12/lA PRESSE, MONTREAL, MERCREDI 18 JANVIER 1967 A l'enquête du coroner La cause des bandits morts après le hold-up une clé-spoutnik donne de Place Versailles: responsabilité des victimes coîîduante entour"06 par Bernard Morrler Un jury du coroner présidé pur Me Laurin Lapointe, enquêtant hier sur la mort de Richard Lortie et Yvon Dubreuil, tous deux âgés de 24 ans, a rendu un verdict de mort violente avec responsabilité criminelle imputable aux victimes cllesrm mes. Dubreuil et Lortie avaient été trouvés morts, le 19 décembre dernier, dans une automobile à l'arrière du cinéma Versailles, quelques minutes après qu’ils eurent tous deux perpétré un vol à main armée de près de $15,000 à la succursale de )a Banque Canadienne Impériale de Commerce, située Place Versai des. Le procureur de la Couronne, Me Gavriel Grenier, a fait entendre dix témoins à l’enquête et le jury n'a pas jugé bon de délibérer, préférant rendre son verdict immédiatement. Appelé comme premier témoin, ie docteur Jean-Paul Valcourt, de l'Institut médico-légal du Québec, a fait rapport de l’autopsie qu'il a pratiquée sur les victimes. Selon le médecin, Dubreuil et Lortie ont tous deux succombé à des hémorragies internes résultant de coups de fusil de calibre .12. Le premier a été atteint au côté gauche de la poitrine, tandis que l'autre l’a été au bas des côtes du côté droit. l,a docteur Valeourt a en outre révélé que les deux victimes avaient été tirées par la même arme, témoignage corroboré par son confrère, le docteur Jean-Marie Roussel, également de I’ "Institut médico-légal du Québec, qui a fait ics expertises balistiques. Mc Grenier a ensuite fait appel à l’agent Roger Boucher qui , est venu identifier les photos qu'il avait prises sur les lieux du vol. U fil dés événements Quant aux faits immédiats qui ont entouré le vol, c’est un concierge à la Place Versailles, M. Louis-Philippe Séguin, qui les a décrits au jury. Le matin du 19 décembre, Trop de faux chèques la conduisent a la clinique Une grassouillette blonde dans la quarantaine, qui aurait la ‘'mauvaise habitude'' de faire des chèques que ne peuvent pas couvrir les “réserves monétaires" de son mari, en banque, a été envoyée subir un examen mental à l'hôpital Saint-Jean-de- Dieu, hier après-midi. Mais après quelques hésitations de la part du juge Marcel Gaboury, qui devait normalement présider son enquête piéliminaire, pour trois accusations différentes de fraude. Le juge, tout en respectant l’opinion d'un jeune psychiatre venu donner son avis sur l’état mental de la prévenue, souligna en effet que s’il fallait soumettre à un tel examen toutes les femmes qui dilapident le salaire do leur conjoint, et ce souvent avant même qu’il l’ait reçu, il faudrait multiplier d’effarante façon le nombre de nos cliniques psychiatriques. Dans le cas de l’accortc blonde, qui, incidemment, ne perdait pas un mot de t’amusant débat qui se déroulait à son sujet, il convint toutefois que deux séjours antérieurs à la Longue- Pointe, dans des circonstances à peu près semblables, venaient amplement confirmer l’opinion du médecin, à l’effet quo quelque chose n’allait pas quelque part et plis précisément dans son cerveau. Aux dernières minutes du débat, par pilleurs, la quadragénaire demanda au tribunal de glisser son propre .mot et ce pour faire remarquer que son propre avocat n’avait pas encore dit un mot, de toute la séan- vers 8 h. 30, M. Séguin s’affairait à sa ronde dans la promenade du centre commercial lorsqu’il a remarqué un individu vêtu d’un coupe-vent foncé examiner la façade de la succursale bancaire. 11 a plus tard identifié l’individu comme étant Richard Lortie. M. Seguin dit l’avoir vu ressortir pour ensuite le voir apparaître, quelques minutes plus tard, avec une barre de fer noire et accompagné d’un autre homme vêtu d’un paletôt beige. Ce dernier portait un fusil à la main. Il a également noté que les deux hommes s’étaient dissimulés le visage 1 un sous un masque couleur chair et l’autre sous line cagoule de laine noire. Le témoin les vit se diriger vers la banque où Lortie brisa la vitre et sauta par dessus un comptoir- pour s’emparer de sacs d’argent, tandis que l’autre (plus tard identifié comme étant Yvon Dubreuil) faisait le guet à l’extérieur. Une fois le forfait perpétré, Dubreuil est entré dans la banque et tous deux en sont ressortis par la porte arrière donnant sur une ruelle. M. Seguin s’est aussitôt rendu vers la même porte où il a aperçu Lortie s’installer au volant d’une auto avec Dubreuil à ses côtés. Scion lui. l’auto a démarré puis s’est immobilisée. Il CLAIRTONE 1967 vit Lortie tenter de la pousser, tandis que Dubreuil prenait le volant. L’auto repartit, mais Lortie était demeuré sur place, gisant par terre comme inconscient. Le concierge explique que Dubreuil est descendu de l’auto pour porter secours à Lortie, qu’il l’a relevé pour le déposer dans le véhicule, lequel a aussitôt démarré. Le témoignage de M. Séguin a été corroboré par le comptable de la banque, M. Yvon Ouellette, âgé de 23 ans, qui fut aussi témoin de cette scène. Ce dernier fut d’ailleurs le seul à véritablement affronter les bandits, n'ayant pas eu le temps, comme le gérant et les autres employés, de se retirer à l’arrière au moment où les malfaiteurs brisaient la vitre pour entrer. M. Ouellette n'a eu que ie temps de mêler les combinaisons du coffre-fort puis, menacé d'un fusil, il s’est fait dire: "Grouille pas, mon chien”. Ce qui l a scion son experssion, "cloué sur place”. Pour sa part, le gérant de la banque, M. Jean-Louis Grimard. âgé de 31 ans, donna immédiatement l'alarme lorsqu’il vit voler la vitre en éclats, puis il s’enferma avec d’autres employés dans la papeterie à l'arricre. Il ne vit rien et c’est lorsqu’il fut certain que les malfaiteurs avaient quitte la place qu’il sortit de sa cachette avec les autres employés. Un autre témoin, l’agent Raymond Loubert qui, avec son congrère l’agent Champoux, fut le premier à se rendre sur la scène du vol, décrit comment, sans le savoir à cet instant précis, il a aperçu les bandits. “Nous nous dirigions en auto vers l’arrière de la banque, lorsque je remarquai deux hommes qui discutaient avec force gestes dans une auto. D’un commun accord, mon confrère et moi avons décidé de ne pas enquêter sur ce fait mais de nous rendre immédiatement à ia banque, lieu qui nous avait été assigné. Nous étions à faire les constatations d'usage lorsqu'un détective de la Sûreté vint nous prévenir que l’auto dans laquelle les bandits avaient pris la fuite venait d'être repérée à l'arrière du cinéma Versailles. C'est en me rendant à cet endroit que je reconnus aussitôt le véhicule qui avait attiré mon attention précédemment.” C'est ensuite un technicien en automobile, Réjean Dionne, âgé de 28 ans et employé dans un garage voisin, qui est venu décrire dans quelles circonstances il avait aperçu les cadavres de Dubreuil et Lortie dans une auto voisine de la sienne. Par ailleurs, le sergent-détective \Vi,son Coulombe, de la Sûreté de Montréal, a reconnu avoir récupéré k fusil de calibre .12 ties mains de Lortie ainsi qu’une'somme de $14,665.04 sur laquelle gisait le corps de Dubreuil. Il trouva également dans les pochas de Lortie un revolver chargé de cinq balles. L’audience s’est terminée par la déposition du frère d'une des victimes, Yves Lortie, âgé de 20 ans, du 1676, rue Joliette. Celuici a expliqué qu'il s’était rendu à la Place Versailles après avoir appris qu’il y avait deux morts et que l’un d'eux pouvait être son frère. —Comment saviez-vous que c’était votre frère? a demandé Me Grenier. Yves Lortie répond que la “femme” de Richard (Nicole Gauthier) avait téléphoné à son frère Serge pour lui dire qu’elle croyait qu'il s’agissait bien de lui. Le témoin s'était rendu sur les lieux en compagnie de Serge. "J’ai vu la morgue, poursuit-il. Les nerfs m’ont pris. Puis, couché sur une civière, j'ai bien vu que c’était mon frère." Yves Lortie, pensant alors que les policiers étaiens responsables de ces deux homicides, reconnaît avoir eu des paroles déplacées à l’égard des agents. Satisfait de ces témoignages, Me Grenier déclara alors sa preuve close. Avec un appareil qui, au premier abord, aurait pu être pris pour un "batteur d’oeufs” ou une partie détachée d'un spoutnik-miniature, k lieutenant détective Léo Plouffe, de k police de Montréal, a ouvert avec la plus grande facilité du monde, hier après-midi, une porte également miniature fermée par une serrure tubulaire. Le petit appareil, qu’un policier avait saisi dand la voiture du prévenu Roljert Kotar, dans le nord de la vilk, pourrait servir, selon le détective Plouffe, à ouvrir à peu près toutes les serrures dé ce genre, et notamment celles qui ferment généralement les machines distributrices de cigarettes. Interrogé par le procureur de la police, Me Basil Danchyshyn, il a également affirmé que l’instrument pouvait également être utilisé pour neutraliser, dans certains cas, les systèmes d'alerte contre les voleurs. L’outil est composé d’une poignée de bois contenant une tige usinée avec sept ouvertures longitudinales dans lesquelles sont insérées autant de tiges resserrées, à l’extrémité, par un colkt métallique. C’est "artisanal”, de commenter le lieutenant Plouffe, mais cela constitue un passepartout efficace pour à peu près toutes les serrures tubulaire*. Le juge Marcel Gaboury, devant qui l’enquête du prévenu s’instruit, demande alors à Me Cyrilk Gagnon, qui représente Kotar, s’il tknt à ce que la police ‘démontre à la cour ks possibilités de l’appareil. Il répond dans l’affirmative. Et le lieutenant Plouffe sort de sa serviette une ...porte avec serrure . tubulaire, et ouvre celle-ci à l’aide de k clef également tubulaire. Il referme ensjiite k porte. Puis, avec la même facilité, il la rouvre... avec k clé-spoutnik. « Et le prévenu Kotar est, par la même occasion, cité à son examen volontaire sous l’accusation telle que portée. Soit celle de possesssion d’outil de cambrioleur. Examen mental pour F. Potvin A la requête de Me'Gabriel Grenier, le procureur de k Couronne, k juge Marcel Gaboury a ordonné hier après-midi que 1e jeune Fernand Potvin. accusé d’un meurtre et de trois tentatives de meurtre, soit soumis à un exame- mental complet, à la prison commune. Le tribunal a pris cette décision, dans le cas de ‘‘l’homme au couteau", après que 1e Dr Marius Denis, psychiatre de la prison commune, eut fait part des résultats d’un examen préliminaire qu’il avait lui-mème fait du prévenu, en décembre dernier. Le prévenu reviendra donc devant la cour dans un mois, alors qu’on décidera s’il est en état, ou non, de subir son enquête préliminaire sous toutes les accusations portées contre lui. EXAMEN DE LA VUE Bruno Qutsnel O.D., Optométriste, bureau cher JEWELLERS LTD 1015 ouest, Ste-Catherine - VI. 9-7071 "Oh ! de rétorquer alors le Juge. C’est peut-être mieux comme cela. Car vous ne le save* peut-être pas, mais il y a certainement une bonne proportion d’accusés qui s’en tireraient beaucoup mieux, ici, si leurs procureurs imitaient le vôtre, en pareille occasion". Cela ne put toutefois la consoler tellement, et c’est avec des pommettes quelque peu rougUsantH qu'elle accepta finale» ment le bru d’un policier pour prendre le chemin de Saint- J«BHfc-Dku, *ia les çeüulet. tita la reverra dans trente Jours, alors que les membres de la faculté te seront prononcés stirsonétat ■££,', -t,"î. Hold-up de $4,000 éuS ans banque MAINTiNAN T Vous pouvez posséder un T.V. en couleur de CLAIRTONE Compensateur automatique couleur/température — Syntonisation automatique — l'écoute silencieuse — Pré-sélecteur des canaux — Indicateur lumineux pour la couleur — Pré-syntonisation de précision — Neutralisation magnétique automatique — Haut-parleurs protégés à l'avant par des aimants très puissants — Commande à distance à être installée sans charge supplémentaire. 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