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CAHIER No 3 / PAGES 17-28 LA PRESSÉ RADIO ET TELEVISION MONTREAL, MERCREDI T 8 JANVIER 1967 - 83e ANNEE - No 14 233-2371 PARTY UNILINGUALMOYEMEHT) WHO SAYS WE HAVEN’T A STRONG FEDERAL GOVERNMENT Le "Bulldog Party" prétend représenter les vues de 4 millions d'Anglo-Canadiens par lue Beauregard OTTAWA — Pour JS, on peut aisément obtenir ta carte de membre du parti bouledogue (Bulldog Party), encore appelé le Mouvement pour l'unilinguisme au Canada (Canadian Unilingual Movement), formé II y a à peine quelques mois par une poignée de fonctionnaires hargneux, mécontents de la politique biculturelle du gouvernement qui atteint maintenant les châteaux-forts de la fonction publique, le groupe prétend représenter l'opinion d'au moins quatre millions de Canadiens qui en ont asses de voir "la culture nationale" érodée par "le chantage québécois". Interrogé hier au sujet de l'existence de ce mouvement, le premier ministre a déclaré (traduction littérale): "Je pense qu'il serait tris inapproprié de former un Bulldog Party au sein de la fonction publique ou, en vérité, de former toute autre sorte de parti politique." Une entrevue avec un individu de 16 ans, qui prétend se nommer Colin Ross ef qui se dit chef du parti bouledogue, a permis d'en apprendre davantage sur la doctrine du mouvement, son organisation et les hommes qui le dirigent, tn conclusion, on concédera quo le parti bouledogue reflète une forte proportion de l’opinion du Canada anglais mais qu'il la propage dans des théories fantasques au moyen d'une organisation rudimentaire. Pour l'Instant ce n'est pos très sérieux. 1. La "doctrine" du parti bouledogue ta doctrine du parti bouledogue, c’est le ramassis des Idées extrémistes du Canada anglais à l'égard du fait français. Après quelques minutes de discussions avec son chef, Ross, on peut l'amener è faire des déclarations contradictoires, sinon purement et simplement farfelues. le parti bouledogue du Canada a pour objectif ! a) De faire du Canada un pays unilingue (anglais, il va de sol), à l’exception du Québec dont la seule langue officielle devrait être le français. Au cours de l'entretien, Ross me déclara d'ailleurs que c'est la seule façon d'assurer la survivance du français est Amérique du Nord f b) De melatenlr une culture nationale "parallèle à notre langue nationale" ; ci De rendre obligatoire de per la Constitution le recoure aux référendums lorsqu'on adopte des emblèmes nationaux ou lorsqu'on les change ; d) Do mettre un ferma au chantage politique lors des conférences lédérales-provtndales "qui rapportent au Québec 50 pour cent des paiements de péréquation, aux dépens de tout les contribuables canadiens" ; e) De forcer les gouvernements provinciaux à obtenir l'assentiment des députés fédéraux "avant de procéder à des modifications des structures gouvernementales, comme par exemple l'abolition par le Québec du Conseil législatif sans le consentement populaire" ; f) D’insister davantage sur les droits des Individus plutôt que "sur les caprices égoïstes de minorités chouchoutées" ; g) De blâmer le gouvernement pour le peu de cas qu'il fait "de notre tradition et de nos coutumes". Ross explique que le Canada risque d'être "englouti" par le français. C'est le grand danger que voit poindre à l'horizon le parti bouledogue. "SI vous ne parles pas français d'ici trois ans, est-il écrit dans un traft distribué aux fonctionnaires, vous ne pourrez plus travailler dans la fonction publique." Joute la politique fédérale est victime du chantage québécois, le Québec, avec un quart de la population seulement mais avec 75 députés qui sont élus presque d'un seul bloc, détient la réeAe balance du pouvoir à Ottawa. Sa force est plus grande que tout le reste du Canada réuni. Ainsi, le Canada anglais ne peut attendre ni de M. Pearson ni de M. Diefenbaker, qui doivent compter avec cette force, qu'on endigue l'envahissement du français au Canada. Ross se défend bien d'être raciste. St je vais au Québec, seutlent-ll, je dois m'attendre à parler français. "Quand on est à Rome on parle romain, voilé tout", c’est le grand principe du parti. D'autres mouvements radicaux ont offert de fusionner mais le parti bouledogue a décliné les affres ne voulant pas s’identifier i des mouvements racistes. Ainsi, Il aurait décliné l'offre de The Voice of Canada (environ 600 membres, dont certains se recruteraient même dans la magistrature) 6 cause de tes Idées manifestement anti-catholiques. Plus tard, au cours de l'interview, Ross convient qu'aux Communes les députés de- | vraient continuer de pouvoir parler français Û "mais cela ne doit pas être obligatoire chez || les fonctionnaires". fl dit avoir eu une conversation félépho- I nique avec l'ex-mairesse d'Ottawa, Charlotte jï Whitt on, qui se serait dite sympathique aux *4 Idées du mouvement mais qui n’était pas en i- mesure de prendre position. Ross entretient beaucoup d'admiration pour M. Diefenbaker et il ne veut pas le mettre dans l'embarras en lui demandant de se prononcer Immédiatement. Eventuellement, dit-il, espérons qu'il n'aura pas d'autre choix que de nous appuyer. In fait, le mouvement n’entend pas agir tellement comme parti que comme groupe de pression auprès des partis déjà existants. Au besoin, s'il y avait des élections, appuierait-il des candidats ? De, noms : le mouvement appuierait volontiers un homme comme Robert Coates, député conservateur de Cumberland. 2. L'organisation du parti bouledogue Pour l'instant l'organisation est plut qu’embryonnaire. Son centre est au domicile de Ross, au 342 de la rue Mocloren, à Ottawa. Récemment, on a dû alerter la police par suite d'une menace d'attentat à la bombe proférée par téléphone. (le parti ne craint pas la RCMP, au contraire, il souhaite que la gendarmerie veille 233-2371 N? 1054 sur lui afin que les communistes ne s'infiltrent pas, "ce qui serait vouer le mouvement à la morl'M D'où vient le nom lulldog ? "Nous nous serions dits du mouvement évolutionniste du Canada, répond-on, que nous ne serions jamais sortis de l'ombre. Bulldog, ça frappe l’imagination, ça fait Image. "Comme le parti Rhinocéros t "Oui, mais nous n'avons rien à voir avec eux." tn plut des $5 pour obtenir ta carta da membre, on peut également payer une cotisation de $1.50 par mois, te tout sert i payer les dépenses de téléphone et les frais d'impression des tracts. l’organisation te contente de publier des petites annonces dans I'"Ottawa Journal" ef de distribuer ces tracts, le jeune homme prétend tout de même que certains bureaux de fonctionnaires sont complètement gagnés à la cause, qu'un membre du bureau de direction du Nouveau parti démocratique de l'Ontario a adhéré au mouvement. Un sousministre adjoint serait sur le point d'en faire autant. Ividemment, leurs positions sont en jeu et les fonctionnaires ne tiennent pas à dévoiler publiquement lepr adhésion. SI bien que le mouvement est constitué d'espèces, de cellules. Chef du mouvement, Ross dit ne connaître que des numéros, à l'exception des noms d'une trentaine de membres qui sont les organisateurs de petits groupes et dont eux seuls connaissent les noms des membres. Ainsi, au cours de l'interview, l'homme parle-t-il de Sandy Hill (un quartier d'Ottawa) comme de l'une de ces organisations, les membres du mouvement communiquent entre eux à l’heure du lunch et tiennent des déjeuners pour cercles restreints. 3. Les dirigeants du parti bouledogue Ross dit avoir fondé le parti avec un ami, Walter Miller, âgé de 24 ans. Ce dernier serait fonctionnaire. lui-même aurait travaillé jusqu'à récemment au ministère des Postes pois aux archives. Mais il était à l'emploi d'un soustraitant et n'était pas rémunéré directement par le gouvernement. Jusqu'en décembre. Il suivait des tours du soir en histoire et des cours d’allemand, à l'université Carleton d'Ottawa. Il est né à Ottawa mais a vécu une dizaine d’années à Toronto. Depuis la naissance du mouvement, Ross aurait participé à cinq émissions de télévision. Il dit avoir accordé des Interviews à des reporters de journaux d'Ottawa mais leurs rédacteurs en chef auraient refusé de publier leurs articles. Vêtu modestement, sans élégance, Ross dit vivre de quelques économies. Il n'a pas été élu à ton poste mais II se serait fait confirmer dans ses fonctions de chef par un bureau provisoire jusqu'à ce que des élections puissent avoir lieu. In conclusion, le parti bouledogue n'est pas encore une grave menace é la quiétude des vieux partis. Il est probablement au Canada anglais ce que le HQ est au Québec — la violence en moins. mmmamMmmmim Le ministre Côté annonce une hausse des traitements des maîtres de postes OTTAWA. (PC) — Le ministre des Postes, M. Jean-Pierre Côté, a fait savoir à Ottawa hier qu'une augmentation intérimaire de traitements avait été accordée aux maîtres de poste et aux adjoints employés dans les bureaux de poste à commission. Cette hausse, a précisé le ministre, s'échelonne de 7.1 à 20.9 pour cent. M. Côté, a également noté que ce règlement provisoire est rétroactif au 1er- octobre 1966. L'annonce a été faite à l'issue de réunions tenues au cours de la semaine dernière avec les représentants de l'Association canadienne des maitres de poste. Les chiffres de l'augmentation intérimaire ont été établis à la suite de recommandations faites par l’Assnciatlon des maitres de poste et l'union des postiers du Canada. Il a également été reconnu au cours de ces rencontres que des redressements de traitements entre les diverses classes de bureaux de poste s'imposaient. Les taux redressés donnent des échelles do traitements qui Le chef de l'Opposition a par ailleurs approuvé les déclarations qu'a faites M. Eric Kievarient selon la classe des mai très de poste et des adjoints e correspondent aux devoirs e responsabilités des employés ei cause. Quelque 11,500 employés son touchés par cet accord. Ces em ployés sont payés à même le recettes des bureaux de posti et non à l’aide des crédits voté: par le Parlement. A la suite di cette hausse, les ma’în • poste grade un recevront u traitement de $4,.Vu t «aj $3,960 tandis que ceux du gra-.'i 6 recevront un traitement d $6.450 au lieu de $6,020. Lesage n'est pas certain d'une élection mais partira en tournée par Cilles Daovst QUEBEC. — Le chef de l’Opposition, M. Jean Lesage, à peine revenu de Miami, a endossé Kierans selon Kierans selonlesquels les détenteurs d’obligation du Québec hier soir les propos de M. Eric Kierans selon lesquels les détenteurs d'obligations du Québec avaient perdu des millions en raison des déclarations "intempestives” du gouvernement Johnson. Par ailleurs, tout en déclarant que les divers gouvernements devraient prendre des mesures radicales en 1967 pour éviter un ralentissement économique en 1968, le chef de l’Opposition n'a pas voulu affirmer catégoriquement, à l'instar de M. Kierans, qu'il y aurait inévitablement des élections cette année. "Je dis seulement qu'il est possible que nous en ayons à l’automne”, a déclaré M. Lesage. L'ancien premier ministre revenait hier soir d'un voyage en Floride de plusieurs jours. 11 fut reçu à l'aéroport de l'Ancienne- Lorette par une foule de militants libéraux et un groupe de journalistes. M. Lesage, sourire large et teint bronzé, a également déclaré, au cours de sa conférence de presse "improvisée” : — qu’après le "succès complet" de la tournée Kierans, il entreprendrait personnellement, d'ici quelques mois, une tournée de la province; — qu’il y avait maintenant plus d’unité que jamais dans le parti et que les libéraux étaient prêts à faire face à des élections; — que le présent gouvernement sombrait de plus en plus dans l'immobilisme et ferait face aux attaques d'une opposition vigilante; — que le cabinet Johnson avait laissé “pourrir" le conflit des enseignants comme celui des hôpitaux, et cela, sur le dos des enseignants eux-mêmes; — que la visite de M. Johnson à Toronto et New York était de "Tà-plat-ventrisme” et qu'on avait révélé à des étrangers c« qu'il aurait d'abord fallu exposer au peuple du Québec. Unité M. Lesage était accompagné à son arrivée de M. Pierre Laporte. Il fut reçu par les hauts personnages de la FLQ et les anciens ministres Bernard Pinard et Alcide Courcy, de même que par une foule d'une centaine de militants. Le chef du parti libéral a qualifié de "succès complet" la tournée du président de la FLQ à travers les régions rurales. Selon lui, le fait que MM. Pinard, Lacroix, Wagner, Courcy et Lapierre aient été présents aux visites de M. Kierans, montre bien qu’il y a plus d'unité que jamais dans le parti. M. Lesage a d'autre part déclaré qu'il mettrait au point avec M. Courcy, récemment confirmé au poste d'organisateur en chef du parti, les détails d'une tournée provinciale qu'il entreprendra 1 u i-méme au cours des prochains mois. “Je veux voir le plus de libéraux possible, a dit le chef libéral, et aussi les citoyens qui en ont assez de l’immobilisme.” Il semble que d’ici l'ajournement de la session, prévu pour le début de l'Expo, M. Lesage visitera surtout les comtés de la région de Montréal. La tournée proprement dite se déroulerait surtout cet été. Les finances BOUTIQUE COLONIALE BLE DE VIVOIR - 8 mcx Ouvert jusqu'à 9 h. 30 jeudi et vendredi soirs rans sur le taux d'intérêt des obligations du Québec. M. Lesage a nié que les déclarations de son confrère fussent "irresponsables", comme l'a prétendu M. Paul Dozois, ministre des Finances. "Le 17 juin dernier, a dit le chef libéral, la différence entre le Québec et l'Ontario relativement au taux d'intérêt sur les obligations, était de 21 cents. Au 17 janvier, cette différence a grimpé à 69 pour cent. “Ce n'est pas la mauvaise administration libérale mais l'immobilisme et les déclarations intempestives de l’Union nationale qui ont fait monter le taux d'intérêt, a dit M. Levage. “Mais, a-t-il poursuivi, M. Johnson parle maintenant un langage différent à Toronto et à New York. C'est pourtant lui qui a créé cette situation difficile par ses déclarations séparatistes et ses menaces à Ottawa. A quel moment M. Johnson ditil la vérité ? M. Johnson patine, car il a besoin d'argent. Le parlement d'abord "Et pourquoi, a dit ensuite M. Lesage, aller exposer à Toronto et à New York notre politique budgétaire avant de l’exposer au peuple du Québec 7 C’est à l’Assemblée législative qu'il faut faire cela et MM. Johnson et Dozois oublient, semble-t-il, que nous sommes en pleine session ... Interrogé par les journalistes, M. Lesage a déclaré toutefois qu’il ne demanderait pas la démission de M. Dozois, puisque, malgré tout, il n’avait pas révélé le contenu du discours du budget. Le chef de l'Opposition a enfin déclaré qu’il n’était pas "irresponsable” de parler non seulement de pertes sur papier pour les détenteurs d’obligations mais également de pertes réelles car il arrive que les étenteurs vendent leurs obligations. Education L’ancien premier ministre a d'autre part affirmé que le gouvernement Johnson avait laissé pourrir le problème des enseignants comme il avait laissé pourrir celui des hôpitaux. "Tout cela pour régler les problèmes sur le dos de ceux qui cherchent à retirer des avantages économiques de l’arme normale qu’est la grève ...” M. Lesage a souligné que la grève à la régionale Yamaska durait depuis deux mois sans que le gouvernement n’ait rien fait pour la régler. La grève de Montréal, de même, était prévue depuis fort longtemps. “On ne doit pas attendre qu’un incendie se soit répandu pour appeler les pompiers, a-t-il dit. Il est inconcevable que le cabinet ne se soit pas réuni pendant trois semaines au cours de la période des Fêtes. Il n'est pas surprenant que rien ne se décide. Ce n'est qu’hier qu'on a nommé un médiateur. Les militants Au cours de la soirée, le chef libéral s’est rendu au club de Réforme de Québec, afin de s'adresser aux nombreux militants qui l'attendaient. On a alors entendu un Jean Lesage plein de fougue, dans un discours digne des meilleurs débuts de campagne électorale, descendre à fond de train "l'immobilisme” de l’Union nationale. Les observateurs ont remarqué que ce n'est que durant la n i èr e campagne électorale dernière campagne électorale en forme. Tout en soulignant que jamais le gouvernement libéral n'avait été “quémander de l'argent” à Toronto ou à New Wii ii York, M. Lesage a déclaré que l'UN était en train de se pendre avec la corde qu’on lui avait laissée. “Aidez-nous à finir la job", a lancé M. Lesage aux militants. M Pierie Laporte, qui a égalent pris la parole devant mi les j •*>•» RFDRGET 6707, ST-UMJHMT TéL: 274*5568 militants, a de son côté mis en relief les dissensions qui, selon lui, commencent à se manifester au sein de l’Union nationale. “C’est maintenant l'UN qui va donner l'image de la dissen- sion, a dit M. Laporte en affirmant que l'imité régnait maintenant dans le parti libéral. “Les gens de l’UN ont retrouvé l'usage de la parole, mais c'est pour se chicaner... Bertrand contre Llzotte, sur les plaques, Masse contre Bellemare, sur li d'oeuvre. Photo Yvm Boauchamp, LA PRESSE de Kierans est une bonne chose ‘C’est une bonne chose que le président de la FLQ soit topulatre a répondu hier le chef du parti libéral, Ml Jean Lesage, à un journaliste qui lui demandait s’il croyait que la popularité grandissante ae M. Eric Kierans en province pouvait nuire à son leadership. Johnson a nui ou crédit en menaçant de se séparer par Clauda Gravai Le chef du parti libéral du Québec, M. Jean Lesage, a déclaré hier soir que "la menace de séparation” faite en septembre dernier par M. Daniel Johnson, à la conférence des premiers ministres canadiens, a nui au crédit de la province. Interrogé à l'aéroport international de Dorval alors qu'il revenait d'un voyage de repos de deux semaines, M. Lesage a soutenu que le crédit de la province est mauvais, mais il a précisé que, selon lui, cela n'est pas attribuable “au sentiment nationaliste". Bronzé, en pleine forme, le chef de l’opposition n’a pas caché que son parti allait se préparer activement, dans les prochains jours, à l'ouverture de la session prévue pour le 24 janvier. “Nous avons énormément de questions à poser", a-t-il dit. “MM. Johnson et Dozois sont allés exposer la politique financière du Québec à Toronto et à New York. La Chambre devrait être mise au courant elle aussi.” Annonçant qu'un caucus des députés libéraux se tiendra ENSEI6HMNT AUDIO EN mardi avant-midi, M. Lesage n'en a pas dit davantage sur les premières critiques que son parti entendait faire à l’endroit du gouvernement. Abordant la question des grèves scolaires, le chef de l’opposition a reproché au gouvernement unioniste de ne pas être intervenu avant le début de ces grèves. M. Lesage s'est d’autre part dit “enchanté” des réactions suscitées par la tournée du président de la Fédération libérale, M. Eric Kierans. — La popularité grandissante de M. Kierans en province peutelle nuire à votre leadership ? — Il n’en est aucunement question. Il n’en est pas question de quelque façon que ce soit. C’est une excellente chose pour le parti libéral que le président de la FLQ soit populaire. — Certaines personnes en province se plaignent de n’avçir pas suffisamment vu le chef du parti durant la dernière campagne électorale ... — Il est difficHc de faire plus que ce que j'ai fait, a répondu M. Lesage, sans laisser au journaliste le temps de compléter sa question. Je n'ai pas arrêté un seul instant... Je n'ai pas eu de tournée électorale plus Intense que la dernière. — M. Kierans a parlé d'élections provinciales à l'automne. Si cela se produisait, votro parti est-il prêt 7 — Certainement Certainement, a lancé M. Lesage, avant de disparaître dans la foule des amis et partisans pour se rendre monter dans l'avion qui devait le conduire à Québec. 60 heures VISUEL AVEC LABORATOIRE STUDIO OU A LA MAISOI COLLEGE CANADIEN DU BILINGUISME 4956, RUE HOCHELAGA. MONTREAL Tél. 254-6011 Servie* téléphonique 24 heures par DEMANDEZ NOTAI PROSPECTUS COLLIGE CANADIEN DU BILINGUISME ' 4956, ru* Hachalaga, Montréal — TêL 154-6011 Jo déaire recevoir plue de reneelfnemente eue voe avec laboratoire (aana obUzaUotO Qen studio Q4 domicile J'aimerais éprouver met aptitudes par on Seat GRATUIT O au» obHfatloo de oui part. NOM' ..............»............... .......................................... I ADRESSE ..................................................................................... VILLI ............................................ TIL. ......................>
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