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JOURNAL ASMAC No 6 - Décembre 2015

Visions - Urologie/Puissance sexuelle L'ASMAC se présente

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Verband Schweizerischer Assistenz- und Oberärztinnen und -ärzte<br />

Association suisse des médecins-assistant(e)s et chef(fe)s de clinique<br />

Associazione svizzera dei medici assistenti e capiclinica<br />

SOMMAIRE<br />

Page de couverture: aebi, grafik & illustration, berne<br />

EDITORIAL<br />

5 Un regard sur le passé et sur l’avenir<br />

POLITIQUE<br />

6 Politique de la santé: Rétrospectives et<br />

perspectives<br />

8 Le principal en un clin d'œil:<br />

La critique juste doit avoir sa place<br />

9 Le CC sous le signe de la nouvelle<br />

législature<br />

11 Un grand merci<br />

FORMATION POSTGRADUÉE /<br />

CONDITIONS DE TRAVAIL<br />

12 MEDIfuture:<br />

Un conseil de carrière facilité<br />

14 Plus qu’une incursion éclair<br />

16 La formation postgraduée à l’épreuve<br />

17 Apprendre à lire:<br />

Une question de confiance II<br />

18 Hirslanden: offre de formation<br />

postgraduée étoffée<br />

<strong>ASMAC</strong><br />

19 Section Berne<br />

20 Section Fribourg<br />

20 Section Grisons<br />

21 Section Soleure<br />

22 Section Tessin<br />

24 Deux membres, une passion<br />

26 Conseil juridique <strong>ASMAC</strong><br />

POINT DE MIRE ▶ VISIONS<br />

27 «Seule, mais pas isolée»<br />

29 Rêves, désirs et projets<br />

31 Les visions religieuses – du pur délire?<br />

33 Lettre de lecteur<br />

PERSPECTIVES<br />

34 Série disciplines médicales – Actualités<br />

en urologie – la néo-vessie:<br />

La néo-vessie a fait ses preuves<br />

36 Aus der «Therapeutischen Umschau»:<br />

Abklärung der erektilen Dysfunktion<br />

beim Primärversorger<br />

41 L’objet choisi:<br />

Un incubateur grand confort<br />

43 Appel à projets de la<br />

SGIM-FOUNDATION pour <strong>2015</strong>/2016:<br />

«Clinical decision models<br />

in hospital and outpatient care»<br />

MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />

45 Comprendre les assurances:<br />

la responsabilité civile privée<br />

47 Boîte aux lettres<br />

48 Portrait de notre partenaire: sanitas<br />

49 Conséquences fiscales en cas<br />

de location à des proches<br />

L'<strong>ASMAC</strong> SE PRÉSENTE<br />

51 Message du président<br />

52 Sections<br />

60 Les juristes de l'<strong>ASMAC</strong><br />

62 Comite directeure<br />

66 Organisations<br />

74 Impressum<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

3


ÉDITORIAL<br />

Photo: Severin <strong>No</strong>vacki<br />

Catherine Aeschbacher<br />

rédactrice en chef du Journal <strong>ASMAC</strong><br />

Un regard sur le passé<br />

et sur l’avenir<br />

Il n’y a pas de doute: les fêtes de fin d’année approchent et les<br />

jours restants d’ici là se comptent aisément. L’année écoulée a<br />

été marquée par des succès et évènements réjouissants, mais<br />

aussi par des revers. Vous lirez dans la rubrique politique quels<br />

sujets ont préoccupé l’association et quelles avancées elle a<br />

réalisé. Vous y trouverez également les résultats de la séance<br />

d’automne du Comité central.<br />

Le congrès MEDIfuture consacré à la planification de carrière<br />

est un des moments forts du calendrier de l’<strong>ASMAC</strong>. Cette année<br />

aussi, plus de 250 participantes et participants ont pu faire<br />

connaissance d’un large éventail d’options de carrière dans<br />

le domaine médical. Les congressistes ont reçu des conseils<br />

pratiques pour la formation postgraduée ainsi qu’au sujet de<br />

la compatibilité entre famille et profession, ils ont profité d’une<br />

exposition variée et éventuellement pu établir des contacts avec<br />

de futurs employeurs. A la rubrique formation postgraduée,<br />

vous découvrirez d’autres détails sur le congrès ainsi que la<br />

date de l’édition 2016.<br />

Une nouvelle année permet toujours de formuler des espoirs et<br />

former des desseins, peut-être même des visions, bien que l’ancien<br />

Chancelier allemand Helmut Schmidt, décédé récemment,<br />

fût d’avis que: «Celui qui a des visions doit aller se faire soigner.»<br />

Dans notre point de mire, nous présentons trois formes très<br />

différentes de visions. Tout d’abord une vision sociale du logement<br />

et de la cohabitation qui a pu être réalisée dans la ville<br />

de Zurich. Ensuite, nous abordons le thème des visions religieuses.<br />

Et finalement, nous avons interviewé quelques jeunes<br />

médecins au sujet de leurs visions professionnelles.<br />

Tradition oblige, le dernier numéro de l’année est aussi consacré<br />

à l’association. Ainsi, les sections, le Comité directeur et les<br />

organisations se présentent dans la deuxième partie de ce<br />

numéro.<br />

Pour terminer, la rédaction du Journal <strong>ASMAC</strong> vous remercie,<br />

chères lectrices, chers lecteurs, pour votre intérêt et vous souhaite,<br />

ainsi qu’à vos proches, de joyeuses fêtes et une heureuse<br />

nouvelle année!<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

5


POLITIQUE<br />

POLITIQUE DE LA SANTÉ<br />

Rétrospectives et perspectives<br />

L’année <strong>2015</strong> a été riche en évènements. Dans la plupart des cas, l’<strong>ASMAC</strong> a su se faire entendre.<br />

La campagne pour le respect de la loi sur le travail a été un moment fort. <strong>No</strong>us espérons que les<br />

améliorations vont se poursuivre dans ce domaine. Avec le Parlement nouvellement élu, la<br />

collaboration devrait s’avérer plus difficile. Il est donc d’autant plus réjouissant qu’Angelo Barrile,<br />

membre de l’<strong>ASMAC</strong>, ait été élu au Conseil national.<br />

Nico van der Heiden, directeur adjoint/responsable politique et communication <strong>ASMAC</strong><br />

En <strong>2015</strong>, l’<strong>ASMAC</strong> a été très sollicitée<br />

dans la politique de la santé. Outre les<br />

nombreuses consultations et auditions<br />

officielles, nous sommes intervenus de<br />

manière informelle sur divers sujets politiques<br />

et avons tenté d’y faire entendre<br />

les revendications des médecins-assistant(e)s<br />

et chef(fe)s de clinique. Globalement,<br />

le bilan est positif. En particulier<br />

sur un sujet essentiel, le pilotage des<br />

admissions, une solution à l’amiable<br />

dans l’intérêt de nos membres devrait<br />

voir le jour, même si celle-ci n’a pas encore<br />

été définitivement adoptée.<br />

Un membre de<br />

l’<strong>ASMAC</strong> au Conseil<br />

national!<br />

Membre de l’<strong>ASMAC</strong> de longue date,<br />

Angelo Barrile (membre du Comité<br />

central et du comité de la section Zurich)<br />

a été élu au Conseil national par<br />

90 424 voix. Un résultat sensationnel.<br />

L’<strong>ASMAC</strong> lui adresse ses vives félicitations!<br />

<strong>No</strong>us nous réjouissons de collaborer<br />

avec lui dans la politique de la<br />

santé nationale.<br />

Pilotage des admissions<br />

A la clôture rédactionnelle de cette édition,<br />

il manquait encore l’approbation<br />

par le Conseil des Etats de la solution du<br />

pilotage des admissions adoptée par le<br />

Conseil national. Avant les vacances<br />

d’été, le Conseil national n’avait heureusement<br />

pas suivi la proposition du<br />

Conseil fédéral qui voulait mettre en<br />

place un pilotage hautement (trop) complexe<br />

au niveau cantonal pour la quasi-totalité<br />

des professions de la santé.<br />

Outre l’<strong>ASMAC</strong>, la FMH et d’autres acteurs<br />

du domaine de la santé ont demandé<br />

au Parlement de maintenir la solution<br />

actuelle. Celle-ci est à la fois simple<br />

et séduisante: les médecins qui ont travaillé<br />

pendant au moins trois ans dans<br />

un établissement de formation postgraduée<br />

suisse obtiennent une autorisation<br />

de pratiquer. Il est ainsi garanti que le<br />

médecin dispose des connaissances linguistiques<br />

et du système de santé nécessaires.<br />

Le pilotage s’appuie donc sur des<br />

critères qualitatifs clairs. Au Conseil<br />

national, seuls le PLR et l’UDC se sont<br />

opposés à cette solution. Ils voulaient<br />

réaliser un pilotage par la suppression<br />

du libre choix du médecin de manière à<br />

ce que les caisses-maladie puissent décider<br />

qui obtient une autorisation de<br />

pratiquer pour quelle discipline (voir<br />

ci-après).<br />

Campagne sur les<br />

conditions de travail<br />

Le deuxième temps fort de l’année politique<br />

a été notre campagne Hôpitaux<br />

hors-la-loi. L’<strong>ASMAC</strong> se bat depuis plusieurs<br />

années pour que la loi sur le travail<br />

soit enfin respectée dans les hôpitaux.<br />

La pression a heureusement pu<br />

être accentuée: plus de 24 000 personnes<br />

ont soutenu par leur signature notre revendication<br />

d’introduire des contrôles<br />

relatifs au respect de la loi sur le travail<br />

dans tous les hôpitaux de Suisse. Les<br />

signatures ont été remises au SECO dans<br />

le cadre d’une action médiatique. En<br />

effet, le SECO assume la haute surveillance<br />

sur les inspectorats cantonaux du<br />

travail qui doivent (devraient) procéder<br />

aux contrôles. <strong>No</strong>us constatons avec satisfaction<br />

que les contrôles ont été entamés<br />

ou intensifiés dans plusieurs cantons.<br />

Le sujet a également été abordé par<br />

un contact direct entre l’<strong>ASMAC</strong> et les<br />

hôpitaux (p.ex. à travers notre projet<br />

consacré à la planification des services).<br />

Perspectives<br />

Les élections fédérales du 18 octobre<br />

<strong>2015</strong> ont abouti à un glissement vers la<br />

droite. L’UDC et le PLR ont gagné des<br />

voix, en particulier le PDC et les Verts ont<br />

perdu les élections. L’UDC, le PLR, le<br />

MCG et la Lega dei Ticinesi disposent<br />

désormais d’une très courte majorité de<br />

102 sièges sur 200 au Conseil national.<br />

Il semble par contre que la majorité de<br />

centre gauche soit maintenue au Conseil<br />

des Etats (à la clôture rédactionnelle, les<br />

élections du deuxième tour étaient encore<br />

attendues dans de nombreux cantons).<br />

Les conflits entre les deux conseils<br />

pourraient donc s’accentuer au cours de<br />

la prochaine législature <strong>2015</strong>–2019. Les<br />

modifications de loi risquent donc d’être<br />

plus souvent bloquées, étant donné<br />

qu’elles requièrent toujours l’approbation<br />

par le Conseil national et le Conseil<br />

des Etats.<br />

En ce qui concerne la surveillance des<br />

caisses-maladie, l’<strong>ASMAC</strong> approuve une<br />

surveillance forte par la Confédération<br />

des activités des caisses-maladie. Sur ce<br />

sujet, la nouvelle majorité du Conseil<br />

6 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


POLITIQUE<br />

national pourrait édulcorer la loi sur la<br />

surveillance des caisses-maladie approuvée<br />

l’année dernière.<br />

Pour le pilotage des admissions, ce sont<br />

désormais les partis qui veulent supprimer<br />

le libre choix du médecin qui sont<br />

majoritaires. Ils veulent permettre aux<br />

caisses-maladie de ne pas être dans<br />

l’obligation de rembourser les prestations<br />

de tous les médecins. Ils espèrent ainsi<br />

une baisse des tarifs et une régulation de<br />

la densité des médecins. Il est donc à<br />

craindre que la pression sur le libre choix<br />

du médecin augmente au cours des<br />

quatre prochaines années, éventuellement<br />

aussi lors de la suite des discussions<br />

au sujet du pilotage des admissions. <strong>No</strong>us<br />

sommes toutefois convaincus que le<br />

peuple soutient toujours le libre choix du<br />

médecin. <strong>No</strong>us espérons que le Parlement<br />

se montrera raisonnable et qu’il ne<br />

prendra pas des décisions qu’il faudra à<br />

nouveau combattre par référendum. ■<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

7


POLITIQUE<br />

Le principal en un clin D'ŒIL<br />

La critique juste doit avoir sa place<br />

Cette semaine, j’ai eu un échange par<br />

courriel avec le médecin-chef d’un hôpital<br />

cantonal. Il m’a contacté au sujet du<br />

nouvel outil d’évaluation sur la plateforme<br />

hospitalière de l’<strong>ASMAC</strong>. Les<br />

membres de l’<strong>ASMAC</strong> peuvent y évaluer<br />

leur clinique et le médecin-chef concerné<br />

a exprimé de manière décidée, mais correcte<br />

quelques réserves et souhaits du<br />

point de vue d’un responsable d’établissement<br />

de formation postgraduée.<br />

Dans notre discussion par courriel, un<br />

sujet qui m’a préoccupé pour diverses<br />

raisons ces derniers temps a été abordé à<br />

plusieurs reprises. Quelle critique les médecins-assistant(e)s<br />

doivent/peuvent-ils<br />

aujourd’hui exprimer vis-à-vis des médecins-chef(fe)s<br />

et de la direction de l’hôpital?<br />

<strong>No</strong>us étions d’accord sur le principe: toute<br />

forme de compliment et de critique est en<br />

ordre si elle exprimée de façon correcte et<br />

juste. Jusqu’ici tout va bien. J’ai aussi salué<br />

son avis selon lequel «si l’on a vraiment<br />

quelque chose à dire et que l’on est prêt à<br />

défendre son opinion, il n’est pas nécessaire<br />

de rester sous couvert de l’anonymat<br />

et qu’il ne faut par conséquent pas<br />

craindre un commentaire ou une réponse<br />

à une évaluation.» Je suis sûr qu’il y a<br />

beaucoup de chefs dans nos hôpitaux qui<br />

savent réagir de manière appropriée à la<br />

critique et la considèrent comme une opportunité<br />

D’un autre côté, je connais aussi l’exemple<br />

d’une médecin-assistante dont la clinique<br />

a veillé préalablement à la visite de l’ISFM<br />

à ce que les médecins-assistant(e)s critiques<br />

ne soient pas présents le jour de la<br />

visite. J’ai aussi reçu des échos selon lesquels<br />

les questionnaires de l’enquête annuelle<br />

auprès des médecins-assistant(e)s<br />

de l’ISFM devaient être remplis avec le<br />

chef ou lui être rendus ouverts. Viennent<br />

encore s’ajouter des cas où les questionnaires<br />

n’ont pas été distribués. Je connais<br />

hélas aussi des exemples concrets où l’on<br />

a exercé des pressions sur les jeunes médecins<br />

après que ceux-ci ont émis des<br />

critiques. Je tiens à préciser à ce propos<br />

que dans ces cas, il y avait aussi des médecins-chef(fe)s<br />

qui soutenaient expressément<br />

les voix critiques. On constate<br />

donc qu’il ne va pas toujours de soi d’exprimer<br />

des critiques.<br />

Bien évidemment, on pourrait aussi argumenter<br />

qu’une critique justifiée et<br />

constructive peut aussi être acceptée lorsqu’elle<br />

est exprimée sous couvert de l’anonymat.<br />

Si l’on rend effectivement attentif<br />

à un problème, cela ne devrait pas jouer<br />

de rôle de qui vient la critique. <strong>No</strong>us nous<br />

orientons ici vers un CIRS. <strong>No</strong>rmalement,<br />

le supérieur hiérarchique reconnaîtra –<br />

s’il le veut – lui-même si la critique est<br />

fondée ou non. Dans ce cas, les ressources<br />

très limitées devraient être utilisées pour<br />

remédier au problème et non pas être<br />

gaspillées pour trouver le «délateur». Je<br />

me permets de faire une comparaison<br />

avec le droit. Beaucoup de faits sont poursuivis<br />

d’office. Que ce soit parce que l’Etat<br />

a décidé qu’un certain comportement ne<br />

sera pas toléré ou parce que l’on veut éviter<br />

aux personnes concernées de devoir<br />

s’exposer. Il suffit d’avoir connaissance<br />

d’un cas pour déclencher une enquête.<br />

Je reviens au début de l’article. L’objectif<br />

devrait être de permettre une gestion de<br />

la critique ouverte dans chaque établissement.<br />

Celui qui parvient à entretenir une<br />

culture de la critique constructive dans<br />

son établissement peut se défendre avec<br />

bonne conscience contre de la critique<br />

injustifiée. Mais celui qui s’oriente selon<br />

l’expression américaine «La plupart des<br />

hommes préfèrent être ruinés par les<br />

compliments plutôt que sauvés par la critique»<br />

ne s’étonnera pas si la critique est<br />

exprimée par des moyens moins directs<br />

et de façon moins constructive. ■<br />

Simon Stettler,<br />

directeur de l’<strong>ASMAC</strong><br />

Dans la mesure où la volonté et la capacité<br />

d’autocritique augmentent,<br />

s’élève aussi le niveau de la critique des<br />

autres. Christian Morgenstern<br />

8 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


POLITIQUE<br />

Le CC sous le signe de la nouvelle<br />

législature<br />

Les récentes élections fédérales se sont traduites par un glissement vers la droite. A l’heure actuelle,<br />

il est difficile d’évaluer comment cela se répercutera sur les revendications de l’<strong>ASMAC</strong>. Néanmoins,<br />

les délégués du Comité central ont abordé cette question. D’autres sujets de discussion ont été<br />

le conseil en matière de planification des services ainsi que des questions concernant la formation<br />

postgraduée. Enfin, Anja Zyska Cherix a été nouvellement élue au Comité directeur.<br />

Catherine Aeschbacher, rédactrice en chef du Journal <strong>ASMAC</strong>. Photos: Severin <strong>No</strong>wacki.<br />

Traditionnellement, la séance d’automne<br />

du Comité central (CC) se penche sur l’année<br />

à venir. Ainsi, le 28 novembre, les<br />

délégués du CC se sont retrouvés à Berne<br />

pour envisager la nouvelle année. L’approbation<br />

du budget et donc des cotisations<br />

n’a pas suscité de grandes discussions, ce<br />

qui n’enlève rien à l’importance du sujet.<br />

En effet, il constitue la base pour les activités<br />

futures. En <strong>2015</strong>, l’effectif des<br />

membres a une nouvelle fois connu une<br />

évolution positive. Le directeur de l’AS-<br />

MAC, Simon Stettler, a brièvement commenté<br />

le budget qui, pour l’essentiel, se<br />

fonde sur celui de l’année en cours et ne<br />

prévoit aucune dépense extraordinaire.<br />

Les fonds sont alimentés dans le cadre<br />

habituel. Certains montants ont été adaptés<br />

aux besoins actuels. Les cotisations<br />

2016 demeurent inchangées.<br />

Qui doit payer?<br />

Le conseil en matière de planification des<br />

services est une prestation de l’<strong>ASMAC</strong> qui<br />

connaît un grand succès. Les conseillers<br />

de l’<strong>ASMAC</strong> analysent les horaires de service<br />

et conditions-cadres dans différents<br />

hôpitaux et élaborent conjointement avec<br />

les services concernés des horaires de service<br />

conformes à la loi. Philipp Rahm,<br />

président de la section Argovie et «père»<br />

du projet, a informé les délégués sur les<br />

activités réalisées jusqu’ici et a demandé<br />

de poursuivre le projet au terme de la<br />

phase-pilote. Cette motion a été adoptée à<br />

l’unanimité par les délégués. La question<br />

du financement a par contre fait l’objet de<br />

longues discussions. Jusqu’ici, les coûts<br />

étaient supportés par l’<strong>ASMAC</strong> Suisse. Le<br />

conseil dans les hôpitaux et cliniques était<br />

donc mis à disposition gratuitement. Certains<br />

délégués ont souligné que le conseil<br />

gratuit n’est pas seulement un moyen pour<br />

imposer le respect de la loi sur le travail,<br />

mais permet par la même occasion<br />

d’améliorer l’image de l’<strong>ASMAC</strong> dans les<br />

hôpitaux. D’autres voix ont rappelé que les<br />

hôpitaux sont souvent prêts à dépenser de<br />

l’argent pour des conseillers externes dans<br />

d’autres domaines et qu’il n’est donc pas<br />

logique que l’<strong>ASMAC</strong> prenne gratuitement<br />

en charge les tâches des hôpitaux. Etant<br />

donné que de nombreuses questions<br />

concernant le financement sont restées<br />

sans réponse, les délégués ont chargé le<br />

Comité directeur d’élaborer avec les responsables<br />

du projet différentes variantes<br />

sur lesquelles le CC votera en avril 2016.<br />

L’<strong>ASMAC</strong> au Conseil<br />

national<br />

Les élections fédérales ont modifié la composition<br />

du Parlement. Suite aux sièges<br />

remportés par l’UDC et le PLR, l’<strong>ASMAC</strong><br />

risque d’avoir plus de difficultés à faire<br />

entendre ses revendications à l’avenir. Un<br />

premier test sera le vote final concernant<br />

le pilotage des admissions (voir article sur<br />

la politique de la santé p. 6). Il est donc<br />

d’autant plus réjouissant qu’avec Angelo<br />

Barille, un membre de l’<strong>ASMAC</strong> siège désormais<br />

au Conseil national. Le nouveau<br />

Conseil national a pu profiter du projet<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

9


POLITIQUE<br />

Vaud et déléguée de l’<strong>ASMAC</strong> à l’AD FMH<br />

a été élue à l’unanimité dans l’organe<br />

exécutif de l’<strong>ASMAC</strong>. Les délégués ont également<br />

élu une série de membres comme<br />

délégués ordinaires ou suppléants à la<br />

Chambre médicale de la FMH.<br />

«Membres de l’<strong>ASMAC</strong> dans la politique».<br />

Le projet sera poursuivi et a pour but de<br />

soutenir les membres qui souhaitent s’engager<br />

dans la politique cantonale ou fédérale.<br />

«Bien sûr», a souligné le président de<br />

l’<strong>ASMAC</strong> Daniel Schröpfer en souriant,<br />

«nous n’attendons pas à chaque fois un<br />

succès aussi retentissant».<br />

Avec l’adoption de l’initiative sur l’immigration<br />

de masse, les inquiétudes des acteurs<br />

de la santé se sont accentuées: comment<br />

pourra-t-on couvrir les besoins en<br />

personnel à l’avenir, dans le domaine des<br />

soins, mais aussi chez les médecins? H+,<br />

la FMH, l’<strong>ASMAC</strong> et d’autres organisations<br />

se sont regroupées dans l’Alliance Santé<br />

MEI qui s’engage pour une mise en œuvre<br />

pragmatique de la décision populaire.<br />

Parallèlement, les opposants à l’initiative<br />

contre l’immigration de masse ont déposé<br />

l’initiative RASA qui veut tout simplement<br />

supprimer l’article sur l’immigration de<br />

masse. Eu égard au risque d’abrogation<br />

des accords bilatéraux en cas de mise en<br />

œuvre rigide de l’initiative contre l’immigration<br />

de masse, les délégués du CC ont<br />

décidé de donner la consigne de voter oui<br />

à l’initiative RASA.<br />

Pilotage et contrôle<br />

La plate-forme «Avenir de la formation<br />

médicale» se penche depuis un certain<br />

temps sur le thème du pilotage de la formation<br />

médicale postgraduée. Nico van<br />

der Heiden, responsable politique et communication,<br />

représente l’<strong>ASMAC</strong> dans le<br />

groupe de travail. Jusqu’ici, le travail a<br />

principalement porté sur l’analyse de mesures<br />

de pilotage mises en place à l’étranger.<br />

Une étude relative aux possibilités<br />

d’estimer les besoins a également été réalisée.<br />

Etant donné qu’il est très compliqué<br />

d’estimer les besoins futurs, un pilotage<br />

correspondant sera encore plus difficile à<br />

mettre en œuvre. L’<strong>ASMAC</strong> ne s’oppose pas<br />

totalement à toutes les mesures de pilotage.<br />

Cependant, elle approuve seulement<br />

un système s’appuyant sur des incitations<br />

et rejette tout pilotage par la contrainte.<br />

Que se passe-t-il lorsqu’une section se retrouve<br />

aux abonnés absents, qu’elle est en<br />

quelque sorte en léthargie. Jusqu’ici, l’AS-<br />

MAC n’avait guère de moyens pour intervenir<br />

dans ces situations et était plus ou<br />

moins impuissante vis-à-vis des plaintes<br />

de membres. Pour pallier à d’éventuels<br />

risques tels que la gestion déloyale, les<br />

délégués du CC ont complété les statuts de<br />

l’<strong>ASMAC</strong> avec un article. Celui-ci définit<br />

des exigences minimales pour les sections:<br />

par exemple la révision de la comptabilité<br />

ou une assemblée générale annuelle lors<br />

de laquelle les comptes annuels et le rapport<br />

de révision doivent être présentés.<br />

Toutes nos félicitations!<br />

L’<strong>ASMAC</strong> se montre plutôt discrète lorsqu’il<br />

s’agit d’honneurs, etc. Dans le cas de Raphael<br />

Stolz, les délégués du CC ont cependant<br />

volontiers fait une exception: ils l’ont<br />

nommé membre d’honneur de l’<strong>ASMAC</strong><br />

pour son engagement exceptionnel pour<br />

l’association et ses membres (voir portrait<br />

à la page 11).<br />

Anja Zsyka Cherix n’est pas devenue<br />

membre d’honneur, mais tout de même<br />

membre du Comité directeur (voir encadré).<br />

L’ancienne présidente de la section<br />

Sujets d’avenir chez<br />

MEDISERVICE<br />

Lors de son assemblée des délégués qui<br />

s’est déroulée le même jour, l’organisation<br />

de prestations de service de l’<strong>ASMAC</strong>, ME-<br />

DISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong>, a mis l’accent<br />

sur des développements futurs. La coprésidente<br />

Katharina Gasser et le directeur<br />

Marc Schällebaum ont informé les délégués<br />

de la révision des statuts prévue qui<br />

comprend notamment des adaptations<br />

structurelles et procédura les selon les<br />

statuts de l’<strong>ASMAC</strong> ainsi que certaines<br />

modifications concernant le comité directeur.<br />

Le vote sur ce sujet n’aura toutefois<br />

lieu que lors de l’AD en avril 2016. L’actuel<br />

coprésident Andrea Vincenzo Braga quittera<br />

ses fonctions à cette date. MEDISER-<br />

VICE cherche donc un/e candidat/e pour<br />

compléter son comité directeur. Chez<br />

MEDISERVICE non plus, il ne faut pas<br />

s’attendre à des écarts financiers importants.<br />

Le budget 2016 se situe donc dans le<br />

cadre habituel et les cotisations demeurent<br />

inchangées pour l’année à venir. . ■<br />

<strong>No</strong>uveau membre<br />

du Comité directeur<br />

Anja Zyska Cherix<br />

Médecin-assistante à l’Institut<br />

universitaire romand de Santé au<br />

Travail<br />

Membre du comité de la section Vaud<br />

10 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


POLITIQUE<br />

Un grand merci<br />

Raphael Stolz a démissionné du Comité directeur. L’<strong>ASMAC</strong> perd ainsi un allié éminemment<br />

engagé qui a servi l’association pendant de longues années dans différentes fonctions. Prenant<br />

les problèmes à bras le corps tout en étant sérieux, clair et serein, il a assumé des tâches très<br />

variées sans trop en parler. Bien qu’il n’ait jamais fait grand cas de sa personne, il laisse des traces<br />

indélébiles.<br />

Daniel Schröpfer, président de l’<strong>ASMAC</strong>, Lisa Loretan, assistante de projets politique et communication <strong>ASMAC</strong><br />

«Je mettrai mon maître de médecine<br />

au même rang que les auteurs de mes<br />

jours, je partagerai avec lui mon savoir<br />

et, le cas échéant, je pourvoirai à ses<br />

besoins; je tiendrai ses enfants pour des<br />

frères, et, s’ils désirent apprendre la<br />

médecine, je la leur enseignerai sans<br />

salaire ni contrat.» (Hippocrate)<br />

La principale préoccupation de Raphael a<br />

été et reste la formation postgraduée. Son<br />

engagement infatigable a toujours été<br />

marqué par ce serment, tout en sachant<br />

qu’à notre époque, on ne pouvait attendre<br />

que la formation postgraduée soit réalisée<br />

gratuitement au sens d’Hippocrate. Raphael<br />

était convaincu qu’il s’agissait de<br />

témoigner davantage de reconnaissance<br />

aux enseignantes et enseignants qui<br />

transmettent avec engagement une partie<br />

de leur savoir à la jeune génération. Et<br />

d’encourager et de soutenir sans réserve<br />

les élèves qui souhaitent acquérir ce savoir.<br />

«En accordant de nouveau à notre<br />

propre formation postgraduée l’importance<br />

qu’elle mérite au sein de notre<br />

profession, nous parviendrons à<br />

contrer les tentatives de la faire disparaître<br />

à force de rationalisation.»<br />

Raphael Stolz<br />

En tant que responsable du ressort formation<br />

postgraduée, il a représenté les médecins<br />

en formation et leurs revendications<br />

vis-à-vis de la FMH et des sociétés de<br />

discipline médicale. Il s’est engagé pour<br />

une formation postgraduée bien structurée,<br />

de qualité et pouvant être accomplie<br />

dans un laps de temps raisonnable et a<br />

facilité l’obtention d’informations concernant<br />

la formation postgraduée (qualité,<br />

coûts, etc.).<br />

La «carrière» de Raphael à l’<strong>ASMAC</strong> a<br />

débuté en 2001 lorsqu’il a adhéré à la section<br />

St-Gall/Appenzell. Un peu moins<br />

d’une année plus tard, il est devenu<br />

membre du comité et a ensuite repris la<br />

présidence. En 2004, il a accédé au rang<br />

de délégué du CC et de la FMH. Dès 2005,<br />

il a été membre du Comité directeur et a<br />

dirigé le ressort formation postgraduée.<br />

En 2007, Raphael et l’<strong>ASMAC</strong> ont dû faire<br />

face à un défi d’envergure. En effet, le président<br />

et le directeur de l’association ont<br />

presque simultanément dû être remplacés.<br />

Raphael a alors été élu vice-président et a<br />

aussi repris la direction ad interim de l’association<br />

jusqu’au recrutement du nouveau<br />

directeur. Pendant cette période est<br />

encore venu s’ajouter le déménagement du<br />

siège de l’association du Dählhölzliweg à<br />

la gare de Berne. «Il a toujours été à notre<br />

écoute, a réussi à nous motiver et nous a<br />

beaucoup soutenu lors du déménagement<br />

à la place de la gare», se souvient Sylviane<br />

Iff, collaboratrice du secrétariat central.<br />

Au regard de tous ces défis, il est évident<br />

que Raphael a entretenu un contact téléphonique<br />

quasi permanent avec le président<br />

nouvellement élu Christoph<br />

Bosshard. Ce qui n’a en rien porté atteinte<br />

à son prestige, déclare Christoph. «Raphael<br />

a toujours été et est encore un compagnon<br />

de route et un ami critique et<br />

constructif dans les incertitudes de la<br />

politique professionnelle.»<br />

De 2008 à 2013, Raphael a représenté<br />

l’<strong>ASMAC</strong> au Comité directeur de MEDI-<br />

SERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong>. Cet engagement<br />

témoigne de son attachement aux deux<br />

organisations. Avec son élection au poste<br />

de vice-président de l’ISFM, il faisait dès<br />

lors office de lien entre l’Institut suisse<br />

pour la formation médicale postgraduée<br />

et continue et l’<strong>ASMAC</strong>, pouvant ainsi faire<br />

part des besoins respectifs dans les deux<br />

institutions.<br />

Par sa démission du CD, Raphael termine<br />

son engagement de 15 ans à l’<strong>ASMAC</strong> et<br />

pour l’<strong>ASMAC</strong> et entame une nouvelle<br />

étape. <strong>No</strong>us espérons que cela lui laissera<br />

davantage de temps libre pour s’adonner<br />

à ses loisirs, à sa famille et pour de temps<br />

à autre faire s’écraser un hélicoptère modèle<br />

réduit.<br />

■<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

11


FORMATION POSTGRADUÉE / CONDITIONS DE TRAVAIL<br />

Un conseil de carrière facilité<br />

Le 7 novembre s’est déroulé pour la neuvième fois le congrès MEDIfuture. Plus de 250 personnes<br />

intéressées se sont informées sur les possibilités de carrière pour les médecins. Différentes entreprises<br />

et organisations se sont présentées dans le foyer et ont pu entrer en contact avec des étudiants en<br />

médecine et médecins-assistant(e)s et chef(fe)s de clinique.<br />

Nico van der Heiden, directeur adjoint / responsable politique et communication <strong>ASMAC</strong>. Photos: Christa Minder.<br />

Le congrès MEDIfuture fait entre-temps<br />

partie intégrante du calendrier de<br />

l’<strong>ASMAC</strong> et de MEDISERVICE VSAO-<br />

<strong>ASMAC</strong>. Même si son organisation est<br />

bien rodée, une certaine nervosité se<br />

manifeste à chaque fois avant la manifestation,<br />

car chacun espère que tout se<br />

passera bien. Maintenant que la manifestation<br />

est passée, nous pouvons dire<br />

que le congrès a une fois de plus été un<br />

succès. Autant pour les participants et les<br />

exposants que pour nous organisateurs.<br />

Plus de 250 (jeunes ou futurs) médecins<br />

ont pu assister à de nombreux exposés<br />

intéressants et visiter plus de 40 exposants<br />

au Kultur-Casino de Berne. L’objectif<br />

de la manifestation est de présenter<br />

des offres du monde professionnel médical<br />

et donc de soutenir les jeunes médecins<br />

dans leur planification de carrière.<br />

La question du temps<br />

de travail<br />

L’auteur de ce texte a mis le doigt sur<br />

le problème des conditions de travail à<br />

l’hôpital dans son exposé du matin<br />

consacré à la politique de la santé. On<br />

constate hélas toujours que les horaires<br />

de travail des médecins-assistant(e)s ne<br />

satisfont ni aux dispositions de la loi sur<br />

le travail, ni aux besoins des membres<br />

de l’<strong>ASMAC</strong>. Il s’agit donc de s’atteler<br />

ensemble à l’amélioration des conditions<br />

de travail. Différents conseils et astuces<br />

permettant à chacun de se défendre,<br />

mais également les moyens dont dispose<br />

l’<strong>ASMAC</strong> ont été présentés.<br />

Le D r méd. Sandro Baumgartner, médecin-assistant<br />

à l’Hôpital cantonal de<br />

Zoug, a ensuite montré de façon impressionnante<br />

comment des améliorations<br />

concrètes peuvent déjà être obtenues par<br />

une planification des services intelligente.<br />

Sandro Baumgartner travaille<br />

depuis peu comme conseiller dans le<br />

projet de l’<strong>ASMAC</strong> consacré à la planification<br />

des services. Sur demande, les<br />

conseillers soumettent des horaires de<br />

service à un examen critique et donnent<br />

des conseils pratiques sur la manière de<br />

les aménager en conformité avec la loi et<br />

dans l’intérêt des employés. Les exemples<br />

présentés sont révélateurs et prouvent que<br />

dans certaines cliniques, les horaires<br />

prévoient toujours douze jours de travail<br />

consécutifs et des services de nuit de<br />

douze heures et plus.<br />

La question du lieu<br />

de travail<br />

Hôpital ou cabinet? Chaque médecin se<br />

pose tôt ou tard cette question et souvent<br />

plusieurs fois au cours de sa carrière.<br />

Dans une manifestation parallèle (tenue<br />

en allemand et en français), les aspects de<br />

ce processus décisionnel ont été examinés.<br />

Les conférenciers de langue française<br />

12 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


FORMATION POSTGRADUÉE / CONDITIONS DE TRAVAIL<br />

(D r méd. Patrick Wilson et D r méd.<br />

Mikael Sacristan) se sont accordés à<br />

dire que les options de carrière sont<br />

aujourd’hui plus diverses qu’autrefois:<br />

autrefois, les postes de médecin employé<br />

dans un cabinet de groupe ou de médecin<br />

responsable dans un service hospitalier<br />

ambulatoire n’existaient pour ainsi dire<br />

pas. Les deux ont présenté avec humour<br />

les avantages et inconvénients de leur<br />

situation de travail respective. Un point<br />

qui a retenu toute l’attention des auditeurs<br />

a été celui que tous deux ont régulièrement<br />

travaillé à temps partiel, ou pas du<br />

tout (congé sabbatique), et malgré tout<br />

réussi à faire avancer leur carrière. Ainsi,<br />

Mikael Sacristan s’occupe tous les mercredis<br />

après-midi de ses enfants et Patrick<br />

Wilson a plusieurs fois entrepris des<br />

voyages de quelques mois dans des pays<br />

lointains. Les deux ont également parlé<br />

avec fierté de leur engagement à l’<strong>ASMAC</strong><br />

(en tant que présidents de section) qui n’a<br />

pas été une entrave pour leur carrière.<br />

La question de la<br />

compatibilité<br />

L’après-midi était consacré à la question<br />

de la compatibilité dans la profession<br />

de médecin: il s’agit de concilier loisirs,<br />

famille, profession, recherche, séjour à<br />

l’étranger et bien d’autres choses. Quatre<br />

médecins ont présenté de manière impressionnante<br />

à l’exemple de leur propre<br />

parcours et de leur situation professionnelle<br />

actuelle que ce n’est pas un défi<br />

simple. Outre les difficultés, ils ont également<br />

présenté quelques exemples réussis<br />

et solutions. Ainsi, les auditeurs ont été<br />

mis en garde contre les obstacles, mais<br />

aussi motivés à ne pas se laisser décourager<br />

dès le départ, mais à poursuivre et<br />

réaliser leurs désirs et objectifs. L’exposé<br />

de Médecins Sans Frontières, qui abordait<br />

une toute autre catégorie de défi, mais<br />

aussi d’engagement prometteur, a clos la<br />

manifestation. Le Dr méd. Rudolf Baudenbacher<br />

a montré la dure réalité des<br />

missions humanitaires et a ainsi mis un<br />

point final impressionnant à l’éventail<br />

des présentations consacrées aux options<br />

professionnelles pour les médecins.<br />

La question des exposants<br />

Avec 40 exposants, les participants ont dû<br />

accomplir un véritable marathon pour<br />

tous les visiter en une seule journée. Les<br />

entretiens variés aux stands des sociétés<br />

de discipline médicale, des employeurs<br />

potentiels, mais aussi des assurances ont<br />

témoigné d’un vif intérêt réciproque.<br />

Jusqu’à la fin de la journée, il n’était<br />

cependant pas clair s’il s’agissait d’un<br />

«combat des talents» ou d’un «combat<br />

pour les talents», respectivement qui se<br />

battait pour attirer l’attention de qui. Quoi<br />

qu’il en soit, l’ambiance est restée pacifique<br />

jusqu’au bout et à la sortie, il n’y<br />

avait presque que des visages satisfaits.<br />

Chose pas évidente après une longue journée.<br />

<strong>No</strong>s remerciements vont donc à tous<br />

les participants et participantes de la manifestation<br />

MEDIfuture <strong>2015</strong>. L’<strong>ASMAC</strong> et<br />

MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong> attendent<br />

avec impatience la dixième édition l’année<br />

prochaine.<br />

■<br />

<strong>No</strong>us remercions tous les sponsors et<br />

exposants, en particulier les sponsors<br />

premium Hirslanden Berne et Mundipharma<br />

Medical Company, pour leur<br />

soutien. <strong>No</strong>us remercions aussi les<br />

conférencières et conférenciers. Sans<br />

eux, MEDIfuture <strong>2015</strong> n’aurait pas vu<br />

le jour. Le prochain congrès MEDIfuture<br />

se déroulera le 5 novembre 2016<br />

au Stade de Suisse à Berne.<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

13


FORMATION POSTGRADUÉE / CONDITIONS DE TRAVAIL<br />

Plus qu’une incursion éclair<br />

Les visites sont un outil central pour assurer la qualité de la formation médicale postgraduée.<br />

Environ 100 établissements de formation postgraduée de toutes les disciplines sont visités<br />

chaque année. Chaque visite est accompagnée par une visiteuse ou un visiteur de l’<strong>ASMAC</strong>.<br />

Pour préparer les visiteurs à leur tâche, l’<strong>ASMAC</strong> les invite régulièrement à une rencontre.<br />

Ryan Tandjung, vice-président de l’<strong>ASMAC</strong>, responsable du ressort formation postgraduée. Photos: Micha Riechsteiner.<br />

responsable de l’établissement de formation<br />

postgraduée. Les demandes de reconnaissance<br />

et de classification ou les changements<br />

de catégorie (p.ex. cliniques A au<br />

lieu de B) requièrent aussi une visite<br />

préalable. En plus de cela, l’ISFM peut<br />

ordonner une visite, p.ex. lorsque les appréciations<br />

des assistant(e)s sur la qualité<br />

de la formation postgraduée sont insuffisantes.<br />

Les anciens et nouveaux se sont retrouvés<br />

le 9 septembre à Berne, unis par leur engagement<br />

en tant que visiteuses et visiteurs<br />

de l’<strong>ASMAC</strong>. Cette fois aussi, la<br />

rencontre des visiteurs a été une manifestation<br />

interactive. Pour commencer, la<br />

signification de la visite en tant qu’instrument<br />

de la formation médicale<br />

postgraduée a été expliquée. Ensuite, la<br />

préparation, l’exécution et l’analyse d’une<br />

visite ont été abordées et discutées. Sans<br />

oublier l’échange d’expérience entre les<br />

visiteurs, qui constitue toujours un point<br />

très important de la rencontre.<br />

A quoi sert la visite?<br />

Les bases de la formation médicale<br />

postgraduée en Suisse sont définies dans<br />

la loi sur les professions médicales. L’Institut<br />

suisse pour la formation médicale<br />

postgraduée et continue (ISFM) est responsable<br />

de la mise en œuvre. Pour ce<br />

faire, l’ISFM fixe les principales conditions-cadres<br />

pour tous les titres de formation<br />

postgraduée (titres de spécialistes,<br />

formations approfondies et attestations de<br />

formation complémentaire) dans la Règlementation<br />

pour la formation postgraduée<br />

(RFP). Les articles 42 et 43 de la RFP<br />

définissent également les bases des visites<br />

(objectif et contenu, composition de<br />

l’équipe et les motifs justifiant une visite).<br />

L’objectif principal d’une visite est de vérifier<br />

les critères formels de la formation<br />

postgraduée, mais également d’obtenir<br />

un aperçu des conditions réelles de la<br />

formation postgraduée dans les cliniques<br />

correspondantes. Les visites sont le plus<br />

souvent effectuées en raison d’une réévaluation<br />

à la suite d’un changement du<br />

Manière de procéder<br />

La visite débute déjà longtemps avant la<br />

visite à proprement parler de l’établissement<br />

de formation postgraduée. L’équipe<br />

reçoit préalablement une documentation<br />

complète sur la situation en matière de<br />

formation postgraduée dans la clinique en<br />

question. Les documents essentiels sont le<br />

concept de formation postgraduée et les<br />

questionnaires remplis par les responsables<br />

d’établissements de formation<br />

postgraduée et les médecins-assistant(e)s.<br />

Ces documents fournissent un premier<br />

aperçu de la situation dans la clinique et<br />

leur permettent de vérifier la formation<br />

postgraduée proposée et le nombre d’interventions<br />

par rapport aux exigences des<br />

programmes de formation postgraduée.<br />

La journée de la visite commence par une<br />

14 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


FORMATION POSTGRADUÉE / CONDITIONS DE TRAVAIL<br />

discussion préparatoire de l’équipe de visite.<br />

L’équipe est dirigée par le représentant<br />

de la société de discipline médicale. Un<br />

expert indépendant désigné par l’ISFM et<br />

un représentant de l’<strong>ASMAC</strong> l’épaulent. Vu<br />

le grand nombre de médecins qui s’engagent<br />

dans ce domaine, les membres de<br />

l’équipe ne se connaissent généralement<br />

pas encore. La visite à proprement parler<br />

débute avec une réunion avec la direction<br />

de l’hôpital. Beaucoup de visiteurs considèrent<br />

qu’elle représente un échange très<br />

utile. A cette occasion, l’importance de la<br />

formation postgraduée pour l’hôpital, le<br />

soutien apporté par la direction aux médecins-chef(fe)s<br />

(p.ex. budget pour la<br />

formation postgraduée, soutien pour la<br />

formation de formateurs sur le plan didactique)<br />

et d’autres conditions-cadres importantes<br />

pour une bonne formation<br />

postgraduée sont abordés.<br />

La visite se poursuit par des interviews<br />

distinctes avec les responsables de l’établissement<br />

de formation postgraduée (généralement<br />

le médecin-chef(fe)), les médecins-cadres<br />

(médecins adjoint(e)s et<br />

chef(fe)s de clinique) et les médecins-assistant(e)s.<br />

Dans ces entretiens, il s’agit<br />

notamment d’en apprendre davantage sur<br />

la culture de formation et la mise en<br />

œuvre du concept de formation postgraduée.<br />

Ces entretiens sont généralement<br />

considérés comme très constructifs. Les<br />

conditions réelles sont remises en question.<br />

Mais comme l’équipe de visite est<br />

composée de médecins, nombre de problèmes<br />

et défis sont déjà connus. Souvent,<br />

le résumé des visiteurs après les interviews<br />

comprend déjà des propositions de solution<br />

très constructives. La discussion entre<br />

les visiteurs a notamment confirmé qu’en<br />

raison des horizons très différents des<br />

membres de l’équipe de visite, il résulte<br />

souvent des propositions de solutions auxquelles<br />

on n’avait jusqu’ici pas encore<br />

pensé et qui peuvent être adaptées aux<br />

circonstances locales.<br />

Un rapport est établi au terme de la visite<br />

par le responsable de la visite. Le rapport<br />

est révisé par l’équipe et signé par ses trois<br />

membres. L’équipe de visite ne décide pas<br />

elle-même de la reconnaissance de l’établissement<br />

de formation postgraduée. Elle<br />

ne fait qu’émettre des recommandations<br />

– avec ou sans mesures – à l’attention<br />

de la Commission des établissements<br />

de formation postgraduée sur la base des<br />

constations faites lors de la visite. En ce<br />

qui concerne les mesures, on distingue<br />

entre exigences réglementaires et recommandations.<br />

Les exigences réglementaires<br />

doivent obligatoirement être mises en<br />

œuvre pour que la clinique obtienne une<br />

reconnaissance définitive. Il s’agit notamment<br />

de critères qui sont obligatoires selon<br />

le programme de formation postgraduée<br />

pour le niveau de reconnaissance (p.ex. la<br />

possibilité de travailler dans un service<br />

ambulatoire). Par rapport à cela, les recommandations<br />

ne sont que communiquées<br />

aux responsables de formation<br />

postgraduée ou à d’autres parties prenantes.<br />

Elles n’ont pas de répercussions<br />

sur la reconnaissance de l’établissement<br />

de formation postgraduée.<br />

Le responsable de l’établissement de formation<br />

postgraduée a ensuite la possibilité<br />

de commenter le rapport de visite. Puis,<br />

le rapport et le commentaire sont transmis<br />

à l’ISFM et à la Commission des établissements<br />

de formation postgraduée. Celle-ci<br />

décide alors de la reconnaissance de l’établissement<br />

de formation postgraduée.<br />

Les visiteurs de l’<strong>ASMAC</strong> sont convaincus<br />

de l’importance de la visite en tant qu’instrument<br />

pour assurer la qualité de la formation<br />

médicale postgraduée. Il est notamment<br />

souhaité que le nombre des visites<br />

augmente et que les sociétés de discipline<br />

médicale qui n’ont jusqu’ici pas<br />

souvent fait appel à cet outil, s’en servent<br />

davantage.<br />

Facteurs de succès<br />

Les visites sont donc plus qu’une simple<br />

incursion éclair dans une clinique. Elles<br />

constituent un instrument important<br />

pour assurer la qualité de la formation<br />

médicale postgraduée. Un point essentiel<br />

est aussi le fait que l’équipe soit composée<br />

de médecins qui connaissent les différents<br />

rôles dans la formation postgraduée de<br />

par leur propre expérience. Pour une visite<br />

optimale, la bonne préparation de l’équipe<br />

est tout aussi importante que la collaboration<br />

active des responsables d’établissements<br />

de formation postgraduée et des<br />

médecins-assistant(e)s des cliniques visitées.<br />

<strong>No</strong>us sommes heureux de pouvoir<br />

compter sur des visiteuses et visiteurs engagés<br />

à l’<strong>ASMAC</strong>. <strong>No</strong>us sommes bien sûr<br />

toujours ouverts à tout renfort pour notre<br />

équipe des visiteurs. Les personnes intéressées<br />

sont priées de s’annoncer chez<br />

Béatrice Bertschi au secrétariat central<br />

(bertschi@asmac.ch). ■<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

15


FORMATION POSTGRADUÉE / CONDITIONS DE TRAVAIL<br />

La formation postgraduée à l’épreuve<br />

Les professions médicales et la formation postgraduée y relative sont en dernière instance soumis<br />

au Conseil fédéral. Les exigences pour les professions sont définies dans différentes lois.<br />

L’ISFM est responsable de l’exécution de la formation médicale postgraduée. Mais l’institut et les<br />

différentes filières de formation postgraduée doivent aussi régulièrement se soumettre à une<br />

procédure d’accréditation.<br />

Adrian Schibli, membre de la direction de l’<strong>ASMAC</strong>, ressort formation postgraduée <strong>ASMAC</strong> et plénum ISFM<br />

ainsi que candidat à la Commission des professions médicales<br />

Outre les conditions de travail, la formation<br />

postgraduée est un axe essentiel de<br />

l’activité de l’<strong>ASMAC</strong>. Les représentantes et<br />

représentants de l’<strong>ASMAC</strong> siègent donc<br />

dans les organes importants et peuvent<br />

ainsi influencer durablement la formation<br />

postgraduée en médecine humaine. La<br />

Confédération définit également des exigences<br />

dans le domaine de la formation<br />

postgraduée: d’un côté, les différents textes<br />

de loi paraissent très abstraits, de l’autre,<br />

la procédure d’accréditation à venir est très<br />

concrète et concerne directement notre<br />

formation postgraduée.<br />

La loi sur les professions médicales (LP-<br />

Méd) et l’ordonnance sur les professions<br />

médicales (OPMéd) constituent la base<br />

pour l’élaboration de la formation<br />

postgraduée. Les conditions-cadres de la<br />

formation prégraduée, postgraduée et<br />

continue pour la médecine humaine, la<br />

médecine dentaire, la médecine vétérinaire,<br />

la chiropratique et la pharmacie y<br />

sont définies. Leurs objectifs sont énumérés<br />

dans les premiers paragraphes de la<br />

LPMéd: ainsi, nous médecins devons,<br />

d’après la loi, être capables de prévenir,<br />

diagnostiquer et guérir les troubles de la<br />

santé. En plus de cela, nous soulageons les<br />

êtres humains de leurs souffrances et<br />

œuvrons en faveur de leur santé et prodiguons<br />

aux patients des soins individuels,<br />

complets et de qualité. Tout cela en recourant<br />

à des méthodes scientifiques et en<br />

prenant en compte les aspects éthiques et<br />

économiques. Pour finir, nous devons aussi<br />

être aptes à faire face à la concurrence<br />

internationale. Même si cela ressemble à<br />

la quadrature du cercle, cette liste reflète<br />

précisément la diversité de notre profession:<br />

passionnante et variée, mais aussi<br />

exigeante et parfois laborieuse.<br />

Regardons maintenant la formation<br />

postgraduée de plus près. <strong>No</strong>us lisons dans<br />

la LPMéd que nous acquérons par la formation<br />

postgraduée les compétences nécessaires<br />

à l’exercice de notre profession<br />

dans la discipline choisie. La durée de la<br />

formation postgraduée est de deux à six<br />

ans. Le Conseil fédéral fixe la durée exacte<br />

après avoir entendu la Commission des<br />

professions médicales. La formation<br />

postgraduée se termine par un titre<br />

postgrade fédéral, soit comme médecin<br />

praticien ou médecin spécialiste. Ces titres<br />

sont octroyés par l’organisation responsable.<br />

Dans le cas de la médecine humaine,<br />

cette tâche incombe à l’Institut<br />

suisse pour la formation médicale postgraduée<br />

et continue (ISFM). L’ISFM gère non<br />

seulement les titres postgrades fédéraux,<br />

mais également les formations approfondies<br />

et attestations de formation complémentaire.<br />

En outre, il organise également<br />

les visites des établissements de formation<br />

postgraduée.<br />

Procédure à plusieurs étapes<br />

L’ISFM en tant qu’organisation ainsi que<br />

les filières de formation postgraduée qui<br />

mènent à un titre postgrade fédéral<br />

doivent être régulièrement accrédités.<br />

L’accréditation a pour but de vérifier que<br />

les objectifs de la LPMéd sont atteints et<br />

que l’ISFM peut continuer d’octroyer les<br />

titres de formation postgraduée. Il s’agit<br />

d’un contrôle de la qualité qui s’apparente,<br />

selon le principe, à une visite d’un<br />

établissement de formation postgraduée.<br />

La prochaine procédure d’accréditation<br />

débutera en 2016 et se terminera en été<br />

2018. Les principales conditions qu’une<br />

filière de formation postgraduée accréditée<br />

doit remplir sont notamment les suivantes:<br />

––<br />

elle est sous la responsabilité d’une association<br />

professionnelle nationale<br />

(➝ dans notre cas l’ISFM).<br />

––<br />

elle permet de déterminer si les personnes<br />

en formation ont atteint ou non<br />

les objectifs visés (➝ par un examen).<br />

elle comprend tant une formation pratique<br />

qu’un enseignement théorique<br />

(➝ les médecins en formation sont plus<br />

que de la main-d’œuvre bon marché).<br />

––<br />

la formation postgraduée est dispensée<br />

dans des établissements de formation<br />

postgraduée reconnus à cet effet par<br />

l’organisation responsable (➝ la visite<br />

est un instrument important pour la<br />

reconnaissance et le contrôle de la qualité<br />

d’un établissement de formation<br />

postgraduée).<br />

––<br />

elle requiert des personnes en formation<br />

qu’elles fournissent une collaboration<br />

personnelle et qu’elles assument<br />

des responsabilités (➝ cela devrait<br />

aller de soi).<br />

L’accréditation est divisée en plusieurs<br />

étapes et accompagnée par une agence<br />

externe. Dans un premier temps, chaque<br />

société de discipline médicale établit un<br />

rapport d’autoévaluation. Celui-ci est examiné<br />

par une commission d’experts et suivi<br />

d’une table ronde. La commission d’experts<br />

établit finalement une expertise et formule<br />

ses recommandations d’accréditation. La<br />

Commission des professions médicales<br />

(commission extraparlementaire de la<br />

Confédération; l’<strong>ASMAC</strong> y dispose d’un<br />

siège) accompagne l’ensemble du processus<br />

d’accréditation, participe aux tables rondes<br />

et rédige une prise de position relative à la<br />

demande d’accréditation. Celle-ci est ensuite<br />

appréciée en dernière instance par le<br />

chef du Département fédéral de l’intérieur<br />

– la prochaine fois en été 2018.<br />

Derrière chaque titre de formation postgraduée<br />

se cache donc beaucoup de travail, et<br />

cela pas seulement pour les médecins en<br />

formation. L’OFSP, l’ISFM, la MEBEKO et<br />

toutes les sociétés de discipline médicale<br />

seront fortement sollicitées au cours des<br />

trois prochaines années – il s’agit de continuer<br />

d’encourager la qualité de la formation<br />

postgraduée en Suisse. ■<br />

16 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


FORMATION POSTGRADUÉE / CONDITIONS DE TRAVAIL<br />

A B C D E F ...<br />

a b c d e f ...<br />

APPRENDRE À LIRE<br />

Une question de confiance II<br />

Lukas Staub, membre de la rédaction du Journal <strong>ASMAC</strong><br />

L’intervalle de confiance et la signification<br />

statistique sont directement liés: si l’intervalle<br />

de confiance à 95% d’un risque relatif<br />

estimé dans une étude n’inclut pas la<br />

valeur 1 (=aucun effet), les résultats sont<br />

statistiquement significatifs au niveau de<br />

5% (voir graphique, exemples A et B). Si la<br />

valeur 1 se situe par contre à l’intérieur de<br />

l’intervalle de confiance, l’effet estimé<br />

n’est pas statistiquement significatif<br />

(exemple C). Si une étude mesure la différence<br />

de risque, l’inclusion de la valeur 0<br />

(= aucun effet) dans l’intervalle de<br />

confiance détermine l’existence d’une<br />

signification statistique.<br />

Les intervalles de confiance fournissent<br />

encore d’autres informations importantes.<br />

Leur largeur indique la zone probable<br />

dans laquelle se situe la vraie valeur<br />

de l’effet. Dans l’exemple A dans le graphique,<br />

le risque relatif estimé s’élève à<br />

2,07. Il peut cependant présenter des valeurs<br />

de seulement 1,09 ou alors de 3,01.<br />

Contrairement à cela, l’exemple B montre<br />

une réduction du risque décrite plus étroitement<br />

d’au maximum 75 et d’au minimum<br />

38%. Le lecteur peut ainsi estimer<br />

si la valeur de l’effet considérée comme<br />

pertinente sur le plan clinique est représentée<br />

dans les résultats de l’étude.<br />

Par ailleurs, les intervalles de confiance<br />

permettent d’effectuer des déclarations sur<br />

la puissance statistique d’une étude. Si<br />

l’intervalle de confiance autour du risque<br />

A<br />

B<br />

C<br />

0,41 (0,25; 0,62)<br />

relatif estimé n’inclut que de justesse la<br />

valeur 1 et que l’intervalle est assez large,<br />

cela peut être un indicateur pour la faible<br />

puissance statistique de l’étude.<br />

En raison de leurs nombreux avantages,<br />

les intervalles de confiance jouent aujourd’hui<br />

à juste titre un rôle plus important<br />

que les tests d’hypothèse (avec valeurs<br />

p). <br />

■<br />

1,45 (0,81; 2,26)<br />

2,07 (1,09; 3,01)<br />

Feedback-Pool<br />

Une contribution modeste, mais<br />

utile pour une formation<br />

post-graduée et continue de<br />

bonne qualité<br />

Pour une activité ayant trait à la formation médicale postgraduée<br />

et continue, il est très utile de pouvoir sonder régulièrement<br />

l’avis des membres sur un sujet précis. C’est pour ça que<br />

le Feedback-Pool a été mis en place. Faites partie et permettez<br />

à l’<strong>ASMAC</strong> d’élargir quelque peu son horizon dans le ressort<br />

Formation postgraduée et d’appuyer plus largement ses réflexions.<br />

Plus d’informations sur www.asmac.ch et inscription par<br />

e-mail à l’adresse bertschi@asmac.ch<br />

Ton expérience compte!<br />

Les visites sont un instrument pour vérifier et garantir la qualité<br />

de la formation postgraduée dans les établissements de<br />

formation postgraduée. Une équipe de visiteurs composée de<br />

représentants de l’ISFM, de la société de discipline médicale<br />

correspondante et de l’<strong>ASMAC</strong>, visitent une clinique; le concept<br />

et les conditions de formation postgraduée peuvent ainsi être<br />

vérifiés sur place. L’objectif est de détecter et de mettre à profit<br />

les éventuels potentiels d’amélioration, le tout dans le sens<br />

d’un feed-back constructif et positif.<br />

Les médecins-assistant(e)s et chef(fe)s de clinique qui souhaitent<br />

accompagner des visites pour l’<strong>ASMAC</strong> sont priés de<br />

s’annoncer chez Béatrice Bertschi, notre gestionnaire pour la<br />

formation postgraduée et les visites à l’<strong>ASMAC</strong> (bertschi@<br />

asmac.ch).<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

17


FORMATION POSTGRADUÉE / CONDITIONS DE TRAVAIL<br />

Hirslanden: offre de formation<br />

postgraduée étoffée<br />

Le groupe de cliniques privées Hirslanden s’est fixé pour objectif de développer la formation postgraduée<br />

des médecins spécialistes pour contrer la pénurie de médecins. Avec la mise en place d’un département<br />

de médecine interne générale, le site de Berne franchit une étape décisive dans ce sens. Le Professeur<br />

Philippe Cottagnoud, spécialiste en médecine interne expérimenté, dirige le nouveau centre de compétence.<br />

Stefanie de Borba, responsable de la communication, Hirslanden Berne<br />

Au cours des derniers mois, la revendication<br />

que les hôpitaux privés devraient davantage<br />

s’engager dans la formation postgraduée<br />

des médecins spécialistes s’est souvent fait<br />

entendre. «La politique et les hôpitaux publics<br />

enfoncent des portes ouvertes avec<br />

cette revendication. <strong>No</strong>us avons aussi intérêt<br />

à former plus de médecins spécialistes.<br />

<strong>No</strong>us devons toutefois d’abord mettre les<br />

structures nécessaires en place», déclare le<br />

D r Christoph Egger, directeur de la Clinique<br />

Beau-Site à Berne.<br />

<strong>No</strong>uvelle structure<br />

Avec la mise en place d’un département de<br />

médecine interne générale, Hirslanden<br />

Berne établit les fondements pour le développement<br />

de la formation médicale<br />

postgraduée. Le département de médecine<br />

interne générale restructure la prise en<br />

charge des patients. Les quatre établissements<br />

de Hirslanden Berne (Clinique Beau-<br />

Site, Clinique Permanence, Hôpital Salem<br />

et le Centre médical à la gare de Berne) sont<br />

pris en compte dans la nouvelle structure<br />

intégrée. Des médecins spécialisés en médecine<br />

interne y collaborent avec les médecins<br />

du centre des urgences et des médecins<br />

agréés expérimentés. Ensemble, ils couvrent<br />

la totalité de la médecine interne générale<br />

et de la médecine d’urgence clinique.<br />

Responsable expérimenté<br />

<strong>No</strong>us avons pu recruter Philippe Cottagnoud<br />

pour diriger le nouveau centre de<br />

compétence. Il a largement collaboré à la<br />

mise en place du nouveau département.<br />

En tant que professeur titulaire à l’Université<br />

de Berne et médecin-chef en médecine<br />

interne générale à la Clinique Sonnenhof,<br />

il dispose d’une solide expérience dans la<br />

formation médicale postgraduée.<br />

L’objectif est la catégorie A<br />

Jusqu’ici, Hirslanden Berne disposait de<br />

la reconnaissance en tant qu’établissement<br />

de formation postgraduée FMH en<br />

médecine interne générale de catégorie B.<br />

Avec la nouvelle structure, Hirslanden<br />

Berne vise l’obtention de la catégorie A. Les<br />

médecins-assistant(e)s restent ainsi en<br />

moyenne trois ans chez Hirslanden et<br />

peuvent davantage approfondir leurs<br />

connaissances dans cette discipline.<br />

Reconnaissance en tant qu’établissement de<br />

formation postgraduée FMH<br />

Les cliniques Hirslanden de Berne disposent d’une reconnaissance en tant qu’établissement<br />

de formation postgraduée FMH dans les disciplines suivantes:<br />

– Chirurgie (cat. B2), 2 ans<br />

– Médecine interne stationnaire (cat. A), 3 ans (demande déposée)<br />

– Médecine interne ambulatoire (cat. IV), service des urgences, 1 année<br />

– Médecine interne ambulatoire (cat. III), Centre médical à la gare de Berne, 1 année<br />

– Médecine intensive (cat. B), 18 mois<br />

– Cardiologie (cat. B2), 1 année<br />

– Orthopédie (cat. C), 1 année<br />

– Chirurgie viscérale (cat. V1), 4 ans<br />

Système de rotation<br />

Les médecins-assistant(e)s qui effectuent<br />

leur formation postgraduée dans le département<br />

de médecine interne générale travaillent<br />

selon un système de rotation sur<br />

tous les sites bernois. Outre l’engagement<br />

au service des urgences, ils travaillent aussi<br />

dans les services de la prise en charge<br />

stationnaire de la médecine interne générale.<br />

Par ailleurs, il est prévu que les futurs<br />

médecins spécialistes aient accès à la médecine<br />

de famille par la collaboration avec<br />

les médecins de premier recours du Centre<br />

médical à la gare de Berne. ■<br />

18 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


<strong>ASMAC</strong><br />

SECTION BERNE<br />

CCT de l’Insel<br />

Gruppe<br />

La convention collective de travail pour l’Insel<br />

Gruppe entrera en vigueur le 1 er janvier<br />

2016. La durée hebdomadaire de travail<br />

pour les chef(fe)s de clinique sera désormais<br />

de 46 heures. En outre, ils auront droit à<br />

35 jours de vacances. Les cliniques ont reçu<br />

des moyens financiers pour la mise en<br />

œuvre de la semaine de 46 heures. Ceux-ci<br />

peuvent être utilisés soit pour réduire la durée<br />

de travail ou payer des heures supplémentaires.<br />

Cela signifie que la CCT s’accompagne<br />

soit d’une réduction de la durée de<br />

travail ou d’une augmentation de salaire.<br />

Vous trouverez d’autres informations sur la<br />

CCT de l’Insel Gruppe dans les nouvelles de<br />

la section parues dans le Journal <strong>ASMAC</strong><br />

4/<strong>2015</strong> ou sur notre site web www.vsao-bern.<br />

ch. Concernant les réglementations spéciales<br />

pour les médecins-assistant(e)s et<br />

chef(fe)s de clinique, voir l’encadré.<br />

Jardin d’enfants<br />

de l’Insel<br />

L’Insel Gruppe propose en plus de la crèche<br />

désormais aussi un jardin d’enfants de 2 ans.<br />

11.2 Horaire de travail pour les médecins en formation postgraduée pour<br />

l’obtention d’un titre de spécialiste<br />

1 Pour les médecins en formation postgraduée pour l’obtention du titre de spécialiste s’applique<br />

une durée réglementaire du travail de 50 heures par semaine, aux conditions suivantes:<br />

2 Les hôpitaux et cliniques doivent proposer de la formation postgraduée explicite en conséquence.<br />

3 Les médecins en formation postgraduée pour l’obtention du titre de spécialiste doivent avoir<br />

la possibilité de suivre, sur demande, d’autres formations postgraduées.<br />

11.3 Horaire de travail pour médecins avec titre de médecin spécialiste<br />

1 Pour les médecins avec titre de médecin spécialiste dans la spécialisation exercée et avec la<br />

fonction de chef de clinique, il s’applique un horaire de travail théorique de 46 heures par<br />

semaine.<br />

2 A titre de dédommagement pour la différence entre 42 et 46 heures, deux semaines de compensation<br />

sont accordées, lesquelles sont traitées comme des semaines de vacances (sans déduction<br />

de 46 heures).<br />

3 Il existe un droit à 5 jours de formation de perfectionnement. D’entente avec l’employeur, il<br />

peut être accordé jusqu’à 10 jours de formation de perfectionnement, compte tenu des conditions<br />

pour l’obtention du titre de médecin spécialiste.<br />

4 Sont considérées comme heures d’appoint les heures de travail d’un nombre supérieur à 46 et<br />

inférieur à 50 dans la mesure où celles-ci sont nécessaires pour des motifs structurels et prescrites<br />

ou pourvues d’un visa<br />

18.3 Formation postgraduée<br />

3 L’employeur accorde aux médecins en formation postgraduée pour l’obtention du titre de<br />

médecin spécialiste le temps libre nécessaire, sans déduction de salaire, pour les formations<br />

postgraduées à fréquenter en vue de l’acquisition du diplôme de médecin spécialiste.<br />

4 L’art. 11.3 CCT est en outre applicable aux médecins disposant d’un titre de médecin spécialiste.<br />

Art. 28 Dispositions transitoires<br />

4 La pause de midi payée pour un horaire de travail journalier de plus de 9 heures selon<br />

l’art. 11.7 al. 1 let. c et al. 3 et 11.8 n’est pas accordée aux collaborateurs de l’Inselspital actuel<br />

pendant la durée de validité limitée de cette CCT d’exploitation. Les collaborateurs de l’actuelle<br />

SNBe AG y ont par contre toujours droit. Inversement, les médecins de service de l’Inselspital<br />

actuel continuent aussi de toucher l’indemnité de repas<br />

Pétition<br />

pour le maintien d’une psychiatrie<br />

de qualité et de proximité<br />

Comme déjà mentionné dans le dernier numéro<br />

du Journal <strong>ASMAC</strong>, les cliniques psychiatriques<br />

dans le canton de Berne se voient<br />

imposer des mesures douloureuses pour atteindre<br />

des comptes équilibrés dans le cadre<br />

de l’externalisation prévue. Les Services psychiatriques<br />

universitaires SPU doivent améliorer<br />

leur résultat de CHF 16,7 millions, le<br />

Centre psychiatrique de Münsingen PZM de<br />

CHF 8,4 millions. Les services psychiatriques<br />

du Jura bernois–Bienne Seeland SPJBB sont<br />

particulièrement touchés. Ils doivent économiser<br />

CHF 9,4 millions. Cela s’accompagne<br />

dans toutes les cliniques d’une réduction de<br />

postes avec licenciements. Dans les SPJBB, il<br />

est prévu de supprimer 60 postes à plein<br />

temps. Ces mesures d’économie peuvent entraîner<br />

un sous-approvisionnement, une<br />

baisse de la qualité, un exode et finalement<br />

aussi des coûts supplémentaires dans les<br />

soins psychiatriques. Pour l’empêcher, les<br />

associations du personnel ont remis le 16 novembre<br />

une pétition au Grand Conseil et au<br />

Conseil-exécutif. <strong>No</strong>s exigences:<br />

• Le maintien d’une psychiatrie de qualité<br />

et de proximité pour toute la population.<br />

• Le maintien de conditions de travail acceptables<br />

pour l’ensemble du personnel<br />

dans les services psychiatriques lui permettant<br />

d’assurer des soins de qualité.<br />

• Un financement suffisant des cliniques<br />

psychiatriques, afin qu’elles puissent aussi<br />

assumer leur responsabilité et accomplir<br />

leurs tâches en tant que sociétés anonymes.<br />

• Des moyens financiers suffisants pour que<br />

tous les employés licenciés puissent bénéficier<br />

des prestations selon la loi sur le<br />

personnel et l’ordonnance sur le placement<br />

du personnel.<br />

Suppléments<br />

pour travail de nuit et du week-end<br />

SPU, PZM, Bellelay<br />

<strong>No</strong>us n’avons hélas rien de nouveau à communiquer<br />

à ce sujet. <strong>No</strong>us attendons toujours<br />

la prise de position du service juridique de la<br />

Direction de la santé publique et de la prévoyance.<br />

<br />

■<br />

Rosmarie Glauser,<br />

directrice de la section Berne<br />

Bon à savoir<br />

<strong>No</strong>s clips «Travailler à l’hôpital» apportent<br />

une aide pour de nombreuses<br />

questions relevant du droit du travail.<br />

Vous les trouverez sur notre site web<br />

www.vsao-bern.ch. La rubrique «Bon<br />

à savoir» fournit également des renseignements<br />

utiles (en allemand).<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

19


<strong>ASMAC</strong><br />

SECTION FRIBOURG<br />

Un nouveau<br />

départ<br />

Après des années de disette, l’ASMAF a repris<br />

vie et s’est refait une structure.<br />

Pour commencer, nous avons dû réorganiser<br />

le fonctionnement du comité ainsi que<br />

l’archivage (sur le cloud de l’<strong>ASMAC</strong>). Un<br />

ordinateur portable qui n’avait plus d’utilité<br />

a été offert à l’ONG IMBEWU (www.<br />

imbewu.org/) pour ses missions de terrain<br />

en Afrique du Sud. <strong>No</strong>tre site Internet a été<br />

mis à jour et l’on y trouve entre autres nos<br />

nouveaux statuts, les points principaux de<br />

la loi sur le travail ainsi que la grille salariale.<br />

A ce propos … nous en attendons une nouvelle.<br />

En effet, confronté à une concurrence<br />

de plus en plus forte de la part des autres<br />

cantons de la Suisse romande et du voisin<br />

bernois, nos salaires fribourgeois sont à la<br />

traîne et rendent le recrutement de personnel<br />

médical qualifié difficile. Une nouvelle<br />

grille de barème salarial pour les médecins-assistant(e)s<br />

et chef(fe)s de clinique de<br />

l’HFR a été élaborée et attend depuis cet été<br />

d’être avalisée. <strong>No</strong>us espérons que celle-ci<br />

fera foi dès le 1 er janvier 2016. Affaire à<br />

suivre … de près.<br />

Un autre point d’achoppement important<br />

pour l’attractivité de l’institution est le respect<br />

de la loi sur le travail. <strong>No</strong>us sommes en<br />

train de finaliser un projet de convention<br />

collective de travail (CCT) que nous soumettrons<br />

à l’assemblé générale de l’ASMAF prochainement,<br />

avant le début de la négociation<br />

avec l’institution. De nombreux points<br />

sont à améliorer en ce qui concerne l’application<br />

de la loi. Ceux-ci ne manqueront pas<br />

de susciter des réactions de tout bord. <strong>No</strong>us<br />

vous attendons donc nombreux pour vous<br />

informer et débattre.<br />

Voilà. L’ASMAF repart avec du sang frais et<br />

un nouvel élan. <strong>No</strong>tre volonté la plus chère<br />

est de reprendre notre destin en mains et de<br />

le façonner de manière à ce que nous puissions<br />

nous épanouir dans notre travail quotidien.<br />

<strong>No</strong>us nous réjouissons de partager ces<br />

projets avec tous les membres de l’ASMAF<br />

lors de la prochaine assemblée générale (la<br />

convocation suivra par courrier). ■<br />

Patrick Tu Quoc et Marco Mancinetti<br />

au nom du comité de l’ASMAF<br />

SECTION GRISONS<br />

Rétrospective<br />

<strong>2015</strong><br />

Après une année 2014 très intense, nous<br />

avons focalisé notre attention sur les projets<br />

et contacts existants en <strong>2015</strong>.<br />

Dans le domaine des représentants hospitaliers,<br />

nous avons réalisé une rencontre<br />

très réussie en automne rassemblant de<br />

nouvelles personnes motivées. <strong>No</strong>us avons<br />

donc actuellement un bon contact avec les<br />

divers hôpitaux périphériques. Il s’agit de<br />

le maintenir.<br />

Dans le domaine des conditions de travail,<br />

l’Hôpital cantonal de Coire continue de<br />

procéder à certaines modifications et à la<br />

création de nouveaux postes. <strong>No</strong>us<br />

sommes sur la bonne voie.<br />

Le nouveau règlement pour les chefs de<br />

clinique à l’élaboration duquel nous<br />

avons collaboré ne sera hélas pas mis en<br />

œuvre. Il est prévu d’intégrer les modifications<br />

dans le cadre d’une révision globale<br />

du règlement du personnel. Suite à<br />

notre demande, nous avons été invités à<br />

participer à la consultation. Cela va hélas<br />

encore une fois retarder la mise en œuvre.<br />

A plusieurs reprises, nous avons rendu<br />

compte de l’activité du groupe de travail<br />

pour un environnement de travail favorable<br />

à la famille à l’Hôpital cantonal des<br />

Grisons. Sept mesures ont été approuvées<br />

lors de la dernière séance de la direction.<br />

La décision concernant la dernière mesure<br />

(congé maternité et paternité prolongé) a<br />

été renvoyée. Les mesures approuvées<br />

doivent maintenant être mises en œuvre.<br />

<strong>No</strong>us avons également déjà parlé de la<br />

pétition commune lancée avec l’ASI et le<br />

SSP demandant l’introduction de cinq<br />

semaines de vacances pour tous. L’action<br />

a provisoirement pris fin avec la remise<br />

des 1127 signatures au BSH (Bündner<br />

Spital- und Heimverband) le 15 octobre.<br />

<strong>No</strong>tre action a été relatée dans les médias.<br />

<strong>No</strong>us attendons maintenant avec intérêt<br />

sa prise de position d’ici la fin de l’année.<br />

■<br />

Patrizia Kündig,<br />

présidente de l’<strong>ASMAC</strong> Grisons<br />

20 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


<strong>ASMAC</strong><br />

SECTION SOLEURE<br />

<strong>No</strong>uvelles classes<br />

de salaire<br />

Dans le cadre des mesures d’économie<br />

du canton de Soleure, la Solothurner<br />

Spitäler AG (SoH) devra à l’avenir se passer<br />

d’environ 18 millions de francs du canton.<br />

C’est pour cette raison qu’il a été décidé<br />

dans les négociations avec les associations<br />

du personnel que la classe de salaire N<br />

pour les employés des professions sociales<br />

sera supprimée et que l’actuelle classe<br />

de salaire E s’appliquera à toutes les<br />

personnes nouvellement engagées à partir<br />

du 1 er janvier 2016 à la SoH. Cette classe<br />

de salaire commence avec des salaires<br />

plus bas, l’augmentation par année d’expérience<br />

est par contre plus importante<br />

que dans la classe de salaire N. La différence<br />

ne se répercute pour ainsi dire plus<br />

pour les médecins-assistant(e)s à partir de<br />

la 5 e année d’expérience. En raison des<br />

fortes pressions, nous n’avons hélas pas pu<br />

empêcher cette mesure d’économie.<br />

Concrètement, cela signifie deux choses:<br />

1.) Les salaires de départ seront plus bas:<br />

pour un médecin-assistant(e) en 1 re<br />

année d’expérience de 4,75%, en 2 e<br />

année de 3,25%, en 3 e année de 2,6%,<br />

en 4 e année de 1,65%; la différence est<br />

inférieure à 1% à partir de la 5 e année<br />

d’expérience. Les années d’expérience<br />

acquises en dehors de la SoH sont<br />

prises en compte lors de la classification.<br />

Cela veut dire qu’un médecin-assistant(e)<br />

qui est engagé à la SoH, mais<br />

qui dispose déjà de deux ans d’expérience,<br />

est classé dans la 3 e année d’expérience<br />

à la SoH.<br />

2.) Pour tous les employés engagés avant le<br />

1 er janvier 2016, les droits acquis sont<br />

maintenus. Cela veut dire que l’ancienne<br />

classe de salaire continue de<br />

s’appliquer. Il est donc essentiel que les<br />

rapports de travail ne soient pas interrompus<br />

après le 1 er janvier 2016. En cas<br />

d’interruption d’un ou deux mois entre<br />

deux périodes d’engagement (p. ex. une<br />

année en chirurgie, ensuite une année<br />

en médecine), le collaborateur est considéré<br />

comme un nouvel employé et donc<br />

transféré dans la classe de salaire E.<br />

Le congé non payé, l’assistanat au cabinet<br />

dans le canton pendant un engagement<br />

à la SoH ou un changement de fonction<br />

(médecin-assistant(e) ➝ chef(fe) de<br />

clinique) ne sont pas considérés comme<br />

interruption.<br />

<strong>No</strong>uvelle<br />

coprésidence<br />

<strong>No</strong>us aimerions également vous informer<br />

d’une nouveauté au comité de la section:<br />

Volker Böckmann est le nouveau coprésident.<br />

Il se partage désormais le poste<br />

avec Felix Kurth, jusqu’ici président de la<br />

section. Etant donné que nos statuts<br />

datent de 2002 et qu’ils ne prévoient<br />

qu’un vice-président, mais pas de coprésidence,<br />

nous avons décidé de les adapter.<br />

A cette occasion, nous allons aussi procéder<br />

à quelques autres adaptations mineures<br />

dans les statuts. La compétence<br />

pour décider de ces modifications incombe<br />

toutefois aux membres de la section.<br />

<strong>No</strong>us allons donc soumettre les<br />

nouveaux statuts à l’approbation lors de<br />

la prochaine assemblée générale (AG) en<br />

janvier ou février 2016. La date sera publiée<br />

sur notre site web dès qu’elle sera<br />

connue. Bien évidemment, nous inviterons<br />

aussi chaque membre personnellement<br />

par courriel ou lettre. Lors de cette<br />

AG, nous serons également à la disposition<br />

des membres pour répondre aux<br />

questions concernant les mesures d’économie<br />

et leurs répercussions. <strong>No</strong>us espérons<br />

donc vous accueillir nombreux à la<br />

prochaine AG.<br />

Si vous avez des questions brûlantes, vous<br />

pouvez bien sûr aussi nous contacter sans<br />

attendre. Les données de contact correspondantes<br />

figurent sur notre site web.■<br />

Felix Kurth,<br />

coprésident de la section Soleure<br />

COACHING<br />

Profession de<br />

médecin & famille /vie privée<br />

Conseil téléphonique:<br />

044 462 71 23 • info@und-online.ch<br />

Comment puis-je concilier famille, loisirs et profession? Comment puis-je reprendre mon travail après mon congé<br />

maternité? Comment puis-je surmonter les défis quotidiens? L’<strong>ASMAC</strong> propose à ses membres les réponses et<br />

solutions à ces questions, et à bien d’autres encore, dans le cadre d’un coaching gratuit. Le conseil téléphonique<br />

est assuré par le Bureau UND. Vous trouverez plus de détails au sujet de cette offre de conseil de l’<strong>ASMAC</strong> sur<br />

notre site web www2.asmac.ch, dans la rubrique Profession de médecin & famille/vie privée.<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

21


<strong>ASMAC</strong><br />

SECTION TESSIN<br />

Gesundheit,<br />

Qualität und<br />

Behandlungsfehler<br />

Dernièrement, une mastectomie effectuée<br />

par erreur a fait les gros titres dans la<br />

presse. La problématique des erreurs de<br />

traitement dans les hôpitaux tessinois<br />

s’est une fois de plus retrouvée au centre<br />

de l’attention. Cela a également déclenché<br />

un débat sur la sécurité et la qualité des<br />

soins dans nos hôpitaux. <strong>No</strong>us ne voulons<br />

pas évoquer ici les détails de ce cas sur<br />

lequel les autorités compétentes enquêtent<br />

actuellement. Au lieu de cela, j’aimerais<br />

présenter certains points critiques qui ne<br />

concernent d’ailleurs pas seulement le<br />

Tessin.<br />

Tout d’abord, il faut distinguer entre des<br />

complications normales qui surviennent<br />

avec une certaine fréquence et qui<br />

peuvent avoir des conséquences néfastes<br />

pour le patient et les erreurs de traitement<br />

à proprement parler. Ces erreurs doivent<br />

ensuite être divisées en erreurs médicales<br />

et erreurs de procédure. Pour les erreurs<br />

médicales, les aptitudes et la compétence<br />

du médecin jouent un rôle décisif. Les<br />

erreurs de procédure par contre, qui surviennent<br />

plus souvent, découlent généralement<br />

de déroulements incorrects ainsi<br />

que d’une communication et interaction<br />

lacunaire entre les membres de l’équipe<br />

de traitement et avec le patient.<br />

Dans le cas de la Clinica Sant’ Anna, le<br />

retard avec lequel le cas a été rendu public<br />

a suscité le débat. Ce retard est le symptôme<br />

de la loi du silence et la conséquence<br />

d’une culture de l’erreur insuffisante que<br />

chaque médecin intériorise immanquablement.<br />

En effet, ce n’est qu’en annonçant<br />

dans les meilleurs délais des évènements<br />

critiques ou indésirables qu’il sera<br />

possible de déterminer la cause principale<br />

de l’erreur. Ce n’est que de cette façon que<br />

l’on pourra établir la possibilité de corriger<br />

les déroulements ou instaurer des<br />

contrôles systématiques. Ce n’est qu’ainsi<br />

qu’il sera possible d’éviter la répétition de<br />

situations entraînant une morbidité et<br />

mortalité pouvant être potentiellement<br />

évitées. Les hôpitaux tessinois s’orientent<br />

dans ce sens. Et la nouvelle génération de<br />

médecins se montre davantage disposée à<br />

coopérer dans cet esprit avec les «équipes<br />

en charge de la qualité» qui examinent<br />

les cas annoncés. N’oublions pas que ces<br />

cas sont généralement nettement moins<br />

graves que le cas récent. Ils donnent cependant<br />

lieu à des mesures correctives qui<br />

empêchent la survenue d’évènements indésirables<br />

graves. La prévention qui en<br />

découle est donc essentielle.<br />

Les mesures visant à éviter les erreurs<br />

médicales possèdent aussi un caractère<br />

préventif. Les mesures d’encouragement<br />

de la qualité dans le domaine de la formation<br />

pré- et postgraduée des médecins<br />

et du personnel soignant contribuent à<br />

améliorer le professionnalisme et la compétence<br />

technique dans nos hôpitaux. En<br />

augmentant la capacité de formation<br />

pour les médecins (master en médecine<br />

humaine) et le personnel soignant (haute<br />

école spécialisée) au Tessin, il sera possible<br />

de pourvoir les postes correspondants<br />

avec du personnel indigène. Ces<br />

personnes travailleront dès le début dans<br />

un environnement qu’elles connaissent<br />

parfaitement. Le respect de la durée hebdomadaire<br />

de travail de 50 heures prévue<br />

dans la loi sur le travail garantirait que<br />

les médecins de service soient toujours<br />

frais et dispos. La possibilité du travail à<br />

temps partiel permettrait de réintégrer<br />

environ 3000 femmes médecins en Suisse<br />

qui ne peuvent pas exercer leur profession<br />

dans les conditions actuelles. Une situation<br />

qui a pour conséquence que des ressources<br />

personnelles et techniques ainsi<br />

que des investissements dans la formation<br />

d’un montant de 1,5 milliard de francs<br />

sont gaspillés.<br />

La planification hospitalière permet non<br />

seulement de créer les bases pour un sys-<br />

Vous cherchez une place<br />

de crèche – l’<strong>ASMAC</strong> vous apporte son soutien<br />

Si vous cherchez une place de crèche pour votre enfant, n’oubliez pas que depuis 2011, votre association vous<br />

apporte son soutien pour cette tâche importante. Une demande au moyen du formulaire en ligne auprès de l’<strong>ASMAC</strong><br />

suffit, et vous recevrez des informations relatives à des places disponibles dans la région de votre choix ainsi que les données<br />

de contact correspondantes des crèches. Vous trouverez d’autres informations importantes et le formulaire dans<br />

la nouvelle rubrique Profession de médecin et famille sur le site web de l’<strong>ASMAC</strong> www.asmac.ch.<br />

22 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


<strong>ASMAC</strong><br />

tème de santé efficace, mais également<br />

judicieusement réparti sur le territoire<br />

cantonal comprenant toutes les disciplines<br />

et assurant un approvisionnement<br />

de base médico-chirurgical complet. Un<br />

tel scénario idéal serait automatiquement<br />

le garant de la qualité.<br />

Il reste encore beaucoup à faire, mais de<br />

nombreux acteurs se sont déjà mis au<br />

travail. Le personnel dans nos hôpitaux<br />

doit s’engager sans équivoque pour que le<br />

meilleur médecin ou le meilleur traitement<br />

pour les patients tessinois ne soit pas<br />

ou plus le train pour Zurich. Je ne suis pas<br />

seule à partager cette conviction, il y a<br />

aussi et surtout 90% des patients qui,<br />

d’après le rapport sur la qualité 2013 du<br />

réseau hospitalier cantonal EOC (Ente<br />

Ospedaliero Cantonale), solliciteraient<br />

encore une fois le même traitement dans<br />

nos hôpitaux.<br />

■<br />

Simone Ghisla,<br />

présidente de la section Tessin,<br />

membre du Grand Conseil (PDC<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

23


<strong>ASMAC</strong><br />

Deux membres, une passion<br />

L’<strong>ASMAC</strong> célèbre cette année son 70 e anniversaire. A cette occasion, nous avons rendu visite à l’un<br />

des membres les plus âgés, Lina Perk-Johannsen, née en 1923. Au même moment, l’<strong>ASMAC</strong> a pu<br />

accueillir son 20 000 e membre: Manuela Lötscher, originaire de Suisse orientale, habite à Bâle. Elle<br />

est entrée dans la vie professionnelle il y a quelques mois et a récemment adhéré à l’<strong>ASMAC</strong>.<br />

Simon Stettler, directeur de l’<strong>ASMAC</strong>, Lisa Loretan, assistante de projets politique et communication <strong>ASMAC</strong><br />

Quels sont les points communs entre une<br />

femme médecin qui a adhéré à l’<strong>ASMAC</strong><br />

peu après sa fondation et celle qui est devenue<br />

membre il y a quelques mois? Sans<br />

aucun doute le plaisir d’exercer la profession<br />

et aussi la conviction qu’une association<br />

professionnelle est une chose importante<br />

et utile. Ce qui les sépare par contre,<br />

c’est le monde professionnel totalement<br />

différent. Lina Perk-Johannsen avait adhéré<br />

à une association dont la principale<br />

revendication était la rémunération (appropriée)<br />

des médecins-assistant(e)s. Les<br />

conditions de travail n’étaient pas un sujet<br />

de préoccupation. A cette époque, la durée<br />

de travail s’orientait encore selon les besoins<br />

de l’hôpital. Telle était la formulation<br />

habituelle, si tant est que les contrats<br />

mentionnaient la durée de travail. Manuela<br />

Lötscher n’apprécie pas que ce point de<br />

vue s’applique parfois encore aujourd’hui,<br />

malgré la semaine de 50 heures prescrite<br />

par la loi. Elle a d’ailleurs été rendue attentive<br />

à l’<strong>ASMAC</strong> grâce à la campagne<br />

relative au respect de la durée de travail<br />

légale.<br />

D r méd.<br />

Lina Perk-Johannsen<br />

(*1923)<br />

<strong>No</strong>us rencontrons Lina Perk-Johannsen à<br />

Zurich, ville où elle a grandi. Sa grandmère<br />

avait fondé en 1924 un magasin de<br />

caoutchouc que ses parents reprirent ensuite.<br />

Dans la famille, il n’était donc pas<br />

inhabituel que les femmes fassent une<br />

carrière professionnelle dans le commerce.<br />

Motivée par une enseignante, Lina<br />

Perk suivit le gymnase. A cette époque, ce<br />

n’était pas courant pour les filles et encore<br />

moins pour celles issues d’une famille non<br />

universitaire. Un oncle médecin a influencé<br />

son choix d’études, nous explique Lina<br />

Perk. C’est lui qui a suscité son intérêt<br />

pour la médecine. A la faculté de médecine,<br />

elle était une exception. Dans les<br />

années 30, il n’y avait que peu de femmes<br />

qui étudiaient la médecine. Et encore<br />

moins qui la pratiquaient ensuite, étant<br />

donné que beaucoup de femmes abandonnaient<br />

la profession après le mariage.<br />

Après la Deuxième Guerre mondiale, la<br />

formation postgraduée était nettement<br />

moins structurée qu’aujourd’hui. Il n’y<br />

avait ni programmes, ni titres de formation<br />

postgraduée. Après l’examen fédéral,<br />

il était normal de postuler pour un emploi<br />

et d’apprendre son métier sur le tas. L’entrée<br />

dans la profession de Lina Perk fut<br />

donc tout sauf structurée. Après avoir reçu<br />

deux réponses négatives d’hôpitaux, elle<br />

rencontra le D r M. lors d’un souper, médecin-chef<br />

d’une policlinique d’otologie.<br />

Tout en lui servant de la salade, il lui demanda<br />

quels étaient ses plans pour son<br />

avenir professionnel et lui proposa de venir<br />

travailler chez lui. «Monsieur le Professeur,<br />

vous feriez de gros yeux si je venais<br />

demain matin tôt chez vous dans la salle<br />

d’opération», répondit-elle. A quoi il répondit:<br />

«<strong>No</strong>us verrons bien qui fera les<br />

plus gros yeux demain matin!» Le lendemain,<br />

Lina Perk était dans la salle d’opération<br />

et assistait à une opération d’otosclérose.<br />

Elle fut admise comme assistante<br />

volontaire, c’est-à-dire sans salaire, mais<br />

avec une place parmi les médecins, la<br />

responsabilité pour quelques chambres du<br />

service stationnaire et une attribution au<br />

service de jour, incluant le service de nuit,<br />

à la policlinique.<br />

Lina Perk devint ainsi spécialiste en<br />

oto-rhino-laryngologie. Elle travailla plusieurs<br />

années à l’hôpital, ce qui incluait<br />

des services très longs. Chose normale à<br />

cette époque. «Je l’ai fait avec plaisir», ditelle<br />

rétrospectivement. En revanche, elle<br />

ne devint pas une ménagère parfaite. Les<br />

nombreuses années passées à l’hôpital lui<br />

ont permis de se constituer un trésor<br />

d’anecdotes. Lina Perk nous parle d’opérations<br />

difficiles dont le succès ressemblait<br />

à un petit miracle, quand le patient retrouvait<br />

une partie de son acuité auditive.<br />

Ou de cette patiente autrichienne, dont on<br />

apprit qu’elle était comtesse, parce qu’elle<br />

ne donna pas d’adresse et dont l’opération<br />

réalisée avec succès consolida la bonne<br />

réputation du médecin-chef dans l’aristocratie<br />

autrichienne.<br />

Son mari, également médecin, ouvrit un<br />

cabinet en 1952. Lina Perk reprit la tâche<br />

de le remplacer et commença donc à travailler<br />

dans son cabinet. Elle put ainsi<br />

résoudre un problème toujours d’actualité:<br />

comment concilier famille et profession?<br />

Sa carrière professionnelle prit encore une<br />

autre orientation lorsqu’elle rencontra par<br />

hasard une ancienne maîtresse de biologie.<br />

«Vous avez étudié la médecine, n’estce<br />

pas? Vous pourriez nous être bien utile.»<br />

Cette connaissance lui recommanda de<br />

contacter le recteur de l’école des filles. Le<br />

coup de téléphone au recteur se transfor-<br />

24 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


<strong>ASMAC</strong><br />

ma en 17 années d’enseignement de la<br />

santé. Lorsque l’école communale devint<br />

cantonale, Lina Perk fut contrainte de<br />

quitter son poste. Mais elle poursuivit son<br />

travail d’enseignante de la santé dans<br />

d’autres écoles supérieures. A l’époque,<br />

beaucoup considéraient probablement<br />

que le passage à l’enseignement équivalait<br />

à un déclin social. Mais Lina Perk aimait<br />

sa nouvelle profession, une activité qui lui<br />

permettait de concilier famille et profession.<br />

Rétrospectivement, Lina Perk dit avoir toujours<br />

eu du plaisir à travailler, à l’hôpital,<br />

au cabinet ou en tant qu’enseignante. Elle<br />

a d’ailleurs toujours eu le sentiment de<br />

n’avoir accompli rien de très exceptionnel<br />

sur le plan professionnel. Mais elle reste<br />

convaincue qu’elle avait opéré le bon choix<br />

professionnel. «Aujourd’hui encore, j’étudierais<br />

de nouveau la médecine», dit-elle<br />

en rayonnant de satisfaction. «J’ai vraiment<br />

eu une belle vie. Quelqu’un a été bien<br />

intentionné avec moi.»<br />

D r méd.<br />

Manuela Lötscher<br />

(*1990)<br />

Le 20 000 e membre de l’<strong>ASMAC</strong> s’appelle<br />

Manuela Lötscher. Elle habite à Bâle et a<br />

récemment intégré son premier poste de<br />

médecin-assistante. A 25 ans, Manuela<br />

Lötscher est actuellement le plus jeune<br />

membre (payant) de l’<strong>ASMAC</strong>. Près de<br />

70 ans la séparent de Lina-Perk Johannsen.<br />

Et il n’y a pas que le titre de D r<br />

méd. qui les unit, mais aussi la passion<br />

pour leur profession.<br />

Pourquoi avez-vous adhéré<br />

à l’<strong>ASMAC</strong>?<br />

Manuela Lötscher: J’ai été rendue attentive<br />

à l’<strong>ASMAC</strong> il y a deux ans, lorsque<br />

la campagne consacrée à la durée du travail<br />

a pour la première fois été relatée dans<br />

les médias. C’était encore pendant mes<br />

études et j’ai plusieurs fois réfléchi à une<br />

adhésion. Pas seulement parce que l’on ne<br />

paie pas de cotisation en tant qu’étudiante<br />

(elle sourit), mais parce que c’est une<br />

bonne chose. Ce n’est hélas qu’après avoir<br />

commencé à travailler que j’ai eu le temps<br />

de remplir mon inscription. Il est bon de<br />

savoir que quelqu’un s’engage pour les<br />

médecins. Les médecins n’ont souvent pas<br />

le temps de s’occuper de questions politiques.<br />

Il est donc d’autant plus important<br />

que quelqu’un s’en charge pour nous.<br />

Pourquoi avez-vous étudié<br />

la médecine?<br />

Ma mère aime raconter une petite histoire<br />

à ce sujet: à l’âge de 4 ans, ma poupée a<br />

eu un arrêt cardiaque. D’après ma mère,<br />

j’aurais tenté de la sauver. Je ne sais pas si<br />

mon intervention a été fructueuse (elle<br />

sourit), mais mon désir de devenir médecin<br />

s’est accentué au fil du temps.<br />

A votre avis, dans quels<br />

domaines se situent les<br />

principaux défis?<br />

J’aimerais consacrer toute l’attention nécessaire<br />

à mes patients. Cela correspond<br />

aux cinq minutes de plus pour chacun qui<br />

font souvent défaut au quotidien à l’hôpital.<br />

Quant au deuxième défi, il se situe<br />

plutôt au niveau de l’organisation du travail<br />

quotidien. Comme ça ne fait pas longtemps<br />

que je travaille, je n’ai pas encore<br />

acquis toute la routine nécessaire dans les<br />

déroulements de travail.<br />

Qu’attendez-vous de l’<strong>ASMAC</strong>?<br />

Je considère l’<strong>ASMAC</strong> comme un médiateur<br />

entre le corps médical et la population.<br />

L’idée erronée que les médecins-assistant(e)s<br />

sont trop bien payés est très<br />

répandue. J’aimerais donc que l’association<br />

s’efforce de renvoyer une image plus<br />

réaliste de la profession et qu’elle se focalise<br />

encore davantage sur la durée du<br />

travail. La campagne pour les conditions<br />

de travail se déroule déjà pour la deuxième<br />

fois. Je trouve cela très bien et je me<br />

réjouis d’en connaître la suite.<br />

Comment percevez-vous<br />

l’<strong>ASMAC</strong> dans votre quotidien<br />

professionnel?<br />

Hélas seulement en marge. A mon avis,<br />

l’<strong>ASMAC</strong> pourrait être plus présente dans<br />

les cliniques. Sur le site web, je trouve des<br />

informations sur certains sujets, de temps<br />

à autre, je lis un article dans le Journal<br />

pour réactualiser un sujet et l’appliquer<br />

dans la pratique.<br />

Où vous voyez-vous dans<br />

dix ans?<br />

Il m’est difficile de répondre à cette question,<br />

étant donné que je ne suis qu’au<br />

début de ma carrière. Actuellement, je<br />

travaille en médecine interne, parce que<br />

c’est la discipline la plus variée. Un rêve<br />

serait de travailler comme médecin urgentiste<br />

pour la REGA. Il reste à voir si<br />

j’apporte les aptitudes nécessaires à cela<br />

(elle sourit).<br />

■<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

25


<strong>ASMAC</strong><br />

Patrick Mangold, juriste des sections Vaud et Jura<br />

J’exerce mon activité de<br />

médecin-assistant dans un<br />

service où nous sommes<br />

cinq médecins en formation.<br />

L’une d’entre nous est<br />

partie en congé maternité.<br />

Comme elle n’a pas été<br />

remplacée, cela engendre<br />

un surcroît de travail important<br />

pour les quatre<br />

médecins restants. Est-on<br />

en droit de demander à<br />

l’employeur qu’il nous<br />

verse à chacun une part du<br />

salaire de la collaboratrice<br />

en congé maternité?<br />

En premier lieu, il faut souligner que,<br />

lorsqu’une collaboratrice est en congé<br />

maternité, l’employeur touche au minimum<br />

80% de son salaire par la caisse fédérale<br />

qui alloue les prestations en cas de<br />

maternité. Le plus souvent même, lorsque<br />

l’employeur a conclu une assurance perte<br />

de gain privée, c’est 90% ou voire l’intégralité<br />

du salaire qui est reversé sous la<br />

forme d’indemnités journalières. Autrement<br />

dit, le remplacement éventuel de la<br />

collaboratrice en congé maternité ne<br />

constitue pas une charge financière importante<br />

pour l’employeur, voire ne coûte<br />

rien.<br />

Cela étant, les collaborateurs qui demeurent<br />

en place n’ont pas un droit au<br />

versement de l’équivalent du salaire de la<br />

personne absente, même si dans les faits,<br />

ils effectuent le travail de cette dernière.<br />

En revanche, si ce surcroît de travail engendre<br />

du travail supplémentaire, les<br />

heures dépassant les 50 heures par semaine<br />

ou l’horaire fixé dans l’établissement<br />

concerné, devront être rétribuées à<br />

125% ou compensées en temps, selon les<br />

règles ordinaires.<br />

Si le surcroît de travail est d’une telle ampleur<br />

que cela met en péril la santé des<br />

travailleurs, il y a lieu de le faire savoir<br />

clairement à l’employeur et de lui demander<br />

de résoudre ce problème par l’engagement<br />

d’un remplaçant à un taux d’activité<br />

suffisamment important pour permettre<br />

que les conditions de travail soient<br />

acceptables. A défaut, l’employeur, en plus<br />

du paiement des heures de travail supplémentaires,<br />

engagerait sa responsabilité<br />

sous l’angle de son devoir de protection de<br />

la santé de ses travailleurs.<br />

En tout état de cause, si l’on peut comprendre<br />

que l’absence d’un travailleur<br />

pendant quelques jours puisse être compensée<br />

par un travail supplémentaire des<br />

personnes restantes, tel ne devrait pas être<br />

accepté pour une période d’absence aussi<br />

longue qu’un congé maternité de quatre<br />

ou cinq mois. En effet, les conditions<br />

«d’urgence» et de «surcroît extraordinaire»<br />

de travail, découlant de la loi sur<br />

le travail, ne seraient pas réalisées.<br />

Il est donc conseillé, dès le moment où la<br />

grossesse est connue, d’interpeller l’employeur<br />

et d’examiner avec lui la manière<br />

avec laquelle cette absence sera compensée.<br />

■<br />

JURA<br />

Grand local pour cabinet<br />

de groupe à Delémont<br />

Surface de 330 m 2 à plein pied au centre de<br />

Delémont, disponible dès le printemps 2016.<br />

Les cloisons, l‘équipement sanitaire et électrique<br />

seront réalisés selon les besoins des intéressés<br />

par le propriétaire. Place de parc à<br />

disposition pour les locataires et la clientèle.<br />

Contact: M e Boillat Pierre, Molière 26, 2800 Delémont,<br />

032 423 27 89, pboillat.av@bluewin.ch<br />

26 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


POINT DE MIRE ▶ VISIONS<br />

«Seule, mais pas isolée»<br />

De nouvelles formes de logement sont testées au cœur de la ville de Zurich. La coopérative Kalkbreite<br />

propose à ses locataires non seulement des logements avantageux, mais aussi des formes<br />

de cohabitation futuristes. La volonté de ménager les ressources et un certain esprit communautaire<br />

sont les éléments fédérateurs. Nina Schneider, co-initiatrice, nous explique comment se déroule la<br />

vie en groupe.<br />

Catherine Aeschbacher, rédactrice en chef du Journal <strong>ASMAC</strong>, s’est entretenue avec Nina Schneider,<br />

coopératrice et habitante de la cité Kalkbreite. Photos: Marco Zanoni.<br />

Si je vous propose deux<br />

magazines au choix, «Vogue»<br />

ou «Schöner Wohnen»,<br />

lequel choisissez-vous?<br />

Nina Schneider: Je choisis «Schöner<br />

Wohnen».<br />

Pourquoi?<br />

Les deux magazines ne comptent pas parmi<br />

ma lecture quotidienne. Mais le magazine<br />

«Schöner Wohnen» va probablement<br />

au-delà des questions purement<br />

personnelles, alors que «Vogue» ne s’intéresse<br />

qu’au propre bien-être. Je m’intéresse<br />

aux questions sociales, c’est pourquoi<br />

une publication uniquement focalisée<br />

sur les questions individuelles ne<br />

m’intéresse pas.<br />

Parlons quand même de<br />

vous. Comment étiez-vous<br />

logée il y a dix ans?<br />

A l’époque, j’habitais avec une amie de<br />

longue date dans un logement en coopérative<br />

à Zurich. C’était un projet antérieur<br />

à celui de Kalkbreite.<br />

Comment êtes-vous logée<br />

actuellement?<br />

J’habite depuis une année dans un logement<br />

de type «cluster» dans le lotissement<br />

coopératif Kalkbreite.<br />

Qu’est-ce qu’un logement<br />

de type «cluster»?<br />

<strong>No</strong>us avons pour ainsi dire inventé cette<br />

forme de logement. Il s’agit de dix ménages<br />

individuels, c’est-à-dire de très petits<br />

appartements de 28 à 45 m 2 de surface<br />

avec une cuisinette et une salle de bain<br />

qui sont réunis en une seule unité par une<br />

grande cuisine commune avec balcon.<br />

Mon logement a 35 m 2 .<br />

Cela nous rappelle un couvent,<br />

où chacun dispose de sa<br />

cellule et où les autres locaux<br />

sont utilisés en commun<br />

En effet, il y a certaines parallèles. <strong>No</strong>us<br />

essayons de faire passer nos besoins personnels<br />

un peu à l’arrière-plan au bénéfice<br />

de la communauté. Comme dans un<br />

couvent, nous avons aussi des locaux<br />

communs à l’intérieur et à l’extérieur. Une<br />

rue intérieure, qui regroupe toutes les<br />

cages d’escalier. Une cour intérieure et les<br />

terrasses, un jardin potager et en lieu et<br />

place de chapelles, nous disposons d’un<br />

local de gymnastique, d’un atelier de<br />

peinture et de couture, d’une salle de musculation,<br />

etc. Initialement, ces locaux<br />

n’étaient pas destinés à un usage précis,<br />

c’est la communauté qui leur a attribué<br />

des fonctions spécifiques.<br />

Dans quelle mesure êtes-vous<br />

intégrée dans cette vie<br />

communautaire? Cuisinez-vous<br />

tous les jours ensemble avec<br />

d’autres habitants?<br />

<strong>No</strong>n. <strong>No</strong>us avons un ménage comprenant<br />

50 personnes dans le lotissement. Elles<br />

s’alimentent dans une grande cuisine.<br />

Toutes ces personnes ont engagé une cuisinière<br />

qui prépare des repas tous les soirs<br />

pendant la semaine. Ce grand ménage<br />

compte des familles, des colocations, des<br />

personnes en chaise roulante, des seniors<br />

et des personnes seules. Toutes savourent<br />

l’avantage de ne pas devoir faire à manger<br />

Biographie express<br />

Nina Schneider (née en 1964) a travaillé<br />

pendant 15 ans comme monteuse<br />

pour la télévision suisse et étudié<br />

les sciences politiques et des religions<br />

à Fribourg. Aujourd’hui, elle travaille<br />

comme observatrice des élections pour<br />

le DFAE et à la commission d’exploitation<br />

pour le «Zollhaus», la deuxième<br />

cité de la coopérative Kalkbreite.<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

27


soi-même. Comme je suis souvent en déplacement<br />

le soir, à titre professionnel ou<br />

privé, je n’ai pas rejoint ce grand ménage.<br />

Mais cette option me reste ouverte.<br />

Vous êtes une coopératrice de<br />

la première heure. Sur quelle<br />

idée se fonde la coopérative<br />

Kalkbreite?<br />

A l’instar d’autres coopératives, nous cherchons<br />

aussi à sauvegarder et créer des<br />

logements avantageux. Par ailleurs, nous<br />

voulons tester de nouvelles formes de logement<br />

permettant de ménager les ressources<br />

le plus possible. Une construction<br />

neuve permet de réduire la consommation<br />

d’énergie. Mais finalement, c’est la question<br />

de la surface qui détermine l’énergie<br />

consommée par une personne. De plus,<br />

notre cité est sans voitures. En contrepartie,<br />

nous avons un grand garage à vélos<br />

avec atelier incorporé.<br />

Cité coopérative Kalkbreite<br />

La coopérative Kalkbreite vise l’acquisition de terrains et<br />

immeubles pour les soustraire durablement à un usage<br />

spéculatif. Son objectif est de construire des espaces de<br />

logement et commerciaux avantageux, d’encourager des<br />

établissements communautaires et la mixité sociale ainsi<br />

que de présenter des modèles pour réaliser une société<br />

à 2000 watts. Après un processus participatif de planification<br />

et de construction, la première cité comptant environ<br />

250 places de logement et de travail a pu être inaugurée<br />

en été 2014 à la Kalkbreite à Zurich.<br />

Dans ces conditions, ce sont probablement<br />

des personnes unies<br />

par les mêmes intérêts qui<br />

se retrouvent dans votre cité?<br />

Les questions écologiques nous unissent<br />

sans aucun doute. Lors de la location,<br />

nous avons cependant tenu compte de la<br />

population moyenne suisse et avons créé,<br />

dans un quartier souffrant de dépopulation,<br />

un espace de logement pour 50 enfants.<br />

Dans la partie commerciale, nous<br />

avons installé notre propre crèche ainsi<br />

qu’une maison de naissance. <strong>No</strong>us proposons<br />

toutes les formes de cohabitation, du<br />

cluster en passant par l’appartement familial<br />

classique jusqu’aux grands ménages.<br />

Actuellement, nous avons une<br />

majorité de jeunes habitants en raison du<br />

nombre élevé d’enfants, mais il y a aussi<br />

des personnes âgées et des immigrés<br />

d’Erythrée, du Burundi et d’Allemagne<br />

qui vivent ici. En principe, il n’y a pas de<br />

chambres vides dans nos appartements.<br />

Au maximum 35 m 2 sont à disposition par<br />

personne. En contrepartie, nous offrons<br />

de nombreux locaux communautaires, le<br />

jardin, la buanderie, la bibliothèque, etc.<br />

qui permettent de nouer des contacts.<br />

Pour finir, nous avons aussi un restaurant,<br />

un cinéma et des commerces, tous<br />

accessibles au public.<br />

Comment votre vie a-t-elle<br />

changé concrètement?<br />

J’ai été contrainte de réduire fortement<br />

mes biens. Tous ceux qui ont emménagé<br />

ici ont eu le même problème. Bien que<br />

nous nous réjouissions tous d’entrer dans<br />

cette nouvelle forme de logement, il n’a<br />

pas été facile de se séparer d’objets aimés<br />

le jour de l’emménagement. Heureusement,<br />

chaque appartement possède une<br />

cave dans laquelle je conserve de nombreux<br />

objets. Je me déplace donc assez<br />

souvent à la cave et retour (elle rit). Soudain,<br />

on constate que la vie est nettement<br />

plus simple lorsqu’on cesse de traîner un<br />

tel ballast avec soi. D’autre part, j’ai beaucoup<br />

plus de contacts sociaux que dans<br />

un appartement d’une pièce «normal».<br />

<strong>No</strong>tre cluster se réunit une fois par mois<br />

pour un grand souper. Une chose qui s’est<br />

faite spontanément. <strong>No</strong>us avons aussi un<br />

magasin bio dans la maison. J’ai donc tout<br />

ce qu’il me faut devant la porte de mon<br />

appartement. En pleine ville, je me sens<br />

comme dans un village où tout le monde<br />

se connaît et se sent en sécurité.<br />

Quelle est votre vision d’avenir<br />

pour votre cité?<br />

J’espère davantage de mixité sociale. Etant<br />

donné que cette forme de logement est relativement<br />

nouvelle, elle attire actuellement<br />

principalement des personnes qui ont<br />

conscience des enjeux sociaux, culturels et<br />

écologiques. <strong>No</strong>us construisons déjà une<br />

deuxième cité dans laquelle nous voulons<br />

poursuivre le développement de nos<br />

concepts de logement. Et pour économiser<br />

encore davantage d’énergie, nous envisageons<br />

de renoncer aux salles de bain privées<br />

en faveur de salles d’eau communes.<br />

La décision concernant la réalisation d’une<br />

telle idée sera prise par voie participative<br />

avec les locataires potentiels. J’estime que<br />

le fait de se loger de façon à ménager les<br />

ressources permet de renforcer les communautés<br />

sociales et correspond à un besoin<br />

croissant de notre société. ■<br />

28 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


POINT DE MIRE ▶ VISIONS<br />

Rêves, désirs et projets<br />

«Que désires-tu pour les années à venir?» «Comment vois-tu ton avenir professionnel?»<br />

<strong>No</strong>us avons interviewé des jeunes médecins en pédiatrie à propos de leurs visions<br />

professionnelles et privées.<br />

« »<br />

« »<br />

Dans cinq ans, j’aimerais assumer la direction ou la codirection d’un service<br />

de chirurgie pédiatrique performant. Ma vision est d’accorder la plus grande<br />

importance à l’enseignement des médecins en formation postgraduée en<br />

clinique et en salle d’opération. Je souhaiterais aussi exiger du dévouement,<br />

de l’engagement, de l’ambition et du fair-play. Moi-même, j’aimerais entretenir<br />

des contacts internationaux et apprendre de collègues étrangers ou leur<br />

enseigner certaines choses sans satisfaire un besoin aigu d’autoglorification.<br />

Ma vision est d’accorder à la recherche clinique la même importance qu’à<br />

la recherche fondamentale. Cette dernière ne peut jamais être accomplie<br />

dans la même mesure par les médecins cliniques que p.ex. par les biologistes.<br />

J’aimerais enseigner les aspects économiques de la médecine, car ceux-ci<br />

sont nécessaires dans un système de santé engendrant des coûts toujours<br />

plus importants. Parallèlement, j’espère que l’on fera à nouveau preuve de<br />

plus d’estime vis-à-vis des médecins travaillant dur et que cela se fera aussi<br />

ressentir financièrement. En particulier par rapport aux professions qui sont<br />

Actuellement, je rédige ma thèse en pneumologie pédiatrique. Dans deux<br />

ou trois ans, je me vois travailler comme médecin-assistante clinique en<br />

très bien rémunérées, mais qui ne présentent un intérêt que limité ou nul<br />

pour la société en général.<br />

P. Z., chef de clinique en chirurgie pédiatrique,<br />

actif en chirurgie depuis 15 ans ayant eu la chance de bénéficier<br />

d’une très bonne et très large formation clinique et opératoire<br />

formation postgraduée vers le titre de spécialiste en pédiatrie. Les nombreuses<br />

expériences déjà acquises dans les différentes disciplines dessinent<br />

peu à peu la direction dans laquelle cette voie va mener<br />

B. E., médecin-assistante fraîchement diplômée<br />

« »<br />

« »<br />

Ma vision est que la recherche clinique en pédiatrie soit encouragée dans<br />

toutes les universités de Suisse et que la recherche multicentrique concerne<br />

aussi plus souvent la pédiatrie en Suisse. Dans cinq ans, je me vois travailler<br />

comme clinicienne et chercheuse qui n’a rien perdu du plaisir, de l’énergie<br />

et de l’enthousiasme pour sa discipline et sa recherche.<br />

N. R., cheffe de clinique en infectiologie pédiatrique, 15 ans après<br />

l’examen fédéral, huit ans de pédiatrie, huit ans de recherche<br />

clinique et trois ans d’infectiologie pédiatrique<br />

Ma vision: je veux devenir médecin adjointe et souhaite que mon travail<br />

soit composé à parts égales de travail clinique et de recherche clinique.<br />

T. D., cheffe de clinique,<br />

travaille depuis quatre ans dans le service<br />

pédiatrique d’hématologie/oncologie<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

29


POINT DE MIRE ▶ VISIONS<br />

« »<br />

« »<br />

« »<br />

Pour résumer, je dirais que ma vision concerne en premier lieu la meilleure<br />

compatibilité entre profession/spécialisation et famille. Je souhaite donc<br />

davantage de postes à temps partiel et de possibilités d’effectuer une<br />

sous-spécialisation à temps partiel ainsi que globalement de meilleures<br />

conditions de travail. V. Z., médecin-assistante en pédiatrie<br />

J’aimerais conserver l’amour du métier et la curiosité nécessaire pour la<br />

médecine, sans devoir les subordonner à des intérêts politiques ou économiques<br />

et sans devoir renoncer à une vie de famille et privée épanouie.<br />

F. H. cheffe de clinique en pédiatrie<br />

Je souhaite qu’à l’avenir aussi, la pédiatrie reste axée sur l’enfant et non pas<br />

sur le forfait par cas.<br />

N. L., médecin-assistante en pédiatrie<br />

30 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


POINT DE MIRE ▶ VISIONS<br />

Engel, Nizza, © Isolde Ohlbaum, München<br />

Les visions religieuses – du pur délire?<br />

Lorsque des individus parlent de leurs visions religieuses, leur entourage se montrera dans<br />

le meilleur des cas troublé, mais fera le plus souvent preuve d’une incompréhension totale. Il est<br />

donc important de considérer les visions dans un contexte global. Ce n’est que de cette façon<br />

qu’il est possible de déterminer s’il s’agit des signes d’un trouble psychique ou d’un enrichissement<br />

et d’une aide au quotidien pour les personnes concernées.<br />

Tanja Scagnetti-Feurer, D r ès lettres, cabinet de psychologie et thérapie complémentaire, Zurich, www.tanjascagnetti.ch<br />

«J’ai vu cette créature – immense et<br />

dans une lumière dorée. (...) Je pleurais<br />

– c’était une joie, un état de bonheur<br />

presque insupportable. (...) Et<br />

c’était comme si cette créature voulait<br />

me porter à travers la mer. J’entendais<br />

le bruit des vagues. ... et ensuite, elle<br />

m’a déposée au bord de la mer dans le<br />

sable.»<br />

La femme de 64 ans qui me parle de sa vie<br />

et de ses visions religieuses semble calme,<br />

mais émotionnellement touchée. Ces visions<br />

l’ont accompagnée tout au long de<br />

sa vie. Elles l’ont marquée et ont donné<br />

une orientation spirituelle libre – auparavant<br />

surtout religieuse – à son existence.<br />

Elle a longtemps travaillé comme enseignante,<br />

a élevé deux enfants et est aujourd’hui<br />

retraitée. A cause des visions qui<br />

lui étaient déjà apparues lorsqu’elle était<br />

enfant, elle a toujours été convaincue qu’il<br />

existait quelque chose en dehors de notre<br />

réalité physique quotidienne. Elle a toujours<br />

vécu cet «autre monde» comme un<br />

soutien. Elle se sentait aussi portée dans<br />

des situations difficiles.<br />

Les visions religieuses sont des formes<br />

d’expérience religieuse qui comprennent<br />

la perception d’images de certaines créatures<br />

– dans notre culture souvent sous<br />

forme de Jésus, Marie, d’anges ou de lumière<br />

– ou de longues séquences. Elles<br />

peuvent apparaître spontanément ou être<br />

favorisées par la méditation, le jeûne ou<br />

être induites par des drogues. Elles<br />

peuvent survenir dans un état de pleine<br />

santé psychique et mentale ou dans le<br />

cadre d’un trouble psychique. Souvent,<br />

elles sont associées à des perceptions auditives,<br />

olfactives ou tactiles. Etant donné<br />

qu’aucun stimulus vérifiable n’est à l’origine<br />

de tous ces phénomènes, nous<br />

sommes, du point de vue de la psychiatrie,<br />

dans le domaine des hallucinations. Ne<br />

s’agit-il donc que de pur délire?<br />

Lorsqu’une personne décrit une vision, il<br />

n’est pas possible de déterminer sur la base<br />

de son seul contenu s’il s’agit d’une expé-<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

31


POINT DE MIRE ▶ VISIONS<br />

rience de nature pathologique ou non.<br />

Dans chaque cas, le contexte, l’histoire et<br />

les conséquences de la vision ainsi que la<br />

situation actuelle de la personne concernée<br />

doivent être pris en compte.<br />

«L’expérience la plus marquante a été<br />

lorsqu’un jour je pleurais tout seul dans<br />

mon lit, que je ne savais plus quoi faire<br />

et que je priais simplement: «Mon Dieu,<br />

que dois-je faire?» J’ai alors entendu<br />

une voix: «Sois sans crainte. N’aie pas<br />

peur. Ne t’en fais pas.» Et au même instant,<br />

j’avais la vision d’un écran sur<br />

lequel étaient inscrits ces mots.»<br />

Dans cette vision, cet homme de 45 ans,<br />

qui est assis en face de moi dans une clinique<br />

psychiatrique, vit la confirmation<br />

de sa supposition d’être Jésus. La mission<br />

qui y est associée déclenche en lui une<br />

énorme activité dans une période difficile<br />

de sa vie. Il associe à sa mission d’être<br />

Jésus la nécessité de supprimer l’argent, ce<br />

qui l’incite à dépenser généreusement son<br />

argent, étant donné qu’il ne lui sert plus à<br />

rien suite à sa suppression. Ces proches<br />

sont d’avis qu’il est dans un état psychique<br />

tellement troublé, qu’un internement en<br />

clinique en raison de la mise en danger de<br />

soi-même est ordonné. A la sortie de la<br />

clinique, il vit isolé, dans des conditions<br />

financières difficiles, redevient très actif et<br />

est à nouveau perçu comme menaçant par<br />

son entourage. Il est à nouveau interné<br />

dans la clinique psychiatrique pour mise<br />

en danger d’autrui. En raison de sa vision,<br />

il commence à écrire un livre qui lui est<br />

dicté de l’intérieur. D’autres visions<br />

concernent le choix de la femme qu’il<br />

épouse ensuite effectivement. Sa vie devient<br />

de plus en plus épuisante. Finalement,<br />

il se fait interner de son plein gré<br />

dans une clinique psychiatrique.<br />

Deux visions religieuses, deux individus,<br />

deux biographies. Une vision s’avère être<br />

une précieuse ressource, l’autre entraîne<br />

de graves conséquences.<br />

Que dit l’Eglise?<br />

L’Eglise protestante officielle considère les<br />

visions comme une expérience de foi possible,<br />

mais ne les reconnaît pas en tant que<br />

révélation, vu que l’éventualité d’une révélation<br />

postbiblique est d’emblée exclue.<br />

L’Eglise catholique par contre considère<br />

que les visions sont des «révélations privées»<br />

qui n’ont une importance que pour<br />

le visionnaire au sens d’un approfondissement<br />

de sa foi. Une «révélation privée»<br />

est considérée comme une manifestation<br />

immédiate de Dieu à un individu. Les<br />

phénomènes optiques sont quant à eux<br />

l’expression d’une expérience mystique. La<br />

«révélation publique» transmise par la<br />

bible ne peut par contre pas être élargie,<br />

complétée ou démentie. Si un visionnaire<br />

prétend, p.ex. après une vision apocalyptique,<br />

vouloir rendre public son vécu,<br />

l’Eglise doit, en tant que gardienne de la<br />

«révélation publique», s’activer et contrôler<br />

la véracité de la vision. Pour évaluer la<br />

véracité d’une vision, l’Eglise se réfère à<br />

différents critères tels que la concordance<br />

des contenus avec les textes sacrés, l’intégrité<br />

de la personnalité du visionnaire, sa<br />

santé psychique et – un point essentiel –<br />

une profonde transformation religieuse<br />

qui survient avec la vision et se perpétue.<br />

Finalement, il incombera à l’évêque de<br />

décider si une vision est autorisée par<br />

l’Eglise ou non. Ainsi, les apparitions mariales<br />

de Bernadette Soubirous (1844–<br />

1879), âgée de 14 ans au moment des faits,<br />

furent reconnues par l’Eglise. En tant que<br />

lieu des apparitions mariales, la ville de<br />

Lourdes devint un des lieux de pèlerinage<br />

européens les plus importants. Bernadette<br />

Soubirous fut béatifiée en 1925 et canonisée<br />

en 1933 par le Pape Pie XI.<br />

Saine ou malade?<br />

Ce n’est qu’en considérant le contexte global<br />

qu’il est possible de déterminer si la<br />

vision est l’expression d’une pathologie.<br />

Pour ce faire, différents aspects sont essentiels:<br />

• L’évaluation globale et le diagnostic<br />

psychopathologique. En cas de vision<br />

de nature pathologique, il ne s’agit pas<br />

d’une hallucination optique isolée<br />

(souvent accompagnée d’hallucinations<br />

acoustiques, tactiles et olfactives).<br />

Elle est associée à d’autres anomalies<br />

psychopathologiques telles que p.ex.<br />

troubles de l’idéation, délire (paranoïa,<br />

mégalomanie), replis sur soi ou agitation<br />

sociale, agressivité ou tendances<br />

suicidaires.<br />

• Le contexte de la vision religieuse: la<br />

vision est-elle intégrée dans sa biographie?<br />

Comment la personne concernée<br />

maîtrise-t-elle son quotidien? Comment<br />

se présentent ses relations sociales?<br />

• La compréhension de soi du visionnaire:<br />

comment le visionnaire interprète-t-il<br />

sa vision? En tant qu’expérience<br />

religieuse/spirituelle touchante,<br />

en tant que réconfort dans une situation<br />

difficile, en tant qu’expérience<br />

vivifiante? Ou en tant qu’élu, en tant<br />

que confirmation du caractère particulier<br />

de sa personne, en tant que mission<br />

concrète, en tant qu’identification avec<br />

une créature religieuse («je suis Jésus»)?<br />

• Les conséquences de la vision: que se<br />

passe-t-il après la vision? Un approfondissement<br />

religieux et spirituel ou un<br />

comportement agité? La vision est-elle<br />

le point de départ d’un changement<br />

positif dans la vie de l’individu? Ou<br />

s’accompagne-t-elle de conséquences<br />

négatives?<br />

Finalement, une vision qui équivaut à un<br />

changement positif dans la vie de l’individu<br />

ou à un soutien intérieur est une expérience<br />

profonde et une ressource. Là où<br />

elle est l’expression d’évènements dysfonctionnels<br />

par contre, il est important de<br />

traiter les troubles qui en sont à l’origine.<br />

Le contexte général est toujours décisif<br />

pour une appréciation. ■<br />

Literatur<br />

Benz, E. (1969). Die Vision. Erfahrungsformen<br />

und Bilderwelt. Stuttgart: Klett.<br />

Hoheisel, K.; Jeremias, J.; Reed, A. Y.; Heininger,<br />

B.; Dinzelbacher, P.; Schulz, M.; Pinggéra, K.;<br />

Oberdorfer, B.; Kim, K. «Vision/Visionsbericht.»<br />

Religion in Geschichte und Gegenwart.<br />

Brill Online, <strong>2015</strong>. Reference. (UZH<br />

Hauptbibliothek/Zurich. 27 juillet <strong>2015</strong><br />

.<br />

Niemann, U. & Wagner, M. (2005). Visionen –<br />

Werk Gottes oder Produkt des Menschen?<br />

Regensburg: Verlag Friedrich Pustet.<br />

Scagnetti-Feurer, T. (2004). Religiöse Visionen.<br />

Würzburg: Königshausen & Neumann.<br />

Scagnetti-Feurer, T. (2009). Himmel und Erde<br />

verbinden. Integration spiritueller Erfahrungen.<br />

Würzburg: Königshausen &<br />

Neumann.<br />

32 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


POINT DE MIRE ▶ VISIONS<br />

LETTRES<br />

<br />

DE LECTEURS<br />

L’article «Nestlé et le négoce de l’eau»<br />

m’a déçue (Journal <strong>ASMAC</strong> 4/15). Sur un<br />

thème politiquement, socialement et écologiquement<br />

aussi brûlant, j’aurais espéré<br />

lire un article provenant d’une source indépendante<br />

et non pas d’un collaborateur<br />

de Nestlé. Même si d’après l’article, le négoce<br />

de l’eau en bouteille est surestimé,<br />

Nestlé a gagné en 2008 7,6 milliards de<br />

CHF (!) grâce à la vente d’eau en bouteille<br />

en l’espace de 9 mois (source: «Beobachter»,<br />

je n’ai hélas pas trouvé de chiffres plus<br />

récents). Outre les aspects intéressants de<br />

l’article, j’estime que le soutien de la durabilité<br />

et du droit humain à l’eau sont enjolivés.<br />

Régulièrement, Nestlé se retrouve<br />

sous le feu de la critique internationale, car<br />

on reproche à l’entreprise de ne guère se<br />

préoccuper de la durabilité et du droit humain<br />

à l’eau potable reconnu par l’ONU.<br />

Nestlé est même allé jusqu’à espionner des<br />

défenseurs des droits de l’homme et de<br />

l’environnement. Et au Brésil (São Lourenço),<br />

Nestlé a construit illégalement un puits<br />

profond pour exploiter une source. A la<br />

suite de cela, la nappe phréatique a été<br />

endommagée et plusieurs fontaines dans<br />

la localité ont été asséchées. Ce ne sont que<br />

deux exemples du côté déplaisant du commerce<br />

de l’eau. Heureusement, après un<br />

litige de plusieurs années, Nestlé a dû stopper<br />

l’exploitation de l’eau à São Lourenço.<br />

Je souhaiterais davantage de respect vis-àvis<br />

de l’homme et de l’environnement!<br />

Sandra Bigler<br />

L’entreprise suisse Nestlé réalise un<br />

dixième de son chiffre d’affaires global<br />

de plus de CHF 90 milliards avec de l’eau<br />

en bouteille. Une politique de reprise ciblée,<br />

l’acquisition de droits sur des<br />

sources et nappes phréatiques et un marketing<br />

agressif jouent un rôle non négligeable<br />

dans ce commerce. Le leader<br />

mondial du marché, Nestlé, profite un<br />

peu partout de dispositions dépassées<br />

concernant les droits sur l’eau et entreprend<br />

des démarches contre des communautés<br />

locales qui veulent les conserver<br />

dans le domaine public. <strong>No</strong>tamment<br />

dans les régions pauvres en eau du tiers<br />

monde, il n’est pas rare que l’approvisionnement<br />

en eau potable s’effondre et<br />

que la population locale soit contrainte<br />

d’acheter de l’eau en bouteille à Nestlé.<br />

Le tout est souligné par un lobbying<br />

agressif contre l’approvisionnement public<br />

en eau potable. Nestlé aime se présenter<br />

comme bienfaiteur et cache ainsi<br />

habilement les conséquences écologiques<br />

considérables de sa manière d’agir. Il est<br />

surprenant que le Journal <strong>ASMAC</strong> offre<br />

une plate-forme à Nestlé pour publier un<br />

concert de louanges sur ses propres affaires<br />

réalisées avec l’eau. Même si l’auteur<br />

de l’article apparaît clairement, la<br />

responsabilité pour cela incombe finalement<br />

à ceux qui le publient.<br />

Marlen Reusser<br />

PRISE DE POSITION<br />

DE LA RÉDACTION<br />

<strong>No</strong>us avons délibérément invité Nestlé à<br />

s’exprimer sur le thème de l’eau (Journal<br />

<strong>ASMAC</strong> 4/15). Un élément essentiel de<br />

notre conception journalistique est de<br />

permettre à des acteurs importants de<br />

prendre position sur des questions les<br />

concernant dans notre Point de mire.<br />

C’est pour cette raison que nous n’avons<br />

pas seulement demandé à Helvetas, mais<br />

également à Nestlé de s’exprimer sur le<br />

thème de l’eau. <strong>No</strong>us sommes d’avis<br />

qu’eu égard à l’équité journalistique, il<br />

est absolument nécessaire de maintenir<br />

à l’avenir aussi les règles du jeu démocratique<br />

audiatur et altera pars. De plus,<br />

nous partons du principe que nos lecteurs<br />

sont capables de discernement et<br />

qu’il n’est pas nécessaire de les mettre<br />

sous tutelle, puisqu’ils sont à même de<br />

tirer leurs propres conclusions.<br />

Catherine Aeschbacher,<br />

rédactrice en chef du Journal <strong>ASMAC</strong><br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

33


PERSPECTIVES<br />

SÉRIE DISCIPLINES MÉDICALES: ACTUALITÉS EN UROLOGIE – LA NÉO-VESSIE<br />

La néo-vessie a fait ses preuves<br />

Cela fait plus de 100 ans que l’on sait comment procéder avec succès à l’ablation d’une vessie.<br />

La recherche d’un remplacement a par contre été bien plus longue et complexe. En 1984, une nouvelle<br />

technique a été testée à Berne. Depuis lors, elle est utilisée dans le monde entier. Le nombre de<br />

patients, la longue période d’observation et le faible taux de complications le prouvent: la technique<br />

s’est avérée efficace.<br />

Urs E. Studer, Bernhard Kiss, Clinique universitaire d’urologie, Berne<br />

Les premières cystectomies furent réalisées<br />

à la fin du 19 e siècle et très vite, on<br />

chercha des alternatives à l’écoulement<br />

urinaire dans le sigmoïde (urétérosigmoïdostomie)<br />

ou vers la peau (urétérocutanéostomie):<br />

un segment de l’intestin<br />

grêle ou du gros intestin devait servir de<br />

vessie de remplacement. En raison des<br />

graves complications infectieuses (avant<br />

l’avènement des antibiotiques) et d’une<br />

incontinence urinaire non maîtrisable,<br />

l’idée fut rapidement abandonnée. Malgré<br />

ces échecs, elle réapparaîtra régulièrement<br />

environ tous les 20 ans (dans les<br />

années 1930, 1950 et 1970), bien que les<br />

résultats fonctionnels fussent à chaque<br />

fois décevant.<br />

Déjà au début du 20 e siècle, on savait que<br />

la fonction physiologique de l’intestin et<br />

notamment la péristaltique reste intacte<br />

en fonction de l’extension de la paroi et<br />

qu’elle conduit donc immanquablement<br />

à l’incontinence urinaire. A la fin des<br />

années 1950, Goodwin avait procédé à<br />

une section antimésentérique d’un segment<br />

d’intestin grêlé et replié les deux<br />

bras en forme de U l’un à côté de l’autre<br />

pour obtenir avec ce plateau iléal un<br />

volume plus grand dans la vessie<br />

contractée. Au lieu d’une péristaltique<br />

coordonnée, la section circulaire de la<br />

musculature intestinale ne permettait<br />

désormais plus que des contractions de<br />

la paroi intestinale en sens opposé. Cela<br />

permettait d’éviter l’apparition d’une<br />

pression dans le réservoir intestinal qui<br />

conduisait forcément à l’incontinence<br />

urinaire.<br />

Kock en Suède utilisa la «Cup patch technique»<br />

selon Goodwin chez des patients<br />

après une colectomie totale en tant que<br />

réservoir fécal cathétérisable iléal. Selon<br />

le même principe, on utilisa dans les années<br />

80 la poche de Kock continente et<br />

cathétérisable pour la dérivation urinaire<br />

après une cystectomie radicale. Les complications<br />

avec la nipple de sortie ont<br />

toutefois empêché une application à<br />

grande échelle.<br />

Il sembla donc logique d’associer les<br />

avantages de la «Cup patch technique»<br />

de Goodwin (réservoir à basse pression<br />

sphérique confectionné à partir de quatre<br />

segments d’intestin grêle ouvert dans le<br />

sens de la longueur) avec l’idée de<br />

connecter le réservoir directement au<br />

sphincter. Après des opérations réalisées<br />

avec succès sur des chiens, la technique<br />

fut utilisée à la Clinique universitaire<br />

d’urologie à Berne, dans un premier<br />

temps en 1984 chez des femmes avec des<br />

urètres présentant des lésions postactiniques<br />

et des vessies contractées avec<br />

fistules vésicovaginales, dès 1985 aussi<br />

chez les hommes après une cystectomie<br />

radicale. La technique opératoire en soi<br />

est simple. Pour obtenir de bons résultats<br />

fonctionnels, il faut cependant tenir<br />

compte de quelques points essentiels:<br />

Illustration 1: L’incontinence urinaire dépend de la conservation des nerfs autonomes:<br />

sur la face latérale de la vésicule séminale, dans l’angle entre vésicule séminale, fond de la<br />

vessie et prostate (2) et sur la face dorsolatérale de la capsule prostatique (3).<br />

Pendant la cystectomie, les nerfs<br />

autonomes qui conduisent au sphincter<br />

doivent être conservés. Le chirurgien doit<br />

savoir où ils se situent et comment il peut<br />

éviter de les endommager, au moins d’un<br />

côté. Etant donné que les nerfs passent des<br />

deux côtés à proximité du col de l’utérus<br />

ou de l’angle vésicules séminales/prostate,<br />

cela peut être facilité par la conservation<br />

de l’utérus (si cela est défendable<br />

d’un point de vue oncologique) ou des<br />

vésicules séminales (illustration 1). Pour<br />

que lors de la cystectomie, les urètres (en<br />

premier lieu pour des motifs oncologiques,<br />

mais aussi en raison d’une éventuelle<br />

compression de l’approvisionnement<br />

sanguin de l’urètre distal) puissent<br />

être décrochés le plus haut possible, ils<br />

sont remplacés par un segment iléal tubulaire<br />

isopéristaltique. Les urètres dis-<br />

34 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


PERSPECTIVES<br />

Illustration 2: Les deux urètres distaux sont remplacés par un segment iléal isopéristaltique.<br />

Le réservoir urinaire est constitué de quatre segments ouverts dans<br />

le sens longitudinal et pliés deux fois avec une anastomose vers l’urètre.<br />

taux de 40 cm sont ouverts dans le sens<br />

de la longueur et suturés en forme de<br />

croix. La néo-vessie doit ensuite reposer à<br />

plat sur le plancher pelvien. Il faut éviter<br />

la formation d’une sortie en forme d’entonnoir<br />

entre le réservoir iléal et l’urètre,<br />

car celui-ci risquerait d’être plié lors de<br />

la vidange de la néo-vessie.<br />

La réadaptation postopératoire<br />

active/ciblée est déterminante. Les patients<br />

doivent apprendre à vidanger correctement<br />

la néo-vessie. Contrairement<br />

au détrusor, il n’y a pas de contraction<br />

coordonnée du réservoir pour vidanger la<br />

vessie. Cela se produit uniquement par la<br />

force de gravitation et nécessite quelques<br />

minutes. La capacité fonctionnelle doit<br />

être augmentée progressivement en prolongeant<br />

les intervalles de miction<br />

jusqu’au volume souhaité de 4 à 5 dl. Les<br />

troubles du métabolisme initiaux (syndrome<br />

de perte de sel avec hypovolémie<br />

et acidose hypo- ou normochlorémique)<br />

doivent être compensés au cours des premiers<br />

mois par un apport de sel accru<br />

(p.ex. biscuits salés) et l’administration<br />

de bicarbonate de sodium conformément<br />

à l’excès de base veineux. Une bactériurie<br />

doit être traitée en tenant compte des résistances,<br />

jusqu’à ce que la culture urinaire<br />

soit stérile.<br />

Complications possibles<br />

Il ressort de ce que nous avons décrit plus<br />

haut que certains patients n’entrent pas<br />

en considération pour une néo-vessie.<br />

Pour des raisons oncologiques, il n’est<br />

pas toujours possible de conserver les<br />

nerfs. Les patients ne doivent pas souffrir<br />

d’une incontinence urinaire, ils doivent<br />

accepter qu’ils seront éventuellement incontinents<br />

durant les premiers mois<br />

(jusqu’à l’obtention de la capacité fonctionnelle<br />

souhaitée), qu’ils devront vider<br />

la néo-vessie à deux reprises la nuit et<br />

qu’ils devront se soumettre régulièrement<br />

à des contrôles (au début tous les six<br />

mois, après cinq ans une fois par année)<br />

pour détecter à temps d’éventuelles complications.<br />

Les patients souffrant d’insuffisance<br />

rénale (TFG


PERSPECTIVES<br />

AUS DER «THERAPEUTISCHEN UMSCHAU» *<br />

Abklärung der erektilen<br />

Dysfunktion beim Primärversorger<br />

Die Abklärung einer erektilen Dysfunktion sollte korrigierbare Ätiologien erfassen. Empfehlenswert<br />

ist ein strukturiertes Vorgehen, da dieses semiquantitativ und reproduzierbar ist. Sie folgt im<br />

Wesentlichen einer therapieorientierten Strategie. Behandlungsziele sollten daher früh zwischen<br />

Patient und Arzt definiert werden. Solche Ziele ändern mit dem Lebensabschnitt. Gespräch und<br />

klinische Evaluation stehen heute im Vordergrund, während invasiv-technische Untersuchungen<br />

nur selten eingesetzt werden.<br />

Kurt Lehmann, Kantonsspital Baden<br />

Die Prävalenz der erektilen Dysfunk tion<br />

(ED) liegt bei 50 %. Sie wird beim Primärversorger<br />

zu selten angesprochen. Auch<br />

die Patienten tun sich schwer damit, denn<br />

sexuelle Dysfunktion ist eine peinliche<br />

Privatsache. Darüber zu sprechen ist die<br />

Potenzierung der Peinlichkeit. Unsicherheit<br />

vom Arzt bei diagnostischen und<br />

therapeutischen Massnahmen führt zu<br />

einer Vermeidungshaltung und in der<br />

Konsequenz zu einer Unterversorgung.<br />

• Penisfraktur<br />

• Onkologische Patienten mit sekundärer<br />

sexueller Dysfunktion<br />

• Junge Männer<br />

• Im fortgeschrittenen Alter<br />

• Nebenwirkung medizinischer Behandlungen<br />

• Posttraumatische ED<br />

• Libidoverlust<br />

• Induration penis plastica<br />

• Hypogonadismus<br />

• Kongenitale Penisdeviation (mit oder<br />

ohne Chorda)<br />

Um sich selber nicht zu sehr einbringen<br />

zu müssen und dennoch erste diagnostische<br />

Schritte einzuleiten, bieten sich Fragebogen<br />

an. Hierzu zeigt Tabelle 1 ein<br />

Beispiel, das von einer Gruppe Schweizer<br />

Spezialisten mit Unterstützung von Pfizer<br />

Anamnese<br />

Die moderne Abklärung ist patientenzentriert.<br />

D.h., dass die Vorstellungen, Wünsche<br />

und Ziele des Patienten von Anfang<br />

an einfliessen. Der Arzt ist bei patientenzentriertem<br />

Vorgehen sogleich mitten<br />

drin. Mit einem strukturierten Vorgehen<br />

kann eine sachliche Distanz eingehalten<br />

werden. Nicht jeder Arzt will und kann<br />

diese Inhalte in Patientengesprächen vertiefen.<br />

Dennoch sollte ein ganzheitlich<br />

tätiger Arzt in der Lage sein, die sexuellen<br />

Funktionsstörungen etwas einzuordnen.<br />

Sexuelle Dysfunktion ist mehr als ED und<br />

deshalb ist eine gute Anamnese entscheidend.<br />

• Erektile Dysfunktion<br />

• Ejaculatio praecox (EjP)<br />

• Anejakulation<br />

• Priapismus<br />

* Der Artikel erschien ursprünglich in der «Therapeutischen<br />

Umschau» (Therapeutische Umschau 2010; 67<br />

(3): 117–121). VSAO-Mitglieder können die «Therapeutische<br />

Umschau» zu äusserst günstigen Konditionen<br />

abonnieren.<br />

Details siehe unter www.verlag-hanshuber.com/vsao.<br />

Abbildung 1: Penisfraktur – saxophonartige Verkrümmung und Hämatom<br />

36 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


PERSPECTIVES<br />

Sexualität – ein Problem?<br />

Fragebogen für den Mann<br />

Bitte beantworten Sie die nachstehenden Fragen über Ihr sexuelles Erleben<br />

(sexuelle Funktion)<br />

1. Sind Sie mit Ihrer Sexualität zufrieden?<br />

Falls nein, fahren Sie bitte fort..<br />

2. Wie lange sind Sie mit der Sexualität unzufrieden?<br />

❑ seit Jahren<br />

❑ seit Monaten<br />

❑ seit Wochen<br />

3. Welches Problem haben Sie (mehrere Antworten möglich):<br />

1. Ich vermeide die Sexualität<br />

2. Wenig oder keine Lust auf Sex<br />

3. Schwierigkeiten mit der Gliedversteifung<br />

4. Vorzeitigem Samenerguss<br />

5. Problem, weil Höhepunkt, oder Samen erguss<br />

zu lange oder überhaupt nicht kommen<br />

6. Schmerzen beim Sex auftreten<br />

7. Problem, dass bei der Erektion eine<br />

Penisbiegung auftritt<br />

8. Sorgen wegen der Penisgrösse<br />

9 Andere:<br />

Stört mich<br />

wenig mässig sehr<br />

Ihre Ärztin/Ihr Arzt ist gerne bereit den Fragebogen, das Problem mit Ihnen zu<br />

besprechen. Sie können ihn bei einer nächsten Konsultation mitbringen [1].<br />

Tabelle 1: Orientierender Fragebogen zur männlichen Sexualfunktion<br />

• Hoden:<br />

– Volumen<br />

– Konsistenz<br />

• Nebenhoden:<br />

– Grösse; Form, Konsistenz, Resistenz<br />

• Prostata:<br />

– Konsistenz<br />

– Schmerzhaftigkeit<br />

Laboruntersuchungen<br />

Kenntnis der Nüchternglukose, des Lipidprofils<br />

und des Hormonstatus sind empfehlenswert.<br />

Diese Tests werden zur Beurteilung<br />

von Komorbiditäten wie Diabetes<br />

mellitus und Hyperlipid ämie oder zum<br />

Ausschluss eines Hypogonadismus verwendet.<br />

Bei Männern ab 50 Jahren wird die Messung<br />

eines prostataspezifischen Antigens<br />

empfohlen.<br />

Spezielle Situationen<br />

Die Penisfraktur<br />

Die Penisfraktur ist ein Akutereignis. Der<br />

häufigste Mechanismus besteht in einer<br />

forcierten Biegung des erigierten Penis.<br />

Typischerweise verursacht das Reissen der<br />

Tunica albuginea einen Knall, gefolgt von<br />

einer raschen Detumeszenz. In kurzer Zeit<br />

folgen Blauverfärbung, Schwellung und<br />

Krümmung (Abb. 1). Sie ist ein <strong>No</strong>tfall,<br />

der in den nächsten Stunden chirurgisch<br />

versorgt werden muss, weil sonst definitiver<br />

Verlust der erektilen Funktion droht.<br />

adaptiert worden war [1]. Der Fragebogen<br />

deckt die wesentlichen Beschwerden und<br />

Ätiologien ab, um erste therapeutische<br />

Massnahmen oder gezielte Überweisung<br />

vorzunehmen. Es existieren zahlreiche<br />

Fragebogen wie beispielsweise der IIEF<br />

(International Index of Erectile Function)<br />

[2], oder der EDITS (Dysfunction Inventory<br />

for Treatment Satisfaction), die semiquantitative<br />

Messungen ermöglichen. Der<br />

IIEF ist in zahlreichen Sprachen als Kurzversion<br />

verfügbar. Seine Anwendung hat<br />

sich bewährt aber er fokussiert auf die<br />

Erektion und eignet sich daher zur breiten<br />

Abklärung sexueller Funktionsstörungen<br />

weniger. Fragebogen ersetzten eine ausführliche<br />

Anamnese nicht (Tab. 2).<br />

Diese umfassende Abklärung sprengt den<br />

Rahmen einer normalen ärztlichen Praxis.<br />

Sie kann vereinfacht und den eigenen<br />

Ansprüchen angepasst werden.<br />

Klinische Untersuchung<br />

Die klinische Untersuchung ist ein wichtiger<br />

Bestandteil der Abklärung, obschon<br />

damit nur ausnahmsweise eine Ätiologie<br />

für die sexuelle Funk tionsstörung festgestellt<br />

werden kann. Systemerkrankungen<br />

spielen für die Entwicklung einer ED eine<br />

wichtige Rolle. Daher sollten eine aktuelle<br />

ganzheitliche sowie eine spezifische<br />

Untersuchung vorliegen.<br />

• Grobe Allgemeinuntersuchung (Habitus,<br />

Behaarung, periphere Pulse, Sensibilität,<br />

Blutdruck)<br />

• Penis:<br />

– Urethramündung<br />

– Präputium (Phimose, Entzündung,<br />

Infekt, Karzinom)<br />

– Penile Verhärtungen (Chorda oder<br />

Induratio Penis Plastica)<br />

– Mikropenis<br />

Priapismus<br />

Die Erektion persistiert ohne sexuelle Stimulation<br />

oder sexuellen Appetit. Sie ist fest<br />

und beginnt nach etwa drei Stunden<br />

schmerzhaft zu werden. Die Ischämie<br />

sollte notfallmässig behoben werden. Es<br />

gibt auch einen nicht-ischämischen<br />

(high-flow) Priapismus. Die Erektion ist<br />

wechselnd kräftig, meistens nicht vollständig<br />

fest und schmerzlos. Er entsteht<br />

vorwiegend traumatisch und kann während<br />

Tagen bestanden haben. Gefahr für<br />

das erektile Gewebe besteht nicht unmittelbar,<br />

aber die chronisch persistierende<br />

Erektion ist störend. Beim chronisch rezidivierenden<br />

Priapismus treten alle paar<br />

Tage oder Wochen, manchmal sogar<br />

täglich, prolongierte, schmerzhafte Erektionen<br />

auf. Mit Herumgehen, kalten Duschen<br />

versuchen die Patienten die Erektion<br />

abzubauen. In einigen Fällen sind<br />

entlastende Punktionen öfter nötig.<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

37


PERSPECTIVES<br />

A. Medizinische Grunddaten<br />

Persönliche Anamnese<br />

Hypertonie<br />

KHK (Myokardinfarkt, Angina)<br />

Diabetes mellitus<br />

Hyperlipidaemie<br />

Gefässerkrankung (Hirnschlag, TIA, PAVK, Aneurysma)<br />

Psychologisch, psychiatrische Erkrankungen<br />

Endokrine Erkrankungen (Testosteron, Schilddrüse, Steroide)<br />

Nierenerkrankungen<br />

Neurologische Erkrankungen (Parkinson, MS, Spinalkanal, Diskopathie)<br />

Trauma: Penis, Becken, perineal, Hoden, Rektum<br />

Prostataerkrankungen (LUTS bei BPH, Carcinom, erhöhtes PSA, Infektion)<br />

Miktionsprobleme (IPSS, L)<br />

Schlafapnoe Syndrom (starkes Schnarchen, Schläfrigkeit tagsüber)<br />

Chronische Müdigkeit und Schwäche<br />

Krebserkrankung (Blase, Prostata, Rektum oder andere)<br />

Radiotherapie Beckenregion<br />

Unwillkürlicher Gewichtsverlust<br />

Gelenkschmerzen, -beschwerden<br />

Sexuell übertragene Erkrankung<br />

Therapierte Erkrankung<br />

Medikamente<br />

Alkohol Tabak (Zigarette pro Tag . . .) Pack years<br />

Marijuana Cocain Andere<br />

B. Psychosoziale Anamnese<br />

Ängste und Hemmungen vor sexuellen Kontakten<br />

Schwierigkeiten Partner zu finden<br />

Unsicherheit bezüglich eigener sexueller Identität<br />

Status nach sexuellem Missbrauch (?Gewalt?)<br />

Relevante Beziehungsprobleme innerhalb der Familie<br />

Unter erheblichem psychischem und sozialem Stress<br />

Depressionen, Angstzustände<br />

Berufliches Umfeld, finanzielle Situation<br />

Mein Partner hat Probleme mit<br />

Gesundheit, Libido, sexueller<br />

Leistungsfähigkeit, Ängste und Hemmungen,<br />

wurde sexuell missbraucht<br />

Tabelle 2: Ausführlicher Fragebogen zur männlichen Sexualfunktion<br />

Fortsetzung Tabelle 2 auf der nächsten Seite<br />

Schwere Beeinträchtigungen des Sozialund<br />

Berufslebens sind möglich.<br />

Junge Patienten<br />

Primäre ED existiert! Es gibt organisch<br />

bedingte und psychogene Formen. Organische<br />

primäre ED ist selten aber schwerwiegend.<br />

Ihre Abklärung folgt den gleichen<br />

Regeln wie bei allen Männern, führt<br />

aber häufiger zu vertieften Untersuchungen<br />

mit dem Ziel eine behandelbare Ätiologie<br />

zu finden.<br />

Onkologische Patienten<br />

Sexuelle Funktionsstörungen können Nebenwirkung<br />

der onkologischen Therapie<br />

sein. Das bekannteste Beispiel dafür ist die<br />

radikale Prostatektomie. Onkologische<br />

Operationen, Chemotherapien und Bestrahlungen<br />

verursachen häufig entweder<br />

direkte Schädigungen der primären<br />

Sexual organe oder die Krankheit selber<br />

und ihre Bewältigung ist belastend, so<br />

dass Sexualität weit in den Hintergrund<br />

rückt. Nicht selten ändern sich nach einer<br />

Stabilisierung die Bedürfnisse wieder,<br />

aber die Funktion ist entweder durch die<br />

onkologische Therapie oder aus Gründen<br />

wie bei anderen Patienten auch, nicht<br />

mehr ausreichend. Sexuelle Funktionsstörungen<br />

nach oder während onkologischer<br />

Therapien sind ein kaum diskutiertes<br />

Thema. Spezifische Behandlungskonzepte<br />

existieren nicht. Dabei darf nicht vergessen<br />

werden, dass auch junge Menschen<br />

und ihre Partner betroffen sein können.<br />

Der Partner<br />

Nur selten stellt sich ein Paar zur Abklärung<br />

vor. Dies hat nicht nur mit den anfangs<br />

erwähnten Peinlichkeiten, sondern<br />

auch mit unterschiedlichen Vorstellungen<br />

und Wünschen der Partner zu tun. Männer<br />

sind mehrheitlich auf penetrierenden<br />

Sex fixiert, Frauen dagegen nicht.<br />

Es gibt gute Gründe in der klinischen Tätigkeit<br />

routinemässig nach sexuellen<br />

Funktionsstörungen zu fragen. ED und<br />

kardiovaskuläre Erkrankungen haben<br />

viele Risikofaktoren gemeinsam. ED hat<br />

für kardiovaskuläre Erkrankungen die<br />

Bedeutung eines Markers, weil sie häufig<br />

1 – 3 Jahre vorher beginnt. Im Wesentlichen<br />

liegt die gemeinsame Pathophysiologie<br />

bei den Endothel- und glatten Muskelzellen.<br />

Auch andere Systemerkrankungen<br />

weisen eindeutig überproportionalen<br />

Zusammenhang mit ED auf.<br />

38 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


PERSPECTIVES<br />

C. Sexual Anamnese<br />

Bezieht sich auf die letzten 3 Monate und länger.<br />

1. Sind Sie mit der sexuellen Funktion zufrieden?<br />

Ja Nein (nachfragen)<br />

2. Wie lange sind Sie unzufrieden?<br />

3 Monate 6 Monate 1 Jahr 2 Jahre länger<br />

3a. Das Problem besteht in:<br />

1. Libidomangel<br />

2. Erektionsprobleme Dauer, Rigidität<br />

3. Ejaculatio praecox<br />

4. Anejaculation oder verzögerte Ejaculation<br />

5. Schmerzen während der sexuellen Aktivität<br />

6. Neue Penisverkrümmung, die störend ist<br />

7. Anderes Problem:<br />

3b. Welcher der oben genannten Punkte steht im Vordergrund?<br />

1 2 3 4 5 6 7<br />

4. Sind Auswirkungen auf die Partnerschaft aufgetreten?<br />

Wenig bis kein Effekt mittelmässiger Effekt grosser Effekt<br />

5. Was könnte in Ihrem Fall die wesentliche Ursache die ED sein?<br />

Medizinische Erkrankung oder Operation<br />

Nebenwirkung von Medikamenten<br />

Stress im Beruf oder sozial, Beziehungsproblem<br />

Kein Hinweis<br />

6a. Sexuelle Stimulierbarkeit und Erektionsqualität (Zeitfaktoren)<br />

• Wann hatten Sie die letzte zufriedenstellende Erektion?<br />

• Wie hat die Dysfunktion begonnen (langsam, plötzlich)?<br />

• Wann hatten Sie zuletzt eine gute Erektion?<br />

• Von 10 Versuchen sind wie viele Versager /10<br />

6b. Erektionsqualität (quantitativ)<br />

Morgenerektionen? Auf einer Skala von 1 – 5 (1 schwach)<br />

1 2 3 4 5<br />

Wie ist die Rigidität beim Verkehr. Auf einer Skala von 1 – 5 (1 schwach)<br />

1 2 3 4 5<br />

Führt sexuelle Stimulation zu einer Erektion? ja nein<br />

Bleibt die Erektion unter sexueller Stimulation? ja nein<br />

6c. Erektionsqualität (qualitativ)<br />

Ist die ED partner- oder situationsabhängig?<br />

Geht die Erektion vor Penetration oder vor Orgasmus verloren?<br />

Müssen Sie sich konzentrieren, um die Erektion aufrecht zu halten?<br />

Besteht eine störende Deviation (sekundär, primär)?<br />

Verursacht die Erektion Schmerzen?<br />

Gibt es Stellungen, die zu Verlust der Erektion führen?<br />

7. Libido<br />

Freuen Sie sich auf Sex?<br />

Macht Ihnen Sexualität Spass?<br />

Haben Sie sexuelle Phantasien?<br />

Sexuelle Träume?<br />

Wie sind Sie sexuell erregbar?<br />

Wie stark ist Ihr sexuelles Bedürfnis?<br />

8. Ejakulation/Orgasmus/ Befriedigung<br />

Können Sie beim Sex ejakulieren?<br />

Fortsetzung Tabelle 2 auf der nächsten Seite<br />

• Hypertonie 52 %<br />

• Diabetes mellitus 64 %<br />

• Ischämische Herzerkrankungen 61 %<br />

• LUTS (lower urinary<br />

tract symptoms) 55 %<br />

• PAVK (periphere arterielle<br />

Verschlusskrankheit) 86 %<br />

• Schwere Depression 90 %<br />

Wie den Patienten ansprechen?<br />

Ein Interview mit einem Mann zu führen,<br />

der wegen ED in der Praxis erscheint ist<br />

problemlos. Einen langjährigen Patienten<br />

plötzlich auf ED anzusprechen, ist dagegen<br />

schwierig. Der Hinweis auf die Zusammenhänge<br />

von ED und Systemerkrankungen,<br />

eröffnet einen Weg, der drohenden<br />

Peinlichkeiten vorbeugt.<br />

Nachdem anamnestische Angaben, klinische<br />

Untersuchung und Laborergebnisse<br />

vorliegen, sollten die Erkenntnisse mit<br />

dem Patienten (Paar) besprochen werden.<br />

Oft ist keine eindeutige Diagnose möglich<br />

und dennoch sollten jetzt therapeutische<br />

Op tionen und die Spezialuntersuchungen<br />

in die Überlegungen einbezogen werden.<br />

Von den Zielen und Vorstellungen (patientenzentrierte<br />

Abklärung) hängt massgeblich<br />

ab, welches die weiteren Schritte<br />

sein könnten. Phosphodiester ase-Hemmer<br />

sollten nur mit klarem Konzept diagnostisch<br />

eingesetzt werden. Dosierung und<br />

Einnahmetechnik müssen stimmen, weil<br />

sonst keine neue Erkenntnis resultiert und<br />

gleichzeitig der beste therapeutische Pfeil<br />

verschossen ist! Spezialuntersuchungen,<br />

mit Ausnahme der psychologischen und<br />

paartherapeutischen, spielen heutzutage<br />

eine kleinere Rolle. Eine detaillierte Darstellung<br />

erübrigt sich daher, die psychologischen<br />

werden an anderer Stelle dargestellt.<br />

Spezialuntersuchungen<br />

• Intrakavernöse Injektion einer vasoaktiven<br />

Substanz wie Alprostadil<br />

• Nächtliche Tumeszenz- und<br />

Rigiditätsmessung<br />

• Duplexsonografie der kavernösen<br />

Penis arterien (nach intrakavernöser<br />

Alprostadilinjektion)<br />

• Angiografie der Penisarterien, bzw.<br />

MR Angiografie (nach intrakavernöser<br />

Alprostadilinjektion!)<br />

• Kavernosografie (nach intrakavernöser<br />

Alprostadilinjektion)<br />

• Kavernosometrie (nach intrakavernöser<br />

Alprostadilinjektion)<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

39


PERSPECTIVES<br />

• Messen von Nervenleitgeschwindigkeiten<br />

(Bulbocavernosus-Reflex)<br />

• Psychologische Abklärung und<br />

Beratung<br />

• Paartherapie<br />

Alle diese Tests sind eingeschränkt reproduzierbar<br />

und entsprechend weisen sie<br />

niedrige Sensitivität und Spezifizität auf.<br />

Sie werden mit Zurückhaltung verwendet.<br />

Fazit<br />

Die moderne Abklärung einer ED beschränkt<br />

sich auf anamnestische, klinische<br />

und einige wenige Laboruntersuchungen.<br />

Dazu eignen sich struk turiertes Vorgehen<br />

oder Fragebogen. Eine erste Klassierung ist<br />

so gewährleistet und verhindert falsche<br />

Therapieansätze mit Enttäuschung und<br />

Rückzug des Patienten. ■<br />

Korrespondenzadresse<br />

Dr. med. Kurt Lehmann<br />

Urologische Abteilung<br />

Departement Chirurgie<br />

Kantonsspital Baden<br />

CH-5404 Baden<br />

Literatur<br />

1. Hazichristou et al. J Sex Med 2004 ; 1 : 49 – 57.<br />

2. Rosen RC et al. Urology 1997; 49: 822 – 30.<br />

Können Sie bei Masturbation ejakulieren?<br />

Bei Problemen mit der Ejakulation:<br />

Vorzeitige Ejakulation?<br />

Ejakulation und Erektionsverlust bevor der Partner das möchte?<br />

Verzögerte Ejakulation?<br />

Orgasmus vorhanden, aber keine Ejakulation?<br />

Ist die Ejakulation schmerzhaft?<br />

Hämatospermie?<br />

Schwierigkeiten einen Orgasmus zu erreichen?<br />

Ist der Orgasmus befriedigend?<br />

Wieviel in Prozent ausgedrückt ist der sexuelle Akt befriedigend?<br />

9. Bisherige Abklärungen wegen ED<br />

Haben Sie eine Behandlung für die ED?<br />

Welche?<br />

Wie ist ihre Wirksamkeit?<br />

Gar nicht teilweise sehr wirksam<br />

Fortsetzung Tabelle 2<br />

The evaluation of erectile dysfunction<br />

The evaluation of erectile dysfunction should assess correctable etiologic diseases. A<br />

structured evaluation is recommended because of its semi-quantitative and reproducible<br />

nature. This evaluation primarily follows a therapy-oriented strategy. Therefore<br />

patient and physician should define treatment goals early in the course. Those treatment<br />

goals may change within the life cycle. Interview and clinical assessment are the corner<br />

stones of evaluation. Invasive testing is less important nowadays.<br />

40 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


PERSPECTIVES<br />

L’objet choisi<br />

Un incubateur grand confort<br />

Prof. Iris Ritzmann, historienne de la médecine, Zurich<br />

Il y a 100 ans, la majorité des enfants ne<br />

naissait pas dans des hôpitaux, mais à la<br />

maison. Malgré cela, il existait déjà dans<br />

de nombreuses villes des services pour<br />

nouveau-nés ou même des institutions<br />

spécialisées telles que la pouponnière à<br />

Zurich. On y soignait, changeait, nourrissait<br />

et protégeait des enfants malades,<br />

sous-alimentés ou prématurés. Les mesures<br />

de protection étaient le souci principal,<br />

notamment pour les plus jeunes qui<br />

étaient placés dans des incubateurs spéciaux<br />

pour y être réchauffés, soignés et<br />

isolés – aussi de leurs propres parents.<br />

La Missionärztliche Klinik Würzburg possédait<br />

une véritable Rolls des incubateurs<br />

dans les années 1930. L’entreprise Rossel,<br />

Schwartz et Co., «remise en mains<br />

aryennes» fin 1938, le fabriquait. Elle<br />

avait acquis sa notoriété par la production<br />

des appareils Zander. A la tête du petit lit<br />

se trouve une sorte de panel de contrôle.<br />

Deux cadrans indiquent le poids en kilogrammes<br />

par centimètre-cube et la température<br />

dans le lit. En plus de cela, cet<br />

incubateur raffiné disposait de connexions<br />

pour l’oxygène et le gaz hilarant ainsi<br />

qu’un chauffage au moyen de quatre<br />

lampes chauffantes sous le sommier à<br />

lattes.<br />

Cet incubateur grand confort se trouve au<br />

Musée d’histoire de la médecine à Hambourg.<br />

Le musée a ouvert ses portes l’année<br />

dernière et vaut le déplacement. ■<br />

Medizinhistorisches<br />

Museum Hamburg<br />

Universitätsklinikum Hamburg-<br />

Eppendorf<br />

Martinistrasse 52, 20246 Hamburg<br />

(bâtiment N30b)<br />

Heures d’ouverture:<br />

samedi et dimanche 13h à 18h<br />

ou sur demande<br />

info@museumsdienst-hamburg.de<br />

www.uke.de/institute/<br />

medizinhistorisches-museum<br />

Fermé du 24 au 26 décembre,<br />

le 31 décembre, 1 er janvier et 1 er mai.<br />

Incubateur pour nouveau-nés, entreprise Rossel, Schwartz et Co. Wiesbaden, années 1930. Don de la Missionärztliche<br />

Klinik Würzburg, numéro d’inventaire 13116. Photo IR <strong>2015</strong>.<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

41


PERSPECTIVES<br />

APPEL À PROJETS DE LA SGIM-FOUNDATION POUR <strong>2015</strong>/2016<br />

«Clinical decision models<br />

in hospital and outpatient care»<br />

La SGIM-Foundation est une fondation de la Société Suisse de Médecine Interne Générale (SSMI),<br />

dont l’objectif est de promouvoir et de soutenir des projets de formation et de recherche dans<br />

le domaine de la médecine interne générale (MIG). Pour <strong>2015</strong>/2016, elle lance un appel à projets sur<br />

le thème "CLINICAL DECISION MODELS IN HOSPITAL AND OUTPATIENT CARE» dans l’objectif<br />

de promouvoir le développement, la validation et l’application des modèles de prédiction et de<br />

décision cliniques.<br />

La SGIM-Foundation est une fondation de la Société<br />

Suisse de Médecine Interne Générale (SSMI), dont l'objectif<br />

est de promouvoir et de soutenir des projets de formation<br />

et de recherche dans le domaine de la médecine<br />

interne générale (MIG).<br />

Avec quelque 4300 membres, la Société Suisse de Médecine<br />

Interne Générale (SSMI) est la plus grande société<br />

de discipline médicale en Suisse. Son objectif est de promouvoir<br />

la médecine interne générale en Suisse sur les<br />

plans scientifique et pratique. En collaboration avec la<br />

Société Suisse de Médecine Générale (SSMG), elle prend<br />

en charge les domaines touchant à la discipline et à la<br />

formation postgraduée des internistes généralistes<br />

suisses. En travaillant étroitement avec les facultés de<br />

médecine interne des universités et les autres sites reconnus<br />

de formation postgraduée, la SSMI se porte garante<br />

de la formation pré-graduée, postgraduée et continue en<br />

médecine interne générale et elle soutient la recherche<br />

en matière de médecine interne générale www.ssmi.ch<br />

Les modèles de prédiction et de décision<br />

cliniques aident le médecin à estimer la<br />

probabilité clinique a priori d’une maladie<br />

ou d’un pronostic et à en déduire la<br />

suite de la démarche diagnostique ou<br />

thérapeutique. En particulier dans les<br />

situations complexes, ils peuvent améliorer<br />

la qualité de la prise de décision médicale.<br />

Bien qu’il existe maintenant plusieurs<br />

modèles parfaitement validés pour<br />

des affections fréquentes chez la patientèle<br />

de médecine interne générale<br />

(comme le score de CHADS 2 pour la fibrillation<br />

auriculaire ou le score CURB65<br />

pour les pneumonies), nombre d’entre<br />

eux ne sont pas employés dans la pratique<br />

quotidienne. Il existe certes d’autres modèles<br />

qui ne sont toutefois pas encore<br />

suffisamment validés pour un usage clinique.<br />

Pour de nombreuses maladies<br />

internes générales, des modèles de prédiction<br />

et de décision cliniques pourraient<br />

être d’une grande utilité, mais restent à<br />

être élaborés.<br />

Modèles de prédiction et<br />

de décision cliniques:<br />

une aide essentielle pour<br />

le diagnostic et le<br />

traitement<br />

Afin de promouvoir le développement, la<br />

validation et l’application des modèles de<br />

prédiction et de décision cliniques, la<br />

SGIM-Foundation lance un appel à projets<br />

sur le thème «CLINICAL DECISION<br />

MODELS IN HOSPITAL AND OUTPA-<br />

TIENT CARE» doté de trois prix de CHF<br />

50 000.– chacun. Seront soutenus des<br />

projets de recherche étudiant les aspects<br />

suivants des modèles de prédiction et de<br />

décision cliniques en médecine interne<br />

générale (MIG) stationnaire et ambulatoire:<br />

––<br />

Développement de nouveaux modèles<br />

et validation de modèles existants pour<br />

des maladies fréquentes dans le domaine<br />

de la médecine interne générale<br />

stationnaire et ambulatoire;<br />

––<br />

Utilisation de modèles (des modèles<br />

bien validés sont-ils employés dans la<br />

pratique quotidienne clinique de médecine<br />

interne générale; recherche de<br />

facteurs influençant leur utilisation;<br />

impact de leur utilisation sur la qualité<br />

des traitements).<br />

Les propositions de projet rédigées en anglais<br />

devront parvenir à la SGIM-Foundation,<br />

Solothurnerstrasse 68, case postale,<br />

4002 Bâle, d’ici au 29 janvier 2016.<br />

Un comité d’experts indépendant les<br />

étudiera et sélectionnera trois projets qui<br />

seront soutenus à hauteur de CHF<br />

50 000.– chacun. Il devra s’agir de projets<br />

de recherche liés au thème annuel choisi<br />

par la SGIM-Foundation pour <strong>2015</strong>/2016.<br />

Les prix de l’appel à projets <strong>2015</strong>/2016<br />

seront remis à l’occasion de la première<br />

réunion de printemps de la future Société<br />

Suisse de Médecine Interne Générale<br />

(SSMIG) qui se tiendra du 25 au 27 mai<br />

2016 au Congress Center à Bâle, manifestations.sgim.ch.<br />

On trouvera des renseignements détaillés<br />

sur le dépôt des projets sur www.sgim.ch/<br />

francais/recherche/appel-a-projets<br />

Pour tout renseignement<br />

complémentaire:<br />

Prof. D r méd. Jean-Michel Gaspoz, Président<br />

de la SGIM-Foundation ou Lukas<br />

Zemp, Secrétaire général/Directeur du<br />

bureau administratif de la SSMI, tél.<br />

061 225 93 35 ou info@sgim.ch. ■<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

43


Verband Schweize<br />

Association suisse<br />

Associazione svizz


MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />

Comprendre les assurances:<br />

la responsabilité civile privée<br />

Pour quels médecins, l’assurance responsabilité civile privée est-elle utile? Quels dommages<br />

couvre-t-elle? Vaut-il la peine de conclure cette assurance alors qu’elle n’est pas obligatoire?<br />

MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong> répond à ces questions avec le modèle des phases de vie.<br />

Christoph Bohn, collaborateur indépendant MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />

Dans le dernier numéro du Journal AS­<br />

MAC, nous avons traité en détail le sujet<br />

de la «responsabilité civile professionnelle<br />

pour les médecins». En complément à<br />

cela, nous nous intéressons maintenant à<br />

l’assurance responsabilité civile privée.<br />

Elle est certes facultative, mais malgré<br />

tout vivement recommandée à tous. Bien<br />

sûr aussi pour tous les médecins employés<br />

et indépendants.<br />

L’assurance responsabilité<br />

civile privée de base<br />

Comme son nom l’indique, l’assurance<br />

responsabilité civile privée s’adresse exclusivement<br />

aux particuliers. Cela signifie<br />

qu’une assurance responsabilité civile<br />

privée propose une couverture pour des<br />

dommages que le particulier cause à une<br />

chose ou à une autre personne.<br />

D’une part, il existe une couverture en cas<br />

de dommages matériels, comme p. ex. la<br />

destruction ou la perte d’objets. Si vous<br />

renversez par mégarde une tasse de café<br />

pleine sur l’ordinateur portable d’un tiers,<br />

si par un malencontreux hasard, un pot<br />

de fleurs tombe du balcon sur une voiture<br />

stationnée en dessous, si un ballon de<br />

football finit dans la fenêtre du voisin au<br />

lieu de toucher au but ou si un objet loué<br />

(maison, appartement, chambre d’hôtel)<br />

est endommagé par négligence. Dans tous<br />

ces cas, l’assurance responsabilité civile<br />

privée est là pour éviter qu’une petite inadvertance<br />

ne se transforme en fardeau financier.<br />

Les dommages corporels tels que l’homicide,<br />

la lésion ou d’autres atteintes à la<br />

santé sont également couverts. Si l’on<br />

blesse par exemple par inadvertance une<br />

autre personne lorsqu’on fait du ski, il peut<br />

en résulter un traitement hospitalier prolongé<br />

voire même une invalidité durable.<br />

Les coûts peuvent alors vite atteindre des<br />

sommes astronomiques et, suivant les circonstances,<br />

mettre en péril la subsistance<br />

de celui qui a provoqué l’accident. De plus,<br />

les objets endommagés lors d’un accident<br />

doivent également être remplacés.<br />

Pour toutes ces raisons, il est donc vivement<br />

recommandé à toutes les personnes<br />

vivant en Suisse de conclure une assurance<br />

responsabilité civile privée. Les spécialistes<br />

estiment même qu’elle est indispensable.<br />

Bien que l’assurance responsabilité<br />

civile privée ne soit pas obligatoire,<br />

elle est automatiquement exigée lors de la<br />

conclusion d’un bail. Celui qui fait de la<br />

bicyclette sera bien inspiré d’avoir conclu<br />

une telle assurance. Un avantage: les<br />

conjoints et partenaires non mariés ainsi<br />

que leurs enfants n’exerçant pas d’activité<br />

lucrative jusqu’à l’âge de 25 ans qui vivent<br />

dans le même ménage sont également<br />

assurés (détails selon les CGA).<br />

La somme d’assurance peut être déterminée<br />

librement chez le partenaire d’assurance<br />

de l’<strong>ASMAC</strong> Zurich Connect. Ceux<br />

qui ont des enfants ou qui exercent une<br />

activité de loisir à risque choisiront plutôt<br />

une somme de 10 millions de francs. Les<br />

assurés avec un faible profil de risque<br />

peuvent se contenter d’une somme de<br />

5 millions de francs. De plus, l’assurance<br />

responsabilité civile privée protège contre<br />

les prétentions injustifiées de tiers (protection<br />

juridique passive) et dédommage les<br />

créances fondées. Les membres de MEDI­<br />

SERVICE profitent par ailleurs d’un autre<br />

avantage important: les prestations privées<br />

de secours et d’assistance sont couvertes<br />

dans le monde entier sans supplément<br />

de prime. Cette couverture est notamment<br />

importante lorsque vous ne<br />

disposez pas d’une assurance responsabilité<br />

civile professionnelle, p. ex. en cas<br />

d’interruption de travail.<br />

L’assurance responsabilité<br />

civile privée complémentaire<br />

Vous faites partie de ceux qui conduisent<br />

occasionnellement un véhicule tiers – l’auto<br />

d’une amie, la remorque d’un voisin, la<br />

moto d’un collègue, le bateau de votre<br />

oncle? Dans ce cas, il sera judicieux de<br />

conclure une assurance complémentaire à<br />

l’assurance responsabilité civile privée de<br />

base. En effet, les dommages causés à des<br />

véhicules de tiers sont alors aussi couverts<br />

(au maximum CHF 50 000.– par sinistre<br />

pour les remorques, motos et bateaux).<br />

Même si un jeune adulte de la famille<br />

passe son permis avec un «L» à la voiture,<br />

cette assurance complémentaire est recommandée,<br />

étant donné qu’elle prend en<br />

charge les dommages dus à un accident<br />

causés au véhicule utilisé occasionnellement.<br />

La franchise par évènement assuré<br />

est de CHF 500.–. Les véhicules loués, les<br />

véhicules à usage commercial, les voitures<br />

de remplacement d’un garage, les dommages<br />

aux véhicules de personnes vivant<br />

dans le même ménage et les déplacements<br />

réguliers avec le même véhicule ne sont<br />

pas couverts.<br />

Primes avantageuses<br />

pour les membres de<br />

MEDISERVICE <strong>ASMAC</strong><br />

MEDISERVICE se tient à disposition de ses<br />

membres pour répondre à leurs questions<br />

dans le domaine de la responsabilité civile<br />

privée. En tant qu’organisation de prestations<br />

de service de l’<strong>ASMAC</strong>, MEDISER­<br />

VICE connaît aussi les profils de risque des<br />

médecins dans le domaine privé. Le modèle<br />

des phases de vie spécialement développé<br />

(www.mediservice-vsao.ch/fr)<br />

montre quelles personnes doivent se pencher<br />

de plus près sur le thème de la responsabilité<br />

civile privée et d’autres sujets<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

45


MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />

La responsabilité civile privée en un clin d’œil<br />

– Couvre la responsabilité civile légale pour les personnes assurées pour les:<br />

• dommages corporels (homicide, lésion ou autres atteintes à la santé de personnes),<br />

• dommages matériels (destruction, dommage ou perte de choses ainsi que mort, blessure ou perte<br />

d’animaux).<br />

– Vivement recommandée à toutes les personnes<br />

– Différentes couvertures complémentaires permettent d’obtenir des solutions sur mesure (véhicules<br />

tiers, couverture en cas de négligence grave ou actes de complaisance, etc.)<br />

– Contrats d’une année<br />

– Primes avantageuses pour les membres de MEDISERVICE <strong>ASMAC</strong>, rapport prix/prestations particulièrement<br />

avantageux<br />

– Avantage supplémentaire: couverture des prestations privées de secours et d’assistance dans le monde<br />

entier<br />

d’assurance. Il s’agit d’éviter des surprises<br />

qui peuvent coûter très cher.<br />

Attention: Les membres de MEDISERVICE<br />

<strong>ASMAC</strong> profitent de primes avantageuses<br />

auprès du partenaire de responsabilité civile<br />

privée Zurich Connect! L’assurance<br />

responsabilité privée peut être conclue pour<br />

une personne seule ou pour la famille.<br />

A ne pas manquer: Dans le prochain<br />

numéro du Journal <strong>ASMAC</strong><br />

de février 2016 (n° 1/16), nous<br />

aborderons plus en détail l’assurance-ménage.<br />

■<br />

46 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />

BOÎTE<br />

AUX LETTRES<br />

La voiture du voisin endommagée<br />

J’ai une grande voiture qu’il m’arrive de prêter à des amis ou de la<br />

famille. Que se passe-t-il si quelqu’un provoque un accrochage? Qui<br />

paie pour le dommage sur ma voiture?<br />

De nos jours, prêter sa voiture est une chose tout à fait normale. Et les propriétaires de<br />

voitures familiales ont tout particulièrement bon cœur. En effet lorsque le voisin, M. Müller,<br />

veut aller récupérer le nouveau lit pour son enfant au magasin ou emmener les enfants<br />

du quartier voir un match de foot au stade, il a besoin d’une voiture spacieuse. Il est clair,<br />

qu’en tant que propriétaire d’un espace, il arrive que l’on prête sa voiture de temps à autre.<br />

Le détenteur du véhicule paie<br />

Mais les problèmes surgissent lorsque le voisin rapporte le véhicule avec une tôle froissée<br />

en présentant ses excuses la tête basse. Car se pose alors la question de savoir qui devra<br />

payer le dommage? Selon la loi, le détenteur du véhicule est responsable des sinistres<br />

même lorsqu’ils ont été causés par un autre conducteur. Les dommages causés par la<br />

voiture sur la propriété d’autrui sont couverts par l’assurance responsabilité civile automobile<br />

du propriétaire du véhicule, qu’il s’agisse d’une clôture renversée ou d’un parechocs<br />

enfoncé. Le sinistre causé au véhicule prêté est lui couvert par l’assurance tous<br />

risques dans la mesure où celle-ci existe. C’est par ailleurs le détenteur du véhicule qui<br />

assume la perte de bonus, c.-à-d. la surprime résultant du déclassement et la franchise<br />

de l’assurance auto. Il peut le cas échéant se retourner contre le conducteur du véhicule,<br />

dans notre exemple, contre son voisin.<br />

Une couverture supplémentaire, cela en vaut la peine<br />

Si le voisin responsable dispose d’une assurance responsabilité civile privée, les conséquences<br />

financières du sinistre vis-à-vis d’un tiers sont nettement inférieures. En règle<br />

générale, le détenteur du véhicule doit s’attendre à un déclassement de sa prime d’assurance<br />

responsabilité et à devoir payer une franchise. Ces coûts sont toutefois généralement<br />

pris en charge par l’assurance responsabilité civile privée du conducteur «tiers».<br />

Mais qu’en est-il des tôles froissées que l’on a soi-même provoquées? Faire réparer un<br />

véhicule coûte rapidement plusieurs centaines, voire milliers de francs. Plus particulièrement<br />

lorsque le véhicule a seulement une assurance casco partielle, il manque un<br />

module d’assurance important, la couverture collision. Cependant, même lorsque le<br />

véhicule est assuré contre la collision, une franchise et un déclassement éventuel entraînent<br />

toujours un coût financier supplémentaire. Le voisin peut ici remédier à cela<br />

avec une couverture supplémentaire dans l’assurance responsabilité civile privée. Cette<br />

dernière prend en effet en charge soit la réparation sur le véhicule soit la franchise et les<br />

coûts résultant d’un éventuel déclassement.<br />

Dans tous les cas, il est conseillé de lire attentivement son contrat d’assurance responsabilité<br />

civile privée. En cas d’incertitude, il est recommandé de faire appel à son conseiller<br />

en assurance et de se faire expliquer précisément la solution d’assurance. Les incertitudes<br />

peuvent coûter cher. <br />

■<br />

Debora Virgilio, Sinistres Assistance, Zurich Suisse<br />

Zurich Connect – souscrivez maintenant<br />

en ligne!<br />

Vous trouverez toutes les informations concernant les offres de Zurich Connect en<br />

ligne sur www.zurichconnect.ch/partnerfirmen. Vous pourrez y calculer votre prime<br />

individuelle et établir votre offre personnalisée. Pour ce faire, utilisez les données<br />

d’accès suivantes:<br />

ID: <strong>ASMAC</strong> Passwort: docteur<br />

Vous pouvez aussi demander une offre sans engagement en appelant le 0848 890<br />

190. Ce numéro est exclusivement réservé aux membres de MEDISERVICE <strong>ASMAC</strong>.<br />

Le centre clientèle de Zurich Connect est ouvert en continu du lundi au vendredi de<br />

8h00 à 17h30.<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

47


MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />

PORTRAIT DE NOTRE PARTENAIRE:<br />

Sanitas est numérique<br />

Rejoignez<br />

Sanitas<br />

dès maintenant et<br />

bénéficiez d’un<br />

rabais de 20%!<br />

Depuis quelque temps déjà, l’assurance maladie<br />

Sanitas mise sur le numérique et, dans ce<br />

contexte, a conçu en 2012 un portail clients en<br />

ligne. Plus de 140 000 assurés utilisent déjà<br />

notre portail clients, gagnant ainsi du temps<br />

et se simplifiant la vie. Désormais, vous pouvez<br />

gérer vos assurances en quelques clics tout en<br />

gardant le contrôle sur vos données personnelles<br />

et vos éventuels coûts de santé. Ce service<br />

gratuit est disponible 24 heures sur 24,<br />

dans le monde entier.<br />

Sanitas est également passé au numérique<br />

dans son canal de vente en ligne. En effet, le<br />

calculateur de primes egate.sanitas.com/mediservice)<br />

offre aux nouveaux clients potentiels<br />

un accès rapide et simple aux produits Sanitas<br />

et leur permet même de conclure un contrat.<br />

Le processus de vente en ligne de Sanitas a<br />

d’ailleurs reçu la médaille de bronze dans la<br />

catégorie «Business Efficiency» lors des fameux<br />

Best of Swiss Web Awards en avril 2014.<br />

Le dernier exemple illustrant la numérisation<br />

est la nouvelle appli de Sanitas (www.sanitas.<br />

com/app). À ce jour, près de 33 000 assurés<br />

utilisent déjà cette appli très pratique et s’informent<br />

sur les couvertures d’assurance, les<br />

primes, les franchises et la quote-part. La fonctionnalité<br />

du scanner, grâce auquel les clients<br />

peuvent prendre en photo (scanner) leurs décomptes<br />

de prestations et les envoyer à Sanitas<br />

en ligne, est particulièrement prisée.<br />

Sanitas continuera à l’avenir sur la voie du numérique<br />

et offrira à ses assurés de nouvelles<br />

offres et prestations de service globales dans<br />

le domaine numérique.<br />

Sanitas: l’assurance<br />

maladie aux primes<br />

attrayantes<br />

Les collaborateurs MEDISERVICE VSAO-<br />

<strong>ASMAC</strong> ainsi que les membres de la famille<br />

habitant sous le même toit bénéficient<br />

d’un rabais collectif pouvant atteindre<br />

20% sur certaines assurances<br />

complémentaires.<br />

Avons-nous éveillé votre intérêt?<br />

C’est simple:<br />

établissez votre offre personnelle via<br />

egate.sanitas.com/mediservice.<br />

Vous pouvez également nous contacter<br />

au 0800 22 88 44 ou à l’adresse<br />

kontakt.corporate@sanitas.com<br />

(Stichwort K002536).<br />

48 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />

Conséquences fiscales en cas<br />

de location à des proches<br />

Tous les propriétaires d’immeubles connaissent l’imposition de la valeur locative pour le<br />

logement à usage personnel et s’énervent régulièrement à ce sujet. Il est par contre moins<br />

connu que la valeur locative est également imposable lorsqu’un objet est loué à des<br />

conditions préférentielles à un proche.<br />

Werner A. Räber, associé gérant de la Dr. Thomas Fischer & Partner AG, Baar (werner.raeber@xantrium.ch)<br />

L’imposition de la valeur locative s’applique<br />

en principe seulement pour le logement<br />

à usage personnel, qu’il s’agisse du<br />

domicile principal ou secondaire. Pour les<br />

immeubles ou appartements loués, la valeur<br />

locative ne joue normalement pas de<br />

rôle, car il faut alors déclarer les revenus<br />

locatifs effectivement perçus. D’autres<br />

règles s’appliquent lorsqu’un bien immobilier<br />

est loué à un proche et que le loyer<br />

s’écarte fortement de la valeur locative du<br />

marché. Dans ce cas, le propriétaire est<br />

imposé à la valeur locative, notamment<br />

lorsqu’aucun loyer n’est perçu pour un<br />

logement. Inversement, il n’y a pas de<br />

conséquences fiscales si le propriétaire<br />

n’accorde qu’une faible réduction de loyer.<br />

Quant à savoir à quel moment l’écart est<br />

considéré comme important et implique<br />

des conséquences fiscales, c’est une question<br />

sur laquelle les avis divergent fortement,<br />

comme souvent dans notre système<br />

fédéraliste.<br />

Dans le canton des Grisons par exemple,<br />

il s’agit d’un écart considérable lorsque la<br />

différence est de 20% ou plus. Les cantons<br />

de Fribourg, Soleure et Zurich appliquent<br />

la même règle. D’autres cantons fixent la<br />

limite à 30% et certains, comme le canton<br />

d’Argovie, s’appuient sur la réglementation<br />

fédérale en la matière. Le Tribunal<br />

fédéral a décidé pour l’impôt fédéral direct<br />

que lorsqu’un logement est loué à un tiers,<br />

la prise en compte de la valeur locative<br />

n’était autorisée qu’en cas d’évasion fiscale.<br />

D’après le Tribunal fédéral, il faut<br />

envisager une évasion fiscale lorsque le<br />

loyer est inférieur à la moitié du loyer du<br />

marché. Il incombe alors au contribuable<br />

de prouver qu’il ne s’agit pas d’évasion<br />

fiscale dans le cas concret.<br />

Il faut également tenir compte du fait que<br />

pour les calculs comparatifs mentionnés,<br />

il ne faut pas s’appuyer sur la valeur locative<br />

cantonale, mais sur la valeur locative<br />

du marché. Dans beaucoup de cantons, il<br />

n’est accordé qu’une réduction générale<br />

de la valeur locative de 30%. Cette réduction<br />

ne peut cependant être demandée que<br />

lorsque le propriétaire habite durablement<br />

dans son immeuble. En cas de location,<br />

même s’il s’agit d’un loyer préférentiel,<br />

cette condition n’est pas remplie, raison<br />

pour laquelle le rabais est supprimé.<br />

Concrètement, cela signifie que même<br />

une location à la valeur locative actuelle<br />

équivaut déjà à un loyer préférentiel qui<br />

peut, suivant le canton, s’accompagner de<br />

conséquences fiscales.<br />

La notion de proches n’englobe pas seulement<br />

les personnes physiques ayant un<br />

lien de parenté, mais également d’autres<br />

personnes proches. Ce ne sont donc pas<br />

seulement les proches parents qui entrent<br />

en considération, mais également d’autres<br />

personnes avec lesquels existent des liens<br />

économiques ou personnels qui justifient<br />

l’octroi d’un loyer ne correspondant pas<br />

au prix du marché habituel. Suivant les<br />

circonstances, ces dispositions peuvent<br />

aussi concerner les personnes morales.<br />

C’est par exemple le cas lorsque le propriétaire<br />

et bailleur de l’immeuble en question<br />

est également actionnaire unique de la<br />

société anonyme locataire. Dans ce cas, il<br />

est évident que le loyer s’écartant considérablement<br />

de la valeur du marché s’explique<br />

par l’identité économique entre le<br />

bailleur et le locataire.<br />

On peut donc en conclure qu’un loyer gratuit,<br />

p. ex. pour les enfants, n’est pas recommandé<br />

du point de vue fiscal. En effet,<br />

si les enfants peuvent se loger gratuitement<br />

dans l’immeuble, la totalité de la<br />

valeur fiscale (sans rabais) doit être déclarée.<br />

Généralement, c’est le propriétaire qui<br />

supporte la charge fiscale. Si l’immeuble<br />

est par contre loué à 55% du loyer du marché,<br />

seul le loyer convenu est imposable et<br />

non pas la totalité de la valeur locative.<br />

Cette règle s’applique pour la Confédération<br />

et dans les cantons qui ont repris les<br />

dispositions fédérales.<br />

■<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

49


L’<strong>ASMAC</strong> SE PRÉSENTE<br />

L’<strong>ASMAC</strong> SE PRÉSENTE<br />

56 Grusswort des Präsidenten<br />

SECTIONS<br />

52 Argovie<br />

52 Bâle<br />

53 Berne<br />

54 Fribourg<br />

54 Genève<br />

54 Grisons<br />

55 Jura<br />

55 Neuchâtel<br />

56 St-Gall/Appenzell<br />

56 Soleure<br />

57 Tessin<br />

57 Thurgovie<br />

57 Vaud<br />

58 Valais<br />

58 Suisse Centrale<br />

59 Zurich<br />

59 Swimsa<br />

LES JURISTES<br />

DE L’<strong>ASMAC</strong><br />

60 Les juristes de l’asmac<br />

COMITE DIRECTEURE<br />

62 Daniel Schröpfer<br />

62 Ryan Tandjung<br />

62 Christoph Bosshard<br />

63 Cyrill Bühlmann<br />

63 Karin Etter<br />

63 Lars Frauchiger<br />

64 DINA-MARIA JAKOB<br />

64 Gert Printzen<br />

64 Miodrag Savic<br />

65 Hervé Spechbach<br />

65 Marino Urbinelli<br />

65 Felix Widmer<br />

ORGANISATIONS<br />

66 Organigramme<br />

67 Association <strong>ASMAC</strong><br />

69 MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />

71 Fondation de prévoyance <strong>ASMAC</strong><br />

73 VSAO Stiftung für<br />

Selbständig erwerbende<br />

50 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


MESSAGE DU PRÉSIDENT<br />

Chères et chers collègues, chers membres,<br />

Oui, c’est vrai, l’année <strong>2015</strong> est déjà presque terminée.<br />

Cette année aussi, j’ai éprouvé beaucoup de plaisir à poursuivre<br />

le développement de l’association avec vous et pour vous.<br />

Bien sûr qu’une telle entreprise n’est possible que grâce à la<br />

collaboration de nombreuses personnes, des membres de l’AS-<br />

MAC, des délégués du Comité directeur et du Comité central,<br />

des collaborateurs du secrétariat central et bien d’autres. La<br />

bonne collaboration, l’ambiance collégiale, le respect mutuel<br />

et l’échange dans un esprit d’ouverture sont des bases importantes<br />

pour notre travail quotidien. Car plus d’une fois, les<br />

journées ont été plus longues que d’habitude et les nuits par<br />

conséquent plus courtes. J’aimerais revenir brièvement sur<br />

deux moments forts de l’année écoulée.<br />

Les plus de 24000 signatures que nous avons pu remettre en<br />

septembre au Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) ont été<br />

un signal clair. En seulement trois mois, nous avons récolté<br />

toutes ces voix en faveur du respect de la loi sur le travail. Mais<br />

ici aussi s’applique hélas le principe: où il n’y a pas de plaignant,<br />

il n’y a (souvent) pas de juge. <strong>No</strong>us avons besoin de<br />

votre collaboration pour que les violations de la loi puissent<br />

être sanctionnées. Contactez directement votre section si vous<br />

constatez des violations de la loi sur votre lieu de travail. Les<br />

sections vous soutiennent et traitent vos informations de manière<br />

strictement confidentielle.<br />

Un autre moment fort concerne le pénible sujet de la clause<br />

du besoin qui va, nous l’espérons, bientôt trouver une issue<br />

positive. Dans les débats du Conseil national ainsi qu’à la<br />

commission du Conseil des Etats en charge de l’examen préalable,<br />

une solution définitive et favorable pour le pilotage des<br />

admissions se dessine. Jusqu’à présent s’appliquait la règle que<br />

les médecins qui ont travaillé trois ans dans un établissement<br />

de formation postgraduée suisse peuvent ouvrir un cabinet.<br />

Cette solution, la meilleure possible pour nos membres, devrait<br />

donc être maintenue. Un lobbying intense de la part de l’AS-<br />

MAC (et de la FMH) a été nécessaire pour convaincre la politique<br />

qu’il s’agissait de l’unique solution valable.<br />

Dans les jours à venir, nous pouvons tous nous accorder<br />

quelques moments de réflexion et porter un regard sur les évènements<br />

personnels qui ont marqué l’année <strong>2015</strong>. J’adresse<br />

mes remerciements à toutes celles et ceux qui me permettent<br />

d’accomplir mon travail à l’<strong>ASMAC</strong> et dans la profession.<br />

Pour la nouvelle année 2016, je vous souhaite santé, succès et<br />

accomplissement de vos ambitions. L’<strong>ASMAC</strong> se réjouit toujours<br />

d’accueillir de nouveaux membres qui souhaitent s’engager<br />

dans les organes et y apporter un vent nouveau.<br />

Daniel Schröpfer, président de l’<strong>ASMAC</strong><br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

51


SECTIONS<br />

ARGOVIE<br />

Membres: 1229<br />

Présidence: Philipp Rahm<br />

Comité: Sandro Baumgartner, Xenia Darphin, Susanne Fasler,<br />

Markus Guzek, Barbara Jakopp, André Paul, Beatrice Paul, Jacob<br />

Porstmann, Eric Vultier (juriste)<br />

Secrétariat: VSAO Sektion Aargau, lic. iur. Eric Vultier, Auf der Mauer 2,<br />

8001 Zurich, tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20, vultier@schai-vultier.ch<br />

BÂLE<br />

Bâle <strong>ASMAC</strong> Bâle – Association suisse des médecinsassistant(e)s<br />

et chef(fe)s de clinique des deux Bâles<br />

Membres: 2360<br />

Coprésidence: Sonja Trüstedt, Miodrag Savic<br />

Comité: Sibyl Iso, Sebastian Lamm, Alexandra Nagy,<br />

Martin Sailer, Sergio Sesia, Tom Stierle, Susi Stöhr, Florian Thieringer,<br />

Claudia von Wartburg (directrice, juriste)<br />

Membres actifs au comité, mais pas encore officiellement<br />

élus: Oliver Maric<br />

Secrétariat: Claudia von Wartburg, Advokatin, Hauptstrasse 104,<br />

4102 Binningen, tél. 061 421 05 95, fax 061 421 25 60,<br />

sekretariat@vsao-basel.ch, www.vsao-basel.ch<br />

Rangée du haut, de gauche à droite: Martin Sailer, Jana Siroka (ne<br />

siège plus au comité), Susi Stöhr, Alexandra Nagy, Sibyl Iso, Sebastian Lamm.<br />

Rangée du bas, de gauche à droite: Miodrag Savic, Sonja Trüstedt,<br />

Claudia von Wartburg (directrice/juriste) Florian Thieringer, Sergio Sesia,<br />

Oliver Maric. Absent sur la photo: Tom Stierle.<br />

52 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


SECTIONS<br />

BERNE<br />

Membres: 3339<br />

Présidence: <strong>No</strong>ra Bienz<br />

Comité: Christiane Arnold Ferrari (vice-présidente), Lea Attias, Cyrill<br />

Bühlmann, Nicolas Clément, Lars Frauchiger, Luzia Gisler, Miriam Grädel,<br />

Michelle Grämiger, Dario Häberli, Tanja Hänni, Benjamin Hess, Eva Moser<br />

Schaub, Angelica Ramseier, David Schreier, Katharina Stegmayer, Marius<br />

Suter (vice-président), Kristina Tänzler (vice-présidente)<br />

Direction: Rosmarie Glauser, Fürsprecherin, glauser@vsao.ch<br />

Conseil juridique: Rosmarie Glauser, avocate, Janine Junker, juriste,<br />

Gerhard Hauser, avocat<br />

Secrétariat: VSAO Bern, Schwarztorstrasse 7, 3007 Berne,<br />

tél. 031 381 39 39, bern@vsao.ch, www.vsao-bern.ch<br />

<strong>No</strong>ra Bienz (présidentE)<br />

Christiane Arnold Ferrari<br />

(vice-présidentE)<br />

Marius Suter (vice-président)<br />

Kristina Tänzler<br />

(vice-présidentE)<br />

Rosmarie Glauser<br />

(directrice)<br />

Lea Attias<br />

Cyrill Bühlmann<br />

Nicolas Clément<br />

Lars Frauchiger<br />

Luzia Gisler<br />

Miriam Grädel<br />

Michelle Grämiger<br />

Dario Häberli<br />

Tanja Hänni<br />

Benjamin Hess<br />

Eva Moser Schaub<br />

Angelica Ramseier<br />

David Schreier<br />

Katharina Stegmayer<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

53


SECTIONS<br />

FRIBOURG<br />

(ASMAF)<br />

Membres: 404<br />

Présidence: Marco Mancinetti<br />

Comité: Sophie Bauer, Sybille Dvorak, Sandrine Thalmann, Philippe<br />

Baumann, Lukas Burri, David Streit Medioni, Brice Touilloux, Patrick<br />

Tu Quoc<br />

Secrétariat: <strong>ASMAC</strong> section fribourgeoise, Gabriela Kaufmann-Hostettler,<br />

Wattenwylweg 21, 3006 Berne, tél. 031 332 41 10, fax 031 332 41 12,<br />

info@gkaufmann.ch, www.asmac-fr.ch<br />

De gauche à droite: Patrick Tu Quoc, Gabriela Kaufmann, Marco<br />

Mancinetti, Sybille Dvorak, Lukas Burri, David Streit Medioni, Philippe<br />

Baumann<br />

GENÈVE<br />

(AMIG)<br />

Membres: 1101<br />

Présidence: Christophe Fehlmann<br />

Comité: Thomas Agoritsas, Stéphanie Alzuphar, Yan Beauverd, Marie-José<br />

Daly, Sylvain De Lucia, Aurore Fehlmann, Anne-Laure Germond-Goncerut,<br />

Jerôme Goncerut (webmaster), Sandra Marras, Natacha Premand, Tatiana<br />

Roiron (trésorière), Hervé Spechbach (vice-président)<br />

Secrétariat: Association des Médecins d’Institutions de Genève, case<br />

postale 23, rue Gabrielle-Perret-Gentil 4, 1211 Genève 14, amig@amig.ch,<br />

www.amig.ch<br />

GRISONS<br />

Membres: 578<br />

Présidence: Patrizia Kündig<br />

Comité: Denis Beyer, Roberta Fahrner-Muschetti, Dorothea Kübitz,<br />

Corina Meyer, Katharina Mischler<br />

Directeur et juriste de la section: Samuel Nadig<br />

Secrétariat: VSAO Graubünden, case postale 697, 7000 Coire,<br />

tél. 078 880 81 64, info@vsao-gr.ch, www.vsao-gr.ch<br />

De gauche à droite: Samuel Nadig (directeur et juriste); Dorothea<br />

Kübitz, Patrizia Kündig (présidente), Denis Beyer, Katharina Mischler;<br />

(manquent: Roberta Fahrner et Corina Meyer)<br />

54 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


SECTIONS<br />

JURA<br />

Membres: 171<br />

Coprésidence: Orane Addor, Karim Bayoumy<br />

Comité: Mariangela Costanza (caissière), Carlos Munoz, Lorenzo Pucci<br />

(secrétaire), Vanessa Saramago<br />

Juriste: Patrick Mangold, avocat@asmav.ch<br />

Secrétariat: ASMAJ, c/o Karim Bayoumy, Rue de l’Eglise 6,<br />

2800 Delémont, <strong>ASMAC</strong>.Jura@gmail.com<br />

NEUCHÂTEL<br />

(AMINE)<br />

Membres: 145<br />

Présidence: Olivier Clerc (également médias et commission CCT)<br />

Comité: Aldo Cavuoto (trésorier), Audrey D’Andrea (contact hôpital<br />

neuchâtelois), Michael Feusier (commission CCT), Björn Mattsson (viceprésident,<br />

également commission CNP), Sandra Monnier (accueil nouveaux<br />

médecins), Fiona Ollier (secrétaire), Aleksandra Porowska (événementiel et<br />

réseaux sociaux), Giacomo Verzotti (webmaster)<br />

Membre invité: Ben Kratz (Membre invité)<br />

Avocat et secrétariat: Joël Vuilleumier, Rue du Musée 6, Case<br />

postale 2247, 2001 Neuchâtel, tél. 032 725 10 11, vuilleumier@valegal.ch<br />

Contact: amine@asmac.ch<br />

L’AMINE a bonne mine!<br />

De gauche à droite: Olivier Clerc,<br />

Aleksandra Porowska,<br />

Björn Mattsson, Sandra Monnier,<br />

Aldo Cavuoto, Fiona Ollier,<br />

Ben Kratz<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

55


SECTIONS<br />

ST-GALL/<br />

APPENZELL<br />

Membres: 1187<br />

Présidence: Ralph Litschel<br />

Comité: Diana Amann-Griengl, Adrian Meyer, Barbara Reut Schatzmann,<br />

Melanie Schönenberger, Manuel Schoch, Sergej Staubli, Arnoud Templeton,<br />

Mustafa Tutal<br />

Secrétariat: VSAO Sektion St. Gallen-Appenzell, lic. iur. Eric Vultier, Auf<br />

der Mauer 2, 8001 Zürich, tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20, e-mail:<br />

vultier@schai-vultier.ch; www.vsao-sg.ch; www.vsao-ar.ch; www.vsao-ai.ch<br />

Ralph Litschel<br />

<strong>No</strong>us cherchons des collègues disposés à s’engager dans le comité de la<br />

section. Une participation sans engagement à une séance du comité est en<br />

tout temps possible et la bienvenue!<br />

Diana<br />

Amann-Griengl<br />

Adrian Meyer<br />

Barbara<br />

Reut Schatzmann<br />

Melanie<br />

Schönenberger<br />

Manuel Schoch<br />

Sergej Staubli<br />

Arnoud Templeton<br />

Mustafa Tutal<br />

SOLEURE<br />

Membres: 451<br />

Coprésidence: Felix Kurth et Volker Böckmann<br />

Comité: Michel Clément, Karen Gutscher, Eva Kifmann, Cirus Schahab,<br />

Daniel Schröpfer, Marino Urbinelli, Eric Vultier (Comité)<br />

Secrétariat: VSAO Sektion Solothurn, lic. iur. Eric Vultier,<br />

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20,<br />

vultier@schai-vultier.ch, www.vsao-so.ch<br />

De g. à d.: Cirus Schahab, Eric Vultier, Daniel Schröpfer, Karen Gutscher,<br />

Felix Kurth, Michel Clément, Eva Kifmann, Volker Böckmann, Marino<br />

Urbinelli<br />

56 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


SECTIONS<br />

TESSIN<br />

(<strong>ASMAC</strong>T)<br />

Membres: 494<br />

Présidence: Simone Ghisla<br />

Comité: Giovanna Ascierto (vice-présidente), Vito Fariello, Nicola Ferrari<br />

(caissier), Matto Giuffrida, Davide Giunzioni, Iris Hausmann (secrétariat),<br />

<strong>No</strong>rman Horat (vice-président), Fabio Lanzi, Sonia Lucini (réviseuse), Vito<br />

Mantini, Bruno Minotti<br />

Juriste: Marina Pietra Ponti, juriste et notaire<br />

Secrétariat: <strong>ASMAC</strong>T (Ticino), Marina Pietra Ponti, juriste,<br />

Via Curti 5, 6900 Lugano, CP 4458, 6904 Lugano 4 (MolinoNuovo),<br />

tél. 091 922 95 22, fax 091 923 61 71, mpietraponti@ticino.com,<br />

info@asmact.org, www.asmact.org<br />

De gauche à droite: Matteo Giuffrida, Vito Mantini (haut), Davide<br />

Giunzioni (bas), Giovanna Ascierto, Marina Pietra Ponti, Iris Hausmann,<br />

Simone Ghisla<br />

THURGOVIE<br />

Membres: 433<br />

Présidence: Annebärbel Grosskopf, Vinzenz Mühlstein<br />

Comité: Sabrina Baumgartner, Michaela Lentz, Marc Nairz, Eric Vultier<br />

(juriste)<br />

Secrétariat: VSAO Sektion Thurgau, lic. iur. Eric Vultier,<br />

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20,<br />

vultier@schai-vultier.ch, www.vsao-tg.ch<br />

De gauche à droite: B. R., Annebärbel Grosskopf, Michaela Lentz, C. S.,<br />

Vinzenz Mühlstein, Eric Vultier<br />

VAUD<br />

(ASMAV)<br />

Membres: 1806<br />

Présidence: Laure Jaton<br />

Comité: Lisa Bircher, Konstantin Burgmann, Yannick Cerantola, Aileen<br />

Chen, Estelle Clottu, Alexandre Dumusc (webmaster), Maryline Foerster<br />

Pidoux (vice-présidente), Christel Gerber, Alexandra Mihalache, Barbara Ney<br />

(trésorière), Romeo Restellini, Roxana Valcov, Massimo Valerio, Julien Vaucher,<br />

Anja Zyska Cherix<br />

Juriste: Patrick Mangold, avocat@asmav.ch<br />

Secrétariat: Patricia <strong>No</strong>bs, ASMAV, case postale 9, 1011 Lausanne-CHUV,<br />

asmav@asmav.ch, www.asmav.ch<br />

De g. à d.: Alexandre Dumusc, Estelle Clottu, Laure Jaton, Roxana Valcov,<br />

Barbara Ney, Anja Zyska Cherix, Lisa Bircher, Patrick Mangold<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

57


SECTIONS<br />

VALAIS<br />

(ASMAVAL)<br />

Membres: 478<br />

Présidence: Jean Bonnemain<br />

Comité: Oliver Dangelmaier, Emmanuelle Jordan (secrétaire), Kaspar<br />

Kaelin, Jessika Métrailler-Mermoud, Manuel Pernet, Lionel Tornay, Marie<br />

Veuthey (vice-présidente), Lalensia Waeber, Philippe Zufferey (caissier)<br />

Juriste: Valentine Gétaz Kunz, getazkunz@etude-vgk.ch<br />

Secrétariat: ASMAVal p.a. Maître Valentine Gétaz Kunz,<br />

Ruelle du Temple 4, CP 20, 1096 Cully, contact@asmaval.ch,<br />

www.asmaval.ch<br />

Jean Bonnemain (président)<br />

SUISSE CENTRALE<br />

Membres: 1379<br />

Présidence: Regula Wiesmann<br />

Comité: Ivo Fähnle, Gitta Hornke, Gert Printzen, Patrizia Rölli,<br />

Sebastian Thormann, Eric Vultier (Comité)<br />

Secrétariat: VSAO Sektion Zentralschweiz, lic. iur. Eric Vultier,<br />

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20,<br />

vultier@schai-vultier.ch, www.vsao-zentralschweiz.ch<br />

De g. à. d.: Regula Wiesmann (présidente), Sebastian Thormann,<br />

Eric Vultier (juriste), Ivo Faehnle, Gitta Hornke<br />

58 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


SECTIONS<br />

ZURICH<br />

(ASSOCIATION<br />

DES MÉDECINS<br />

HOSPITALIERS<br />

ZURICHOIS VSAO)<br />

Membres: 4531<br />

Présidence: Rudolf M. Reck, D r en droit<br />

Comité: Reto Thomasin (vice-président), Angelo Barrile, Annick Denzler,<br />

Linda Derksen, Selei Hamed, Martin Johansson (caissier), Helen Manser,<br />

Adrian Schibli, Jana Siroka<br />

Secrétariat: Zürcher Spitalärzte und -ärztinnen VSAO,<br />

Rudolf M. Reck, Bahnhofstrasse 3, 8610 Uster, tél. 044 941 46 78,<br />

fax 044 941 46 67, info@vsao-zh.ch, www.vsao-zh.ch<br />

Photo de gauche à droite: Rudolf Reck, Jana Siroka, Martin Johansson,<br />

Linda Derksen, Angelo Barrile, Helen Manser, Reto Thomasin, Selei Hamed,<br />

Annick Denzler, Adrian Schibli<br />

SWISS MEDICAL<br />

STUDENTS’ ASSOCIATION<br />

Membres: 7000, dont 349 membres de l’<strong>ASMAC</strong><br />

Présidence: Dominic Schmid<br />

Comité: Franziska Altorfer (secrétaire générale ad interim), Alberto<br />

Baschong (caissier), Marc Eich (covice-président pour la formation), Jérémy<br />

Glasner (covice-président pour la formation), Federico Mazzola (viceprésident<br />

pour les affaires extérieures), Vanessa Müller (vice-présidente<br />

Exchanges), Mirjam Nussbaumer (vice-présidente pour les affaires internes<br />

ad interim)<br />

Secrétariat: swimsa, 3000 Berne, Schweiz, gs@swimsa.ch, www.swimsa.ch<br />

De g. à d.: Dominic Schmid, Alberto Baschong, Franziska Altorfer, Vanessa<br />

Müller, Mirjam Nussbaumer, Marc Eich, Federico Mazzola, Jérémy Glasner<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

59


LES JURISTES DE L’<strong>ASMAC</strong><br />

Les juristes de l’<strong>ASMAC</strong><br />

Vous avez des problèmes d’ordre juridique au travail? L’<strong>ASMAC</strong><br />

conseille gratuitement ses membres pour les questions relevant du<br />

droit du travail. Si notre assurance de protection juridique accorde<br />

une garantie de paiement, la représentation par un avocat dans<br />

des cas relevant du droit du travail est également gratuite. Le conseil<br />

est assuré par les juristes des sections <strong>ASMAC</strong>.<br />

Le conseil est assuré par les juristes des sections <strong>ASMAC</strong>.<br />

Eric Vultier<br />

Schai & Vultier Rechtsanwälte,<br />

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich,<br />

tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20,<br />

AG, SO, SG, AI/AR, TG,<br />

Suisse centrale<br />

Sandra Leemann<br />

Schai & Vultier Rechtsanwälte,<br />

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich,<br />

tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20,<br />

AG, SO, SG, AI/AR, TG,<br />

Suisse centrale<br />

Claudia von Wartburg<br />

Hauptstrasse 104, 4102 Binningen,<br />

tél. 061 421 05 95,<br />

fax 061 421 25 60<br />

BS/BL<br />

Rosmarie Glauser<br />

Schwarztorstrasse 7, 3007 Berne,<br />

tél. 031 381 39 39,<br />

fax 031 381 82 41<br />

BE<br />

Gerhard Hauser<br />

Schwarztorstrasse 7, 3007 Berne,<br />

tél. 031 381 39 39,<br />

fax 031 381 82 41<br />

BE<br />

Eric Bersier<br />

mbp Avocats, Rue Hans Fries 1,<br />

Case postale 997, 1701 Fribourg,<br />

tél. 026 323 27 15<br />

FR<br />

60 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


LES JURISTES DE L’<strong>ASMAC</strong><br />

Christian Bruchez<br />

Waeber Membrez Bruchez Maugué<br />

Avocats, 12, rue Verdaine,<br />

Case postale 3647, 1211 Genève 3,<br />

tél. 022 312 35 55, fax 022 312 35 58<br />

GE<br />

Samuel B. Nadig<br />

Hauptstrasse 40, Case postale 86,<br />

8215 Hallau et Lax 9,<br />

7075 Churwalden<br />

tél. 052 682 00 10, fax 052 682 00 11<br />

GR<br />

Joël Vuilleumier<br />

Rue du Musée 6, Case postale 2247,<br />

2001 Neuchâtel,<br />

tél. 032 725 10 11<br />

NE<br />

Marina Pietra Ponti<br />

Casella postale 4458, 6904 Lugano,<br />

tél. 091 922 95 22,<br />

fax 091 923 61 71<br />

TI<br />

Patrick Mangold<br />

Etude d’avocats Subilia Mingard,<br />

Mangold, Germond & Iselin, Pl. Saint-<br />

François 5, CP 7108, 1002 Lausanne,<br />

tél. 021 310 48 80, fax 021 310 48 81,<br />

VD/JU<br />

Valentine Gétaz Kunz<br />

Ruelle du Temple 4, Case<br />

postale 20, 1096 Cully,<br />

tél. 021 799 92 80, fax 021 799 92 82<br />

VS<br />

Rudolf M. Reck<br />

Bahnhofstrasse 3, 8610 Uster<br />

tél. 044 941 46 78,<br />

fax 044 941 46 67<br />

ZH, SH<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

61


COMITE DIRECTEURE<br />

DANIEL SCHRÖPFER<br />

Président de l’<strong>ASMAC</strong><br />

Ambulatorium Kanonengasse SGD Zürich<br />

RYAN TANDJUNG<br />

Vice-président de l’<strong>ASMAC</strong><br />

Collaborateur scientifique à l’Institut de médecine de premier recours<br />

Ressort: formation postgraduée<br />

CHRISTOPH BOSSHARD<br />

Médecin spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil<br />

locomoteur FMH<br />

Responsable de la médecine des assurances SUVA Berne/Fribourg/Sion/<br />

Soleure<br />

Vice-président de la FMH, responsable du département données,<br />

démographie et qualité<br />

Ressort: qualité<br />

62 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


COMITE DIRECTEURE<br />

CYRILL BÜHLMANN<br />

Médecin-assistant, clinique de rhumatologie, Hôpital cantonal de Lucerne<br />

(LUKS)<br />

Ressort: politique de la santé/conditions de travail<br />

Conseil de fondation FMF<br />

KARIN ETTER<br />

Médecin-assistante en médecine interne à l’hôpital de Riggisberg<br />

Ressort: formation postgraduée<br />

LARS FRAUCHIGER<br />

Médecin adjoint du service d’orthopédie et traumatologie,<br />

Hôpital de Thoune<br />

Délégué suppléant à l’AD FMH, membre du comité de la section Berne<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

63


COMITE DIRECTEURE<br />

DINA-MARIA JAKOB<br />

Médecin-assistante en cardiologie pédiatrique, Hôpital universitaire<br />

pédiatrique de Zurich<br />

GERT PRINTZEN<br />

D r méd. et biochimiste diplômé, FAMH médecine de laboratoire<br />

ANALYTICA MEDIZINISCHE LABORATORIEN AG<br />

Comité central de la FMH:<br />

Responsable du département eHealth – informatique et documentation<br />

médicale<br />

Responsable du département Produits thérapeutiques<br />

Responsable du département a.i. Professions paramédicales<br />

Ressort: qualité<br />

MIODRAG SAVIC<br />

Médecin-assistant, chirurgie maxillo-faciale, Hôpital universitaire de Bâle<br />

Ressorts: politique de la santé et professionnelle, conditions de travail<br />

64 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


COMITE DIRECTEURE<br />

HERVÉ SPECHBACH<br />

Chef de clinique, responsable a.i. de l’unité d’urgences ambulatoires, service<br />

de médecine de premier recours, Hôpitaux Universitaires de Genève HUG<br />

Vice-président de la section Genève, représentant de l’<strong>ASMAC</strong> à l’Assemblée<br />

des délégués de la FMH<br />

Ressort: politique de la santé/conditions de travail<br />

MARINO URBINELLI<br />

Chef de clinique, Services psychiatriques de la Solothurner Spitäler AG,<br />

Centre de gérontopsychiatrie, région d’Olten<br />

FELIX WIDMER<br />

Etudiant en 6 e année de médecine à l’Université de Bâle<br />

Délégué de la Swiss Medical Students’ Association (swimsa)<br />

Ressort: swimsa, cybersanté<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

65


ORGANISATIONS<br />

MEDISERVICE<br />

VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />

Association professionnelle<br />

Présidence<br />

Dir.: Marc Schällebaum<br />

Présidence<br />

Dir.: Simon Stettler<br />

Comité directeur Comité directeur<br />

1 représentant<br />

du CD<br />

Représentants<br />

de<br />

l’<strong>ASMAC</strong><br />

Assemblée générale Comité central<br />

Délégués<br />

Délégués<br />

20 500 membres de l’<strong>ASMAC</strong> et 16 sections<br />

Argovie, Bâle, Berne, Fribourg,<br />

Genève, Grisons, Jura, Neuchâtel, Soleure,<br />

St-Gall/Appenzell, Suisse centrale, Tessin,<br />

Thurgovie, Valais, Vaud, Zurich<br />

18 100 membres de MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />

Fondation de<br />

prévoyance <strong>ASMAC</strong><br />

<strong>ASMAC</strong> Fondation<br />

pour indépendants<br />

Conseil de<br />

Fondation<br />

Conseil de<br />

Fondation<br />

Dir.: Peter Scotton Dir.: Heinz Wullschläger<br />

Assurés Assurés<br />

<strong>No</strong>v. <strong>2015</strong> / sts<br />

66 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


ORGANISATIONS<br />

Verband Schweizerischer Assistenz- und Oberärztinnen und -ärzte<br />

Association suisse des médecins-assistant(e)s et chef(fe)s de clinique<br />

Associazione svizzera dei medici assistenti e capiclinica<br />

Association <strong>ASMAC</strong><br />

L’association professionnelle <strong>ASMAC</strong> défend<br />

en tant qu’association indépendante<br />

les intérêts professionnels, politiques et<br />

économiques des médecins employés, en<br />

particulier des médecins-assistant(e)s et<br />

chef(fe)s de clinique, en Suisse. Les étudiants<br />

en médecine peuvent s’affilier gratuitement<br />

et profiter ainsi de toutes les<br />

prestations de service.<br />

L’<strong>ASMAC</strong> s’engage notamment en faveur<br />

de conditions de travail modernes pour les<br />

médecins dans les hôpitaux ainsi que<br />

pour une bonne formation médicale postgraduée.<br />

En tant que plus grande organisation<br />

de base, l’<strong>ASMAC</strong> siège également<br />

dans les principaux organes de la FMH<br />

(Chambre médicale, comité de l’ISFM,<br />

etc.). Deux de nos membres du Comité<br />

directeur, Gert Printzen et Christoph Bosshard,<br />

siègent actuellement au Comité<br />

central de la FMH. Christoph Bosshard<br />

occupe par ailleurs la fonction de viceprésident<br />

de la FMH.<br />

Voici plus en détail certaines activités et<br />

projets de l’<strong>ASMAC</strong>. Vous trouverez d’autres<br />

informations sur l’ensemble de l’offre et<br />

nos activités sur notre site web www2.asmac.ch<br />

et dans le Journal <strong>ASMAC</strong>.<br />

Plate-forme hospitalière avec<br />

outil d’évaluation<br />

L’<strong>ASMAC</strong> exploite sur spitalplattform.vsao.<br />

ch une plate-forme en ligne sur laquelle<br />

sont publiées des informations utiles relatives<br />

aux hôpitaux suisses avec au moins<br />

un établissement de formation postgraduée.<br />

La plate-forme est continuellement<br />

mise à jour et élargie. <strong>No</strong>uveauté: les<br />

membres de l’<strong>ASMAC</strong> en formation postgraduée<br />

peuvent désormais évaluer leur<br />

clinique. Les médecins obtiennent ainsi<br />

de précieuses informations sur leur employeur<br />

potentiel pour le choix de leurs<br />

futurs postes de formation postgraduée.<br />

Planification des services<br />

La planification optimale des services<br />

constitue une base importante pour de<br />

bonnes conditions de travail en clinique.<br />

Afin d’apporter une assistance notamment<br />

aux planificateurs moins expérimentés,<br />

un groupe de travail, dirigé par<br />

Philipp Rahm, président de la section<br />

Argovie, a développé différentes approches.<br />

D’une part, notre site web propose à la<br />

rubrique Conditions de travail un forum<br />

pour la planification des services. Cette<br />

plate-forme permet aux planificateurs de<br />

service de poser des questions et d’avoir un<br />

échange sur les problèmes rencontrés.<br />

D’autre part, l’<strong>ASMAC</strong> constitue actuellement<br />

sa propre équipe de conseillers. Sur<br />

la base d’une analyse de la planification<br />

des services existante d’un hôpital ou<br />

d’une clinique, les conseillères et conseillers<br />

de l’<strong>ASMAC</strong> émettent des recommandations<br />

concrètes sur la manière dont la<br />

planification des services peut être améliorée<br />

eu égard à la loi sur le travail. En<br />

<strong>2015</strong>, dix projets-pilotes dans différentes<br />

cliniques de Suisse sont déjà en cours.<br />

«Prêt pour votre premier poste<br />

de médecin»<br />

Début <strong>2015</strong>, L’<strong>ASMAC</strong> a publié en collaboration<br />

avec l’ISFM une petite brochure<br />

contenant des informations, conseils et<br />

liens utiles en prévision du premier emploi.<br />

La brochure a été distribuée dans<br />

toute la Suisse, notamment chez les étudiants<br />

en médecine des semestres avancés.<br />

Elle a rencontré un franc succès et peut<br />

être obtenue auprès du secrétariat central.<br />

Profession de médecin et<br />

vie de famille/vie privée<br />

La compatibilité entre profession de médecin<br />

et vie de famille/vie privée reste un<br />

sujet important pour l’<strong>ASMAC</strong>. En <strong>2015</strong>,<br />

l’<strong>ASMAC</strong> a présenté, en collaboration avec<br />

la section St-Gall/Appenzell, son étude<br />

«Mesures favorables à la famille dans les<br />

hôpitaux» ainsi que sa brochure aux directeurs<br />

des réseaux hospitaliers du canton<br />

de St-Gall. De plus, les exemples de<br />

bonne pratique d’hôpitaux et cliniques<br />

sont disponibles sur notre site web. Ces<br />

derniers montrent qu’il est possible de<br />

Simon Stettler,<br />

directeur de l’<strong>ASMAC</strong><br />

Simone Burkhard Schneider,<br />

directrice adjointe/juriste<br />

à l’état-major <strong>ASMAC</strong><br />

Nico van der Heiden,<br />

directeur adjoint/responsable<br />

politique et communication<br />

créer les structures favorables à la famille<br />

nécessaires. D’autres employeurs «favorables<br />

à la famille» peuvent en tout temps<br />

être annoncés à l’<strong>ASMAC</strong>.<br />

Le soutien pour la recherche de places<br />

libres dans les crèches, qui a fait ses<br />

preuves depuis plusieurs années, reste à la<br />

disposition des membres de l’<strong>ASMAC</strong> via le<br />

formulaire en ligne sur le site web de<br />

l’<strong>ASMAC</strong>.<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

67


ORGANISATIONS<br />

Béatrice Bertschi<br />

Simone Burkhard Schneider<br />

Elena Federspiel<br />

Nicole Gasser<br />

Susanne Gasser<br />

Sylviane Iff<br />

Raphael Kramer<br />

Tanja Kuster<br />

Lisa Loretan Krummen<br />

Jan Michel<br />

Erika Oesch<br />

Katharina Ott<br />

Rolando Robles<br />

Beatrice Sahli<br />

Simon Stettler<br />

Nico van der Heiden<br />

La même chose vaut pour l’offre de coaching<br />

gratuite que l’<strong>ASMAC</strong> propose à ses<br />

membres. Elle comprend un conseil téléphonique<br />

individuel par un spécialiste du<br />

Bureau UND. Ce coaching permet d’entamer<br />

une réflexion sur sa situation professionnelle<br />

et familiale/privée. Des solutions<br />

et moyens d’action sont proposés sur cette<br />

base, avec pour objectif de parvenir à<br />

mieux concilier la profession de médecin<br />

et la vie de famille/privée.<br />

Visites<br />

Les visites sont un instrument qui permet<br />

d’assurer la qualité de la formation médicale<br />

postgraduée. Une équipe d’experts<br />

vérifie sur place et dans le cadre d’entretiens<br />

avec les personnes concernées la<br />

mise en œuvre du concept de formation<br />

postgraduée et les conditions de formation<br />

postgraduée. Outre le délégué de la société<br />

de discipline médicale en charge de la<br />

visite, un représentant de l’<strong>ASMAC</strong> et un<br />

expert indépendant désigné par l’Institut<br />

suisse pour la formation médicale postgraduée<br />

et continue (ISFM) participent à<br />

la visite. L’équipe de visite établit ensuite<br />

un rapport à l’intention de la Commission<br />

des établissements de formation postgraduée.<br />

Celle-ci décide, notamment sur la<br />

Collaboratrice formation postgraduée/visites<br />

Directrice adjointe/juriste à l’état-major/secrétaire juridique<br />

de la Commission de déontologie<br />

Secrétariat des organes et de direction<br />

Responsable adjointe service et projets<br />

Responsable de la comptabilité<br />

Responsable de la réception/collaboratrice service et projets<br />

Responsable informatique/collaborateur service et projets<br />

Collaboratrice service et projets<br />

Assistant de projets politique et communication<br />

Apprenti<br />

Réception/collaboratrice service et projets<br />

Réception/collaboratrice service et projets<br />

Collaborateur service et projets<br />

Responsable service et projets/comptabilité<br />

Directeur<br />

Directeur adjoint, responsable politique et communication<br />

base du rapport de visite, de la reconnaissance<br />

de l’établissement de formation<br />

postgraduée visité.<br />

Pour satisfaire à toutes les demandes de<br />

visite émanant des sociétés de discipline<br />

médicale, l’<strong>ASMAC</strong> a créé au cours des<br />

dernières années un pool de re présentant(e)s<br />

de l’<strong>ASMAC</strong>. <strong>No</strong>us cherchons<br />

en permanence des médecins issus de<br />

différentes disciplines (membres actifs de<br />

l’<strong>ASMAC</strong>) qui souhaitent s’engager dans<br />

ce domaine.<br />

Cela vous intéresse?<br />

N’hésitez pas à contacter Béatrice Bertschi,<br />

notre gestionnaire pour la formation<br />

postgraduée et les visites à l’<strong>ASMAC</strong><br />

(bertschi@vsao.ch).<br />

Le secrétariat central de l’<strong>ASMAC</strong><br />

Le secrétariat central est responsable de la<br />

mise en œuvre opérationnelle des stratégies<br />

élaborées ainsi que de la gestion des<br />

organes et des 20 500 membres de l’AS-<br />

MAC. Il s’occupe par ailleurs de toutes les<br />

autres tâches nécessaires au bon fonctionnement<br />

de l’association. Pour y parvenir,<br />

un échange permanent et étroit est assuré<br />

entre la direction du secrétariat, la présidence<br />

et le Comité directeur de l’<strong>ASMAC</strong>.<br />

Actuellement, ce sont 16 collaborateurs<br />

qui travaillent au secrétariat central. La<br />

plupart d’entre eux à temps partiel (voir<br />

encadré).<br />

68 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


ORGANISATIONS<br />

Votre intérêt en ligne de mire<br />

Marc Schällebaum, directeur MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong>,<br />

Patrick Halter, membre du Comité directeur MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />

La tâche principale de l’équipe de MEDI-<br />

SERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong> est de mettre à<br />

votre disposition des offres et prestations<br />

utiles dans le domaine des assurances et<br />

de la carrière. En <strong>2015</strong>, nous avons une<br />

fois de plus montré à quel point les prestations<br />

de MEDISERVICE étaient diversifiées.<br />

L’équipe du secrétariat et le Comité<br />

directeur de MEDISERVICE se sont focalisés<br />

sur deux thèmes principaux:<br />

• la révision du modèle des phases de vie;<br />

• la relance de jobmed.ch, la plate-forme<br />

de l’emploi en ligne pour les médecins.<br />

MODELE DES PHASES DE VIE<br />

Assurance-maladie<br />

Indemnité journalière<br />

Accident<br />

Interruption de l’activité professionnelle<br />

Protection juridique<br />

Assurance ménage<br />

Responsabilité civile priveé<br />

Assistance<br />

Objets de valeur / objets d’art<br />

Véhicules à moteur<br />

Responsabilité civile professionnelle<br />

Assurance de choses<br />

Assurance bâtiments<br />

Assurance-vie<br />

Caisse de pension<br />

Conseils en assurances, financiers, fiscaux<br />

Administration du cabinet médical<br />

Séminaires<br />

Praxsuisse<br />

Jobmed<br />

Planification de carrière<br />

MEDIfuture<br />

Journal <strong>ASMAC</strong><br />

Hypothèque<br />

Paquet «Devenir indépendant»<br />

Entremise de places de crèche<br />

Coaching «profession de médecin<br />

& famille / vie privée»<br />

Assurances<br />

Prestations de services<br />

Formation<br />

Domaine professionnel<br />

Formation postgraduée 1<br />

Médecin spécialiste<br />

employé 1<br />

Médecin spécialiste<br />

indépendant 2<br />

Le modèle des phases de vie:<br />

des études à la retraite<br />

Le modèle des phases de vie n’est pas<br />

qu’un simple aperçu de l’offre de prestations<br />

de service de MEDISERVICE. Il fournit<br />

en un clin d’œil des renseignements<br />

utiles pour des jalons décisifs de la vie.<br />

Toutes nos prestations de service figurent<br />

dans la matrice des prestations de service<br />

du modèle des phases de vie. Le modèle<br />

montre à quels moments de la vie ou à<br />

l’occasion de quels évènements privés ou<br />

professionnels, il faut faire appel à quelles<br />

prestations de service. Cela illustre notre<br />

principe selon lequel nous proposons des<br />

prestations de service sélectionnées dans<br />

chaque phase de la vie professionnelle et<br />

Phases de vie<br />

Retraite / Succession<br />

Appartement / Colocation<br />

Partenariat / Famille 3<br />

Domaine privé<br />

1 Plein temps / temps partiel<br />

2 Plein temps / temps partiel, avec/sans personnel, cabinet de groupe, SA<br />

3 Concubinage, partenariat enregistré, mariage, enfants, divorce, décès<br />

Mobilité / Loisirs<br />

Inpat<br />

Expat<br />

Logement en propriété<br />

Retraite /<br />

Prévoyance vieillesse<br />

privée, des études jusqu’à la retraite. La<br />

majeure partie de nos prestations de service<br />

se compose d’offres d’assurance que<br />

nous proposons avec nos partenaires.<br />

Pour la plupart d’entre nous, les assurances<br />

sont un mal nécessaire sur lequel<br />

nous ne nous penchons pas volontiers.<br />

<strong>No</strong>us le comprenons bien. Une partie<br />

importante de notre activité consiste donc<br />

à vous décharger de ce travail ingrat. Malgré<br />

tout, il est utile de savoir quelles assurances<br />

sont importantes dans quelle phase<br />

de la vie et de quels points il faut tenir<br />

compte avant de signer un contrat.<br />

Dans le numéro 4/15 du «Journal AS-<br />

MAC», nous avons donc lancé une nouvelle<br />

série d’articles en rapport avec le<br />

modèle des phases de vie révisé. Selon la<br />

devise «Comprendre les assurances», vous<br />

ne faites pas seulement connaissance de<br />

la philosophie à la base du modèle des<br />

phases de vie, mais également des prestations<br />

de services que nous proposons directement<br />

ou par le biais d’un partenaire.<br />

Dans un langage clair, nous présentons<br />

les principales assurances et répondons à<br />

des questions qui nous sont souvent posées<br />

dans ce contexte. Tous les articles sont<br />

d’ailleurs rassemblés dans un dossier, ce<br />

qui permet de les consulter quand bon<br />

vous semble.<br />

Le nouveau site jobmed.ch –<br />

un développement conséquent<br />

MEDISERVICE ne s’engage pas seulement<br />

dans le domaine des assurances. <strong>No</strong>tre<br />

offre de prestations de service jobmed.ch –<br />

la plate-forme de l’emploi en ligne pour<br />

les médecins – l’illustre. Avec cet outil,<br />

nous soutenons directement nos membres<br />

pour leur planification de carrière.<br />

L’idée de jobmed.ch est simple: cette plateforme<br />

doit permettre de saisir et chercher<br />

facilement des annonces. Les médecins<br />

peuvent ainsi choisir leur emploi parmi<br />

une large offre. Pour saisir une annonce,<br />

l’employeur n’a besoin ni d’un login, ni<br />

d’un budget publicitaire important. Les<br />

annonces sont activées en cliquant sur son<br />

propre e-mail.<br />

Le nouveau site jobmed.ch est le développement<br />

conséquent de la bourse pour<br />

l’emploi pour médecins de MEDISERVICE.<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

16 mars <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

69


ORGANISATIONS<br />

La recherche rapide est particulièrement<br />

novatrice. Sur la page de démarrage, la<br />

recherche rapide est activée par un clic sur<br />

la loupe. En seulement trois clics, on peut<br />

ainsi sélectionner «médecin-assistant(e)»,<br />

«médecine interne» et «région Suisse centrale»;<br />

les postes à pourvoir qui correspondent<br />

à ces critères sont affichés. Avec<br />

l’agent de recherche, vous pouvez par<br />

ailleurs rechercher des profils de poste<br />

correspondant à vos critères et vous les<br />

faire envoyer par e-mail.<br />

La nouvelle structure de jobmed.ch facilite<br />

également l’échange entre MEDISERVICE<br />

et les organisations partenaires et sections<br />

de l’<strong>ASMAC</strong>. Cela signifie que des offres<br />

d’autres plates-formes peuvent être intégrées<br />

dans jobmed.ch et que la plateforme<br />

peut être intégrée sur des sites web<br />

existants de sections – sur demande avec<br />

des offres filtrées (p.ex. uniquement les<br />

offres de Suisse romande ou de certaines<br />

disciplines).<br />

Un regard vers le proche avenir<br />

<strong>No</strong>us cherchons continuellement de nouvelles<br />

ou meilleures prestations de service<br />

à vous proposer – toujours selon notre<br />

modèle des phases de vie. La prochaine<br />

grande nouveauté dans l’offre de prestations<br />

de service est déjà en cours d’élaboration.<br />

Il s’agit d’une aide pour toutes<br />

celles et ceux qui envisagent de devenir<br />

indépendants. <strong>No</strong>us vous accompagnons<br />

également dans cette phase, en toute neutralité<br />

et avec vos intérêts en ligne de mire.<br />

Trois clics suffisent pour saisir les critères de recherche.<br />

Tous les avantages existants ont été repris,<br />

une série d’améliorations sont venues<br />

s’ajouter. Il est par exemple désormais<br />

possible de saisir des demandes d’emploi.<br />

Il existe des modèles de document pour le<br />

CV, les lettres de candidature ou les lettres<br />

de résiliation ainsi qu’un blog pour présenter<br />

et discuter des thèmes importants<br />

concernant la carrière professionnelle.<br />

Sur le plan technique, jobmed.ch a aussi<br />

été modernisé. Le site web a été conçu<br />

pour des nomades de la médecine: les<br />

contenus s’adaptent automatiquement à<br />

la taille et à l’orientation de l’écran, tant<br />

sur le portable que sur la tablette ou l’ordinateur.<br />

Vous pouvez donc aussi trouver<br />

votre prochain emploi dans le train ou<br />

pendant une randonnée.<br />

Mobile first: Jobmed.ch se présente<br />

ainsi sur votre smartphone.<br />

70 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


ORGANISATIONS<br />

Fondation de prévoyance <strong>ASMAC</strong><br />

Prêts hypothécaires<br />

à des taux intéressants<br />

En raison de l’évolution des taux d’intérêts<br />

sur les marchés financiers et des capitaux,<br />

Généralités concernant la Fondation de prévoyance <strong>ASMAC</strong><br />

Structure<br />

Création/siège1983/Berne<br />

Forme juridique<br />

Fondation<br />

Couverture du risque jusqu’à CHF 300 000.–<br />

autonome<br />

Couverture du risque de CHF 300 001.– à CHF 500 000.–<br />

Réassurance<br />

Prévoyance vieillesse<br />

Primauté des cotisations<br />

Prévoyance risque<br />

Primauté des prestations<br />

La rémunération du capital épargne vieillesse a été relevée au 1 er janvier <strong>2015</strong> à 2%.<br />

<strong>No</strong>us nous situons ainsi 0,25 point au-dessus de la rémunération minimale de 1,75%<br />

fixée par le Conseil fédéral.<br />

A la fin septembre, le taux de couverture s’élevait à environ 109%.<br />

Au 30 septembre <strong>2015</strong>, la performance atteignait –1,75%. <strong>No</strong>us nous situons donc<br />

0,40 point en dessous du Benchmark.<br />

Les principaux chiffres en milliers de francs suisses 2014 2013<br />

Total du bilan 2 041 199 1 875 442<br />

Avoirs-épargne 1 553 599 1 497 337<br />

Capital de couverture 201 098 180 516<br />

Réserve de fluctuation de valeurs 38 706 161 329<br />

Provision pour<br />

Fluctuation de risques 18 210 17 464<br />

Pertes sur retraités 6 749 4 940<br />

Cas d’invalidité en suspens 10 235 8 428<br />

Augmentation de l’espérance de vie des rentiers/rentières 3 170 1 889<br />

Prestation de libre passage selon les articles 17 et 18<br />

de la loi sur le libre passage 342 602<br />

Données actuarielles 2014 2013<br />

Bases techniques LPP 2010 LPP 2010<br />

Taux d’intérêt technique p.a 3,5% 3,5%<br />

Taux d’intérêt technique pour calculer le capital<br />

épargne vieillesse à l’âge ordinaire de la retraite 3,0% 3,0%<br />

Taux de conversion à l’âge de la retraite ordinaire 65 1 6,43% 6,6%<br />

Rémunération du capital épargne vieillesse<br />

(part obligatoire – minimum LPP) 1,75% 1,5%<br />

Rémunération du capital épargne vieillesse (part surobligatoire) 1,75% 1,5%<br />

Prime de risque sur les salaires jusqu’à CHF 300 000.– 1,2% 1,2%<br />

Prime de risque sur les salaires de CHF 300 001.– à CHF 500 000.– 4,0% 5,0%<br />

Degré de couverture 113,6% 109,4%<br />

Performance 6,46% 8,3%<br />

Assurés actifs 18 644 18 703<br />

Rentiers/rentières 588 552<br />

Comptes de libre passage 4 456 4 122<br />

Charges administratives moyennes par dossier d’assuré 107 101<br />

1 Le taux de conversion a été rabaissé en trois étapes à 6,25% pour l’âge de 65 ans au 1 er janvier <strong>2015</strong>, cela<br />

en parallèle à l’introduction d’un échelonnement pour toutes les classes d’âge. La première réduction des<br />

taux de conversion a été effectuée au 1 er janvier 2013.<br />

cela fait plusieurs années qu’il n’est pour<br />

ainsi dire plus possible de générer des revenus<br />

avec les titres à revenu fixe. Au début<br />

de l’année, nos banques ont même introduit<br />

des intérêts négatifs sur nos avoirs<br />

cash, ce qui s’accompagne de frais d’intérêts<br />

mensuels considérables.<br />

En raison de cette évolution, le comité de<br />

placement a décidé d’élargir considérablement<br />

les affaires hypothécaires et d’octroyer<br />

à l’avenir des prêts sur gage immobilier<br />

également à des tiers, en tenant<br />

compte des conditions-cadres suivantes:<br />

Conditions-cadres<br />

Sur requête, nous octroyons dans le cadre<br />

des ressources financières à disposition,<br />

des prêts hypothécaires sur gage immobilier<br />

(maison familiale, propriété par<br />

étage) à des conditions attrayantes. <strong>No</strong>us<br />

n’octroyons pas de crédits de construction.<br />

Le montant minimal pour l’octroi d’un<br />

prêt est de CHF 200 000.– lors de la requête.<br />

Le montant maximal pour l’octroi<br />

d’un prêt est de CHF 1 000 000.–. Aucun<br />

financement n’est accordé sur les objets à<br />

valeur affective.<br />

Montant maximal dont jusqu’à:<br />

• 80% de la valeur de gage ou du prix<br />

d’achat lors de l’acquisition<br />

• 70% en hypothèque de 1 er rang<br />

• 10% en hypothèque de 2 e rang (avec<br />

obligation d’amortissement dans les<br />

cinq ans)<br />

Le capital propre minimal de 20% doit être<br />

financé en espèces et/ou au moyen des<br />

fonds du pilier 3a.<br />

La charge engendrée par les frais des intérêts<br />

hypothécaires, d’entretien et de maintenance<br />

de l’objet immobilier ne doit pas<br />

dépasser 35% du revenu total du ménage.<br />

Le calcul du revenu net total des emprunteurs<br />

s’effectue en ajoutant 50% du revenu<br />

le plus faible sur le revenu le plus élevé.<br />

Lors d’octroi d’hypothèques aux personnes<br />

ayant atteint l’âge de 55 ans, les<br />

tranches d’amortissement contractuelles<br />

sont définies, si nécessaire, de manière à<br />

ce que, à l’âge de 65 ans, le gage ne dépasse<br />

pas 50% de la valeur de gage et que<br />

la viabilité soit garantie par rapport aux<br />

revenus futurs (rentes).<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

71


ORGANISATIONS<br />

L’octroi de prêts se limite aux objets immobiliers<br />

situés en Suisse.<br />

Le prêt est accordé sous forme d’hypothèques<br />

Libor trimestrielles en francs<br />

suisses, d’hypothèques à taux variable ou<br />

d’hypothèques à taux fixe. Une combinaison<br />

des types de prêts est possible. La<br />

conversion d’une hypothèque Libor en<br />

francs suisses en une hypothèque à taux<br />

fixe peut être effectuée pour la fin d’un<br />

trimestre.<br />

Les taux d’intérêts actuels pour tous les<br />

types de prêts sont publiés sur le site web<br />

de la Fondation de prévoyance <strong>ASMAC</strong>. Les<br />

taux d’intérêts des hypothèques Libor sont<br />

fixés par l’agence, moyennant en plus une<br />

marge, sur la base du Libor trimestriel en<br />

francs suisses (London Interbank Offered<br />

Rate). La base du taux d’intérêt minimal<br />

du Libor trimestriel en francs suisses ne<br />

doit pas être inférieure à 0% lors de cette<br />

action.<br />

Hypothèques Libor<br />

Les taux d’intérêts sont adaptés trimestriellement<br />

aux valeurs actuelles sur le<br />

marché.<br />

Hypothèques à taux variable<br />

Les taux d’intérêts peuvent être adaptés<br />

dans un délai de trois mois aux valeurs<br />

actuelles sur le marché.<br />

Hypothèques à taux fixe<br />

Les taux d’intérêts sont déterminés aux<br />

valeurs actuelles sur le marché à la date<br />

d’échéance.<br />

Instance compétente<br />

Agence de la Fondation de prévoyance<br />

<strong>ASMAC</strong><br />

L’intérêt commence à courir dès l’octroi<br />

du prêt. Les taux hypothécaires sont dus<br />

trimestriellement à l’échéance du terme,<br />

respectivement au 31 mars, 30 juin,<br />

30 septembre et 31 décembre.<br />

Quelques informations complémentaires<br />

<strong>No</strong>us nous efforçons de maintenir les frais<br />

administratifs et les frais de gestion de<br />

fortune au plus bas. <strong>No</strong>us ne pouvons y<br />

parvenir que si nous sommes en mesure<br />

d’accomplir tous les travaux à l’interne.<br />

<strong>No</strong>us disposons de nombreux collaboratrices<br />

et collaborateurs de longue date très<br />

qualifiés qui ont acquis leur savoir-faire<br />

Taux d’intérêts hypothécaires, valables dès le<br />

1 er juillet <strong>2015</strong><br />

Hypothèque Libor de 3 mois en CHF max. 70% de la valeur de gage 0,800%<br />

Hypothèque variable de 1 er rang max. 70% de la valeur de gage 1,750%<br />

Hypothèque variable de 2 e rang max. 10% de la valeur de gage 2,000%<br />

obligation d’amortissement<br />

Hypothèque fixe, durée 5 ans max. 70% de la valeur de gage 1,000%<br />

Hypothèque fixe, durée 10 ans max. 70% de la valeur de gage 1,500%<br />

Peter Scotton, directeur<br />

au fil du temps à l’interne et par de la formation<br />

continue spécifique à l’externe.<br />

<strong>No</strong>tre filiale PK Immo AG exploite depuis<br />

des années tous nos immeubles dans le<br />

canton de Berne. Elle se charge de la vente<br />

de nos appartements et également de la<br />

location de nos nouvelles constructions.<br />

<strong>No</strong>us réalisons ainsi un rendement supérieur<br />

sur nos biens immobiliers grâce aux<br />

frais de gestion inférieurs.<br />

Depuis de nombreuses années, nous réalisons<br />

des projets de constructions nouvelles<br />

que nous développons nous-mêmes.<br />

Cela nous permet d’assurer des rendements<br />

plus élevés sur nos placements directs<br />

dans les biens immobiliers. Les nouvelles<br />

constructions sont bien situées et<br />

correspondent aussi aux besoins actuels<br />

sur le marché de la location.<br />

Peter Scotton, directeur<br />

72 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>


ORGANISATIONS<br />

<strong>ASMAC</strong> Fondation pour<br />

indépendants<br />

<strong>ASMAC</strong> Fondation pour indépendants –prévoyance professionnelle pour médecins. Les besoins<br />

des assurés évoluant au fil de leur existence, nous leur proposons des solutions personnalisées<br />

et modulaires. De l’ouverture de votre cabinet au départ à la retraite, nous sommes le bon<br />

partenaire pour votre prévoyance vieillesse.<br />

Une prévoyance sûre et solide<br />

malgré le projet de réforme «Prévoyance<br />

vieillesse 2020»<br />

Les conditions-cadres de la prévoyance<br />

vieillesse ne cessent d’évoluer. Le projet de<br />

réforme «Prévoyance vieillesse 2020» du<br />

Conseil fédéral est actuellement au cœur<br />

du débat. Un grand nombre d’éléments<br />

constitutifs du 1 er pilier (AVS) et du 2 e pilier<br />

(LPP) feront l’objet de discussions et<br />

d’éventuelles modifications. AVS: harmonisation<br />

de l’âge de référence pour la retraite<br />

à 65 ans pour les femmes et les<br />

hommes, augmentation de l’âge de la<br />

retraite à 65 ans pour les femmes, adaptation<br />

des prestations pour survivants.<br />

LPP: baisse du salaire minimal (seuil<br />

d’entrée), suppression de la déduction de<br />

coordination, hausse des bonifications<br />

d’épargne et diminution du taux de<br />

conversion. Les éléments susmentionnés<br />

ne représentent que les points principaux<br />

de la réforme, qui portera également sur<br />

d’autres domaines.<br />

Les buts de cette réforme sont multiples:<br />

maintenir le niveau de prestations actuel,<br />

assurer l’équilibre financier de la prévoyance<br />

vieillesse et adapter cette dernière<br />

à l’évolution de la société.<br />

Grâce aux adaptations incessantes de son<br />

règlement de prévoyance, l’<strong>ASMAC</strong> Fondation<br />

pour indépendants a toujours abordé<br />

les réformes avec sérénité. Désireuse<br />

d’offrir une prévoyance sûre et solide à ses<br />

assurés, elle a anticipé certains éléments<br />

prévus par le projet de réforme en les mettant<br />

en pratique il y a bien longtemps déjà.<br />

Une prévoyance attrayante – des<br />

plans de prévoyance modulaires<br />

Bénéficiez de nos nouveaux plans de prévoyance:<br />

définissez une solution sur mesure<br />

pour vous et votre personnel.<br />

Heinz Wullschläger, Directeur<br />

Les avantages offerts par la Fondation<br />

<strong>ASMAC</strong> pour indépendants<br />

• Flexibilité:<br />

Vous pouvez adapter votre plan de prévoyance<br />

personnel en tout temps en<br />

fonction de votre situation individuelle<br />

ou familiale.<br />

• Attractivité:<br />

Vous payez des primes de risques basses<br />

en raison de l’excellent collectif de<br />

risques et du faible nombre de cas de<br />

prestations.<br />

• Egalité de traitement:<br />

<strong>No</strong>us appliquons des conditions d’assurance<br />

et des primes de risques identiques<br />

pour femmes et hommes.<br />

• Plus-value:<br />

La couverture en cas d’accident est incluse<br />

d’office pour les indépendants.<br />

• Optimisation:<br />

Vous bénéficiez de l’optimisation fiscale<br />

grâce à une palette de prévoyance variée.<br />

• Choix:<br />

Vous pouvez changer de plan de prévoyance<br />

à tout moment.<br />

• Maintien de la valeur:<br />

Tous les rachats effectués sont remboursés<br />

aux survivants d’assurés actifs.<br />

De l’ouverture de votre cabinet au départ<br />

à la retraite – nos solutions de prévoyance<br />

sauront vous séduire.<br />

Demandez-nous une offre et bénéficiez de<br />

nos primes de risques avantageuses. <strong>No</strong>us<br />

vous conseillons volontiers à l’occasion<br />

d’un entretien personnel.<br />

D’avance, nous nous réjouissons de vous<br />

servir:<br />

téléphone 031 560 77 77<br />

info@asmac-fondation.ch<br />

www.asmac-fondation.ch<br />

N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />

73


IMPRESSUM<br />

ADRESSES DE CONTACT DES SECTIONS<br />

N o 6 • 34 e année • <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />

Editeur<br />

AG<br />

VSAO Sektion Aargau, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,<br />

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,<br />

téléphone 044 250 43 23, fax 044 250 43 20<br />

MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />

Bahnhofplatz 10A, case postale, 3001 Berne<br />

Téléphone 031 350 44 88, fax 031 350 44 89<br />

journal@asmac.ch, journal@vsao.ch<br />

www.asmac.ch, www.vsao.ch<br />

Sur mandat de l’<strong>ASMAC</strong><br />

Rédaction<br />

Catherine Aeschbacher (rédactrice en chef),<br />

Christiane Arnold, Franziska Holzner-Arnold,<br />

Kerstin Jost, Lukas Staub, Jan Vontobel,<br />

Sophie Yammine<br />

Comité directeur<br />

Daniel Schröpfer, président<br />

Ryan Tandjung, vice-président, Christoph Bosshard,<br />

Cyrill Bühlmann, Karin Etter, Lars Frauchiger,<br />

Dina-Maria Jakob, Gert Printzen, Miodrag Savic,<br />

Hervé Spechbach, Raphael Stolz, Marino Urbinelli,<br />

Felix Widmer (swimsa), Anja Zyska Cherix<br />

Impression et expédition<br />

Stämpfli AG, Wölflistrasse 1, CH-3001 Bern<br />

Téléphone +41 31 300 66 66, info@staempfli.com<br />

www.staempfli.com<br />

BL/BS<br />

BE<br />

VSAO Sektion beider Basel,<br />

Geschäftsleiterin und Sekretariat: lic. iur. Claudia von Wartburg, Advokatin,<br />

Hauptstrasse 104, 4102 Binningen, téléphone 061 421 05 95,<br />

Fax 061 421 25 60, sekretariat@vsao-basel.ch, www.vsao-basel.ch<br />

VSAO Sektion Bern, Geschäftsführerin: Rosmarie Glauser, Fürsprecherin,<br />

Schwarztorstrasse 7, 3007 Berne, téléphone 031 381 39 39,<br />

fax 031 381 82 41, bern@asmac.ch, www.vsao-bern.ch<br />

FR <strong>ASMAC</strong> section fribourgeoise, Gabriela Kaufmann-Hostettler, Wattenwylweg 21,<br />

3006 Bern, tél. 031 332 41 10, fax 031 332 41 12, info@gkaufmann.ch<br />

GE Associations des Médecins d’Institutions de Genève, case postale 23,<br />

Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4, 1211 Genève 14, amig@amig.ch, www.amig.ch<br />

GR<br />

JU<br />

Verband Schweizerischer Assistenz- und Oberärztinnen und -ärzte Sektion<br />

Graubünden, 7000 Chur, Samuel B. Nadig, lic. iur. HSG, RA Geschäftsführer/<br />

Verbandsjurist, Tel. +41 78 880 81 64, info@vsao-gr.ch / www.vsao-gr.ch<br />

ASMAJ c/o Karim Bayoumy, Rue de l’Église 6, 2800 Delémont,<br />

<strong>ASMAC</strong>.jura@gmail.com<br />

NE <strong>ASMAC</strong> section neuchâteloise, Joël Vuilleumier, avocat, Rue du Musée 6,<br />

Case postale 2247, 2001 Neuchâtel, tél. 032 725 10 11, vuilleumier@valegal.ch<br />

SG/AI/AR VSAO Sektion St.Gallen-Appenzell, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,<br />

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,<br />

téléphone 044 250 43 23, fax 044 250 43 20<br />

Maquette: Tom Wegner<br />

Annonces<br />

Axel Springer Schweiz AG, Fachmedien<br />

Förrlibuckstrasse 70, case postale, 8021 Zurich<br />

Téléphone 043 444 51 05, fax 043 444 51 01<br />

vsao@fachmedien.ch<br />

SO<br />

TI<br />

VSAO Sektion Solothurn, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,<br />

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,<br />

téléphone 044 250 43 23, fax 044 250 43 20<br />

<strong>ASMAC</strong>T, Associazione Medici Assistenti e Capiclinica Ticinesi,<br />

Avv. Marina Pietra Ponti, Viale S. Franscini 17, 6904 Lugano,<br />

telefono 091 922 95 22, fax 091 923 61 71, pietraponti@ticino.com<br />

Tirage<br />

Exemplaires imprimés: 24 922<br />

Certification des tirages par la REMP/FRP <strong>2015</strong>:<br />

21 136 exemplaires<br />

Fréquence de parution: 6 numéros par année<br />

L’abonnement est inclus dans la contribution<br />

annuelle pour les membres de l’<strong>ASMAC</strong><br />

ISSN 1422-2086<br />

L’édition n o 1/2016 paraîtra en février 2016.<br />

Sujet: Construction<br />

© <strong>2015</strong> by <strong>ASMAC</strong>, 3001 Berne<br />

Printed in Switzerland<br />

TG<br />

VD<br />

VS<br />

VSAO Sektion Thurgau, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,<br />

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,<br />

téléphone 044 250 43 23, fax 044 250 43 20<br />

ASMAV, case postale 9, 1011 Lausanne-CHUV,<br />

www.asmav.ch, asmav@asmav.ch<br />

ASMAVal, p.a. Maître Valentine Gétaz Kunz,<br />

Ruelle du Temple 4, CP 20, 1096 Cully, contact@asmaval.ch<br />

Suisse centrale<br />

VSAO Sektion Zentralschweiz, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,<br />

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,<br />

téléphone 044 250 43 23, fax 044 250 43 20<br />

Label de qualité Q-publication<br />

de l’association média suisses<br />

ZH<br />

Zürcher Spitalärzte und Spitalärztinnen VSAO, Dr. R. M. Reck,<br />

Bahnhofstrasse 3, 8610 Uster, téléphone 044 941 46 78, fax 044 941 46 67,<br />

info@vsao-zh.ch, www.vsao-zh.ch<br />

74 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>

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