19.01.2017 Views

Johnson

82812_1967-01-18

82812_1967-01-18

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

L'URSS serait maintenant le plus<br />

gros producteur mondial d'amiante<br />

Il se peut que le Canada ne<br />

«oit plus le plus important producteur<br />

d’amiante du monde.<br />

Selon des statistiques publiées à<br />

Montréal, hier, par l’Association<br />

des mines d’amiante du<br />

Québec, il semble que malgré<br />

l’augmentation de la production<br />

canadienne, l’URSS, dont le<br />

rendement annuel se chiffre à<br />

environ 1,600,000 tonnes, ait pris<br />

les devants. Pour la première<br />

fois, en 1966, le Canada a cependant<br />

dépassé le chiffre de 1,-<br />

500,000 tonnes.<br />

Facteur d’importance plus<br />

immédiate pour l’industrie canadienne,<br />

la production d’amiante<br />

des Etats-Unis s’est<br />

aussi accrue. Pour 1966, elle est<br />

estimée à quelque 130,000 tonnes<br />

au regard de 118,000 tonnes<br />

en 1965.<br />

Presque toute la production<br />

soviétique est écoulée à l’intérieur<br />

du pays : son amiante<br />

n’est exportée que dans une<br />

proportion de 15 pour cent et la<br />

plus grande partie dans les<br />

pays du bloc soviétique, l’Allemagne<br />

de l’Ouest, la France,<br />

l’Inde, les pays Scandinaves et<br />

le Japon. Aussi, les Etats-Unis<br />

demeurent-ils pour le Canada le<br />

plus important marché d’exportation<br />

de l’amiante.<br />

Parmi les autres pays producteurs<br />

d’amiante se trouvent<br />

l’Afrique du Sud, le Swaziland<br />

et la Rhodésie, l’Australie, l’Italie,<br />

Chypre et la Chine. Ensemble<br />

leur production s'élève<br />

La Banque de Montréal projette<br />

un fractionnement de ses actions<br />

La Banque de Montréal fractionnera<br />

son capital social cinq<br />

pour un, annonce M. G. Arnold<br />

Hart, président du Conseil et<br />

président, advenant qu’elle soit<br />

autorisée à le faire.<br />

Ce programme, qui "vise à<br />

faciliter et encourager la plus<br />

grande répartition de possession<br />

d'actions”, fut annoncé en même<br />

temps qu’une décision<br />

d'augmenter de cinq cents le<br />

dividende régulier de la Banque<br />

pour le premier trimestre<br />

de sa 150e année d’opération, le<br />

portant ainsi à 60 cents. Ce dividende<br />

est payable le 1er mars<br />

aux actionnaires inscrits à la<br />

fin de l’exercice clos le 31 janvier.<br />

Les valeurs de la Banque de<br />

Montréal ont payé des dividendes<br />

chaque année depuis 1818,<br />

sauf pour les années 1827 et<br />

1828.<br />

M. Hart a exprimé l’espoir<br />

que ce programme, créé pour<br />

élargir la répartition des portefeuilles<br />

comprenant les 6,075,-<br />

000 actions de la Banque —<br />

émises et entièrement payées<br />

— qui sont maintenant détenues<br />

par quelque 26,000 actionnaires,<br />

serait "particulièrement bien<br />

reçu par les investisseurs”. Le<br />

capital social versé de la Banque<br />

s'élève présentement à<br />

$60,750,000, et ceci ne serait pas<br />

affecté par ce programme.<br />

Les actions de la Banque de<br />

Montréal furent scindées auparavant<br />

en 1944, quand un<br />

titre de valeur nominale de<br />

$100 fut fractionné dix pour un<br />

à la présente valeur au pair de<br />

$10. La subdivision en question<br />

— qui consiste à émettre cinq<br />

actions de valeur nominale de<br />

$2 chacune pour chaque titre<br />

de $10, valeur nominale — sera<br />

possible sitôt la promulgation<br />

du projet de loi en vue de reviser<br />

la Loi des banques, présentement<br />

devant un comité parlementaire,<br />

et sujette à ratification<br />

par les règlements décrétés<br />

par les actionnaires.<br />

M. Hart a ajouté que, "même<br />

si la possession des actions de<br />

la Banque de Montréal est déjà<br />

très répartie, nous croyons<br />

qu’une plus grande participation<br />

encore serait possible.”<br />

Présentement, presque 90 p.c.<br />

des actionnaires de la Banque<br />

resident au Canada.<br />

“Admettant que le projet présentement<br />

à l'étude par le Comité<br />

parlementaire de la finance,<br />

du commerce et des affaires<br />

économiques devienne loi,<br />

et avec l'approbation de nos actionnaires,<br />

nous espérons que<br />

le fractionnement proposé permettra<br />

à un plus grand nombre<br />

de Canadiens d’acquérir des actions.<br />

Nous espérons également<br />

qu'il nous sera possible de réaliser<br />

cet important jalon durant<br />

1967, l'année de notre 150e<br />

anniversaire.”<br />

8975<br />

Une " phase dans la<br />

modernisation des usines<br />

laitières du Bas Sl-Laurenl<br />

M. Clément Vincent, ministre<br />

de l’Agriculture et de la Colonisation,<br />

vient d'annoncer que le<br />

gouvernement du Québec avait<br />

approuvé les crédits nécessaires<br />

pour la mise en marche de<br />

la deuxième phase de la modernisation<br />

des usines laitières<br />

dans le Bas Saint-Laurent.<br />

Cette modernisation et les fusionnements<br />

impliqués sont<br />

centrés sur les deux usines de<br />

la Coopérative régionale du Bas<br />

Saint-Laurent, usines situées à<br />

Mont-Joli et à Notre-Dame-des-<br />

Neiges de Trois-Pistoles.<br />

M. Vincent a déclaré que<br />

l’application de cette deuxième<br />

phase réglera le problème des<br />

usines laitières du Bas Saint-<br />

Laurent pour l'année 1967. Toutefois,<br />

l’analyse des autres<br />

bassins laitiers de la région se<br />

poursuivi le ministre, la populapoursuivi<br />

le ministre, la pupulation<br />

du territoire sera consultée<br />

quant à cette troisième phase<br />

du plan de consolidation.<br />

Deuxième partie<br />

du plan<br />

La deuxième partie du plan<br />

de consolidation implique la<br />

modernisation de l’équipement<br />

des usines, le fusionnement, l'établissement<br />

d'usines satellites,<br />

etc. De plus, le gouvernement<br />

devrait être en mesure, d’ici<br />

quelques mois, d’annoncer des<br />

compléments au programme cidessus<br />

en termes d’amélioration<br />

de la qualité du lait à la<br />

ferme, de rajustements de prix<br />

en fonction des produits qui seront<br />

laissés pour compte par la<br />

politique fédérale des prix.<br />

"Ce programme spécifique<br />

annoncé aujourd’hui, a précisé<br />

M. Vincent, signifiera pour les<br />

exploitants agricoles intéressés<br />

à l'industrie laitière, une augmentation<br />

appréciable de leur<br />

revenu puisque dès cette année,<br />

le territoire possédera deux usines<br />

'capables de transformer le<br />

lait entier que les producteurs<br />

voudront bien leur livrer. Ces<br />

deux usines auront une capacité<br />

totale d’environ 180 millions de<br />

livres de lait.<br />

“Cette nouvelle phase, a conclu<br />

le ministre, permet de pousser<br />

plus avant la réalisation<br />

de l’une des recommandations<br />

fondamentales contenues dans<br />

le plan du Bureau d'aménagement<br />

de l'est du Québec.”<br />

BILAN<br />

SUITE DE LA PAGE 58<br />

cher et à deux salles de bain,<br />

comprend réfrigérateur, cuisinière,<br />

hotte de cuisinière, laveuse<br />

et sécheuse pour linge,<br />

machine à laver la vaisselle,<br />

ainsi que l’ameublement nécessaire<br />

pour qu’on puisse les occuper<br />

sitôt achetées.<br />

L'affaire Infra<br />

Le gouvernement libanais va<br />

entrer en rapport avec les différents<br />

pays dans lesquels se<br />

trouvent des branches de la<br />

Banque Intra, a annoncé le premier<br />

ministre libanais, M. Rachid<br />

Karame, à Tissue do la<br />

réunion du conseil des ministres.<br />

M. Karame a ajouté que "le<br />

gouvernement se préoccupait,<br />

en appliquant la nouvelle loi sur<br />

h s banques, du renflouement<br />

possible des branches étrangères<br />

de la Banque Intra”. Ces<br />

branches ont cessé leurs opérations<br />

en octobre dernier après<br />

la fermeture des guichets de la<br />

Banque Intra à Beyrouth. Les<br />

principales branches de la banque<br />

Intra se trouvent en France,<br />

aux Etats-Unis, en Allemagne<br />

occidentale, au Brésil, en<br />

Suisse, en Grande-Bretagne, en<br />

Sierra Leone, en Jordanie et au<br />

Qatar.<br />

à un peu plus de 500,000 tonnes.<br />

La production mondiale, qu’on<br />

estime à 3.800,000 tonnes de fibres<br />

de toutes sortes, a doublé<br />

depuis 10 ans.<br />

Amiante canadienne<br />

Plus de 90 pour cent de la fibre<br />

d’amiante canadienne, entièrement<br />

chrysotile proviennent<br />

des 10 exploitations minières<br />

de huit compagnies de la<br />

région d’Asbestos-Thetford Mines<br />

dans les Cantons de l'Est.<br />

Ailleurs au Canada, l'amiante<br />

chrysotile est extraite à la mine<br />

Cassiar, dans le nord de la Colombie-Britannique<br />

et à Baie-<br />

Verte, à Terre-Neuve.<br />

Présentement, la Canadian<br />

Johns-Manville aménage une<br />

nouvelle mine d’amiante dans<br />

le canton de Reeves, près de<br />

Timmins, Ontario, et l’Asbestos<br />

Corporation prévoit pour 1970 la<br />

mise en marché de son exploitation<br />

d’Asbestos Hill, dans le<br />

nord du Nouveau-Québec. Cette<br />

nouvelle mine, la première du<br />

grand nord, se trouve à quelque<br />

1,200 milles au nord de Montréal,<br />

près de la baie Déception.<br />

La demande mondiale<br />

La demande croissante de<br />

chrysotile de par le monde pour<br />

la fabrication de produits d’amiante-ciment<br />

ainsi que la<br />

grande activité industrielle aux<br />

Etats-Unis, au Japon et en Europe<br />

occidentale ont porté les<br />

besoins de plusieurs catégories<br />

de fibre chrysotile à des niveaux<br />

sans précédent.<br />

Les pays sous-développés deviennent<br />

aussi d'importants<br />

marchés d'amiante chrysotile<br />

du fait de l’établissement dans<br />

ces pays d’installation de fabrication<br />

d’amiante-ciment pour<br />

usage dans la construction de<br />

logemènts à bon marché. Pour<br />

la diversité des usages, toutefois,<br />

le marché des Etats-Unis<br />

est sans égal et absorbe environ<br />

la moitié de la production annuelle<br />

de fibre d’amiante chrysotile<br />

du Québec.<br />

Film sur le bélon<br />

A l’occasion de l’ouverture du congrès annuel de l’Association du béton du Québec,<br />

le président de l’organisme, M. Léo Beaulieu, a remis au ministre adjoint<br />

de l’Education du Québec, M. Marcel Masse, le premier exemplaire d’un film<br />

intitulé : “Les caractéristiques du béton de qualité”, qui fera désormais partie<br />

de l’inventaire de la section de technologie du ministère de l’Education du Québec.<br />

Sur la photo, on voit M. Masse acceptant le film que lui remet M. Beaulieu.<br />

On y voit également M. Jean-Louis Bourret, président du congrès.<br />

Régime de renies: l'employeur devrail<br />

retirer les excédents de cotisations<br />

— Chambre de Commerce<br />

Une délégation d’hommes<br />

d’affaires représentant plus de<br />

vingt-cinq associations patronales<br />

du Québec a rencontré hier<br />

le premier ministre <strong>Johnson</strong><br />

pour lui présenter un mémoire<br />

collectif. Ce mémoire demande<br />

que la loi de la Régie des Rentes<br />

soit amendée pour permet-<br />

Réunion de La Haye : le problème<br />

du prix de l'or n’est m actuel<br />

LA HAYE (AFP) - Les<br />

ministres des Finances et<br />

les gouverneurs des Banques<br />

centrales sont tombés d’accord<br />

sur le fait que le problème du<br />

prix de l’or n’était pas actuel”,<br />

a déclaré, à l’issue de la réunion<br />

des ministres des Finances<br />

de la C E E M. Jelle Zijlstra,<br />

président du conseil et ministre<br />

des Finances néerlandais, qui<br />

présidait la réunion.<br />

Au cours de leur réunion, les<br />

ministres ont notamment examiné:<br />

— l’état d’avancement<br />

des travaux de la C E E en<br />

matière d’harmonisation fiscale<br />

après avoir entendu l’exposé<br />

fait par Von Der Groeben.<br />

Le rapport établi par un comité<br />

d’experts à la demande de<br />

la commission de la C E E sur<br />

le développement d’un marché<br />

européene des capitaux a été<br />

présenté par M. Marjolin.<br />

Avec les gouverneurs des<br />

banques centrales, ils se sont<br />

entretenus des problèmes monétaires<br />

internationaux. Les<br />

ministres et gouverneurs soucieux<br />

d’affirmer leur solidarité<br />

sur une question aussi essentielle<br />

que celle du problème monétaire<br />

international, ont décidé,<br />

tout en poursuivant l’examen<br />

des projets précédemment<br />

discutés, de faire étudier sans<br />

tarder par leurs experts, réunis<br />

au sein du comité monétaire de<br />

la C E E, le perfectionnement<br />

des méthodes de crédit international.<br />

Le prix de l'or<br />

Interrogé par des journalistes<br />

sur le problème de l’or, M.<br />

Jelle Zijlstra a été amené à déclarer<br />

que les ministres et les<br />

gouverneurs des banques centrales<br />

réunis sont tombés d’accord<br />

pour estimer que le problème<br />

du prix de l’or n’était<br />

pas actuel".<br />

M. Zijlstra. pressé par les questions<br />

des .journalistes n’a pu<br />

que confirmer la déclaration<br />

qu’il venai: faire et qui représente,<br />

a-i dit, l’avis des<br />

ministres et des gouverneurs<br />

présents à la réunion.<br />

Cette déclaration, pour les observateurs<br />

informés, ne surprend<br />

point étant donné que<br />

dans les milieux proches de la<br />

délégation française on laissait<br />

entendre lundi à l’ouverture de<br />

la conférence que la réévaluation<br />

du prix de l’or considérée<br />

comme inévitable demeurait<br />

cependant assez lointaine.<br />

Réaction anglaise<br />

La Grande-Bretagne estime<br />

qu’une augmentation du prix de<br />

l’or ne résoufrait pas d’une manière<br />

satisfaisante le problème<br />

des liquidités internationales, a<br />

déclaré aux Communes M. James<br />

Callaghan, chancelier de<br />

l’Echiquier.<br />

Une telle augmentation, a-t-il<br />

ajouté, serait préjudiciable aux<br />

intérêts de la Grande-Bretagne<br />

et du monde et ne résoudrait<br />

pas pour autant les problèmes<br />

financiers de l’Europe occidentale<br />

et celui des liquidités internationales.<br />

Cette mesure, a ajouté le<br />

chancelier, ne profiterait<br />

qu'aux pays qui "ont accumulé<br />

à dessein des stocks du métal<br />

précieux".<br />

Découverte<br />

d'uranium<br />

Un gisement d’uranium, le<br />

plus important de Yougoslavie,<br />

vient d’être découvert sur le<br />

mont Jiri, en Slovénie. Bien que<br />

l’importance des réserves on<br />

uranium dans cette région if’ait<br />

pas encore été établie, celles-ci<br />

se situeraient entre mille et dix<br />

mille tonnes.<br />

tre le remboursement aux employeurs<br />

des sommes qu’ils auront<br />

payées en trop à la Régie<br />

au cours d’une année, comme<br />

la chose est déjà prévue pour<br />

les employés.<br />

Selon ce mémoire, présenté<br />

au premier ministre par Me<br />

Georges L. Demers, C.R., président<br />

de la Chambre de Commerce<br />

de la province de Québec<br />

et chef de la délégation, de sept<br />

à huit millions de dollar» auraient<br />

été ainsi perçus en trop<br />

des employeurs du Québec au<br />

cours de 1966.<br />

Par la voie de leurs associations,<br />

ces employeurs demandent<br />

donc au gouvernement<br />

d’obtenir justice et d’être remboursés<br />

des sommes qu’ils auront<br />

contribuées au-delà du maximum<br />

contribué par leurs employés.<br />

On a expliqué que ces cas se<br />

produisent surtout dans les secteurs<br />

industriels, commerciaux<br />

et autres où la main-d’oeuvre<br />

est saisonnière ou changeante.<br />

L’agriculture, la construction,<br />

le commerce de détail, l’hôtellerie,<br />

la restauration, certaines<br />

industries de transformation<br />

des produits agricoles, opérations<br />

forestières et minières<br />

sont parmi ces secteurs particulièrement<br />

affectés.<br />

Situation<br />

discriminatoire<br />

Me Demers a déclaré que la<br />

situation actuelle est discriminatoire<br />

pour les employeurs en<br />

ce qu’elle ne reconnaît pas la<br />

parité globale des contributions<br />

des employeurs et des employés.<br />

Les subventions aux producteurs<br />

de lait ne seront pas haussées<br />

Le ministre fédéral de l’Agriculture,<br />

M. J.J. Greene, a donné<br />

l’avertissement aujourd’hui<br />

que les propriétaires de fermes<br />

laitières ne doivent pas s’attendre<br />

à recevoir plus d’argent<br />

sous forme de subsides, au<br />

cours de cette année, qu’il n’a<br />

été prévu à cette fin.<br />

“Le gouvernement a annoncé<br />

son intention de s’abstenir de<br />

toutes dépenses, autres que<br />

celles prévues," a dit le ministre<br />

à une réunion d’agriculteurs,<br />

et les efforts pour améliorer<br />

le sort des agriculteurs<br />

qui exploitent des fermes laitières<br />

“ne peuvent pas être basés<br />

au cours de cette année sur de<br />

l’argent pris dans le gousset du<br />

contribuable.”<br />

Les dépenses ne devront pas<br />

NOMINATIONS DE HEWITT EQUIPEMENT LIMITEE<br />

un 1<br />

dépasser le niveau prévu qui<br />

est de l’ordre de $90.000,000, a<br />

déclaré le ministre.<br />

Subsides<br />

"Ces subsides sont, de beaucoup,<br />

les plus généreux dans<br />

l’histoire canadienne. Ajouter<br />

aux charges du contribuable ne<br />

serait pas une attitude raisonnable."<br />

Les progrès de l’industrie laitière<br />

doivent "venir du marché<br />

et non pas du trésor public".<br />

Se référant à la nouvelle<br />

Commission canadienne des<br />

produits laitiers, dont les opérations<br />

doivent débuter le premier<br />

avril prochain. M. Greene<br />

a prévenu qu’il "ne s'agira pas<br />

de distribuer des chèques en<br />

blanc que l'on pourra encaisser<br />

aux frais du gouvernement”.<br />

Les hommes d’affaires ont reconnu<br />

qu’il y avait des difficultés<br />

techniques inhérentes à ce<br />

processus de remboursement<br />

mai» ils maintiennent qu’elles<br />

peuvent être surmontées et recommandent<br />

qu’un comité d’experts<br />

des gouvernements du<br />

Québec et fédéral ainsi que des<br />

corps intermédiaires soit formé<br />

pour déterminer les meilleures<br />

méthodes à utiliser.<br />

On sait que l’employeur verse<br />

des sommes en trop lorsqu’un<br />

employé travaille pour plus<br />

d’une société au cours de l’année<br />

ou s’il gagne moins de $600.<br />

Il en est de même dans le cas<br />

d’un employé qui gagne plus de<br />

$5,000 par an et qui travaille<br />

pour plus d’une société au cours<br />

d’une même année.<br />

Le mémoire mentionne que<br />

“si un employé qui gagne un<br />

salaire supérieur à $5,000 par<br />

année change d’emploi pendant<br />

l’année, son employeur subséquent<br />

va contribuer à la pension<br />

de cet employé tout comme<br />

si aucun employeur avant<br />

lui n’y avait contribué au cours<br />

de l’année”, ce qui veut dire<br />

que le maximum de $79.20 sera<br />

ainsi dépassé.<br />

L’employé aura lui aussi versé<br />

une somme dépassant ce<br />

maximum, mais il pourra, comme<br />

on sait, être remboursé, s’il<br />

en fait mention dans sa déclaration<br />

d’impôts. Les employeurs,<br />

par contre, ne pourront<br />

rien retirer de ce surplus<br />

versé.<br />

Difficultés<br />

Diverses méthodes ont été<br />

étudiées pour permettre d’effectuer<br />

ce remboursement aux<br />

employeurs, principalement<br />

aux Etats-Unis, mais il semble<br />

que les difficultés qu’elles comportent<br />

ne permettent pas de la<br />

faire d’une façon économiquement<br />

rentable.<br />

Au moment de l’instauration<br />

rentes, ce problème a égalede<br />

notre régime étatique de<br />

ment été étudié sérieusement et<br />

les responsables en sont arrivés<br />

aux mêmes conclusions.<br />

LA PRESSE, MONTREAL, MERCREDI 18 JANVIER 1967/S*<br />

La Banque d'Epargne réalise<br />

des bénéfices sans précédent<br />

Le 120e rapport annuel de la<br />

Banque d'Epargne de la Cité et<br />

du District de Montréal pour<br />

l'exercice financier de dix mois<br />

terminé le 81 octobre, 1966, révèle<br />

des résultats surpassant<br />

ceux des années précédentes.<br />

Les bénéfices d’opération s'élèvent<br />

à $1,632,327. pour dix<br />

mois comparé à $1,485,440. pour<br />

les douze mois de l’année 1965.<br />

Ceci représente 81 cents par action<br />

pour dix mois comparé à<br />

74 cents pour douze mois.<br />

Les dividendes déclarés se<br />

chiffrent à $820,000. pour une<br />

période de dix mois, soit un<br />

montant égal aux dividendes<br />

déclarés en 1965 pour une période<br />

de douze mois. Après déduction<br />

de ces dividendes les bénéfices<br />

disponibles s'établissent à<br />

$812,327; cette somme, ajoutée<br />

au solde du rapport précédent,<br />

forme un montant global de $1,*<br />

185,876. De ce chiffre, $750,000.<br />

ont été virés au Fonds de réserve.<br />

Une somme de $1,000,000.<br />

provenant des réserves libres<br />

d'impôt, a en outre été portée<br />

au Fonds de réserve qui s’élève<br />

maintenant à $14,500,000.<br />

Projet de fusion<br />

des compagnies<br />

Douglas et<br />

de construction<br />

aéronautiques Douglas<br />

et McDonald ont annoncé<br />

qu’elles avaient entamé des<br />

négociations en vue de leur<br />

fusion.<br />

La nouvelle société adopterait<br />

le nom de McDonnell Douglas<br />

Corporation. Aux termes de<br />

l’accord la nouvelle compagnie<br />

échangerait 1.75 de chacune<br />

des scs actions contre chaque<br />

action de Douglas tandis que<br />

chaque action de McDonnell serait<br />

échangée contre une seule<br />

action de la nouvelle société.<br />

Pour pallier aux difficultés<br />

financières que Douglas est en<br />

train de traverser la société Mc­<br />

Donnell a offert d’acheter Immédiatement<br />

1,500,000 actions<br />

de Douglas à $45.80 l’action.<br />

Le projet de fusion sera soumis<br />

à l’approbation des actionnaires<br />

des deux compagnies<br />

ainsi qu'aux organismes gouvernementaux<br />

compétents.<br />

AVIS<br />

Arts ut par lu prisent»» donné qu'un<br />

contrat liant U S décembre ISM aoua<br />

lia termea duquel toulu lu créancu<br />

présentes «t future» d'Kmplrq Buff<br />

Co. Ltd. furent vendues à la Banqut<br />

Canadienne Impéritie de Commerce<br />

fut enregistré le 10 Janvier 1SS7 eu<br />

Bureau d'enreatatrement. division<br />

d'Enreelatremant de Montréal. Mus Je<br />

numéro 10SSO57, Montréal, Québec, le<br />

1S Janvier 1M7.<br />

Signé :<br />

Banque Canadien!» Impérial*<br />

de Comment<br />

par M. Y. Carter, gérant<br />

L’actif global atteint le chiffre<br />

record de $393.942,000. comparativement<br />

à $370,088,000. soit<br />

une augmentation de $23,854,*<br />

000 ou de 6.43% pour dix mois.<br />

Pendant la même période les<br />

prêts hypothécaires sont passés<br />

de $190,221,000. à $211,332.000.,<br />

soit une augmentation de $21.-<br />

111,000 ou 11%.<br />

L’Assemblée annuelle des actionnaires<br />

de la Banque aura<br />

lieu au siège social le 13 février,<br />

1967, à midi.<br />

LA BANQIII D’ÉPARCN!<br />

DS LA CITÉ ST DU DISTRICT<br />

DS MONTRÉAL<br />

ASSEMBLEE CEkERALE AKNDELLE<br />

L’assemblée générale annuelle<br />

des actionnaires de<br />

la Banque d'Epargne de la<br />

Cité et du District de Montréal<br />

aura lieu à son siège<br />

social, 262 ouest, rue St-<br />

Jacques, Montréal, lundi le<br />

treize février 1967, à midi,<br />

pour la réception des<br />

rapports et états annuels,<br />

pour l'élection<br />

des administrateurs et<br />

pour la nomination des<br />

vérificateurs;<br />

pour la prise en considération,<br />

la confirmation<br />

et l’adoption, s’il y<br />

a lieu, de chacun des<br />

règlements suivants:<br />

1. Règlement"!”<br />

"A compter de l'année<br />

commençant le 1er janvier<br />

1966 et pour les années<br />

subséquentes, l'exercice financier<br />

de la Banque se<br />

terminera le 31 octobre."<br />

2. Règlement "O”<br />

"Que le règlement "0"<br />

soit abrogé et qu’il soit remplacé<br />

par le règlement ”0"<br />

sulvant:-<br />

“L'assemblée générale<br />

annuelle des actionnaires<br />

de la Banque aura lieu chaque<br />

année le troisième lundi<br />

du mois de janvier. Si ce<br />

jour est jour férié, l'assemblée<br />

aura lieu le premier<br />

jour suivant qui n'est pas<br />

jour férié";<br />

ainsi que pour l'expédition<br />

de toutes autres affaires<br />

qui pourraient être soumises<br />

à l'assemblée.<br />

fa ordrt du Conseil d'administration<br />

La Directeur général,<br />

ANTONIO RAINVILLE,<br />

Montréal, I* 28 décembre 1966.<br />

LA BANQUE ROYALE DU CANADA<br />

Dividende No 318<br />

Avis est donné, par Isa présentes, qu’un dividende<br />

au teux de soixante-quinze cents par action sur<br />

le capital-actions entièrement versé de cette<br />

banque a été déclaré pour le trimestre courant,<br />

payable à la banque et ses succursales la ou<br />

après le mercredi, 1 er mare 1967. aux actionnaire*<br />

enregistrés è la fermeture des affaires le 31<br />

janviar 1967.<br />

Par ordre du Conseil d’administration<br />

J. H. Coleman, Dkaelaur général an chat.<br />

Montrée!, I* 17 Janvier 1967.<br />

m•v,<br />

LA BANQUE D'ÉPARGNE<br />

DE LA CITÉ ET DU DISTRICT DE MONTRÉAL<br />

ACTIF<br />

RAPPORT CONDENSÉ, 31 OCTOBRE 19tt<br />

Encaisse, y compris dépôts<br />

dans d’autres banques....................................$ 40,431,403<br />

PASSIF<br />

Portefeuille...................................................... 108,727,179<br />

Prêts Hypothécaires......................................... 211,331,952<br />

Autres prêts....................................................... 23,091,146<br />

Fonds des Pauvres......................................... 180,000<br />

Immeubles de la Banque............................... 9,500,000<br />

Divers................................................................. 680,435<br />

$393,942,Tl 5<br />

Dépôts............................................................ $374.618,929<br />

Fonds des Pauvres . . .<br />

Divers ,,,,,,,,<br />

Capital, fonds de réserve et<br />

bénéfices non répartis<br />

Incluant un Iranafart d« $1,000 000<br />

dt« rétarvM Uttntta, pour 1MO<br />

COMPTE DES BÉNÉFICES NON RÉPARTIS<br />

180,000<br />

2,207,310<br />

$377,006,239<br />

16,935,876<br />

$393,942,115<br />

H. T. SANDERSON J. C. SWIFT LARRY PELLETIER, Ing. DON SHARABURA ANDRE EROSSARD, le».<br />

Pour maintenir son programme d’expansion présent et futur, U compagnie Hewitt Equipement Limitée a le plaisir d’annoncer les promotions suivantes.<br />

Monsieur H T Sanderson a été nommé assistant-gérant de la succursale de Québec. Il a aussi été nommé assistant-secrétaire de 1a compagnie. Il était auparavant<br />

gérant du département du développement des ventes. Monsieur J. C. Swift a été nommé gérant général des finances, il était aupavarant contrôleur. Monsieur<br />

Larrv Pelletier Ing a été nommé gérant du département des vente» pour Montréal, U était auparavant gérant régional des vente». Monsieur Don Sharabura a<br />

été nommé gérant de la succursale de Sept-Iles, U était auparavant représentant de» mine». Monsieur André Brossard, Ing., a été nommé gérant du département<br />

du service pour Montréal, ü était auparavant gérant du service technique. Ce» messieurs apportent un» vaste expérience à lean nouveaux poste», lesquels ils<br />

assument actuellement.<br />

Hewitt Equipement Limitée représente la Caterpillar Tractor Co. an Québec dans 1e domaine de l’équipement lourd pour llnduatrie, la construction, les min»* et<br />

l’industrie forestière ainsi que les moteurs diesels.<br />

•<br />

Bénéfices nets pour l’exercice financier de<br />

dix mois terminé le 31 octobre 1966 . . .<br />

Dividendes et boni aux actionnaires . . .<br />

Solde des bénéfices non répartis<br />

au 31 décambra 1965 ...............................<br />

Total • • •<br />

Porté au Fonda de réserve...............................<br />

Solde dee bénéfices non répartie ....<br />

LC PRÉSIDENT.<br />

GUY VANIER<br />

$ 1,632,327<br />

820,000<br />

$ 812,327<br />

373,549<br />

$ 1,185,878<br />

750,000<br />

435,876<br />

LE DIRECTEUR GENERAL.<br />

ANTONIO RAINVILLE

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!