entreprise <strong>de</strong> nettoyage, une société d’intérim, son data center, ses produits financiers,ses fournitures, un maître d’ouvrage…. en intégrant le critère <strong>de</strong> l’achat responsable ? c’était le thème<strong>de</strong> la réunion «Responsabilité sociétale : Quelle implication pour la fonction Achat» organisée parplusieurs partenaires (1) le mois <strong>de</strong>rnier réunis dans les locaux <strong>de</strong> toulouse Métropole avec une sallepleine.Que l’on soit pour ou contre, lethème ne laisse pas indifférentesles entreprises car il est bien entrédans le jeu commercial sousla pression <strong><strong>de</strong>s</strong> consommateurs, <strong>de</strong> la sociétéen général. Certes sur le terrain, il y aloin entre le bruit médiatique et l’ampleur<strong><strong>de</strong>s</strong> actions mais rien n’est figé et <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs<strong>de</strong> poids se sont lancés.Etienne Morin, le vice-prési<strong>de</strong>nt à la Commission<strong><strong>de</strong>s</strong> Finances <strong>de</strong> la Communautéurbaine Toulouse Métropole a cité l’exemple<strong>de</strong> la clause d’insertion dans les marchéspublics <strong>de</strong> la collectivité qui a étéétendue aux marchés passés par les SEMOPPIDEA, la SMAT, l’Université : «Toulouseétait en retard dans ce domaine». Depuisson instauration en 2008, elle a concerné400 000 heures <strong>de</strong> travail confiées à <strong><strong>de</strong>s</strong>personnes éloignées <strong>de</strong> l’emploi avec laparticipation <strong>de</strong> 200 entreprises à travers530 appels d’offre. La façon d’exécuter lemarché <strong>de</strong>vient un critère d’attribution. Allerplus loin, l’extension <strong>de</strong> la clause à <strong><strong>de</strong>s</strong>prestations intellectuelles est évoquée.Quant aux sanctions en cas <strong>de</strong> non-respectpar l’entreprise <strong><strong>de</strong>s</strong> clauses «Elles sont trèsLa Clinique Pasteur :exemple pour la restauration collective«L’alimentation fait partie du soin» indiquait Dominique Pon, le directeur <strong>de</strong> laClinique Pasteur où le développement durable est décliné très largement dans lagestion <strong>de</strong> l’entreprise. On achète responsable pour les 300 000 repas servis par an.La carte <strong><strong>de</strong>s</strong> menus a été retravaillée avec la volonté <strong>de</strong> s’inscrire dans la prévention<strong><strong>de</strong>s</strong> maladies cardio-vasculaires, du cancer, avec une alimentation saine. Le service<strong>de</strong> restauration collective animé par une quarantaine <strong>de</strong> salariés, a obtenu la labellisationBleu Blanc Cœur. Pour les achats <strong>de</strong> légumes bio, la clinique se fournit auprès<strong>de</strong> l’Esat du razès à Nailloux. Les déchets <strong>de</strong> la cuisine sont valorisés par Cler <strong>Verts</strong>et repartent en compost vers la ferme du razès : la boucle vertueuse. Les pommessont fournies par un producteur travaillant en agriculture raisonnée, le pain est fabriquéen interne à partir <strong>de</strong> farine bio… «On essaie <strong>de</strong> donner du plaisir à manger ànos patients à iso-budget en améliorant leur bien-être» résume D. Pon. La pression duquotidien, la course à la conformité réglementaire n’ont pas empêché la direction <strong><strong>de</strong>s</strong>e lancer dans les achats responsables.La restauration collective à la clinique Pasteur : on achète responsable.rares, on essaie <strong>de</strong> trouver <strong><strong>de</strong>s</strong> solutionsavec les employeurs» relatait PatrickBernard, chargé <strong>de</strong> mission à Toulouse Métropole.Les freins ! La collectivité doit accepter<strong>de</strong> payer un peu plus cher parexemple pour les achats alimentaires <strong>de</strong> lacuisine centrale <strong>de</strong> Toulouse avec 30 000repas/jours pour servir du bio, <strong><strong>de</strong>s</strong> produitsrégionaux <strong>de</strong> qualité comme <strong>de</strong> l’AgneauIGP <strong>de</strong> l’Aveyron. Pas facile en temps <strong>de</strong>crise <strong><strong>de</strong>s</strong> finances publiques.L’obstacle c’est aussi le manque d’informationsur la nature <strong><strong>de</strong>s</strong> produits rappelaitce responsable <strong><strong>de</strong>s</strong> achats à la Mairie d’Escalquens: «comment contrôler la provenanceet la qualité sociale pour <strong><strong>de</strong>s</strong> achatsd’ordinateurs, <strong>de</strong> photocopieurs, <strong>de</strong> frigos…pournotamment éviter <strong>de</strong> soutenir laconcurrence déloyale <strong>de</strong> certaines sourcesou pays qui ne respecteraient pas les loiscomme le travail <strong><strong>de</strong>s</strong> enfants».Dans ce domaine peu d’infos circulent etles tiers <strong>de</strong> confiance indépendants40 Entreprises Midi-Pyrénées Novembre 2012

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