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M/LA PRESSE, MONTREAL, MERCREDI 18 JANVIER 1967 la vie féminine VENTE d'HIVER thas I1 a tricots exclusifs Mil, SlHub.rl 5135. (vim Liberté Ma femme m'a enfin gagné à l'idée d'avoir une carte de crédit dans un grand magasin; l'hésitais, parcs que, bien d'autres femmes RESERVEZ DES MAINTENANT St-Denis Toutes les questions doivent ttre adressées comma suit t Courrier "Que Faire T" LA PRESSE 750 , boul. Saint-Laurent Montréal, P. Qué. do ses relations, elle achète selon son Impulsion "on cas de besoin". Cela fait qu'après deux mois. Iss achats à propos de tout et do rien ont doublé d'avec les acquisitions habituelles. Faudra-t-il que le ferme ce , crédit ou que |e raisonne ma femme t Avec toutes ces Inven-. tiens, on n'a jamais la paix. Pierre T. Chacun selon son tempérament doit se conduire à répéter autant de fois par jour qu’il le faut : "Ne nous laissez pas succomber aux tentations” . . . "Ne nous induisez pas . . . .”, ce serait crier au monde entier de rester tranquille, parce que tout est un appel, une invitation, une suggestion. Le mieux est pour chacun de s’habituer au choix, aux réponses, aux appels, et de prendre sa décision en face de n’importe quelle situation. Pourquoi êtes-vous obligé de mener votre femme ? Vous ne l’avez pas entraînée à raisonner par elle-même ? C’est quand elle se trouvera elle-même coupable, qu’elle entreprendra ellemême de se discipliner au bon sens de sa situation à elle, qu’elle s’améliorera. C’est d’élémentaire dignité humaine. Ne l’en privez pas. Horaire « Lorsque nous écoutons nos parents parlor do leur Jeunesse — et Ils ont 57 et 5? ans —Ils détaillent las soirées des fêtes, las veillées de carnaval et II semble qu'ils faisaient Mon autant de remue-ménage que nous ; pourtant (la nous reprochent d'aller dans des boites è chansons; |'al un transistor et souvent je m'éveille en dansant parce qu'à cette heure-là il y a de la musique de mon goût. C'est la chicane. A une heure eu bien à une autre, quelle est la différence? Simon Chaque chose en son temps. Faire d’abord son travail, gagner sa vie doit passer avant ce qu’on appelle à raison la récréation. Vous vous habituez à entendre la guitare avant déjeuner ? Il faut bien pourtant prendre son ouvrage sans distraction. Trop de bruit, trop de musique devient un désaccord avec les exigences impératives du devoir d’état. En tout, il y a la mesure — c’est le cas de le dire — à garder. Et après la mesure, l’ordre, il y a l’usure des nerfs, dont personne ne tient compte, à sauvegarder. L’absence de bruit est le meilleur tranquillisant qui coûte ce qu’il y a de plus cher au monde: le contrôle de soi par sa valeur d’intelligence, de raisonnement et de jugement. Chaque chose en son temps. Autrefois, on s’amusait après avoir travaillé à sa force. Et il y avait très bien délimité un temps pour chaque chose. Pas macabre le maquillage en blanc, gris et vert-de-gris par Thérèse Valllancourt Il y a quelques années, Mary Quant, en révolutionnant la nouveauiX. TINA ROSS : "Las jaunes d'aujourd'hui des couleurs salas pour avoir l'air mode, est devenue un personnage. Elle l'est toujours. On va jusqu’à dire: La Fran- photo LA P’RESSE avec M maquillent plu» taga". ce a Brigitte Bardot mais l’Angleterre n’est pas à plaindre avec... Mary Quant. D’autant plus que B.B., pour être à la mode, devra, si elle ne le fait déjà, suivre les conseils de Mary. Quant à Brigitte Bardot elle demeure le type idéal — pour l'instant — de la mode "à l’anglaise". Côté maquillage, tout est en blanc et gris chez Mary Quant. Rien de macabre cependant. Tina Ross, ravissante jeune Londonienne, est de passage à Montréal ces jours-ci- Dans ses valises, elle a apporté tous les nouveaux produits de beauté qui ont porté Londres — et Mary Quant — à l’avant-garde... de l’avant-garde. Premier principe du nouveau maquillage : Les jeunes visages doivent être maquillés mais voilà, personne ne doit s’en apercevoir. Deuxième principe: Finis les bleus, les verts, les roses et les rouges. Démodés comme les crinolines! A la place: des blancs, des bruns et des gris. Partout. Sur les yeux, les lèvres, les joues et les ongles. Tina Ross, avec un humour bien britannique, va jusqu’à dire, l’air suave: — Les jeunes d'aujourd’hui se maquillent avec des couleurs sales pour avoir l'air plus sage. Mais ces couleurs sales font paraître la peau nue, et translucide. 11 ne s’agit plus d'appliquer des fards sur le visage mais de dessiner le contour de celui-ci. Quelques exemples: on applique du blanc crayeux sur lea pommettes et du gris fumée sur les jours. Avant d’appliquer un fard orangé sur les lèvres, on doit les mettre en valeur à l’aide d'un trait de crayon brun. Les produits de beauté de Mary Quant seront en vente à Montréal dès la fin de février. L’emballage, comme il se doit, est blanc et gris. Tina Ross a eu le temps de regarder les jeunes Montréalaises. Ce sont les jeunes filles les plus élégantes d'Amérique, dit-elle. Un conseil de beauté Pour donner à votre teint un éclat ravissant, ayez recours à ce traitement de beauté très simple. Humectez un linge au rafraîchissant citron Jelvyn et appliquez-!e à votre visage en manipulant avec vos doigts pour que toutes les parties soient touchées. Etendecvous durant quelques minutes, tandis que le citron tonifie et éclaircit votre épiderme. Ensuite, pour stimuler et conserver ce nouvel éclat, appliquez l'huile d'Olay que vous maintiendrez toujours sous votre maquillage, afin de prévenir la sécheresse et de garantir à votre épiderme une délicate fraîcheur toute la journée. Margaret Merril * r,tf VENTE MUE DE JANVIER PAR TOUT IE MAGASIN chez Perley Vue collection spéciale de fourrures choisies poor cette vente MANTEAUX MANTEAUX MANTEAUX MANTEAUX MANTEAUX MANTEAUX MANTEAUX MANTEAUX MANTEAUX MANTEAUX MANTEAUX MANTEAUX JAQUETTES MANTEAUX MANTEAUX DE MOUTON MM) DE MOUTON (agnaau traité) *an MOUTON DE PERSE MOUTON DE PERSE . CASTOR raté financé CHAT SAUVAGE, VISON, ptml t* huit Y/l CO K] ***"' Mlr ou d'ilniH VlOWll, (poaux herltontabi) SEAL D'ALASKA, « SEAL D'ALASKA PACT/ND raté, t*»l vUm, blanchi, VM9IUK Mtr* M cramai VISON DE VISON (a*Dl tt Vomi) D'OPOSSUM RAT MUSQUE wo. $199. ii vtiM 259. 595. * 595. 595. blmihl 1495. 1050. Kilvvt 1 850. 1695. 995. 2895. 895. 749. 579. 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. LA PRESSE, MONTREAL, MERCREDI 18 JANVIER 1967 /S3 la vie feminine L’hôpital Sainte'Justine pleure sa fondatrice Mme L. de G. Beaubien, celle qui fut l’âme de l’Hôpital et la grande amie des enfants, n’est plus. Elle s’est éteinte tout doucement hier midi en son domicile au 448, chemin Sainte-Catherine où elle avait tenu à retourner après avoir été hospitalisée trois semaines dans l’hôpital même qu’elle a fondé, et qui semble aujourd’hui trop étroit pour contenir tous les regrets dus à sa disparition. Construite à la dimension de son coeur, cette Institution rappelle aux générations qui s’y sont succédées depuis 1907 et à celles qui y viennent tous La fondation do l'Hôpital Sainte-Justina On est en 1907, Montréal ne Compte que 110 lits réservés eux enfants dans les hôpitaux et la mortalité infantile est alarmante; c’est ce qui faisait écrire à M. Edouard Montpetit, secrétaire de l’Université de Montréal d’alors : "Nous avons les deux palmes : celle de la vie et celle de la mort. En vain une nation procréerait-elle des milliers d’êtres : elle n’a rien fait pour survivre si elle n’a pas, du même soin jaloux, éloigné les atteintes de la maladie, retardé l’emprise de la mort”. les jours la générosité de cette femme qui a consacré toute sa vie à se préoccuper des petits et des pauvres. Car charitable elle le fut sans bruit, sans ostentation, sans même s'en rendre compte mettant au service de tous, et avec la même désinvolture, l’appui de son prestige comme les fleurs et la fraîcheur de ses jardins. Ils sont innombrables ceux-là qui ont été reçus à sa table, qui n’ont pas oublié son adresse et qui pour avoir passé une heure avec elle étaient devenus des habitués de ses inépuisables faveurs. C’est alors qu’à l’automne de cette même année, le 30 novembre exactement, Madame L. de G. Beaubien entraînant dans son sillage d’ardentes bénévoles leur donnait rendez-vous dans un modeste logis de la rue Saint-Denis portant aujourd’hui le no 3772. Encouragées par d’éminents médecins, ces femmes entreprirent de remédier à cette pénible situation en créant sans aucune autre ressource que leur foi en la Providence ce qui est aujourd’hui l’Hôpital' Sainte-Justine pour les Enfants. Il manque de tout dans ce logis; le premier enfant qu'on y hospitalise n’aura pour lit qu'un tiroir de valise. Cette même année, l’Hôpital fut incorporé et on le baptise du nom de Sainte- Justine en souvenir de la dévotion qu'avait pour cette petite Sainte sa fondatrice qui avait étudié au couvent d'Hoehelaga et dont les religieuses gardent précieusement les reliques dans leur couvent de Longueuil. Evidemment, la première installation devient vite trop exiguë: en effet, de 1907 à 1908 on a déjà admis 175 enfants et donné 4,416 jours d’hospitalisation et tout cela avec les moyens du temps. Il faut donc penser à déménager et l'on déménagera pour quatre autres années, de 1909 à 1913, dans un logis de fortune rue DeLorimicr près Rachel, aménagé de la même façon, mais il fallut bientôt parler construction. Madame Beaubien ne recule devant rien — des fêtes organisées dans le cours de l’année, de nouveaux appels à la générosité de la population, l’aide de la ville, tout cela rendit le projet possible avec l'appui des amis qu'elle a toujours su augmenter et conserver tout le long de sa vie et le concours de la Providence sur laquelle elle a toujours compté. Dans ces conditions s'érigea donc, en 1913, au numéro 6055 rue Saint-Denis, la première construction qui permit l'épanouissement de l'oeuvre et ouvrait des horizons désormais plus vastes à la modeste entreprise. Cinq ans à peine s’étaient écoulés que déjà on pensait à agrandir; une première aile s’ajoutait suivie d’une autre (• ----------------- ' cinq ans plus tard, mais, d'année en année, suivant l’évolution des services et leur expansion, l’hôpital devint bientôt trop étroit; il fallait maintenant songer à construire plus grand, plus moderne, plus efficace; ce n'était pas une mince affaire; un octroi de $120,000 du gouvernement provincial de 1948, permit à l’Hôpital de compléter l'achat des terrains du futur immeuble, chemin Sainte-Catherine, et, dans la même année, en 1948, grâce à la générosité de Madame Beaubien ellemême, on érigeait la première clinique do psychiatrie, chemin Sainte-Catherine, ouvrant ainsi la voie à l’édification de l’immeuble actuel dont les travaux commencèrent en 1950 pour se terminer en 1957, date de son ouverture. Et c'est grâce à cette femme au coeur d’or que la Province peut s’enorgueillir de posséder l'un des plus efficaces et des plus modernes hôpitaux d'enfants. En lui rendant hommage au soir du 10 décembre dernier, le Premier Ministre de la Province de Québec, Me Daniel <strong>Johnson</strong>, ayant accepté l'invitation de Messieurs les médecins qui désiraient lui rendre le témoignage de leur reconnaissance, après avoir évoqué les qualités de courage et de ténacité qui faisaient de Madame Beaubien une femme tellement supérieure, terminait par cette phrase qui sert aujourd’hui au couronnement de son oeuvre: "L’or dre fut avec le dévouement la grande caractéristique d'une grande dame qui a bien mérité du Québec et si nous avions instauré le régime des décorations, Madame, vous seriez la première dame à être décorée par la Province”. Cette décoration, tous les enfants qui lui doivent leur hôpital la posent aujourd'hui sur la dépouille mortelle d ecelle qui leu. a consacré son talent, sa vie et son coeur. ANNONCE! ASTHME soulagées BRONCHITE CHRONIQUE Etes-vous incapable de travailler oa de dormir parce que vous toussez* avez la respiration difficile ou entrecoupée? Prenez les RAZ-MAH de TEMPLETON préparés spéciale, ment pour aider ceux qui souffrent d’asthme A respirer plus librement afin de pouvoir travailler et dormir plus A l’aise. Seulement .85c et $1.65 partout où l’on trouve des produits pharmaceutiques. Mardi 31 janvier Inauguration du tout nouveau Salon de Beauté Eaton Place élégante au cinquième étage, en ville GCIIC pnuiu uc mme b, r-------- —----------- fondatrice de l'hôpital Sainte-Justine, décédée hier midi à sa demeure du Chemin Sainte-Catherine, est la dernière qui ait été publiée. Elle avait été prise le 10 décembre dernier, à l'occasion d'une fête organisée par les médecins de l'hôpital pour rendre hommage à Mme Beaubien en lui remettant un fusain représentant une mère et son enfant. Le premier ministre de la province, M. Daniel photo LA PRESSE assistait à cette tion. A gauche, le Dr Fernand Croisetière, chef du département d'ophtalmologie de Sainte-Justice. Quelques jours plus tard, Mme Beaubien était hospitalisée pour trois semaines, mais elle avait réintégré son domicile quand la mort est venue la surprendre hier à l'âge de 89 ans. Honneurs au mérite d'une disparue Mme L. de G. Beaubien (Justine Lacoste) était née à Montréal le 1er octobre 1877. Elle était la fille de Sir Alexandre Lacoste, juge en chef de la Cour d’appel du Canada et de Lady Lacoste, née Marie- Louise Globensky. Elle avait fait ses études au couvent d’Hoehelaga et s’était mariée en 1899 à M. Louis de G. Beaubien, banquier et agent de change. Le prestige de sa personnalité le rayonnement de son hôpital lui avaient attiré plusieurs titres et décorations que nous citons ici : Médaille Bene Merenti, accordée par le Pape Pie XI en 1927 ; Docteur Honoris Causa de l’Université de Montréal en 1936 ; Honorary Fellow de l’American College of Hospital Administrators en 1939; O.B.E. en 1940; C.B.E. en 1943; gouverneur de l’Association d’Hospitalisation du Québec 1943 ; gouverneur de l’Hôpital Notre-D a m e ; membre honoraire de l’American Hospital Association en 1948 ; médaille Pro Ecclesia et Pontifice en 1949 (Pape Pie XII); membre honoraire de la Société des Femmes Universitaires 1950 ; membre honoraire du Cercle des Femmes journalistes 1952 ; Dame de Grâce Magistrale de l’Ordre Militaire et Souverain de Malte 1958 ; élue par le Cercle des Femmes journalistes “Femme de l’Année 1958 au Canada Français”; membre honoraire de l’Association des Femmes Chefs d’entreprise mondiale 1959 ; membre du Conseil des Hôpitaux de Montréal, trésorière de 1929 à 1938; vice-présidente honoraire 1959 ; élue “Homme du Mois” par la Chambre de Commerce de Montréal 1960 ; gouverneur de la Chambre de Commerce des Jeunes de Montréal 1960; membre honoraire de l’Association des Infirmières Canadiennes 1960 ; membre honoraire de l’Association des Hôpitaux du Québec 1962 ; membre émérite du Cercle Universitaire de Montréal 1962 ; membre honoraire de l’Association des Adminis- . trateurs des Hôpitaux du Québec 1064; Citoyen d’honneur — par le Comité du Civisme de Montréal 1965 ; Prix du Civisme du ~ . » ai ____ i_ j»i__________i a* i»it Rotary présenté par le Club Rotary de Montréal 1966 ; nommée présidente d’honneur à vie de l’Hôpital Sainte-Justine, avril 1966. " VOTRE AGENT DE V0 TAGES DE CONFIANCE ALFRED GAGLIARDI 6900, rue ST-DENIS (pris Bi langer) 271-6900 Des vacanci CROISIERE AUX ANTILLES Sur I'OCEANIC DEPART TOUS IEI lAIA SAMEDIS - 7 JOURS XIU CROISIERES AUX CARAÏBES • Sur 1» Raff..11., * Hv. - 7 Ira aa« liai Vlarfaa $310. E.-U. • Sot k Mlchalanaata, IA H*. — 7 |rt ail» liai Vlariaa $710 E.-U. • Ear k Raffaalla. % mari — A ira larmudai af Naiaau'JlW. E.-U. • Sur la Mlchalangala, $7 • TJ mari 7 ira RarmuAaa at Naiaau $204. E.-U. TOUR D'EUROPE 15 JOURS MARS £262. CAN. AVRIL $290. CAN. MAI • JUIN • JUILLET - AOUT $301. CAN. Comprend ■ Hâl.la, repaa, vilit.a foorlltlqii.a, «te. 8S au soleil MIAMI BEACH 1 aamain. $Q/| ■v.c 2 r.paa Bill.t .Reunion (21 |ra) (164 en. MEXIQUE Spiclal - 15 |ra 4 Q(\50 Hôt.li «t r.paa “>Owt,n. PASSAGE $224 JAMAÏQUE H6I.I .v.c $ 4 900 rapaa "■ “ E.U. TRANSPORT $217 GOLF AUX BERMUDES 7 ioura $£ $ A ■v.c rapaa ■ E.U. TRANSPORT $114. 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