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Verband Schweizerischer Assistenz- und Oberärztinnen und -ärzte<br />
Association suisse des médecins-assistant(e)s et chef(fe)s de clinique<br />
Associazione svizzera dei medici assistenti e capiclinica<br />
SOMMAIRE<br />
Page de couverture: aebi, grafik & illustration, berne<br />
EDITORIAL<br />
5 Un regard sur le passé et sur l’avenir<br />
POLITIQUE<br />
6 Politique de la santé: Rétrospectives et<br />
perspectives<br />
8 Le principal en un clin d'œil:<br />
La critique juste doit avoir sa place<br />
9 Le CC sous le signe de la nouvelle<br />
législature<br />
11 Un grand merci<br />
FORMATION POSTGRADUÉE /<br />
CONDITIONS DE TRAVAIL<br />
12 MEDIfuture:<br />
Un conseil de carrière facilité<br />
14 Plus qu’une incursion éclair<br />
16 La formation postgraduée à l’épreuve<br />
17 Apprendre à lire:<br />
Une question de confiance II<br />
18 Hirslanden: offre de formation<br />
postgraduée étoffée<br />
<strong>ASMAC</strong><br />
19 Section Berne<br />
20 Section Fribourg<br />
20 Section Grisons<br />
21 Section Soleure<br />
22 Section Tessin<br />
24 Deux membres, une passion<br />
26 Conseil juridique <strong>ASMAC</strong><br />
POINT DE MIRE ▶ VISIONS<br />
27 «Seule, mais pas isolée»<br />
29 Rêves, désirs et projets<br />
31 Les visions religieuses – du pur délire?<br />
33 Lettre de lecteur<br />
PERSPECTIVES<br />
34 Série disciplines médicales – Actualités<br />
en urologie – la néo-vessie:<br />
La néo-vessie a fait ses preuves<br />
36 Aus der «Therapeutischen Umschau»:<br />
Abklärung der erektilen Dysfunktion<br />
beim Primärversorger<br />
41 L’objet choisi:<br />
Un incubateur grand confort<br />
43 Appel à projets de la<br />
SGIM-FOUNDATION pour <strong>2015</strong>/2016:<br />
«Clinical decision models<br />
in hospital and outpatient care»<br />
MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />
45 Comprendre les assurances:<br />
la responsabilité civile privée<br />
47 Boîte aux lettres<br />
48 Portrait de notre partenaire: sanitas<br />
49 Conséquences fiscales en cas<br />
de location à des proches<br />
L'<strong>ASMAC</strong> SE PRÉSENTE<br />
51 Message du président<br />
52 Sections<br />
60 Les juristes de l'<strong>ASMAC</strong><br />
62 Comite directeure<br />
66 Organisations<br />
74 Impressum<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
3
ÉDITORIAL<br />
Photo: Severin <strong>No</strong>vacki<br />
Catherine Aeschbacher<br />
rédactrice en chef du Journal <strong>ASMAC</strong><br />
Un regard sur le passé<br />
et sur l’avenir<br />
Il n’y a pas de doute: les fêtes de fin d’année approchent et les<br />
jours restants d’ici là se comptent aisément. L’année écoulée a<br />
été marquée par des succès et évènements réjouissants, mais<br />
aussi par des revers. Vous lirez dans la rubrique politique quels<br />
sujets ont préoccupé l’association et quelles avancées elle a<br />
réalisé. Vous y trouverez également les résultats de la séance<br />
d’automne du Comité central.<br />
Le congrès MEDIfuture consacré à la planification de carrière<br />
est un des moments forts du calendrier de l’<strong>ASMAC</strong>. Cette année<br />
aussi, plus de 250 participantes et participants ont pu faire<br />
connaissance d’un large éventail d’options de carrière dans<br />
le domaine médical. Les congressistes ont reçu des conseils<br />
pratiques pour la formation postgraduée ainsi qu’au sujet de<br />
la compatibilité entre famille et profession, ils ont profité d’une<br />
exposition variée et éventuellement pu établir des contacts avec<br />
de futurs employeurs. A la rubrique formation postgraduée,<br />
vous découvrirez d’autres détails sur le congrès ainsi que la<br />
date de l’édition 2016.<br />
Une nouvelle année permet toujours de formuler des espoirs et<br />
former des desseins, peut-être même des visions, bien que l’ancien<br />
Chancelier allemand Helmut Schmidt, décédé récemment,<br />
fût d’avis que: «Celui qui a des visions doit aller se faire soigner.»<br />
Dans notre point de mire, nous présentons trois formes très<br />
différentes de visions. Tout d’abord une vision sociale du logement<br />
et de la cohabitation qui a pu être réalisée dans la ville<br />
de Zurich. Ensuite, nous abordons le thème des visions religieuses.<br />
Et finalement, nous avons interviewé quelques jeunes<br />
médecins au sujet de leurs visions professionnelles.<br />
Tradition oblige, le dernier numéro de l’année est aussi consacré<br />
à l’association. Ainsi, les sections, le Comité directeur et les<br />
organisations se présentent dans la deuxième partie de ce<br />
numéro.<br />
Pour terminer, la rédaction du Journal <strong>ASMAC</strong> vous remercie,<br />
chères lectrices, chers lecteurs, pour votre intérêt et vous souhaite,<br />
ainsi qu’à vos proches, de joyeuses fêtes et une heureuse<br />
nouvelle année!<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
5
POLITIQUE<br />
POLITIQUE DE LA SANTÉ<br />
Rétrospectives et perspectives<br />
L’année <strong>2015</strong> a été riche en évènements. Dans la plupart des cas, l’<strong>ASMAC</strong> a su se faire entendre.<br />
La campagne pour le respect de la loi sur le travail a été un moment fort. <strong>No</strong>us espérons que les<br />
améliorations vont se poursuivre dans ce domaine. Avec le Parlement nouvellement élu, la<br />
collaboration devrait s’avérer plus difficile. Il est donc d’autant plus réjouissant qu’Angelo Barrile,<br />
membre de l’<strong>ASMAC</strong>, ait été élu au Conseil national.<br />
Nico van der Heiden, directeur adjoint/responsable politique et communication <strong>ASMAC</strong><br />
En <strong>2015</strong>, l’<strong>ASMAC</strong> a été très sollicitée<br />
dans la politique de la santé. Outre les<br />
nombreuses consultations et auditions<br />
officielles, nous sommes intervenus de<br />
manière informelle sur divers sujets politiques<br />
et avons tenté d’y faire entendre<br />
les revendications des médecins-assistant(e)s<br />
et chef(fe)s de clinique. Globalement,<br />
le bilan est positif. En particulier<br />
sur un sujet essentiel, le pilotage des<br />
admissions, une solution à l’amiable<br />
dans l’intérêt de nos membres devrait<br />
voir le jour, même si celle-ci n’a pas encore<br />
été définitivement adoptée.<br />
Un membre de<br />
l’<strong>ASMAC</strong> au Conseil<br />
national!<br />
Membre de l’<strong>ASMAC</strong> de longue date,<br />
Angelo Barrile (membre du Comité<br />
central et du comité de la section Zurich)<br />
a été élu au Conseil national par<br />
90 424 voix. Un résultat sensationnel.<br />
L’<strong>ASMAC</strong> lui adresse ses vives félicitations!<br />
<strong>No</strong>us nous réjouissons de collaborer<br />
avec lui dans la politique de la<br />
santé nationale.<br />
Pilotage des admissions<br />
A la clôture rédactionnelle de cette édition,<br />
il manquait encore l’approbation<br />
par le Conseil des Etats de la solution du<br />
pilotage des admissions adoptée par le<br />
Conseil national. Avant les vacances<br />
d’été, le Conseil national n’avait heureusement<br />
pas suivi la proposition du<br />
Conseil fédéral qui voulait mettre en<br />
place un pilotage hautement (trop) complexe<br />
au niveau cantonal pour la quasi-totalité<br />
des professions de la santé.<br />
Outre l’<strong>ASMAC</strong>, la FMH et d’autres acteurs<br />
du domaine de la santé ont demandé<br />
au Parlement de maintenir la solution<br />
actuelle. Celle-ci est à la fois simple<br />
et séduisante: les médecins qui ont travaillé<br />
pendant au moins trois ans dans<br />
un établissement de formation postgraduée<br />
suisse obtiennent une autorisation<br />
de pratiquer. Il est ainsi garanti que le<br />
médecin dispose des connaissances linguistiques<br />
et du système de santé nécessaires.<br />
Le pilotage s’appuie donc sur des<br />
critères qualitatifs clairs. Au Conseil<br />
national, seuls le PLR et l’UDC se sont<br />
opposés à cette solution. Ils voulaient<br />
réaliser un pilotage par la suppression<br />
du libre choix du médecin de manière à<br />
ce que les caisses-maladie puissent décider<br />
qui obtient une autorisation de<br />
pratiquer pour quelle discipline (voir<br />
ci-après).<br />
Campagne sur les<br />
conditions de travail<br />
Le deuxième temps fort de l’année politique<br />
a été notre campagne Hôpitaux<br />
hors-la-loi. L’<strong>ASMAC</strong> se bat depuis plusieurs<br />
années pour que la loi sur le travail<br />
soit enfin respectée dans les hôpitaux.<br />
La pression a heureusement pu<br />
être accentuée: plus de 24 000 personnes<br />
ont soutenu par leur signature notre revendication<br />
d’introduire des contrôles<br />
relatifs au respect de la loi sur le travail<br />
dans tous les hôpitaux de Suisse. Les<br />
signatures ont été remises au SECO dans<br />
le cadre d’une action médiatique. En<br />
effet, le SECO assume la haute surveillance<br />
sur les inspectorats cantonaux du<br />
travail qui doivent (devraient) procéder<br />
aux contrôles. <strong>No</strong>us constatons avec satisfaction<br />
que les contrôles ont été entamés<br />
ou intensifiés dans plusieurs cantons.<br />
Le sujet a également été abordé par<br />
un contact direct entre l’<strong>ASMAC</strong> et les<br />
hôpitaux (p.ex. à travers notre projet<br />
consacré à la planification des services).<br />
Perspectives<br />
Les élections fédérales du 18 octobre<br />
<strong>2015</strong> ont abouti à un glissement vers la<br />
droite. L’UDC et le PLR ont gagné des<br />
voix, en particulier le PDC et les Verts ont<br />
perdu les élections. L’UDC, le PLR, le<br />
MCG et la Lega dei Ticinesi disposent<br />
désormais d’une très courte majorité de<br />
102 sièges sur 200 au Conseil national.<br />
Il semble par contre que la majorité de<br />
centre gauche soit maintenue au Conseil<br />
des Etats (à la clôture rédactionnelle, les<br />
élections du deuxième tour étaient encore<br />
attendues dans de nombreux cantons).<br />
Les conflits entre les deux conseils<br />
pourraient donc s’accentuer au cours de<br />
la prochaine législature <strong>2015</strong>–2019. Les<br />
modifications de loi risquent donc d’être<br />
plus souvent bloquées, étant donné<br />
qu’elles requièrent toujours l’approbation<br />
par le Conseil national et le Conseil<br />
des Etats.<br />
En ce qui concerne la surveillance des<br />
caisses-maladie, l’<strong>ASMAC</strong> approuve une<br />
surveillance forte par la Confédération<br />
des activités des caisses-maladie. Sur ce<br />
sujet, la nouvelle majorité du Conseil<br />
6 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
POLITIQUE<br />
national pourrait édulcorer la loi sur la<br />
surveillance des caisses-maladie approuvée<br />
l’année dernière.<br />
Pour le pilotage des admissions, ce sont<br />
désormais les partis qui veulent supprimer<br />
le libre choix du médecin qui sont<br />
majoritaires. Ils veulent permettre aux<br />
caisses-maladie de ne pas être dans<br />
l’obligation de rembourser les prestations<br />
de tous les médecins. Ils espèrent ainsi<br />
une baisse des tarifs et une régulation de<br />
la densité des médecins. Il est donc à<br />
craindre que la pression sur le libre choix<br />
du médecin augmente au cours des<br />
quatre prochaines années, éventuellement<br />
aussi lors de la suite des discussions<br />
au sujet du pilotage des admissions. <strong>No</strong>us<br />
sommes toutefois convaincus que le<br />
peuple soutient toujours le libre choix du<br />
médecin. <strong>No</strong>us espérons que le Parlement<br />
se montrera raisonnable et qu’il ne<br />
prendra pas des décisions qu’il faudra à<br />
nouveau combattre par référendum. ■<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
7
POLITIQUE<br />
Le principal en un clin D'ŒIL<br />
La critique juste doit avoir sa place<br />
Cette semaine, j’ai eu un échange par<br />
courriel avec le médecin-chef d’un hôpital<br />
cantonal. Il m’a contacté au sujet du<br />
nouvel outil d’évaluation sur la plateforme<br />
hospitalière de l’<strong>ASMAC</strong>. Les<br />
membres de l’<strong>ASMAC</strong> peuvent y évaluer<br />
leur clinique et le médecin-chef concerné<br />
a exprimé de manière décidée, mais correcte<br />
quelques réserves et souhaits du<br />
point de vue d’un responsable d’établissement<br />
de formation postgraduée.<br />
Dans notre discussion par courriel, un<br />
sujet qui m’a préoccupé pour diverses<br />
raisons ces derniers temps a été abordé à<br />
plusieurs reprises. Quelle critique les médecins-assistant(e)s<br />
doivent/peuvent-ils<br />
aujourd’hui exprimer vis-à-vis des médecins-chef(fe)s<br />
et de la direction de l’hôpital?<br />
<strong>No</strong>us étions d’accord sur le principe: toute<br />
forme de compliment et de critique est en<br />
ordre si elle exprimée de façon correcte et<br />
juste. Jusqu’ici tout va bien. J’ai aussi salué<br />
son avis selon lequel «si l’on a vraiment<br />
quelque chose à dire et que l’on est prêt à<br />
défendre son opinion, il n’est pas nécessaire<br />
de rester sous couvert de l’anonymat<br />
et qu’il ne faut par conséquent pas<br />
craindre un commentaire ou une réponse<br />
à une évaluation.» Je suis sûr qu’il y a<br />
beaucoup de chefs dans nos hôpitaux qui<br />
savent réagir de manière appropriée à la<br />
critique et la considèrent comme une opportunité<br />
D’un autre côté, je connais aussi l’exemple<br />
d’une médecin-assistante dont la clinique<br />
a veillé préalablement à la visite de l’ISFM<br />
à ce que les médecins-assistant(e)s critiques<br />
ne soient pas présents le jour de la<br />
visite. J’ai aussi reçu des échos selon lesquels<br />
les questionnaires de l’enquête annuelle<br />
auprès des médecins-assistant(e)s<br />
de l’ISFM devaient être remplis avec le<br />
chef ou lui être rendus ouverts. Viennent<br />
encore s’ajouter des cas où les questionnaires<br />
n’ont pas été distribués. Je connais<br />
hélas aussi des exemples concrets où l’on<br />
a exercé des pressions sur les jeunes médecins<br />
après que ceux-ci ont émis des<br />
critiques. Je tiens à préciser à ce propos<br />
que dans ces cas, il y avait aussi des médecins-chef(fe)s<br />
qui soutenaient expressément<br />
les voix critiques. On constate<br />
donc qu’il ne va pas toujours de soi d’exprimer<br />
des critiques.<br />
Bien évidemment, on pourrait aussi argumenter<br />
qu’une critique justifiée et<br />
constructive peut aussi être acceptée lorsqu’elle<br />
est exprimée sous couvert de l’anonymat.<br />
Si l’on rend effectivement attentif<br />
à un problème, cela ne devrait pas jouer<br />
de rôle de qui vient la critique. <strong>No</strong>us nous<br />
orientons ici vers un CIRS. <strong>No</strong>rmalement,<br />
le supérieur hiérarchique reconnaîtra –<br />
s’il le veut – lui-même si la critique est<br />
fondée ou non. Dans ce cas, les ressources<br />
très limitées devraient être utilisées pour<br />
remédier au problème et non pas être<br />
gaspillées pour trouver le «délateur». Je<br />
me permets de faire une comparaison<br />
avec le droit. Beaucoup de faits sont poursuivis<br />
d’office. Que ce soit parce que l’Etat<br />
a décidé qu’un certain comportement ne<br />
sera pas toléré ou parce que l’on veut éviter<br />
aux personnes concernées de devoir<br />
s’exposer. Il suffit d’avoir connaissance<br />
d’un cas pour déclencher une enquête.<br />
Je reviens au début de l’article. L’objectif<br />
devrait être de permettre une gestion de<br />
la critique ouverte dans chaque établissement.<br />
Celui qui parvient à entretenir une<br />
culture de la critique constructive dans<br />
son établissement peut se défendre avec<br />
bonne conscience contre de la critique<br />
injustifiée. Mais celui qui s’oriente selon<br />
l’expression américaine «La plupart des<br />
hommes préfèrent être ruinés par les<br />
compliments plutôt que sauvés par la critique»<br />
ne s’étonnera pas si la critique est<br />
exprimée par des moyens moins directs<br />
et de façon moins constructive. ■<br />
Simon Stettler,<br />
directeur de l’<strong>ASMAC</strong><br />
Dans la mesure où la volonté et la capacité<br />
d’autocritique augmentent,<br />
s’élève aussi le niveau de la critique des<br />
autres. Christian Morgenstern<br />
8 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
POLITIQUE<br />
Le CC sous le signe de la nouvelle<br />
législature<br />
Les récentes élections fédérales se sont traduites par un glissement vers la droite. A l’heure actuelle,<br />
il est difficile d’évaluer comment cela se répercutera sur les revendications de l’<strong>ASMAC</strong>. Néanmoins,<br />
les délégués du Comité central ont abordé cette question. D’autres sujets de discussion ont été<br />
le conseil en matière de planification des services ainsi que des questions concernant la formation<br />
postgraduée. Enfin, Anja Zyska Cherix a été nouvellement élue au Comité directeur.<br />
Catherine Aeschbacher, rédactrice en chef du Journal <strong>ASMAC</strong>. Photos: Severin <strong>No</strong>wacki.<br />
Traditionnellement, la séance d’automne<br />
du Comité central (CC) se penche sur l’année<br />
à venir. Ainsi, le 28 novembre, les<br />
délégués du CC se sont retrouvés à Berne<br />
pour envisager la nouvelle année. L’approbation<br />
du budget et donc des cotisations<br />
n’a pas suscité de grandes discussions, ce<br />
qui n’enlève rien à l’importance du sujet.<br />
En effet, il constitue la base pour les activités<br />
futures. En <strong>2015</strong>, l’effectif des<br />
membres a une nouvelle fois connu une<br />
évolution positive. Le directeur de l’AS-<br />
MAC, Simon Stettler, a brièvement commenté<br />
le budget qui, pour l’essentiel, se<br />
fonde sur celui de l’année en cours et ne<br />
prévoit aucune dépense extraordinaire.<br />
Les fonds sont alimentés dans le cadre<br />
habituel. Certains montants ont été adaptés<br />
aux besoins actuels. Les cotisations<br />
2016 demeurent inchangées.<br />
Qui doit payer?<br />
Le conseil en matière de planification des<br />
services est une prestation de l’<strong>ASMAC</strong> qui<br />
connaît un grand succès. Les conseillers<br />
de l’<strong>ASMAC</strong> analysent les horaires de service<br />
et conditions-cadres dans différents<br />
hôpitaux et élaborent conjointement avec<br />
les services concernés des horaires de service<br />
conformes à la loi. Philipp Rahm,<br />
président de la section Argovie et «père»<br />
du projet, a informé les délégués sur les<br />
activités réalisées jusqu’ici et a demandé<br />
de poursuivre le projet au terme de la<br />
phase-pilote. Cette motion a été adoptée à<br />
l’unanimité par les délégués. La question<br />
du financement a par contre fait l’objet de<br />
longues discussions. Jusqu’ici, les coûts<br />
étaient supportés par l’<strong>ASMAC</strong> Suisse. Le<br />
conseil dans les hôpitaux et cliniques était<br />
donc mis à disposition gratuitement. Certains<br />
délégués ont souligné que le conseil<br />
gratuit n’est pas seulement un moyen pour<br />
imposer le respect de la loi sur le travail,<br />
mais permet par la même occasion<br />
d’améliorer l’image de l’<strong>ASMAC</strong> dans les<br />
hôpitaux. D’autres voix ont rappelé que les<br />
hôpitaux sont souvent prêts à dépenser de<br />
l’argent pour des conseillers externes dans<br />
d’autres domaines et qu’il n’est donc pas<br />
logique que l’<strong>ASMAC</strong> prenne gratuitement<br />
en charge les tâches des hôpitaux. Etant<br />
donné que de nombreuses questions<br />
concernant le financement sont restées<br />
sans réponse, les délégués ont chargé le<br />
Comité directeur d’élaborer avec les responsables<br />
du projet différentes variantes<br />
sur lesquelles le CC votera en avril 2016.<br />
L’<strong>ASMAC</strong> au Conseil<br />
national<br />
Les élections fédérales ont modifié la composition<br />
du Parlement. Suite aux sièges<br />
remportés par l’UDC et le PLR, l’<strong>ASMAC</strong><br />
risque d’avoir plus de difficultés à faire<br />
entendre ses revendications à l’avenir. Un<br />
premier test sera le vote final concernant<br />
le pilotage des admissions (voir article sur<br />
la politique de la santé p. 6). Il est donc<br />
d’autant plus réjouissant qu’avec Angelo<br />
Barille, un membre de l’<strong>ASMAC</strong> siège désormais<br />
au Conseil national. Le nouveau<br />
Conseil national a pu profiter du projet<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
9
POLITIQUE<br />
Vaud et déléguée de l’<strong>ASMAC</strong> à l’AD FMH<br />
a été élue à l’unanimité dans l’organe<br />
exécutif de l’<strong>ASMAC</strong>. Les délégués ont également<br />
élu une série de membres comme<br />
délégués ordinaires ou suppléants à la<br />
Chambre médicale de la FMH.<br />
«Membres de l’<strong>ASMAC</strong> dans la politique».<br />
Le projet sera poursuivi et a pour but de<br />
soutenir les membres qui souhaitent s’engager<br />
dans la politique cantonale ou fédérale.<br />
«Bien sûr», a souligné le président de<br />
l’<strong>ASMAC</strong> Daniel Schröpfer en souriant,<br />
«nous n’attendons pas à chaque fois un<br />
succès aussi retentissant».<br />
Avec l’adoption de l’initiative sur l’immigration<br />
de masse, les inquiétudes des acteurs<br />
de la santé se sont accentuées: comment<br />
pourra-t-on couvrir les besoins en<br />
personnel à l’avenir, dans le domaine des<br />
soins, mais aussi chez les médecins? H+,<br />
la FMH, l’<strong>ASMAC</strong> et d’autres organisations<br />
se sont regroupées dans l’Alliance Santé<br />
MEI qui s’engage pour une mise en œuvre<br />
pragmatique de la décision populaire.<br />
Parallèlement, les opposants à l’initiative<br />
contre l’immigration de masse ont déposé<br />
l’initiative RASA qui veut tout simplement<br />
supprimer l’article sur l’immigration de<br />
masse. Eu égard au risque d’abrogation<br />
des accords bilatéraux en cas de mise en<br />
œuvre rigide de l’initiative contre l’immigration<br />
de masse, les délégués du CC ont<br />
décidé de donner la consigne de voter oui<br />
à l’initiative RASA.<br />
Pilotage et contrôle<br />
La plate-forme «Avenir de la formation<br />
médicale» se penche depuis un certain<br />
temps sur le thème du pilotage de la formation<br />
médicale postgraduée. Nico van<br />
der Heiden, responsable politique et communication,<br />
représente l’<strong>ASMAC</strong> dans le<br />
groupe de travail. Jusqu’ici, le travail a<br />
principalement porté sur l’analyse de mesures<br />
de pilotage mises en place à l’étranger.<br />
Une étude relative aux possibilités<br />
d’estimer les besoins a également été réalisée.<br />
Etant donné qu’il est très compliqué<br />
d’estimer les besoins futurs, un pilotage<br />
correspondant sera encore plus difficile à<br />
mettre en œuvre. L’<strong>ASMAC</strong> ne s’oppose pas<br />
totalement à toutes les mesures de pilotage.<br />
Cependant, elle approuve seulement<br />
un système s’appuyant sur des incitations<br />
et rejette tout pilotage par la contrainte.<br />
Que se passe-t-il lorsqu’une section se retrouve<br />
aux abonnés absents, qu’elle est en<br />
quelque sorte en léthargie. Jusqu’ici, l’AS-<br />
MAC n’avait guère de moyens pour intervenir<br />
dans ces situations et était plus ou<br />
moins impuissante vis-à-vis des plaintes<br />
de membres. Pour pallier à d’éventuels<br />
risques tels que la gestion déloyale, les<br />
délégués du CC ont complété les statuts de<br />
l’<strong>ASMAC</strong> avec un article. Celui-ci définit<br />
des exigences minimales pour les sections:<br />
par exemple la révision de la comptabilité<br />
ou une assemblée générale annuelle lors<br />
de laquelle les comptes annuels et le rapport<br />
de révision doivent être présentés.<br />
Toutes nos félicitations!<br />
L’<strong>ASMAC</strong> se montre plutôt discrète lorsqu’il<br />
s’agit d’honneurs, etc. Dans le cas de Raphael<br />
Stolz, les délégués du CC ont cependant<br />
volontiers fait une exception: ils l’ont<br />
nommé membre d’honneur de l’<strong>ASMAC</strong><br />
pour son engagement exceptionnel pour<br />
l’association et ses membres (voir portrait<br />
à la page 11).<br />
Anja Zsyka Cherix n’est pas devenue<br />
membre d’honneur, mais tout de même<br />
membre du Comité directeur (voir encadré).<br />
L’ancienne présidente de la section<br />
Sujets d’avenir chez<br />
MEDISERVICE<br />
Lors de son assemblée des délégués qui<br />
s’est déroulée le même jour, l’organisation<br />
de prestations de service de l’<strong>ASMAC</strong>, ME-<br />
DISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong>, a mis l’accent<br />
sur des développements futurs. La coprésidente<br />
Katharina Gasser et le directeur<br />
Marc Schällebaum ont informé les délégués<br />
de la révision des statuts prévue qui<br />
comprend notamment des adaptations<br />
structurelles et procédura les selon les<br />
statuts de l’<strong>ASMAC</strong> ainsi que certaines<br />
modifications concernant le comité directeur.<br />
Le vote sur ce sujet n’aura toutefois<br />
lieu que lors de l’AD en avril 2016. L’actuel<br />
coprésident Andrea Vincenzo Braga quittera<br />
ses fonctions à cette date. MEDISER-<br />
VICE cherche donc un/e candidat/e pour<br />
compléter son comité directeur. Chez<br />
MEDISERVICE non plus, il ne faut pas<br />
s’attendre à des écarts financiers importants.<br />
Le budget 2016 se situe donc dans le<br />
cadre habituel et les cotisations demeurent<br />
inchangées pour l’année à venir. . ■<br />
<strong>No</strong>uveau membre<br />
du Comité directeur<br />
Anja Zyska Cherix<br />
Médecin-assistante à l’Institut<br />
universitaire romand de Santé au<br />
Travail<br />
Membre du comité de la section Vaud<br />
10 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
POLITIQUE<br />
Un grand merci<br />
Raphael Stolz a démissionné du Comité directeur. L’<strong>ASMAC</strong> perd ainsi un allié éminemment<br />
engagé qui a servi l’association pendant de longues années dans différentes fonctions. Prenant<br />
les problèmes à bras le corps tout en étant sérieux, clair et serein, il a assumé des tâches très<br />
variées sans trop en parler. Bien qu’il n’ait jamais fait grand cas de sa personne, il laisse des traces<br />
indélébiles.<br />
Daniel Schröpfer, président de l’<strong>ASMAC</strong>, Lisa Loretan, assistante de projets politique et communication <strong>ASMAC</strong><br />
«Je mettrai mon maître de médecine<br />
au même rang que les auteurs de mes<br />
jours, je partagerai avec lui mon savoir<br />
et, le cas échéant, je pourvoirai à ses<br />
besoins; je tiendrai ses enfants pour des<br />
frères, et, s’ils désirent apprendre la<br />
médecine, je la leur enseignerai sans<br />
salaire ni contrat.» (Hippocrate)<br />
La principale préoccupation de Raphael a<br />
été et reste la formation postgraduée. Son<br />
engagement infatigable a toujours été<br />
marqué par ce serment, tout en sachant<br />
qu’à notre époque, on ne pouvait attendre<br />
que la formation postgraduée soit réalisée<br />
gratuitement au sens d’Hippocrate. Raphael<br />
était convaincu qu’il s’agissait de<br />
témoigner davantage de reconnaissance<br />
aux enseignantes et enseignants qui<br />
transmettent avec engagement une partie<br />
de leur savoir à la jeune génération. Et<br />
d’encourager et de soutenir sans réserve<br />
les élèves qui souhaitent acquérir ce savoir.<br />
«En accordant de nouveau à notre<br />
propre formation postgraduée l’importance<br />
qu’elle mérite au sein de notre<br />
profession, nous parviendrons à<br />
contrer les tentatives de la faire disparaître<br />
à force de rationalisation.»<br />
Raphael Stolz<br />
En tant que responsable du ressort formation<br />
postgraduée, il a représenté les médecins<br />
en formation et leurs revendications<br />
vis-à-vis de la FMH et des sociétés de<br />
discipline médicale. Il s’est engagé pour<br />
une formation postgraduée bien structurée,<br />
de qualité et pouvant être accomplie<br />
dans un laps de temps raisonnable et a<br />
facilité l’obtention d’informations concernant<br />
la formation postgraduée (qualité,<br />
coûts, etc.).<br />
La «carrière» de Raphael à l’<strong>ASMAC</strong> a<br />
débuté en 2001 lorsqu’il a adhéré à la section<br />
St-Gall/Appenzell. Un peu moins<br />
d’une année plus tard, il est devenu<br />
membre du comité et a ensuite repris la<br />
présidence. En 2004, il a accédé au rang<br />
de délégué du CC et de la FMH. Dès 2005,<br />
il a été membre du Comité directeur et a<br />
dirigé le ressort formation postgraduée.<br />
En 2007, Raphael et l’<strong>ASMAC</strong> ont dû faire<br />
face à un défi d’envergure. En effet, le président<br />
et le directeur de l’association ont<br />
presque simultanément dû être remplacés.<br />
Raphael a alors été élu vice-président et a<br />
aussi repris la direction ad interim de l’association<br />
jusqu’au recrutement du nouveau<br />
directeur. Pendant cette période est<br />
encore venu s’ajouter le déménagement du<br />
siège de l’association du Dählhölzliweg à<br />
la gare de Berne. «Il a toujours été à notre<br />
écoute, a réussi à nous motiver et nous a<br />
beaucoup soutenu lors du déménagement<br />
à la place de la gare», se souvient Sylviane<br />
Iff, collaboratrice du secrétariat central.<br />
Au regard de tous ces défis, il est évident<br />
que Raphael a entretenu un contact téléphonique<br />
quasi permanent avec le président<br />
nouvellement élu Christoph<br />
Bosshard. Ce qui n’a en rien porté atteinte<br />
à son prestige, déclare Christoph. «Raphael<br />
a toujours été et est encore un compagnon<br />
de route et un ami critique et<br />
constructif dans les incertitudes de la<br />
politique professionnelle.»<br />
De 2008 à 2013, Raphael a représenté<br />
l’<strong>ASMAC</strong> au Comité directeur de MEDI-<br />
SERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong>. Cet engagement<br />
témoigne de son attachement aux deux<br />
organisations. Avec son élection au poste<br />
de vice-président de l’ISFM, il faisait dès<br />
lors office de lien entre l’Institut suisse<br />
pour la formation médicale postgraduée<br />
et continue et l’<strong>ASMAC</strong>, pouvant ainsi faire<br />
part des besoins respectifs dans les deux<br />
institutions.<br />
Par sa démission du CD, Raphael termine<br />
son engagement de 15 ans à l’<strong>ASMAC</strong> et<br />
pour l’<strong>ASMAC</strong> et entame une nouvelle<br />
étape. <strong>No</strong>us espérons que cela lui laissera<br />
davantage de temps libre pour s’adonner<br />
à ses loisirs, à sa famille et pour de temps<br />
à autre faire s’écraser un hélicoptère modèle<br />
réduit.<br />
■<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
11
FORMATION POSTGRADUÉE / CONDITIONS DE TRAVAIL<br />
Un conseil de carrière facilité<br />
Le 7 novembre s’est déroulé pour la neuvième fois le congrès MEDIfuture. Plus de 250 personnes<br />
intéressées se sont informées sur les possibilités de carrière pour les médecins. Différentes entreprises<br />
et organisations se sont présentées dans le foyer et ont pu entrer en contact avec des étudiants en<br />
médecine et médecins-assistant(e)s et chef(fe)s de clinique.<br />
Nico van der Heiden, directeur adjoint / responsable politique et communication <strong>ASMAC</strong>. Photos: Christa Minder.<br />
Le congrès MEDIfuture fait entre-temps<br />
partie intégrante du calendrier de<br />
l’<strong>ASMAC</strong> et de MEDISERVICE VSAO-<br />
<strong>ASMAC</strong>. Même si son organisation est<br />
bien rodée, une certaine nervosité se<br />
manifeste à chaque fois avant la manifestation,<br />
car chacun espère que tout se<br />
passera bien. Maintenant que la manifestation<br />
est passée, nous pouvons dire<br />
que le congrès a une fois de plus été un<br />
succès. Autant pour les participants et les<br />
exposants que pour nous organisateurs.<br />
Plus de 250 (jeunes ou futurs) médecins<br />
ont pu assister à de nombreux exposés<br />
intéressants et visiter plus de 40 exposants<br />
au Kultur-Casino de Berne. L’objectif<br />
de la manifestation est de présenter<br />
des offres du monde professionnel médical<br />
et donc de soutenir les jeunes médecins<br />
dans leur planification de carrière.<br />
La question du temps<br />
de travail<br />
L’auteur de ce texte a mis le doigt sur<br />
le problème des conditions de travail à<br />
l’hôpital dans son exposé du matin<br />
consacré à la politique de la santé. On<br />
constate hélas toujours que les horaires<br />
de travail des médecins-assistant(e)s ne<br />
satisfont ni aux dispositions de la loi sur<br />
le travail, ni aux besoins des membres<br />
de l’<strong>ASMAC</strong>. Il s’agit donc de s’atteler<br />
ensemble à l’amélioration des conditions<br />
de travail. Différents conseils et astuces<br />
permettant à chacun de se défendre,<br />
mais également les moyens dont dispose<br />
l’<strong>ASMAC</strong> ont été présentés.<br />
Le D r méd. Sandro Baumgartner, médecin-assistant<br />
à l’Hôpital cantonal de<br />
Zoug, a ensuite montré de façon impressionnante<br />
comment des améliorations<br />
concrètes peuvent déjà être obtenues par<br />
une planification des services intelligente.<br />
Sandro Baumgartner travaille<br />
depuis peu comme conseiller dans le<br />
projet de l’<strong>ASMAC</strong> consacré à la planification<br />
des services. Sur demande, les<br />
conseillers soumettent des horaires de<br />
service à un examen critique et donnent<br />
des conseils pratiques sur la manière de<br />
les aménager en conformité avec la loi et<br />
dans l’intérêt des employés. Les exemples<br />
présentés sont révélateurs et prouvent que<br />
dans certaines cliniques, les horaires<br />
prévoient toujours douze jours de travail<br />
consécutifs et des services de nuit de<br />
douze heures et plus.<br />
La question du lieu<br />
de travail<br />
Hôpital ou cabinet? Chaque médecin se<br />
pose tôt ou tard cette question et souvent<br />
plusieurs fois au cours de sa carrière.<br />
Dans une manifestation parallèle (tenue<br />
en allemand et en français), les aspects de<br />
ce processus décisionnel ont été examinés.<br />
Les conférenciers de langue française<br />
12 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
FORMATION POSTGRADUÉE / CONDITIONS DE TRAVAIL<br />
(D r méd. Patrick Wilson et D r méd.<br />
Mikael Sacristan) se sont accordés à<br />
dire que les options de carrière sont<br />
aujourd’hui plus diverses qu’autrefois:<br />
autrefois, les postes de médecin employé<br />
dans un cabinet de groupe ou de médecin<br />
responsable dans un service hospitalier<br />
ambulatoire n’existaient pour ainsi dire<br />
pas. Les deux ont présenté avec humour<br />
les avantages et inconvénients de leur<br />
situation de travail respective. Un point<br />
qui a retenu toute l’attention des auditeurs<br />
a été celui que tous deux ont régulièrement<br />
travaillé à temps partiel, ou pas du<br />
tout (congé sabbatique), et malgré tout<br />
réussi à faire avancer leur carrière. Ainsi,<br />
Mikael Sacristan s’occupe tous les mercredis<br />
après-midi de ses enfants et Patrick<br />
Wilson a plusieurs fois entrepris des<br />
voyages de quelques mois dans des pays<br />
lointains. Les deux ont également parlé<br />
avec fierté de leur engagement à l’<strong>ASMAC</strong><br />
(en tant que présidents de section) qui n’a<br />
pas été une entrave pour leur carrière.<br />
La question de la<br />
compatibilité<br />
L’après-midi était consacré à la question<br />
de la compatibilité dans la profession<br />
de médecin: il s’agit de concilier loisirs,<br />
famille, profession, recherche, séjour à<br />
l’étranger et bien d’autres choses. Quatre<br />
médecins ont présenté de manière impressionnante<br />
à l’exemple de leur propre<br />
parcours et de leur situation professionnelle<br />
actuelle que ce n’est pas un défi<br />
simple. Outre les difficultés, ils ont également<br />
présenté quelques exemples réussis<br />
et solutions. Ainsi, les auditeurs ont été<br />
mis en garde contre les obstacles, mais<br />
aussi motivés à ne pas se laisser décourager<br />
dès le départ, mais à poursuivre et<br />
réaliser leurs désirs et objectifs. L’exposé<br />
de Médecins Sans Frontières, qui abordait<br />
une toute autre catégorie de défi, mais<br />
aussi d’engagement prometteur, a clos la<br />
manifestation. Le Dr méd. Rudolf Baudenbacher<br />
a montré la dure réalité des<br />
missions humanitaires et a ainsi mis un<br />
point final impressionnant à l’éventail<br />
des présentations consacrées aux options<br />
professionnelles pour les médecins.<br />
La question des exposants<br />
Avec 40 exposants, les participants ont dû<br />
accomplir un véritable marathon pour<br />
tous les visiter en une seule journée. Les<br />
entretiens variés aux stands des sociétés<br />
de discipline médicale, des employeurs<br />
potentiels, mais aussi des assurances ont<br />
témoigné d’un vif intérêt réciproque.<br />
Jusqu’à la fin de la journée, il n’était<br />
cependant pas clair s’il s’agissait d’un<br />
«combat des talents» ou d’un «combat<br />
pour les talents», respectivement qui se<br />
battait pour attirer l’attention de qui. Quoi<br />
qu’il en soit, l’ambiance est restée pacifique<br />
jusqu’au bout et à la sortie, il n’y<br />
avait presque que des visages satisfaits.<br />
Chose pas évidente après une longue journée.<br />
<strong>No</strong>s remerciements vont donc à tous<br />
les participants et participantes de la manifestation<br />
MEDIfuture <strong>2015</strong>. L’<strong>ASMAC</strong> et<br />
MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong> attendent<br />
avec impatience la dixième édition l’année<br />
prochaine.<br />
■<br />
<strong>No</strong>us remercions tous les sponsors et<br />
exposants, en particulier les sponsors<br />
premium Hirslanden Berne et Mundipharma<br />
Medical Company, pour leur<br />
soutien. <strong>No</strong>us remercions aussi les<br />
conférencières et conférenciers. Sans<br />
eux, MEDIfuture <strong>2015</strong> n’aurait pas vu<br />
le jour. Le prochain congrès MEDIfuture<br />
se déroulera le 5 novembre 2016<br />
au Stade de Suisse à Berne.<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
13
FORMATION POSTGRADUÉE / CONDITIONS DE TRAVAIL<br />
Plus qu’une incursion éclair<br />
Les visites sont un outil central pour assurer la qualité de la formation médicale postgraduée.<br />
Environ 100 établissements de formation postgraduée de toutes les disciplines sont visités<br />
chaque année. Chaque visite est accompagnée par une visiteuse ou un visiteur de l’<strong>ASMAC</strong>.<br />
Pour préparer les visiteurs à leur tâche, l’<strong>ASMAC</strong> les invite régulièrement à une rencontre.<br />
Ryan Tandjung, vice-président de l’<strong>ASMAC</strong>, responsable du ressort formation postgraduée. Photos: Micha Riechsteiner.<br />
responsable de l’établissement de formation<br />
postgraduée. Les demandes de reconnaissance<br />
et de classification ou les changements<br />
de catégorie (p.ex. cliniques A au<br />
lieu de B) requièrent aussi une visite<br />
préalable. En plus de cela, l’ISFM peut<br />
ordonner une visite, p.ex. lorsque les appréciations<br />
des assistant(e)s sur la qualité<br />
de la formation postgraduée sont insuffisantes.<br />
Les anciens et nouveaux se sont retrouvés<br />
le 9 septembre à Berne, unis par leur engagement<br />
en tant que visiteuses et visiteurs<br />
de l’<strong>ASMAC</strong>. Cette fois aussi, la<br />
rencontre des visiteurs a été une manifestation<br />
interactive. Pour commencer, la<br />
signification de la visite en tant qu’instrument<br />
de la formation médicale<br />
postgraduée a été expliquée. Ensuite, la<br />
préparation, l’exécution et l’analyse d’une<br />
visite ont été abordées et discutées. Sans<br />
oublier l’échange d’expérience entre les<br />
visiteurs, qui constitue toujours un point<br />
très important de la rencontre.<br />
A quoi sert la visite?<br />
Les bases de la formation médicale<br />
postgraduée en Suisse sont définies dans<br />
la loi sur les professions médicales. L’Institut<br />
suisse pour la formation médicale<br />
postgraduée et continue (ISFM) est responsable<br />
de la mise en œuvre. Pour ce<br />
faire, l’ISFM fixe les principales conditions-cadres<br />
pour tous les titres de formation<br />
postgraduée (titres de spécialistes,<br />
formations approfondies et attestations de<br />
formation complémentaire) dans la Règlementation<br />
pour la formation postgraduée<br />
(RFP). Les articles 42 et 43 de la RFP<br />
définissent également les bases des visites<br />
(objectif et contenu, composition de<br />
l’équipe et les motifs justifiant une visite).<br />
L’objectif principal d’une visite est de vérifier<br />
les critères formels de la formation<br />
postgraduée, mais également d’obtenir<br />
un aperçu des conditions réelles de la<br />
formation postgraduée dans les cliniques<br />
correspondantes. Les visites sont le plus<br />
souvent effectuées en raison d’une réévaluation<br />
à la suite d’un changement du<br />
Manière de procéder<br />
La visite débute déjà longtemps avant la<br />
visite à proprement parler de l’établissement<br />
de formation postgraduée. L’équipe<br />
reçoit préalablement une documentation<br />
complète sur la situation en matière de<br />
formation postgraduée dans la clinique en<br />
question. Les documents essentiels sont le<br />
concept de formation postgraduée et les<br />
questionnaires remplis par les responsables<br />
d’établissements de formation<br />
postgraduée et les médecins-assistant(e)s.<br />
Ces documents fournissent un premier<br />
aperçu de la situation dans la clinique et<br />
leur permettent de vérifier la formation<br />
postgraduée proposée et le nombre d’interventions<br />
par rapport aux exigences des<br />
programmes de formation postgraduée.<br />
La journée de la visite commence par une<br />
14 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
FORMATION POSTGRADUÉE / CONDITIONS DE TRAVAIL<br />
discussion préparatoire de l’équipe de visite.<br />
L’équipe est dirigée par le représentant<br />
de la société de discipline médicale. Un<br />
expert indépendant désigné par l’ISFM et<br />
un représentant de l’<strong>ASMAC</strong> l’épaulent. Vu<br />
le grand nombre de médecins qui s’engagent<br />
dans ce domaine, les membres de<br />
l’équipe ne se connaissent généralement<br />
pas encore. La visite à proprement parler<br />
débute avec une réunion avec la direction<br />
de l’hôpital. Beaucoup de visiteurs considèrent<br />
qu’elle représente un échange très<br />
utile. A cette occasion, l’importance de la<br />
formation postgraduée pour l’hôpital, le<br />
soutien apporté par la direction aux médecins-chef(fe)s<br />
(p.ex. budget pour la<br />
formation postgraduée, soutien pour la<br />
formation de formateurs sur le plan didactique)<br />
et d’autres conditions-cadres importantes<br />
pour une bonne formation<br />
postgraduée sont abordés.<br />
La visite se poursuit par des interviews<br />
distinctes avec les responsables de l’établissement<br />
de formation postgraduée (généralement<br />
le médecin-chef(fe)), les médecins-cadres<br />
(médecins adjoint(e)s et<br />
chef(fe)s de clinique) et les médecins-assistant(e)s.<br />
Dans ces entretiens, il s’agit<br />
notamment d’en apprendre davantage sur<br />
la culture de formation et la mise en<br />
œuvre du concept de formation postgraduée.<br />
Ces entretiens sont généralement<br />
considérés comme très constructifs. Les<br />
conditions réelles sont remises en question.<br />
Mais comme l’équipe de visite est<br />
composée de médecins, nombre de problèmes<br />
et défis sont déjà connus. Souvent,<br />
le résumé des visiteurs après les interviews<br />
comprend déjà des propositions de solution<br />
très constructives. La discussion entre<br />
les visiteurs a notamment confirmé qu’en<br />
raison des horizons très différents des<br />
membres de l’équipe de visite, il résulte<br />
souvent des propositions de solutions auxquelles<br />
on n’avait jusqu’ici pas encore<br />
pensé et qui peuvent être adaptées aux<br />
circonstances locales.<br />
Un rapport est établi au terme de la visite<br />
par le responsable de la visite. Le rapport<br />
est révisé par l’équipe et signé par ses trois<br />
membres. L’équipe de visite ne décide pas<br />
elle-même de la reconnaissance de l’établissement<br />
de formation postgraduée. Elle<br />
ne fait qu’émettre des recommandations<br />
– avec ou sans mesures – à l’attention<br />
de la Commission des établissements<br />
de formation postgraduée sur la base des<br />
constations faites lors de la visite. En ce<br />
qui concerne les mesures, on distingue<br />
entre exigences réglementaires et recommandations.<br />
Les exigences réglementaires<br />
doivent obligatoirement être mises en<br />
œuvre pour que la clinique obtienne une<br />
reconnaissance définitive. Il s’agit notamment<br />
de critères qui sont obligatoires selon<br />
le programme de formation postgraduée<br />
pour le niveau de reconnaissance (p.ex. la<br />
possibilité de travailler dans un service<br />
ambulatoire). Par rapport à cela, les recommandations<br />
ne sont que communiquées<br />
aux responsables de formation<br />
postgraduée ou à d’autres parties prenantes.<br />
Elles n’ont pas de répercussions<br />
sur la reconnaissance de l’établissement<br />
de formation postgraduée.<br />
Le responsable de l’établissement de formation<br />
postgraduée a ensuite la possibilité<br />
de commenter le rapport de visite. Puis,<br />
le rapport et le commentaire sont transmis<br />
à l’ISFM et à la Commission des établissements<br />
de formation postgraduée. Celle-ci<br />
décide alors de la reconnaissance de l’établissement<br />
de formation postgraduée.<br />
Les visiteurs de l’<strong>ASMAC</strong> sont convaincus<br />
de l’importance de la visite en tant qu’instrument<br />
pour assurer la qualité de la formation<br />
médicale postgraduée. Il est notamment<br />
souhaité que le nombre des visites<br />
augmente et que les sociétés de discipline<br />
médicale qui n’ont jusqu’ici pas<br />
souvent fait appel à cet outil, s’en servent<br />
davantage.<br />
Facteurs de succès<br />
Les visites sont donc plus qu’une simple<br />
incursion éclair dans une clinique. Elles<br />
constituent un instrument important<br />
pour assurer la qualité de la formation<br />
médicale postgraduée. Un point essentiel<br />
est aussi le fait que l’équipe soit composée<br />
de médecins qui connaissent les différents<br />
rôles dans la formation postgraduée de<br />
par leur propre expérience. Pour une visite<br />
optimale, la bonne préparation de l’équipe<br />
est tout aussi importante que la collaboration<br />
active des responsables d’établissements<br />
de formation postgraduée et des<br />
médecins-assistant(e)s des cliniques visitées.<br />
<strong>No</strong>us sommes heureux de pouvoir<br />
compter sur des visiteuses et visiteurs engagés<br />
à l’<strong>ASMAC</strong>. <strong>No</strong>us sommes bien sûr<br />
toujours ouverts à tout renfort pour notre<br />
équipe des visiteurs. Les personnes intéressées<br />
sont priées de s’annoncer chez<br />
Béatrice Bertschi au secrétariat central<br />
(bertschi@asmac.ch). ■<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
15
FORMATION POSTGRADUÉE / CONDITIONS DE TRAVAIL<br />
La formation postgraduée à l’épreuve<br />
Les professions médicales et la formation postgraduée y relative sont en dernière instance soumis<br />
au Conseil fédéral. Les exigences pour les professions sont définies dans différentes lois.<br />
L’ISFM est responsable de l’exécution de la formation médicale postgraduée. Mais l’institut et les<br />
différentes filières de formation postgraduée doivent aussi régulièrement se soumettre à une<br />
procédure d’accréditation.<br />
Adrian Schibli, membre de la direction de l’<strong>ASMAC</strong>, ressort formation postgraduée <strong>ASMAC</strong> et plénum ISFM<br />
ainsi que candidat à la Commission des professions médicales<br />
Outre les conditions de travail, la formation<br />
postgraduée est un axe essentiel de<br />
l’activité de l’<strong>ASMAC</strong>. Les représentantes et<br />
représentants de l’<strong>ASMAC</strong> siègent donc<br />
dans les organes importants et peuvent<br />
ainsi influencer durablement la formation<br />
postgraduée en médecine humaine. La<br />
Confédération définit également des exigences<br />
dans le domaine de la formation<br />
postgraduée: d’un côté, les différents textes<br />
de loi paraissent très abstraits, de l’autre,<br />
la procédure d’accréditation à venir est très<br />
concrète et concerne directement notre<br />
formation postgraduée.<br />
La loi sur les professions médicales (LP-<br />
Méd) et l’ordonnance sur les professions<br />
médicales (OPMéd) constituent la base<br />
pour l’élaboration de la formation<br />
postgraduée. Les conditions-cadres de la<br />
formation prégraduée, postgraduée et<br />
continue pour la médecine humaine, la<br />
médecine dentaire, la médecine vétérinaire,<br />
la chiropratique et la pharmacie y<br />
sont définies. Leurs objectifs sont énumérés<br />
dans les premiers paragraphes de la<br />
LPMéd: ainsi, nous médecins devons,<br />
d’après la loi, être capables de prévenir,<br />
diagnostiquer et guérir les troubles de la<br />
santé. En plus de cela, nous soulageons les<br />
êtres humains de leurs souffrances et<br />
œuvrons en faveur de leur santé et prodiguons<br />
aux patients des soins individuels,<br />
complets et de qualité. Tout cela en recourant<br />
à des méthodes scientifiques et en<br />
prenant en compte les aspects éthiques et<br />
économiques. Pour finir, nous devons aussi<br />
être aptes à faire face à la concurrence<br />
internationale. Même si cela ressemble à<br />
la quadrature du cercle, cette liste reflète<br />
précisément la diversité de notre profession:<br />
passionnante et variée, mais aussi<br />
exigeante et parfois laborieuse.<br />
Regardons maintenant la formation<br />
postgraduée de plus près. <strong>No</strong>us lisons dans<br />
la LPMéd que nous acquérons par la formation<br />
postgraduée les compétences nécessaires<br />
à l’exercice de notre profession<br />
dans la discipline choisie. La durée de la<br />
formation postgraduée est de deux à six<br />
ans. Le Conseil fédéral fixe la durée exacte<br />
après avoir entendu la Commission des<br />
professions médicales. La formation<br />
postgraduée se termine par un titre<br />
postgrade fédéral, soit comme médecin<br />
praticien ou médecin spécialiste. Ces titres<br />
sont octroyés par l’organisation responsable.<br />
Dans le cas de la médecine humaine,<br />
cette tâche incombe à l’Institut<br />
suisse pour la formation médicale postgraduée<br />
et continue (ISFM). L’ISFM gère non<br />
seulement les titres postgrades fédéraux,<br />
mais également les formations approfondies<br />
et attestations de formation complémentaire.<br />
En outre, il organise également<br />
les visites des établissements de formation<br />
postgraduée.<br />
Procédure à plusieurs étapes<br />
L’ISFM en tant qu’organisation ainsi que<br />
les filières de formation postgraduée qui<br />
mènent à un titre postgrade fédéral<br />
doivent être régulièrement accrédités.<br />
L’accréditation a pour but de vérifier que<br />
les objectifs de la LPMéd sont atteints et<br />
que l’ISFM peut continuer d’octroyer les<br />
titres de formation postgraduée. Il s’agit<br />
d’un contrôle de la qualité qui s’apparente,<br />
selon le principe, à une visite d’un<br />
établissement de formation postgraduée.<br />
La prochaine procédure d’accréditation<br />
débutera en 2016 et se terminera en été<br />
2018. Les principales conditions qu’une<br />
filière de formation postgraduée accréditée<br />
doit remplir sont notamment les suivantes:<br />
––<br />
elle est sous la responsabilité d’une association<br />
professionnelle nationale<br />
(➝ dans notre cas l’ISFM).<br />
––<br />
elle permet de déterminer si les personnes<br />
en formation ont atteint ou non<br />
les objectifs visés (➝ par un examen).<br />
elle comprend tant une formation pratique<br />
qu’un enseignement théorique<br />
(➝ les médecins en formation sont plus<br />
que de la main-d’œuvre bon marché).<br />
––<br />
la formation postgraduée est dispensée<br />
dans des établissements de formation<br />
postgraduée reconnus à cet effet par<br />
l’organisation responsable (➝ la visite<br />
est un instrument important pour la<br />
reconnaissance et le contrôle de la qualité<br />
d’un établissement de formation<br />
postgraduée).<br />
––<br />
elle requiert des personnes en formation<br />
qu’elles fournissent une collaboration<br />
personnelle et qu’elles assument<br />
des responsabilités (➝ cela devrait<br />
aller de soi).<br />
L’accréditation est divisée en plusieurs<br />
étapes et accompagnée par une agence<br />
externe. Dans un premier temps, chaque<br />
société de discipline médicale établit un<br />
rapport d’autoévaluation. Celui-ci est examiné<br />
par une commission d’experts et suivi<br />
d’une table ronde. La commission d’experts<br />
établit finalement une expertise et formule<br />
ses recommandations d’accréditation. La<br />
Commission des professions médicales<br />
(commission extraparlementaire de la<br />
Confédération; l’<strong>ASMAC</strong> y dispose d’un<br />
siège) accompagne l’ensemble du processus<br />
d’accréditation, participe aux tables rondes<br />
et rédige une prise de position relative à la<br />
demande d’accréditation. Celle-ci est ensuite<br />
appréciée en dernière instance par le<br />
chef du Département fédéral de l’intérieur<br />
– la prochaine fois en été 2018.<br />
Derrière chaque titre de formation postgraduée<br />
se cache donc beaucoup de travail, et<br />
cela pas seulement pour les médecins en<br />
formation. L’OFSP, l’ISFM, la MEBEKO et<br />
toutes les sociétés de discipline médicale<br />
seront fortement sollicitées au cours des<br />
trois prochaines années – il s’agit de continuer<br />
d’encourager la qualité de la formation<br />
postgraduée en Suisse. ■<br />
16 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
FORMATION POSTGRADUÉE / CONDITIONS DE TRAVAIL<br />
A B C D E F ...<br />
a b c d e f ...<br />
APPRENDRE À LIRE<br />
Une question de confiance II<br />
Lukas Staub, membre de la rédaction du Journal <strong>ASMAC</strong><br />
L’intervalle de confiance et la signification<br />
statistique sont directement liés: si l’intervalle<br />
de confiance à 95% d’un risque relatif<br />
estimé dans une étude n’inclut pas la<br />
valeur 1 (=aucun effet), les résultats sont<br />
statistiquement significatifs au niveau de<br />
5% (voir graphique, exemples A et B). Si la<br />
valeur 1 se situe par contre à l’intérieur de<br />
l’intervalle de confiance, l’effet estimé<br />
n’est pas statistiquement significatif<br />
(exemple C). Si une étude mesure la différence<br />
de risque, l’inclusion de la valeur 0<br />
(= aucun effet) dans l’intervalle de<br />
confiance détermine l’existence d’une<br />
signification statistique.<br />
Les intervalles de confiance fournissent<br />
encore d’autres informations importantes.<br />
Leur largeur indique la zone probable<br />
dans laquelle se situe la vraie valeur<br />
de l’effet. Dans l’exemple A dans le graphique,<br />
le risque relatif estimé s’élève à<br />
2,07. Il peut cependant présenter des valeurs<br />
de seulement 1,09 ou alors de 3,01.<br />
Contrairement à cela, l’exemple B montre<br />
une réduction du risque décrite plus étroitement<br />
d’au maximum 75 et d’au minimum<br />
38%. Le lecteur peut ainsi estimer<br />
si la valeur de l’effet considérée comme<br />
pertinente sur le plan clinique est représentée<br />
dans les résultats de l’étude.<br />
Par ailleurs, les intervalles de confiance<br />
permettent d’effectuer des déclarations sur<br />
la puissance statistique d’une étude. Si<br />
l’intervalle de confiance autour du risque<br />
A<br />
B<br />
C<br />
0,41 (0,25; 0,62)<br />
relatif estimé n’inclut que de justesse la<br />
valeur 1 et que l’intervalle est assez large,<br />
cela peut être un indicateur pour la faible<br />
puissance statistique de l’étude.<br />
En raison de leurs nombreux avantages,<br />
les intervalles de confiance jouent aujourd’hui<br />
à juste titre un rôle plus important<br />
que les tests d’hypothèse (avec valeurs<br />
p). <br />
■<br />
1,45 (0,81; 2,26)<br />
2,07 (1,09; 3,01)<br />
Feedback-Pool<br />
Une contribution modeste, mais<br />
utile pour une formation<br />
post-graduée et continue de<br />
bonne qualité<br />
Pour une activité ayant trait à la formation médicale postgraduée<br />
et continue, il est très utile de pouvoir sonder régulièrement<br />
l’avis des membres sur un sujet précis. C’est pour ça que<br />
le Feedback-Pool a été mis en place. Faites partie et permettez<br />
à l’<strong>ASMAC</strong> d’élargir quelque peu son horizon dans le ressort<br />
Formation postgraduée et d’appuyer plus largement ses réflexions.<br />
Plus d’informations sur www.asmac.ch et inscription par<br />
e-mail à l’adresse bertschi@asmac.ch<br />
Ton expérience compte!<br />
Les visites sont un instrument pour vérifier et garantir la qualité<br />
de la formation postgraduée dans les établissements de<br />
formation postgraduée. Une équipe de visiteurs composée de<br />
représentants de l’ISFM, de la société de discipline médicale<br />
correspondante et de l’<strong>ASMAC</strong>, visitent une clinique; le concept<br />
et les conditions de formation postgraduée peuvent ainsi être<br />
vérifiés sur place. L’objectif est de détecter et de mettre à profit<br />
les éventuels potentiels d’amélioration, le tout dans le sens<br />
d’un feed-back constructif et positif.<br />
Les médecins-assistant(e)s et chef(fe)s de clinique qui souhaitent<br />
accompagner des visites pour l’<strong>ASMAC</strong> sont priés de<br />
s’annoncer chez Béatrice Bertschi, notre gestionnaire pour la<br />
formation postgraduée et les visites à l’<strong>ASMAC</strong> (bertschi@<br />
asmac.ch).<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
17
FORMATION POSTGRADUÉE / CONDITIONS DE TRAVAIL<br />
Hirslanden: offre de formation<br />
postgraduée étoffée<br />
Le groupe de cliniques privées Hirslanden s’est fixé pour objectif de développer la formation postgraduée<br />
des médecins spécialistes pour contrer la pénurie de médecins. Avec la mise en place d’un département<br />
de médecine interne générale, le site de Berne franchit une étape décisive dans ce sens. Le Professeur<br />
Philippe Cottagnoud, spécialiste en médecine interne expérimenté, dirige le nouveau centre de compétence.<br />
Stefanie de Borba, responsable de la communication, Hirslanden Berne<br />
Au cours des derniers mois, la revendication<br />
que les hôpitaux privés devraient davantage<br />
s’engager dans la formation postgraduée<br />
des médecins spécialistes s’est souvent fait<br />
entendre. «La politique et les hôpitaux publics<br />
enfoncent des portes ouvertes avec<br />
cette revendication. <strong>No</strong>us avons aussi intérêt<br />
à former plus de médecins spécialistes.<br />
<strong>No</strong>us devons toutefois d’abord mettre les<br />
structures nécessaires en place», déclare le<br />
D r Christoph Egger, directeur de la Clinique<br />
Beau-Site à Berne.<br />
<strong>No</strong>uvelle structure<br />
Avec la mise en place d’un département de<br />
médecine interne générale, Hirslanden<br />
Berne établit les fondements pour le développement<br />
de la formation médicale<br />
postgraduée. Le département de médecine<br />
interne générale restructure la prise en<br />
charge des patients. Les quatre établissements<br />
de Hirslanden Berne (Clinique Beau-<br />
Site, Clinique Permanence, Hôpital Salem<br />
et le Centre médical à la gare de Berne) sont<br />
pris en compte dans la nouvelle structure<br />
intégrée. Des médecins spécialisés en médecine<br />
interne y collaborent avec les médecins<br />
du centre des urgences et des médecins<br />
agréés expérimentés. Ensemble, ils couvrent<br />
la totalité de la médecine interne générale<br />
et de la médecine d’urgence clinique.<br />
Responsable expérimenté<br />
<strong>No</strong>us avons pu recruter Philippe Cottagnoud<br />
pour diriger le nouveau centre de<br />
compétence. Il a largement collaboré à la<br />
mise en place du nouveau département.<br />
En tant que professeur titulaire à l’Université<br />
de Berne et médecin-chef en médecine<br />
interne générale à la Clinique Sonnenhof,<br />
il dispose d’une solide expérience dans la<br />
formation médicale postgraduée.<br />
L’objectif est la catégorie A<br />
Jusqu’ici, Hirslanden Berne disposait de<br />
la reconnaissance en tant qu’établissement<br />
de formation postgraduée FMH en<br />
médecine interne générale de catégorie B.<br />
Avec la nouvelle structure, Hirslanden<br />
Berne vise l’obtention de la catégorie A. Les<br />
médecins-assistant(e)s restent ainsi en<br />
moyenne trois ans chez Hirslanden et<br />
peuvent davantage approfondir leurs<br />
connaissances dans cette discipline.<br />
Reconnaissance en tant qu’établissement de<br />
formation postgraduée FMH<br />
Les cliniques Hirslanden de Berne disposent d’une reconnaissance en tant qu’établissement<br />
de formation postgraduée FMH dans les disciplines suivantes:<br />
– Chirurgie (cat. B2), 2 ans<br />
– Médecine interne stationnaire (cat. A), 3 ans (demande déposée)<br />
– Médecine interne ambulatoire (cat. IV), service des urgences, 1 année<br />
– Médecine interne ambulatoire (cat. III), Centre médical à la gare de Berne, 1 année<br />
– Médecine intensive (cat. B), 18 mois<br />
– Cardiologie (cat. B2), 1 année<br />
– Orthopédie (cat. C), 1 année<br />
– Chirurgie viscérale (cat. V1), 4 ans<br />
Système de rotation<br />
Les médecins-assistant(e)s qui effectuent<br />
leur formation postgraduée dans le département<br />
de médecine interne générale travaillent<br />
selon un système de rotation sur<br />
tous les sites bernois. Outre l’engagement<br />
au service des urgences, ils travaillent aussi<br />
dans les services de la prise en charge<br />
stationnaire de la médecine interne générale.<br />
Par ailleurs, il est prévu que les futurs<br />
médecins spécialistes aient accès à la médecine<br />
de famille par la collaboration avec<br />
les médecins de premier recours du Centre<br />
médical à la gare de Berne. ■<br />
18 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
<strong>ASMAC</strong><br />
SECTION BERNE<br />
CCT de l’Insel<br />
Gruppe<br />
La convention collective de travail pour l’Insel<br />
Gruppe entrera en vigueur le 1 er janvier<br />
2016. La durée hebdomadaire de travail<br />
pour les chef(fe)s de clinique sera désormais<br />
de 46 heures. En outre, ils auront droit à<br />
35 jours de vacances. Les cliniques ont reçu<br />
des moyens financiers pour la mise en<br />
œuvre de la semaine de 46 heures. Ceux-ci<br />
peuvent être utilisés soit pour réduire la durée<br />
de travail ou payer des heures supplémentaires.<br />
Cela signifie que la CCT s’accompagne<br />
soit d’une réduction de la durée de<br />
travail ou d’une augmentation de salaire.<br />
Vous trouverez d’autres informations sur la<br />
CCT de l’Insel Gruppe dans les nouvelles de<br />
la section parues dans le Journal <strong>ASMAC</strong><br />
4/<strong>2015</strong> ou sur notre site web www.vsao-bern.<br />
ch. Concernant les réglementations spéciales<br />
pour les médecins-assistant(e)s et<br />
chef(fe)s de clinique, voir l’encadré.<br />
Jardin d’enfants<br />
de l’Insel<br />
L’Insel Gruppe propose en plus de la crèche<br />
désormais aussi un jardin d’enfants de 2 ans.<br />
11.2 Horaire de travail pour les médecins en formation postgraduée pour<br />
l’obtention d’un titre de spécialiste<br />
1 Pour les médecins en formation postgraduée pour l’obtention du titre de spécialiste s’applique<br />
une durée réglementaire du travail de 50 heures par semaine, aux conditions suivantes:<br />
2 Les hôpitaux et cliniques doivent proposer de la formation postgraduée explicite en conséquence.<br />
3 Les médecins en formation postgraduée pour l’obtention du titre de spécialiste doivent avoir<br />
la possibilité de suivre, sur demande, d’autres formations postgraduées.<br />
11.3 Horaire de travail pour médecins avec titre de médecin spécialiste<br />
1 Pour les médecins avec titre de médecin spécialiste dans la spécialisation exercée et avec la<br />
fonction de chef de clinique, il s’applique un horaire de travail théorique de 46 heures par<br />
semaine.<br />
2 A titre de dédommagement pour la différence entre 42 et 46 heures, deux semaines de compensation<br />
sont accordées, lesquelles sont traitées comme des semaines de vacances (sans déduction<br />
de 46 heures).<br />
3 Il existe un droit à 5 jours de formation de perfectionnement. D’entente avec l’employeur, il<br />
peut être accordé jusqu’à 10 jours de formation de perfectionnement, compte tenu des conditions<br />
pour l’obtention du titre de médecin spécialiste.<br />
4 Sont considérées comme heures d’appoint les heures de travail d’un nombre supérieur à 46 et<br />
inférieur à 50 dans la mesure où celles-ci sont nécessaires pour des motifs structurels et prescrites<br />
ou pourvues d’un visa<br />
18.3 Formation postgraduée<br />
3 L’employeur accorde aux médecins en formation postgraduée pour l’obtention du titre de<br />
médecin spécialiste le temps libre nécessaire, sans déduction de salaire, pour les formations<br />
postgraduées à fréquenter en vue de l’acquisition du diplôme de médecin spécialiste.<br />
4 L’art. 11.3 CCT est en outre applicable aux médecins disposant d’un titre de médecin spécialiste.<br />
Art. 28 Dispositions transitoires<br />
4 La pause de midi payée pour un horaire de travail journalier de plus de 9 heures selon<br />
l’art. 11.7 al. 1 let. c et al. 3 et 11.8 n’est pas accordée aux collaborateurs de l’Inselspital actuel<br />
pendant la durée de validité limitée de cette CCT d’exploitation. Les collaborateurs de l’actuelle<br />
SNBe AG y ont par contre toujours droit. Inversement, les médecins de service de l’Inselspital<br />
actuel continuent aussi de toucher l’indemnité de repas<br />
Pétition<br />
pour le maintien d’une psychiatrie<br />
de qualité et de proximité<br />
Comme déjà mentionné dans le dernier numéro<br />
du Journal <strong>ASMAC</strong>, les cliniques psychiatriques<br />
dans le canton de Berne se voient<br />
imposer des mesures douloureuses pour atteindre<br />
des comptes équilibrés dans le cadre<br />
de l’externalisation prévue. Les Services psychiatriques<br />
universitaires SPU doivent améliorer<br />
leur résultat de CHF 16,7 millions, le<br />
Centre psychiatrique de Münsingen PZM de<br />
CHF 8,4 millions. Les services psychiatriques<br />
du Jura bernois–Bienne Seeland SPJBB sont<br />
particulièrement touchés. Ils doivent économiser<br />
CHF 9,4 millions. Cela s’accompagne<br />
dans toutes les cliniques d’une réduction de<br />
postes avec licenciements. Dans les SPJBB, il<br />
est prévu de supprimer 60 postes à plein<br />
temps. Ces mesures d’économie peuvent entraîner<br />
un sous-approvisionnement, une<br />
baisse de la qualité, un exode et finalement<br />
aussi des coûts supplémentaires dans les<br />
soins psychiatriques. Pour l’empêcher, les<br />
associations du personnel ont remis le 16 novembre<br />
une pétition au Grand Conseil et au<br />
Conseil-exécutif. <strong>No</strong>s exigences:<br />
• Le maintien d’une psychiatrie de qualité<br />
et de proximité pour toute la population.<br />
• Le maintien de conditions de travail acceptables<br />
pour l’ensemble du personnel<br />
dans les services psychiatriques lui permettant<br />
d’assurer des soins de qualité.<br />
• Un financement suffisant des cliniques<br />
psychiatriques, afin qu’elles puissent aussi<br />
assumer leur responsabilité et accomplir<br />
leurs tâches en tant que sociétés anonymes.<br />
• Des moyens financiers suffisants pour que<br />
tous les employés licenciés puissent bénéficier<br />
des prestations selon la loi sur le<br />
personnel et l’ordonnance sur le placement<br />
du personnel.<br />
Suppléments<br />
pour travail de nuit et du week-end<br />
SPU, PZM, Bellelay<br />
<strong>No</strong>us n’avons hélas rien de nouveau à communiquer<br />
à ce sujet. <strong>No</strong>us attendons toujours<br />
la prise de position du service juridique de la<br />
Direction de la santé publique et de la prévoyance.<br />
<br />
■<br />
Rosmarie Glauser,<br />
directrice de la section Berne<br />
Bon à savoir<br />
<strong>No</strong>s clips «Travailler à l’hôpital» apportent<br />
une aide pour de nombreuses<br />
questions relevant du droit du travail.<br />
Vous les trouverez sur notre site web<br />
www.vsao-bern.ch. La rubrique «Bon<br />
à savoir» fournit également des renseignements<br />
utiles (en allemand).<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
19
<strong>ASMAC</strong><br />
SECTION FRIBOURG<br />
Un nouveau<br />
départ<br />
Après des années de disette, l’ASMAF a repris<br />
vie et s’est refait une structure.<br />
Pour commencer, nous avons dû réorganiser<br />
le fonctionnement du comité ainsi que<br />
l’archivage (sur le cloud de l’<strong>ASMAC</strong>). Un<br />
ordinateur portable qui n’avait plus d’utilité<br />
a été offert à l’ONG IMBEWU (www.<br />
imbewu.org/) pour ses missions de terrain<br />
en Afrique du Sud. <strong>No</strong>tre site Internet a été<br />
mis à jour et l’on y trouve entre autres nos<br />
nouveaux statuts, les points principaux de<br />
la loi sur le travail ainsi que la grille salariale.<br />
A ce propos … nous en attendons une nouvelle.<br />
En effet, confronté à une concurrence<br />
de plus en plus forte de la part des autres<br />
cantons de la Suisse romande et du voisin<br />
bernois, nos salaires fribourgeois sont à la<br />
traîne et rendent le recrutement de personnel<br />
médical qualifié difficile. Une nouvelle<br />
grille de barème salarial pour les médecins-assistant(e)s<br />
et chef(fe)s de clinique de<br />
l’HFR a été élaborée et attend depuis cet été<br />
d’être avalisée. <strong>No</strong>us espérons que celle-ci<br />
fera foi dès le 1 er janvier 2016. Affaire à<br />
suivre … de près.<br />
Un autre point d’achoppement important<br />
pour l’attractivité de l’institution est le respect<br />
de la loi sur le travail. <strong>No</strong>us sommes en<br />
train de finaliser un projet de convention<br />
collective de travail (CCT) que nous soumettrons<br />
à l’assemblé générale de l’ASMAF prochainement,<br />
avant le début de la négociation<br />
avec l’institution. De nombreux points<br />
sont à améliorer en ce qui concerne l’application<br />
de la loi. Ceux-ci ne manqueront pas<br />
de susciter des réactions de tout bord. <strong>No</strong>us<br />
vous attendons donc nombreux pour vous<br />
informer et débattre.<br />
Voilà. L’ASMAF repart avec du sang frais et<br />
un nouvel élan. <strong>No</strong>tre volonté la plus chère<br />
est de reprendre notre destin en mains et de<br />
le façonner de manière à ce que nous puissions<br />
nous épanouir dans notre travail quotidien.<br />
<strong>No</strong>us nous réjouissons de partager ces<br />
projets avec tous les membres de l’ASMAF<br />
lors de la prochaine assemblée générale (la<br />
convocation suivra par courrier). ■<br />
Patrick Tu Quoc et Marco Mancinetti<br />
au nom du comité de l’ASMAF<br />
SECTION GRISONS<br />
Rétrospective<br />
<strong>2015</strong><br />
Après une année 2014 très intense, nous<br />
avons focalisé notre attention sur les projets<br />
et contacts existants en <strong>2015</strong>.<br />
Dans le domaine des représentants hospitaliers,<br />
nous avons réalisé une rencontre<br />
très réussie en automne rassemblant de<br />
nouvelles personnes motivées. <strong>No</strong>us avons<br />
donc actuellement un bon contact avec les<br />
divers hôpitaux périphériques. Il s’agit de<br />
le maintenir.<br />
Dans le domaine des conditions de travail,<br />
l’Hôpital cantonal de Coire continue de<br />
procéder à certaines modifications et à la<br />
création de nouveaux postes. <strong>No</strong>us<br />
sommes sur la bonne voie.<br />
Le nouveau règlement pour les chefs de<br />
clinique à l’élaboration duquel nous<br />
avons collaboré ne sera hélas pas mis en<br />
œuvre. Il est prévu d’intégrer les modifications<br />
dans le cadre d’une révision globale<br />
du règlement du personnel. Suite à<br />
notre demande, nous avons été invités à<br />
participer à la consultation. Cela va hélas<br />
encore une fois retarder la mise en œuvre.<br />
A plusieurs reprises, nous avons rendu<br />
compte de l’activité du groupe de travail<br />
pour un environnement de travail favorable<br />
à la famille à l’Hôpital cantonal des<br />
Grisons. Sept mesures ont été approuvées<br />
lors de la dernière séance de la direction.<br />
La décision concernant la dernière mesure<br />
(congé maternité et paternité prolongé) a<br />
été renvoyée. Les mesures approuvées<br />
doivent maintenant être mises en œuvre.<br />
<strong>No</strong>us avons également déjà parlé de la<br />
pétition commune lancée avec l’ASI et le<br />
SSP demandant l’introduction de cinq<br />
semaines de vacances pour tous. L’action<br />
a provisoirement pris fin avec la remise<br />
des 1127 signatures au BSH (Bündner<br />
Spital- und Heimverband) le 15 octobre.<br />
<strong>No</strong>tre action a été relatée dans les médias.<br />
<strong>No</strong>us attendons maintenant avec intérêt<br />
sa prise de position d’ici la fin de l’année.<br />
■<br />
Patrizia Kündig,<br />
présidente de l’<strong>ASMAC</strong> Grisons<br />
20 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
<strong>ASMAC</strong><br />
SECTION SOLEURE<br />
<strong>No</strong>uvelles classes<br />
de salaire<br />
Dans le cadre des mesures d’économie<br />
du canton de Soleure, la Solothurner<br />
Spitäler AG (SoH) devra à l’avenir se passer<br />
d’environ 18 millions de francs du canton.<br />
C’est pour cette raison qu’il a été décidé<br />
dans les négociations avec les associations<br />
du personnel que la classe de salaire N<br />
pour les employés des professions sociales<br />
sera supprimée et que l’actuelle classe<br />
de salaire E s’appliquera à toutes les<br />
personnes nouvellement engagées à partir<br />
du 1 er janvier 2016 à la SoH. Cette classe<br />
de salaire commence avec des salaires<br />
plus bas, l’augmentation par année d’expérience<br />
est par contre plus importante<br />
que dans la classe de salaire N. La différence<br />
ne se répercute pour ainsi dire plus<br />
pour les médecins-assistant(e)s à partir de<br />
la 5 e année d’expérience. En raison des<br />
fortes pressions, nous n’avons hélas pas pu<br />
empêcher cette mesure d’économie.<br />
Concrètement, cela signifie deux choses:<br />
1.) Les salaires de départ seront plus bas:<br />
pour un médecin-assistant(e) en 1 re<br />
année d’expérience de 4,75%, en 2 e<br />
année de 3,25%, en 3 e année de 2,6%,<br />
en 4 e année de 1,65%; la différence est<br />
inférieure à 1% à partir de la 5 e année<br />
d’expérience. Les années d’expérience<br />
acquises en dehors de la SoH sont<br />
prises en compte lors de la classification.<br />
Cela veut dire qu’un médecin-assistant(e)<br />
qui est engagé à la SoH, mais<br />
qui dispose déjà de deux ans d’expérience,<br />
est classé dans la 3 e année d’expérience<br />
à la SoH.<br />
2.) Pour tous les employés engagés avant le<br />
1 er janvier 2016, les droits acquis sont<br />
maintenus. Cela veut dire que l’ancienne<br />
classe de salaire continue de<br />
s’appliquer. Il est donc essentiel que les<br />
rapports de travail ne soient pas interrompus<br />
après le 1 er janvier 2016. En cas<br />
d’interruption d’un ou deux mois entre<br />
deux périodes d’engagement (p. ex. une<br />
année en chirurgie, ensuite une année<br />
en médecine), le collaborateur est considéré<br />
comme un nouvel employé et donc<br />
transféré dans la classe de salaire E.<br />
Le congé non payé, l’assistanat au cabinet<br />
dans le canton pendant un engagement<br />
à la SoH ou un changement de fonction<br />
(médecin-assistant(e) ➝ chef(fe) de<br />
clinique) ne sont pas considérés comme<br />
interruption.<br />
<strong>No</strong>uvelle<br />
coprésidence<br />
<strong>No</strong>us aimerions également vous informer<br />
d’une nouveauté au comité de la section:<br />
Volker Böckmann est le nouveau coprésident.<br />
Il se partage désormais le poste<br />
avec Felix Kurth, jusqu’ici président de la<br />
section. Etant donné que nos statuts<br />
datent de 2002 et qu’ils ne prévoient<br />
qu’un vice-président, mais pas de coprésidence,<br />
nous avons décidé de les adapter.<br />
A cette occasion, nous allons aussi procéder<br />
à quelques autres adaptations mineures<br />
dans les statuts. La compétence<br />
pour décider de ces modifications incombe<br />
toutefois aux membres de la section.<br />
<strong>No</strong>us allons donc soumettre les<br />
nouveaux statuts à l’approbation lors de<br />
la prochaine assemblée générale (AG) en<br />
janvier ou février 2016. La date sera publiée<br />
sur notre site web dès qu’elle sera<br />
connue. Bien évidemment, nous inviterons<br />
aussi chaque membre personnellement<br />
par courriel ou lettre. Lors de cette<br />
AG, nous serons également à la disposition<br />
des membres pour répondre aux<br />
questions concernant les mesures d’économie<br />
et leurs répercussions. <strong>No</strong>us espérons<br />
donc vous accueillir nombreux à la<br />
prochaine AG.<br />
Si vous avez des questions brûlantes, vous<br />
pouvez bien sûr aussi nous contacter sans<br />
attendre. Les données de contact correspondantes<br />
figurent sur notre site web.■<br />
Felix Kurth,<br />
coprésident de la section Soleure<br />
COACHING<br />
Profession de<br />
médecin & famille /vie privée<br />
Conseil téléphonique:<br />
044 462 71 23 • info@und-online.ch<br />
Comment puis-je concilier famille, loisirs et profession? Comment puis-je reprendre mon travail après mon congé<br />
maternité? Comment puis-je surmonter les défis quotidiens? L’<strong>ASMAC</strong> propose à ses membres les réponses et<br />
solutions à ces questions, et à bien d’autres encore, dans le cadre d’un coaching gratuit. Le conseil téléphonique<br />
est assuré par le Bureau UND. Vous trouverez plus de détails au sujet de cette offre de conseil de l’<strong>ASMAC</strong> sur<br />
notre site web www2.asmac.ch, dans la rubrique Profession de médecin & famille/vie privée.<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
21
<strong>ASMAC</strong><br />
SECTION TESSIN<br />
Gesundheit,<br />
Qualität und<br />
Behandlungsfehler<br />
Dernièrement, une mastectomie effectuée<br />
par erreur a fait les gros titres dans la<br />
presse. La problématique des erreurs de<br />
traitement dans les hôpitaux tessinois<br />
s’est une fois de plus retrouvée au centre<br />
de l’attention. Cela a également déclenché<br />
un débat sur la sécurité et la qualité des<br />
soins dans nos hôpitaux. <strong>No</strong>us ne voulons<br />
pas évoquer ici les détails de ce cas sur<br />
lequel les autorités compétentes enquêtent<br />
actuellement. Au lieu de cela, j’aimerais<br />
présenter certains points critiques qui ne<br />
concernent d’ailleurs pas seulement le<br />
Tessin.<br />
Tout d’abord, il faut distinguer entre des<br />
complications normales qui surviennent<br />
avec une certaine fréquence et qui<br />
peuvent avoir des conséquences néfastes<br />
pour le patient et les erreurs de traitement<br />
à proprement parler. Ces erreurs doivent<br />
ensuite être divisées en erreurs médicales<br />
et erreurs de procédure. Pour les erreurs<br />
médicales, les aptitudes et la compétence<br />
du médecin jouent un rôle décisif. Les<br />
erreurs de procédure par contre, qui surviennent<br />
plus souvent, découlent généralement<br />
de déroulements incorrects ainsi<br />
que d’une communication et interaction<br />
lacunaire entre les membres de l’équipe<br />
de traitement et avec le patient.<br />
Dans le cas de la Clinica Sant’ Anna, le<br />
retard avec lequel le cas a été rendu public<br />
a suscité le débat. Ce retard est le symptôme<br />
de la loi du silence et la conséquence<br />
d’une culture de l’erreur insuffisante que<br />
chaque médecin intériorise immanquablement.<br />
En effet, ce n’est qu’en annonçant<br />
dans les meilleurs délais des évènements<br />
critiques ou indésirables qu’il sera<br />
possible de déterminer la cause principale<br />
de l’erreur. Ce n’est que de cette façon que<br />
l’on pourra établir la possibilité de corriger<br />
les déroulements ou instaurer des<br />
contrôles systématiques. Ce n’est qu’ainsi<br />
qu’il sera possible d’éviter la répétition de<br />
situations entraînant une morbidité et<br />
mortalité pouvant être potentiellement<br />
évitées. Les hôpitaux tessinois s’orientent<br />
dans ce sens. Et la nouvelle génération de<br />
médecins se montre davantage disposée à<br />
coopérer dans cet esprit avec les «équipes<br />
en charge de la qualité» qui examinent<br />
les cas annoncés. N’oublions pas que ces<br />
cas sont généralement nettement moins<br />
graves que le cas récent. Ils donnent cependant<br />
lieu à des mesures correctives qui<br />
empêchent la survenue d’évènements indésirables<br />
graves. La prévention qui en<br />
découle est donc essentielle.<br />
Les mesures visant à éviter les erreurs<br />
médicales possèdent aussi un caractère<br />
préventif. Les mesures d’encouragement<br />
de la qualité dans le domaine de la formation<br />
pré- et postgraduée des médecins<br />
et du personnel soignant contribuent à<br />
améliorer le professionnalisme et la compétence<br />
technique dans nos hôpitaux. En<br />
augmentant la capacité de formation<br />
pour les médecins (master en médecine<br />
humaine) et le personnel soignant (haute<br />
école spécialisée) au Tessin, il sera possible<br />
de pourvoir les postes correspondants<br />
avec du personnel indigène. Ces<br />
personnes travailleront dès le début dans<br />
un environnement qu’elles connaissent<br />
parfaitement. Le respect de la durée hebdomadaire<br />
de travail de 50 heures prévue<br />
dans la loi sur le travail garantirait que<br />
les médecins de service soient toujours<br />
frais et dispos. La possibilité du travail à<br />
temps partiel permettrait de réintégrer<br />
environ 3000 femmes médecins en Suisse<br />
qui ne peuvent pas exercer leur profession<br />
dans les conditions actuelles. Une situation<br />
qui a pour conséquence que des ressources<br />
personnelles et techniques ainsi<br />
que des investissements dans la formation<br />
d’un montant de 1,5 milliard de francs<br />
sont gaspillés.<br />
La planification hospitalière permet non<br />
seulement de créer les bases pour un sys-<br />
Vous cherchez une place<br />
de crèche – l’<strong>ASMAC</strong> vous apporte son soutien<br />
Si vous cherchez une place de crèche pour votre enfant, n’oubliez pas que depuis 2011, votre association vous<br />
apporte son soutien pour cette tâche importante. Une demande au moyen du formulaire en ligne auprès de l’<strong>ASMAC</strong><br />
suffit, et vous recevrez des informations relatives à des places disponibles dans la région de votre choix ainsi que les données<br />
de contact correspondantes des crèches. Vous trouverez d’autres informations importantes et le formulaire dans<br />
la nouvelle rubrique Profession de médecin et famille sur le site web de l’<strong>ASMAC</strong> www.asmac.ch.<br />
22 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
<strong>ASMAC</strong><br />
tème de santé efficace, mais également<br />
judicieusement réparti sur le territoire<br />
cantonal comprenant toutes les disciplines<br />
et assurant un approvisionnement<br />
de base médico-chirurgical complet. Un<br />
tel scénario idéal serait automatiquement<br />
le garant de la qualité.<br />
Il reste encore beaucoup à faire, mais de<br />
nombreux acteurs se sont déjà mis au<br />
travail. Le personnel dans nos hôpitaux<br />
doit s’engager sans équivoque pour que le<br />
meilleur médecin ou le meilleur traitement<br />
pour les patients tessinois ne soit pas<br />
ou plus le train pour Zurich. Je ne suis pas<br />
seule à partager cette conviction, il y a<br />
aussi et surtout 90% des patients qui,<br />
d’après le rapport sur la qualité 2013 du<br />
réseau hospitalier cantonal EOC (Ente<br />
Ospedaliero Cantonale), solliciteraient<br />
encore une fois le même traitement dans<br />
nos hôpitaux.<br />
■<br />
Simone Ghisla,<br />
présidente de la section Tessin,<br />
membre du Grand Conseil (PDC<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
23
<strong>ASMAC</strong><br />
Deux membres, une passion<br />
L’<strong>ASMAC</strong> célèbre cette année son 70 e anniversaire. A cette occasion, nous avons rendu visite à l’un<br />
des membres les plus âgés, Lina Perk-Johannsen, née en 1923. Au même moment, l’<strong>ASMAC</strong> a pu<br />
accueillir son 20 000 e membre: Manuela Lötscher, originaire de Suisse orientale, habite à Bâle. Elle<br />
est entrée dans la vie professionnelle il y a quelques mois et a récemment adhéré à l’<strong>ASMAC</strong>.<br />
Simon Stettler, directeur de l’<strong>ASMAC</strong>, Lisa Loretan, assistante de projets politique et communication <strong>ASMAC</strong><br />
Quels sont les points communs entre une<br />
femme médecin qui a adhéré à l’<strong>ASMAC</strong><br />
peu après sa fondation et celle qui est devenue<br />
membre il y a quelques mois? Sans<br />
aucun doute le plaisir d’exercer la profession<br />
et aussi la conviction qu’une association<br />
professionnelle est une chose importante<br />
et utile. Ce qui les sépare par contre,<br />
c’est le monde professionnel totalement<br />
différent. Lina Perk-Johannsen avait adhéré<br />
à une association dont la principale<br />
revendication était la rémunération (appropriée)<br />
des médecins-assistant(e)s. Les<br />
conditions de travail n’étaient pas un sujet<br />
de préoccupation. A cette époque, la durée<br />
de travail s’orientait encore selon les besoins<br />
de l’hôpital. Telle était la formulation<br />
habituelle, si tant est que les contrats<br />
mentionnaient la durée de travail. Manuela<br />
Lötscher n’apprécie pas que ce point de<br />
vue s’applique parfois encore aujourd’hui,<br />
malgré la semaine de 50 heures prescrite<br />
par la loi. Elle a d’ailleurs été rendue attentive<br />
à l’<strong>ASMAC</strong> grâce à la campagne<br />
relative au respect de la durée de travail<br />
légale.<br />
D r méd.<br />
Lina Perk-Johannsen<br />
(*1923)<br />
<strong>No</strong>us rencontrons Lina Perk-Johannsen à<br />
Zurich, ville où elle a grandi. Sa grandmère<br />
avait fondé en 1924 un magasin de<br />
caoutchouc que ses parents reprirent ensuite.<br />
Dans la famille, il n’était donc pas<br />
inhabituel que les femmes fassent une<br />
carrière professionnelle dans le commerce.<br />
Motivée par une enseignante, Lina<br />
Perk suivit le gymnase. A cette époque, ce<br />
n’était pas courant pour les filles et encore<br />
moins pour celles issues d’une famille non<br />
universitaire. Un oncle médecin a influencé<br />
son choix d’études, nous explique Lina<br />
Perk. C’est lui qui a suscité son intérêt<br />
pour la médecine. A la faculté de médecine,<br />
elle était une exception. Dans les<br />
années 30, il n’y avait que peu de femmes<br />
qui étudiaient la médecine. Et encore<br />
moins qui la pratiquaient ensuite, étant<br />
donné que beaucoup de femmes abandonnaient<br />
la profession après le mariage.<br />
Après la Deuxième Guerre mondiale, la<br />
formation postgraduée était nettement<br />
moins structurée qu’aujourd’hui. Il n’y<br />
avait ni programmes, ni titres de formation<br />
postgraduée. Après l’examen fédéral,<br />
il était normal de postuler pour un emploi<br />
et d’apprendre son métier sur le tas. L’entrée<br />
dans la profession de Lina Perk fut<br />
donc tout sauf structurée. Après avoir reçu<br />
deux réponses négatives d’hôpitaux, elle<br />
rencontra le D r M. lors d’un souper, médecin-chef<br />
d’une policlinique d’otologie.<br />
Tout en lui servant de la salade, il lui demanda<br />
quels étaient ses plans pour son<br />
avenir professionnel et lui proposa de venir<br />
travailler chez lui. «Monsieur le Professeur,<br />
vous feriez de gros yeux si je venais<br />
demain matin tôt chez vous dans la salle<br />
d’opération», répondit-elle. A quoi il répondit:<br />
«<strong>No</strong>us verrons bien qui fera les<br />
plus gros yeux demain matin!» Le lendemain,<br />
Lina Perk était dans la salle d’opération<br />
et assistait à une opération d’otosclérose.<br />
Elle fut admise comme assistante<br />
volontaire, c’est-à-dire sans salaire, mais<br />
avec une place parmi les médecins, la<br />
responsabilité pour quelques chambres du<br />
service stationnaire et une attribution au<br />
service de jour, incluant le service de nuit,<br />
à la policlinique.<br />
Lina Perk devint ainsi spécialiste en<br />
oto-rhino-laryngologie. Elle travailla plusieurs<br />
années à l’hôpital, ce qui incluait<br />
des services très longs. Chose normale à<br />
cette époque. «Je l’ai fait avec plaisir», ditelle<br />
rétrospectivement. En revanche, elle<br />
ne devint pas une ménagère parfaite. Les<br />
nombreuses années passées à l’hôpital lui<br />
ont permis de se constituer un trésor<br />
d’anecdotes. Lina Perk nous parle d’opérations<br />
difficiles dont le succès ressemblait<br />
à un petit miracle, quand le patient retrouvait<br />
une partie de son acuité auditive.<br />
Ou de cette patiente autrichienne, dont on<br />
apprit qu’elle était comtesse, parce qu’elle<br />
ne donna pas d’adresse et dont l’opération<br />
réalisée avec succès consolida la bonne<br />
réputation du médecin-chef dans l’aristocratie<br />
autrichienne.<br />
Son mari, également médecin, ouvrit un<br />
cabinet en 1952. Lina Perk reprit la tâche<br />
de le remplacer et commença donc à travailler<br />
dans son cabinet. Elle put ainsi<br />
résoudre un problème toujours d’actualité:<br />
comment concilier famille et profession?<br />
Sa carrière professionnelle prit encore une<br />
autre orientation lorsqu’elle rencontra par<br />
hasard une ancienne maîtresse de biologie.<br />
«Vous avez étudié la médecine, n’estce<br />
pas? Vous pourriez nous être bien utile.»<br />
Cette connaissance lui recommanda de<br />
contacter le recteur de l’école des filles. Le<br />
coup de téléphone au recteur se transfor-<br />
24 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
<strong>ASMAC</strong><br />
ma en 17 années d’enseignement de la<br />
santé. Lorsque l’école communale devint<br />
cantonale, Lina Perk fut contrainte de<br />
quitter son poste. Mais elle poursuivit son<br />
travail d’enseignante de la santé dans<br />
d’autres écoles supérieures. A l’époque,<br />
beaucoup considéraient probablement<br />
que le passage à l’enseignement équivalait<br />
à un déclin social. Mais Lina Perk aimait<br />
sa nouvelle profession, une activité qui lui<br />
permettait de concilier famille et profession.<br />
Rétrospectivement, Lina Perk dit avoir toujours<br />
eu du plaisir à travailler, à l’hôpital,<br />
au cabinet ou en tant qu’enseignante. Elle<br />
a d’ailleurs toujours eu le sentiment de<br />
n’avoir accompli rien de très exceptionnel<br />
sur le plan professionnel. Mais elle reste<br />
convaincue qu’elle avait opéré le bon choix<br />
professionnel. «Aujourd’hui encore, j’étudierais<br />
de nouveau la médecine», dit-elle<br />
en rayonnant de satisfaction. «J’ai vraiment<br />
eu une belle vie. Quelqu’un a été bien<br />
intentionné avec moi.»<br />
D r méd.<br />
Manuela Lötscher<br />
(*1990)<br />
Le 20 000 e membre de l’<strong>ASMAC</strong> s’appelle<br />
Manuela Lötscher. Elle habite à Bâle et a<br />
récemment intégré son premier poste de<br />
médecin-assistante. A 25 ans, Manuela<br />
Lötscher est actuellement le plus jeune<br />
membre (payant) de l’<strong>ASMAC</strong>. Près de<br />
70 ans la séparent de Lina-Perk Johannsen.<br />
Et il n’y a pas que le titre de D r<br />
méd. qui les unit, mais aussi la passion<br />
pour leur profession.<br />
Pourquoi avez-vous adhéré<br />
à l’<strong>ASMAC</strong>?<br />
Manuela Lötscher: J’ai été rendue attentive<br />
à l’<strong>ASMAC</strong> il y a deux ans, lorsque<br />
la campagne consacrée à la durée du travail<br />
a pour la première fois été relatée dans<br />
les médias. C’était encore pendant mes<br />
études et j’ai plusieurs fois réfléchi à une<br />
adhésion. Pas seulement parce que l’on ne<br />
paie pas de cotisation en tant qu’étudiante<br />
(elle sourit), mais parce que c’est une<br />
bonne chose. Ce n’est hélas qu’après avoir<br />
commencé à travailler que j’ai eu le temps<br />
de remplir mon inscription. Il est bon de<br />
savoir que quelqu’un s’engage pour les<br />
médecins. Les médecins n’ont souvent pas<br />
le temps de s’occuper de questions politiques.<br />
Il est donc d’autant plus important<br />
que quelqu’un s’en charge pour nous.<br />
Pourquoi avez-vous étudié<br />
la médecine?<br />
Ma mère aime raconter une petite histoire<br />
à ce sujet: à l’âge de 4 ans, ma poupée a<br />
eu un arrêt cardiaque. D’après ma mère,<br />
j’aurais tenté de la sauver. Je ne sais pas si<br />
mon intervention a été fructueuse (elle<br />
sourit), mais mon désir de devenir médecin<br />
s’est accentué au fil du temps.<br />
A votre avis, dans quels<br />
domaines se situent les<br />
principaux défis?<br />
J’aimerais consacrer toute l’attention nécessaire<br />
à mes patients. Cela correspond<br />
aux cinq minutes de plus pour chacun qui<br />
font souvent défaut au quotidien à l’hôpital.<br />
Quant au deuxième défi, il se situe<br />
plutôt au niveau de l’organisation du travail<br />
quotidien. Comme ça ne fait pas longtemps<br />
que je travaille, je n’ai pas encore<br />
acquis toute la routine nécessaire dans les<br />
déroulements de travail.<br />
Qu’attendez-vous de l’<strong>ASMAC</strong>?<br />
Je considère l’<strong>ASMAC</strong> comme un médiateur<br />
entre le corps médical et la population.<br />
L’idée erronée que les médecins-assistant(e)s<br />
sont trop bien payés est très<br />
répandue. J’aimerais donc que l’association<br />
s’efforce de renvoyer une image plus<br />
réaliste de la profession et qu’elle se focalise<br />
encore davantage sur la durée du<br />
travail. La campagne pour les conditions<br />
de travail se déroule déjà pour la deuxième<br />
fois. Je trouve cela très bien et je me<br />
réjouis d’en connaître la suite.<br />
Comment percevez-vous<br />
l’<strong>ASMAC</strong> dans votre quotidien<br />
professionnel?<br />
Hélas seulement en marge. A mon avis,<br />
l’<strong>ASMAC</strong> pourrait être plus présente dans<br />
les cliniques. Sur le site web, je trouve des<br />
informations sur certains sujets, de temps<br />
à autre, je lis un article dans le Journal<br />
pour réactualiser un sujet et l’appliquer<br />
dans la pratique.<br />
Où vous voyez-vous dans<br />
dix ans?<br />
Il m’est difficile de répondre à cette question,<br />
étant donné que je ne suis qu’au<br />
début de ma carrière. Actuellement, je<br />
travaille en médecine interne, parce que<br />
c’est la discipline la plus variée. Un rêve<br />
serait de travailler comme médecin urgentiste<br />
pour la REGA. Il reste à voir si<br />
j’apporte les aptitudes nécessaires à cela<br />
(elle sourit).<br />
■<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
25
<strong>ASMAC</strong><br />
Patrick Mangold, juriste des sections Vaud et Jura<br />
J’exerce mon activité de<br />
médecin-assistant dans un<br />
service où nous sommes<br />
cinq médecins en formation.<br />
L’une d’entre nous est<br />
partie en congé maternité.<br />
Comme elle n’a pas été<br />
remplacée, cela engendre<br />
un surcroît de travail important<br />
pour les quatre<br />
médecins restants. Est-on<br />
en droit de demander à<br />
l’employeur qu’il nous<br />
verse à chacun une part du<br />
salaire de la collaboratrice<br />
en congé maternité?<br />
En premier lieu, il faut souligner que,<br />
lorsqu’une collaboratrice est en congé<br />
maternité, l’employeur touche au minimum<br />
80% de son salaire par la caisse fédérale<br />
qui alloue les prestations en cas de<br />
maternité. Le plus souvent même, lorsque<br />
l’employeur a conclu une assurance perte<br />
de gain privée, c’est 90% ou voire l’intégralité<br />
du salaire qui est reversé sous la<br />
forme d’indemnités journalières. Autrement<br />
dit, le remplacement éventuel de la<br />
collaboratrice en congé maternité ne<br />
constitue pas une charge financière importante<br />
pour l’employeur, voire ne coûte<br />
rien.<br />
Cela étant, les collaborateurs qui demeurent<br />
en place n’ont pas un droit au<br />
versement de l’équivalent du salaire de la<br />
personne absente, même si dans les faits,<br />
ils effectuent le travail de cette dernière.<br />
En revanche, si ce surcroît de travail engendre<br />
du travail supplémentaire, les<br />
heures dépassant les 50 heures par semaine<br />
ou l’horaire fixé dans l’établissement<br />
concerné, devront être rétribuées à<br />
125% ou compensées en temps, selon les<br />
règles ordinaires.<br />
Si le surcroît de travail est d’une telle ampleur<br />
que cela met en péril la santé des<br />
travailleurs, il y a lieu de le faire savoir<br />
clairement à l’employeur et de lui demander<br />
de résoudre ce problème par l’engagement<br />
d’un remplaçant à un taux d’activité<br />
suffisamment important pour permettre<br />
que les conditions de travail soient<br />
acceptables. A défaut, l’employeur, en plus<br />
du paiement des heures de travail supplémentaires,<br />
engagerait sa responsabilité<br />
sous l’angle de son devoir de protection de<br />
la santé de ses travailleurs.<br />
En tout état de cause, si l’on peut comprendre<br />
que l’absence d’un travailleur<br />
pendant quelques jours puisse être compensée<br />
par un travail supplémentaire des<br />
personnes restantes, tel ne devrait pas être<br />
accepté pour une période d’absence aussi<br />
longue qu’un congé maternité de quatre<br />
ou cinq mois. En effet, les conditions<br />
«d’urgence» et de «surcroît extraordinaire»<br />
de travail, découlant de la loi sur<br />
le travail, ne seraient pas réalisées.<br />
Il est donc conseillé, dès le moment où la<br />
grossesse est connue, d’interpeller l’employeur<br />
et d’examiner avec lui la manière<br />
avec laquelle cette absence sera compensée.<br />
■<br />
JURA<br />
Grand local pour cabinet<br />
de groupe à Delémont<br />
Surface de 330 m 2 à plein pied au centre de<br />
Delémont, disponible dès le printemps 2016.<br />
Les cloisons, l‘équipement sanitaire et électrique<br />
seront réalisés selon les besoins des intéressés<br />
par le propriétaire. Place de parc à<br />
disposition pour les locataires et la clientèle.<br />
Contact: M e Boillat Pierre, Molière 26, 2800 Delémont,<br />
032 423 27 89, pboillat.av@bluewin.ch<br />
26 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
POINT DE MIRE ▶ VISIONS<br />
«Seule, mais pas isolée»<br />
De nouvelles formes de logement sont testées au cœur de la ville de Zurich. La coopérative Kalkbreite<br />
propose à ses locataires non seulement des logements avantageux, mais aussi des formes<br />
de cohabitation futuristes. La volonté de ménager les ressources et un certain esprit communautaire<br />
sont les éléments fédérateurs. Nina Schneider, co-initiatrice, nous explique comment se déroule la<br />
vie en groupe.<br />
Catherine Aeschbacher, rédactrice en chef du Journal <strong>ASMAC</strong>, s’est entretenue avec Nina Schneider,<br />
coopératrice et habitante de la cité Kalkbreite. Photos: Marco Zanoni.<br />
Si je vous propose deux<br />
magazines au choix, «Vogue»<br />
ou «Schöner Wohnen»,<br />
lequel choisissez-vous?<br />
Nina Schneider: Je choisis «Schöner<br />
Wohnen».<br />
Pourquoi?<br />
Les deux magazines ne comptent pas parmi<br />
ma lecture quotidienne. Mais le magazine<br />
«Schöner Wohnen» va probablement<br />
au-delà des questions purement<br />
personnelles, alors que «Vogue» ne s’intéresse<br />
qu’au propre bien-être. Je m’intéresse<br />
aux questions sociales, c’est pourquoi<br />
une publication uniquement focalisée<br />
sur les questions individuelles ne<br />
m’intéresse pas.<br />
Parlons quand même de<br />
vous. Comment étiez-vous<br />
logée il y a dix ans?<br />
A l’époque, j’habitais avec une amie de<br />
longue date dans un logement en coopérative<br />
à Zurich. C’était un projet antérieur<br />
à celui de Kalkbreite.<br />
Comment êtes-vous logée<br />
actuellement?<br />
J’habite depuis une année dans un logement<br />
de type «cluster» dans le lotissement<br />
coopératif Kalkbreite.<br />
Qu’est-ce qu’un logement<br />
de type «cluster»?<br />
<strong>No</strong>us avons pour ainsi dire inventé cette<br />
forme de logement. Il s’agit de dix ménages<br />
individuels, c’est-à-dire de très petits<br />
appartements de 28 à 45 m 2 de surface<br />
avec une cuisinette et une salle de bain<br />
qui sont réunis en une seule unité par une<br />
grande cuisine commune avec balcon.<br />
Mon logement a 35 m 2 .<br />
Cela nous rappelle un couvent,<br />
où chacun dispose de sa<br />
cellule et où les autres locaux<br />
sont utilisés en commun<br />
En effet, il y a certaines parallèles. <strong>No</strong>us<br />
essayons de faire passer nos besoins personnels<br />
un peu à l’arrière-plan au bénéfice<br />
de la communauté. Comme dans un<br />
couvent, nous avons aussi des locaux<br />
communs à l’intérieur et à l’extérieur. Une<br />
rue intérieure, qui regroupe toutes les<br />
cages d’escalier. Une cour intérieure et les<br />
terrasses, un jardin potager et en lieu et<br />
place de chapelles, nous disposons d’un<br />
local de gymnastique, d’un atelier de<br />
peinture et de couture, d’une salle de musculation,<br />
etc. Initialement, ces locaux<br />
n’étaient pas destinés à un usage précis,<br />
c’est la communauté qui leur a attribué<br />
des fonctions spécifiques.<br />
Dans quelle mesure êtes-vous<br />
intégrée dans cette vie<br />
communautaire? Cuisinez-vous<br />
tous les jours ensemble avec<br />
d’autres habitants?<br />
<strong>No</strong>n. <strong>No</strong>us avons un ménage comprenant<br />
50 personnes dans le lotissement. Elles<br />
s’alimentent dans une grande cuisine.<br />
Toutes ces personnes ont engagé une cuisinière<br />
qui prépare des repas tous les soirs<br />
pendant la semaine. Ce grand ménage<br />
compte des familles, des colocations, des<br />
personnes en chaise roulante, des seniors<br />
et des personnes seules. Toutes savourent<br />
l’avantage de ne pas devoir faire à manger<br />
Biographie express<br />
Nina Schneider (née en 1964) a travaillé<br />
pendant 15 ans comme monteuse<br />
pour la télévision suisse et étudié<br />
les sciences politiques et des religions<br />
à Fribourg. Aujourd’hui, elle travaille<br />
comme observatrice des élections pour<br />
le DFAE et à la commission d’exploitation<br />
pour le «Zollhaus», la deuxième<br />
cité de la coopérative Kalkbreite.<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
27
soi-même. Comme je suis souvent en déplacement<br />
le soir, à titre professionnel ou<br />
privé, je n’ai pas rejoint ce grand ménage.<br />
Mais cette option me reste ouverte.<br />
Vous êtes une coopératrice de<br />
la première heure. Sur quelle<br />
idée se fonde la coopérative<br />
Kalkbreite?<br />
A l’instar d’autres coopératives, nous cherchons<br />
aussi à sauvegarder et créer des<br />
logements avantageux. Par ailleurs, nous<br />
voulons tester de nouvelles formes de logement<br />
permettant de ménager les ressources<br />
le plus possible. Une construction<br />
neuve permet de réduire la consommation<br />
d’énergie. Mais finalement, c’est la question<br />
de la surface qui détermine l’énergie<br />
consommée par une personne. De plus,<br />
notre cité est sans voitures. En contrepartie,<br />
nous avons un grand garage à vélos<br />
avec atelier incorporé.<br />
Cité coopérative Kalkbreite<br />
La coopérative Kalkbreite vise l’acquisition de terrains et<br />
immeubles pour les soustraire durablement à un usage<br />
spéculatif. Son objectif est de construire des espaces de<br />
logement et commerciaux avantageux, d’encourager des<br />
établissements communautaires et la mixité sociale ainsi<br />
que de présenter des modèles pour réaliser une société<br />
à 2000 watts. Après un processus participatif de planification<br />
et de construction, la première cité comptant environ<br />
250 places de logement et de travail a pu être inaugurée<br />
en été 2014 à la Kalkbreite à Zurich.<br />
Dans ces conditions, ce sont probablement<br />
des personnes unies<br />
par les mêmes intérêts qui<br />
se retrouvent dans votre cité?<br />
Les questions écologiques nous unissent<br />
sans aucun doute. Lors de la location,<br />
nous avons cependant tenu compte de la<br />
population moyenne suisse et avons créé,<br />
dans un quartier souffrant de dépopulation,<br />
un espace de logement pour 50 enfants.<br />
Dans la partie commerciale, nous<br />
avons installé notre propre crèche ainsi<br />
qu’une maison de naissance. <strong>No</strong>us proposons<br />
toutes les formes de cohabitation, du<br />
cluster en passant par l’appartement familial<br />
classique jusqu’aux grands ménages.<br />
Actuellement, nous avons une<br />
majorité de jeunes habitants en raison du<br />
nombre élevé d’enfants, mais il y a aussi<br />
des personnes âgées et des immigrés<br />
d’Erythrée, du Burundi et d’Allemagne<br />
qui vivent ici. En principe, il n’y a pas de<br />
chambres vides dans nos appartements.<br />
Au maximum 35 m 2 sont à disposition par<br />
personne. En contrepartie, nous offrons<br />
de nombreux locaux communautaires, le<br />
jardin, la buanderie, la bibliothèque, etc.<br />
qui permettent de nouer des contacts.<br />
Pour finir, nous avons aussi un restaurant,<br />
un cinéma et des commerces, tous<br />
accessibles au public.<br />
Comment votre vie a-t-elle<br />
changé concrètement?<br />
J’ai été contrainte de réduire fortement<br />
mes biens. Tous ceux qui ont emménagé<br />
ici ont eu le même problème. Bien que<br />
nous nous réjouissions tous d’entrer dans<br />
cette nouvelle forme de logement, il n’a<br />
pas été facile de se séparer d’objets aimés<br />
le jour de l’emménagement. Heureusement,<br />
chaque appartement possède une<br />
cave dans laquelle je conserve de nombreux<br />
objets. Je me déplace donc assez<br />
souvent à la cave et retour (elle rit). Soudain,<br />
on constate que la vie est nettement<br />
plus simple lorsqu’on cesse de traîner un<br />
tel ballast avec soi. D’autre part, j’ai beaucoup<br />
plus de contacts sociaux que dans<br />
un appartement d’une pièce «normal».<br />
<strong>No</strong>tre cluster se réunit une fois par mois<br />
pour un grand souper. Une chose qui s’est<br />
faite spontanément. <strong>No</strong>us avons aussi un<br />
magasin bio dans la maison. J’ai donc tout<br />
ce qu’il me faut devant la porte de mon<br />
appartement. En pleine ville, je me sens<br />
comme dans un village où tout le monde<br />
se connaît et se sent en sécurité.<br />
Quelle est votre vision d’avenir<br />
pour votre cité?<br />
J’espère davantage de mixité sociale. Etant<br />
donné que cette forme de logement est relativement<br />
nouvelle, elle attire actuellement<br />
principalement des personnes qui ont<br />
conscience des enjeux sociaux, culturels et<br />
écologiques. <strong>No</strong>us construisons déjà une<br />
deuxième cité dans laquelle nous voulons<br />
poursuivre le développement de nos<br />
concepts de logement. Et pour économiser<br />
encore davantage d’énergie, nous envisageons<br />
de renoncer aux salles de bain privées<br />
en faveur de salles d’eau communes.<br />
La décision concernant la réalisation d’une<br />
telle idée sera prise par voie participative<br />
avec les locataires potentiels. J’estime que<br />
le fait de se loger de façon à ménager les<br />
ressources permet de renforcer les communautés<br />
sociales et correspond à un besoin<br />
croissant de notre société. ■<br />
28 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
POINT DE MIRE ▶ VISIONS<br />
Rêves, désirs et projets<br />
«Que désires-tu pour les années à venir?» «Comment vois-tu ton avenir professionnel?»<br />
<strong>No</strong>us avons interviewé des jeunes médecins en pédiatrie à propos de leurs visions<br />
professionnelles et privées.<br />
« »<br />
« »<br />
Dans cinq ans, j’aimerais assumer la direction ou la codirection d’un service<br />
de chirurgie pédiatrique performant. Ma vision est d’accorder la plus grande<br />
importance à l’enseignement des médecins en formation postgraduée en<br />
clinique et en salle d’opération. Je souhaiterais aussi exiger du dévouement,<br />
de l’engagement, de l’ambition et du fair-play. Moi-même, j’aimerais entretenir<br />
des contacts internationaux et apprendre de collègues étrangers ou leur<br />
enseigner certaines choses sans satisfaire un besoin aigu d’autoglorification.<br />
Ma vision est d’accorder à la recherche clinique la même importance qu’à<br />
la recherche fondamentale. Cette dernière ne peut jamais être accomplie<br />
dans la même mesure par les médecins cliniques que p.ex. par les biologistes.<br />
J’aimerais enseigner les aspects économiques de la médecine, car ceux-ci<br />
sont nécessaires dans un système de santé engendrant des coûts toujours<br />
plus importants. Parallèlement, j’espère que l’on fera à nouveau preuve de<br />
plus d’estime vis-à-vis des médecins travaillant dur et que cela se fera aussi<br />
ressentir financièrement. En particulier par rapport aux professions qui sont<br />
Actuellement, je rédige ma thèse en pneumologie pédiatrique. Dans deux<br />
ou trois ans, je me vois travailler comme médecin-assistante clinique en<br />
très bien rémunérées, mais qui ne présentent un intérêt que limité ou nul<br />
pour la société en général.<br />
P. Z., chef de clinique en chirurgie pédiatrique,<br />
actif en chirurgie depuis 15 ans ayant eu la chance de bénéficier<br />
d’une très bonne et très large formation clinique et opératoire<br />
formation postgraduée vers le titre de spécialiste en pédiatrie. Les nombreuses<br />
expériences déjà acquises dans les différentes disciplines dessinent<br />
peu à peu la direction dans laquelle cette voie va mener<br />
B. E., médecin-assistante fraîchement diplômée<br />
« »<br />
« »<br />
Ma vision est que la recherche clinique en pédiatrie soit encouragée dans<br />
toutes les universités de Suisse et que la recherche multicentrique concerne<br />
aussi plus souvent la pédiatrie en Suisse. Dans cinq ans, je me vois travailler<br />
comme clinicienne et chercheuse qui n’a rien perdu du plaisir, de l’énergie<br />
et de l’enthousiasme pour sa discipline et sa recherche.<br />
N. R., cheffe de clinique en infectiologie pédiatrique, 15 ans après<br />
l’examen fédéral, huit ans de pédiatrie, huit ans de recherche<br />
clinique et trois ans d’infectiologie pédiatrique<br />
Ma vision: je veux devenir médecin adjointe et souhaite que mon travail<br />
soit composé à parts égales de travail clinique et de recherche clinique.<br />
T. D., cheffe de clinique,<br />
travaille depuis quatre ans dans le service<br />
pédiatrique d’hématologie/oncologie<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
29
POINT DE MIRE ▶ VISIONS<br />
« »<br />
« »<br />
« »<br />
Pour résumer, je dirais que ma vision concerne en premier lieu la meilleure<br />
compatibilité entre profession/spécialisation et famille. Je souhaite donc<br />
davantage de postes à temps partiel et de possibilités d’effectuer une<br />
sous-spécialisation à temps partiel ainsi que globalement de meilleures<br />
conditions de travail. V. Z., médecin-assistante en pédiatrie<br />
J’aimerais conserver l’amour du métier et la curiosité nécessaire pour la<br />
médecine, sans devoir les subordonner à des intérêts politiques ou économiques<br />
et sans devoir renoncer à une vie de famille et privée épanouie.<br />
F. H. cheffe de clinique en pédiatrie<br />
Je souhaite qu’à l’avenir aussi, la pédiatrie reste axée sur l’enfant et non pas<br />
sur le forfait par cas.<br />
N. L., médecin-assistante en pédiatrie<br />
30 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
POINT DE MIRE ▶ VISIONS<br />
Engel, Nizza, © Isolde Ohlbaum, München<br />
Les visions religieuses – du pur délire?<br />
Lorsque des individus parlent de leurs visions religieuses, leur entourage se montrera dans<br />
le meilleur des cas troublé, mais fera le plus souvent preuve d’une incompréhension totale. Il est<br />
donc important de considérer les visions dans un contexte global. Ce n’est que de cette façon<br />
qu’il est possible de déterminer s’il s’agit des signes d’un trouble psychique ou d’un enrichissement<br />
et d’une aide au quotidien pour les personnes concernées.<br />
Tanja Scagnetti-Feurer, D r ès lettres, cabinet de psychologie et thérapie complémentaire, Zurich, www.tanjascagnetti.ch<br />
«J’ai vu cette créature – immense et<br />
dans une lumière dorée. (...) Je pleurais<br />
– c’était une joie, un état de bonheur<br />
presque insupportable. (...) Et<br />
c’était comme si cette créature voulait<br />
me porter à travers la mer. J’entendais<br />
le bruit des vagues. ... et ensuite, elle<br />
m’a déposée au bord de la mer dans le<br />
sable.»<br />
La femme de 64 ans qui me parle de sa vie<br />
et de ses visions religieuses semble calme,<br />
mais émotionnellement touchée. Ces visions<br />
l’ont accompagnée tout au long de<br />
sa vie. Elles l’ont marquée et ont donné<br />
une orientation spirituelle libre – auparavant<br />
surtout religieuse – à son existence.<br />
Elle a longtemps travaillé comme enseignante,<br />
a élevé deux enfants et est aujourd’hui<br />
retraitée. A cause des visions qui<br />
lui étaient déjà apparues lorsqu’elle était<br />
enfant, elle a toujours été convaincue qu’il<br />
existait quelque chose en dehors de notre<br />
réalité physique quotidienne. Elle a toujours<br />
vécu cet «autre monde» comme un<br />
soutien. Elle se sentait aussi portée dans<br />
des situations difficiles.<br />
Les visions religieuses sont des formes<br />
d’expérience religieuse qui comprennent<br />
la perception d’images de certaines créatures<br />
– dans notre culture souvent sous<br />
forme de Jésus, Marie, d’anges ou de lumière<br />
– ou de longues séquences. Elles<br />
peuvent apparaître spontanément ou être<br />
favorisées par la méditation, le jeûne ou<br />
être induites par des drogues. Elles<br />
peuvent survenir dans un état de pleine<br />
santé psychique et mentale ou dans le<br />
cadre d’un trouble psychique. Souvent,<br />
elles sont associées à des perceptions auditives,<br />
olfactives ou tactiles. Etant donné<br />
qu’aucun stimulus vérifiable n’est à l’origine<br />
de tous ces phénomènes, nous<br />
sommes, du point de vue de la psychiatrie,<br />
dans le domaine des hallucinations. Ne<br />
s’agit-il donc que de pur délire?<br />
Lorsqu’une personne décrit une vision, il<br />
n’est pas possible de déterminer sur la base<br />
de son seul contenu s’il s’agit d’une expé-<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
31
POINT DE MIRE ▶ VISIONS<br />
rience de nature pathologique ou non.<br />
Dans chaque cas, le contexte, l’histoire et<br />
les conséquences de la vision ainsi que la<br />
situation actuelle de la personne concernée<br />
doivent être pris en compte.<br />
«L’expérience la plus marquante a été<br />
lorsqu’un jour je pleurais tout seul dans<br />
mon lit, que je ne savais plus quoi faire<br />
et que je priais simplement: «Mon Dieu,<br />
que dois-je faire?» J’ai alors entendu<br />
une voix: «Sois sans crainte. N’aie pas<br />
peur. Ne t’en fais pas.» Et au même instant,<br />
j’avais la vision d’un écran sur<br />
lequel étaient inscrits ces mots.»<br />
Dans cette vision, cet homme de 45 ans,<br />
qui est assis en face de moi dans une clinique<br />
psychiatrique, vit la confirmation<br />
de sa supposition d’être Jésus. La mission<br />
qui y est associée déclenche en lui une<br />
énorme activité dans une période difficile<br />
de sa vie. Il associe à sa mission d’être<br />
Jésus la nécessité de supprimer l’argent, ce<br />
qui l’incite à dépenser généreusement son<br />
argent, étant donné qu’il ne lui sert plus à<br />
rien suite à sa suppression. Ces proches<br />
sont d’avis qu’il est dans un état psychique<br />
tellement troublé, qu’un internement en<br />
clinique en raison de la mise en danger de<br />
soi-même est ordonné. A la sortie de la<br />
clinique, il vit isolé, dans des conditions<br />
financières difficiles, redevient très actif et<br />
est à nouveau perçu comme menaçant par<br />
son entourage. Il est à nouveau interné<br />
dans la clinique psychiatrique pour mise<br />
en danger d’autrui. En raison de sa vision,<br />
il commence à écrire un livre qui lui est<br />
dicté de l’intérieur. D’autres visions<br />
concernent le choix de la femme qu’il<br />
épouse ensuite effectivement. Sa vie devient<br />
de plus en plus épuisante. Finalement,<br />
il se fait interner de son plein gré<br />
dans une clinique psychiatrique.<br />
Deux visions religieuses, deux individus,<br />
deux biographies. Une vision s’avère être<br />
une précieuse ressource, l’autre entraîne<br />
de graves conséquences.<br />
Que dit l’Eglise?<br />
L’Eglise protestante officielle considère les<br />
visions comme une expérience de foi possible,<br />
mais ne les reconnaît pas en tant que<br />
révélation, vu que l’éventualité d’une révélation<br />
postbiblique est d’emblée exclue.<br />
L’Eglise catholique par contre considère<br />
que les visions sont des «révélations privées»<br />
qui n’ont une importance que pour<br />
le visionnaire au sens d’un approfondissement<br />
de sa foi. Une «révélation privée»<br />
est considérée comme une manifestation<br />
immédiate de Dieu à un individu. Les<br />
phénomènes optiques sont quant à eux<br />
l’expression d’une expérience mystique. La<br />
«révélation publique» transmise par la<br />
bible ne peut par contre pas être élargie,<br />
complétée ou démentie. Si un visionnaire<br />
prétend, p.ex. après une vision apocalyptique,<br />
vouloir rendre public son vécu,<br />
l’Eglise doit, en tant que gardienne de la<br />
«révélation publique», s’activer et contrôler<br />
la véracité de la vision. Pour évaluer la<br />
véracité d’une vision, l’Eglise se réfère à<br />
différents critères tels que la concordance<br />
des contenus avec les textes sacrés, l’intégrité<br />
de la personnalité du visionnaire, sa<br />
santé psychique et – un point essentiel –<br />
une profonde transformation religieuse<br />
qui survient avec la vision et se perpétue.<br />
Finalement, il incombera à l’évêque de<br />
décider si une vision est autorisée par<br />
l’Eglise ou non. Ainsi, les apparitions mariales<br />
de Bernadette Soubirous (1844–<br />
1879), âgée de 14 ans au moment des faits,<br />
furent reconnues par l’Eglise. En tant que<br />
lieu des apparitions mariales, la ville de<br />
Lourdes devint un des lieux de pèlerinage<br />
européens les plus importants. Bernadette<br />
Soubirous fut béatifiée en 1925 et canonisée<br />
en 1933 par le Pape Pie XI.<br />
Saine ou malade?<br />
Ce n’est qu’en considérant le contexte global<br />
qu’il est possible de déterminer si la<br />
vision est l’expression d’une pathologie.<br />
Pour ce faire, différents aspects sont essentiels:<br />
• L’évaluation globale et le diagnostic<br />
psychopathologique. En cas de vision<br />
de nature pathologique, il ne s’agit pas<br />
d’une hallucination optique isolée<br />
(souvent accompagnée d’hallucinations<br />
acoustiques, tactiles et olfactives).<br />
Elle est associée à d’autres anomalies<br />
psychopathologiques telles que p.ex.<br />
troubles de l’idéation, délire (paranoïa,<br />
mégalomanie), replis sur soi ou agitation<br />
sociale, agressivité ou tendances<br />
suicidaires.<br />
• Le contexte de la vision religieuse: la<br />
vision est-elle intégrée dans sa biographie?<br />
Comment la personne concernée<br />
maîtrise-t-elle son quotidien? Comment<br />
se présentent ses relations sociales?<br />
• La compréhension de soi du visionnaire:<br />
comment le visionnaire interprète-t-il<br />
sa vision? En tant qu’expérience<br />
religieuse/spirituelle touchante,<br />
en tant que réconfort dans une situation<br />
difficile, en tant qu’expérience<br />
vivifiante? Ou en tant qu’élu, en tant<br />
que confirmation du caractère particulier<br />
de sa personne, en tant que mission<br />
concrète, en tant qu’identification avec<br />
une créature religieuse («je suis Jésus»)?<br />
• Les conséquences de la vision: que se<br />
passe-t-il après la vision? Un approfondissement<br />
religieux et spirituel ou un<br />
comportement agité? La vision est-elle<br />
le point de départ d’un changement<br />
positif dans la vie de l’individu? Ou<br />
s’accompagne-t-elle de conséquences<br />
négatives?<br />
Finalement, une vision qui équivaut à un<br />
changement positif dans la vie de l’individu<br />
ou à un soutien intérieur est une expérience<br />
profonde et une ressource. Là où<br />
elle est l’expression d’évènements dysfonctionnels<br />
par contre, il est important de<br />
traiter les troubles qui en sont à l’origine.<br />
Le contexte général est toujours décisif<br />
pour une appréciation. ■<br />
Literatur<br />
Benz, E. (1969). Die Vision. Erfahrungsformen<br />
und Bilderwelt. Stuttgart: Klett.<br />
Hoheisel, K.; Jeremias, J.; Reed, A. Y.; Heininger,<br />
B.; Dinzelbacher, P.; Schulz, M.; Pinggéra, K.;<br />
Oberdorfer, B.; Kim, K. «Vision/Visionsbericht.»<br />
Religion in Geschichte und Gegenwart.<br />
Brill Online, <strong>2015</strong>. Reference. (UZH<br />
Hauptbibliothek/Zurich. 27 juillet <strong>2015</strong><br />
.<br />
Niemann, U. & Wagner, M. (2005). Visionen –<br />
Werk Gottes oder Produkt des Menschen?<br />
Regensburg: Verlag Friedrich Pustet.<br />
Scagnetti-Feurer, T. (2004). Religiöse Visionen.<br />
Würzburg: Königshausen & Neumann.<br />
Scagnetti-Feurer, T. (2009). Himmel und Erde<br />
verbinden. Integration spiritueller Erfahrungen.<br />
Würzburg: Königshausen &<br />
Neumann.<br />
32 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
POINT DE MIRE ▶ VISIONS<br />
LETTRES<br />
<br />
DE LECTEURS<br />
L’article «Nestlé et le négoce de l’eau»<br />
m’a déçue (Journal <strong>ASMAC</strong> 4/15). Sur un<br />
thème politiquement, socialement et écologiquement<br />
aussi brûlant, j’aurais espéré<br />
lire un article provenant d’une source indépendante<br />
et non pas d’un collaborateur<br />
de Nestlé. Même si d’après l’article, le négoce<br />
de l’eau en bouteille est surestimé,<br />
Nestlé a gagné en 2008 7,6 milliards de<br />
CHF (!) grâce à la vente d’eau en bouteille<br />
en l’espace de 9 mois (source: «Beobachter»,<br />
je n’ai hélas pas trouvé de chiffres plus<br />
récents). Outre les aspects intéressants de<br />
l’article, j’estime que le soutien de la durabilité<br />
et du droit humain à l’eau sont enjolivés.<br />
Régulièrement, Nestlé se retrouve<br />
sous le feu de la critique internationale, car<br />
on reproche à l’entreprise de ne guère se<br />
préoccuper de la durabilité et du droit humain<br />
à l’eau potable reconnu par l’ONU.<br />
Nestlé est même allé jusqu’à espionner des<br />
défenseurs des droits de l’homme et de<br />
l’environnement. Et au Brésil (São Lourenço),<br />
Nestlé a construit illégalement un puits<br />
profond pour exploiter une source. A la<br />
suite de cela, la nappe phréatique a été<br />
endommagée et plusieurs fontaines dans<br />
la localité ont été asséchées. Ce ne sont que<br />
deux exemples du côté déplaisant du commerce<br />
de l’eau. Heureusement, après un<br />
litige de plusieurs années, Nestlé a dû stopper<br />
l’exploitation de l’eau à São Lourenço.<br />
Je souhaiterais davantage de respect vis-àvis<br />
de l’homme et de l’environnement!<br />
Sandra Bigler<br />
L’entreprise suisse Nestlé réalise un<br />
dixième de son chiffre d’affaires global<br />
de plus de CHF 90 milliards avec de l’eau<br />
en bouteille. Une politique de reprise ciblée,<br />
l’acquisition de droits sur des<br />
sources et nappes phréatiques et un marketing<br />
agressif jouent un rôle non négligeable<br />
dans ce commerce. Le leader<br />
mondial du marché, Nestlé, profite un<br />
peu partout de dispositions dépassées<br />
concernant les droits sur l’eau et entreprend<br />
des démarches contre des communautés<br />
locales qui veulent les conserver<br />
dans le domaine public. <strong>No</strong>tamment<br />
dans les régions pauvres en eau du tiers<br />
monde, il n’est pas rare que l’approvisionnement<br />
en eau potable s’effondre et<br />
que la population locale soit contrainte<br />
d’acheter de l’eau en bouteille à Nestlé.<br />
Le tout est souligné par un lobbying<br />
agressif contre l’approvisionnement public<br />
en eau potable. Nestlé aime se présenter<br />
comme bienfaiteur et cache ainsi<br />
habilement les conséquences écologiques<br />
considérables de sa manière d’agir. Il est<br />
surprenant que le Journal <strong>ASMAC</strong> offre<br />
une plate-forme à Nestlé pour publier un<br />
concert de louanges sur ses propres affaires<br />
réalisées avec l’eau. Même si l’auteur<br />
de l’article apparaît clairement, la<br />
responsabilité pour cela incombe finalement<br />
à ceux qui le publient.<br />
Marlen Reusser<br />
PRISE DE POSITION<br />
DE LA RÉDACTION<br />
<strong>No</strong>us avons délibérément invité Nestlé à<br />
s’exprimer sur le thème de l’eau (Journal<br />
<strong>ASMAC</strong> 4/15). Un élément essentiel de<br />
notre conception journalistique est de<br />
permettre à des acteurs importants de<br />
prendre position sur des questions les<br />
concernant dans notre Point de mire.<br />
C’est pour cette raison que nous n’avons<br />
pas seulement demandé à Helvetas, mais<br />
également à Nestlé de s’exprimer sur le<br />
thème de l’eau. <strong>No</strong>us sommes d’avis<br />
qu’eu égard à l’équité journalistique, il<br />
est absolument nécessaire de maintenir<br />
à l’avenir aussi les règles du jeu démocratique<br />
audiatur et altera pars. De plus,<br />
nous partons du principe que nos lecteurs<br />
sont capables de discernement et<br />
qu’il n’est pas nécessaire de les mettre<br />
sous tutelle, puisqu’ils sont à même de<br />
tirer leurs propres conclusions.<br />
Catherine Aeschbacher,<br />
rédactrice en chef du Journal <strong>ASMAC</strong><br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
33
PERSPECTIVES<br />
SÉRIE DISCIPLINES MÉDICALES: ACTUALITÉS EN UROLOGIE – LA NÉO-VESSIE<br />
La néo-vessie a fait ses preuves<br />
Cela fait plus de 100 ans que l’on sait comment procéder avec succès à l’ablation d’une vessie.<br />
La recherche d’un remplacement a par contre été bien plus longue et complexe. En 1984, une nouvelle<br />
technique a été testée à Berne. Depuis lors, elle est utilisée dans le monde entier. Le nombre de<br />
patients, la longue période d’observation et le faible taux de complications le prouvent: la technique<br />
s’est avérée efficace.<br />
Urs E. Studer, Bernhard Kiss, Clinique universitaire d’urologie, Berne<br />
Les premières cystectomies furent réalisées<br />
à la fin du 19 e siècle et très vite, on<br />
chercha des alternatives à l’écoulement<br />
urinaire dans le sigmoïde (urétérosigmoïdostomie)<br />
ou vers la peau (urétérocutanéostomie):<br />
un segment de l’intestin<br />
grêle ou du gros intestin devait servir de<br />
vessie de remplacement. En raison des<br />
graves complications infectieuses (avant<br />
l’avènement des antibiotiques) et d’une<br />
incontinence urinaire non maîtrisable,<br />
l’idée fut rapidement abandonnée. Malgré<br />
ces échecs, elle réapparaîtra régulièrement<br />
environ tous les 20 ans (dans les<br />
années 1930, 1950 et 1970), bien que les<br />
résultats fonctionnels fussent à chaque<br />
fois décevant.<br />
Déjà au début du 20 e siècle, on savait que<br />
la fonction physiologique de l’intestin et<br />
notamment la péristaltique reste intacte<br />
en fonction de l’extension de la paroi et<br />
qu’elle conduit donc immanquablement<br />
à l’incontinence urinaire. A la fin des<br />
années 1950, Goodwin avait procédé à<br />
une section antimésentérique d’un segment<br />
d’intestin grêlé et replié les deux<br />
bras en forme de U l’un à côté de l’autre<br />
pour obtenir avec ce plateau iléal un<br />
volume plus grand dans la vessie<br />
contractée. Au lieu d’une péristaltique<br />
coordonnée, la section circulaire de la<br />
musculature intestinale ne permettait<br />
désormais plus que des contractions de<br />
la paroi intestinale en sens opposé. Cela<br />
permettait d’éviter l’apparition d’une<br />
pression dans le réservoir intestinal qui<br />
conduisait forcément à l’incontinence<br />
urinaire.<br />
Kock en Suède utilisa la «Cup patch technique»<br />
selon Goodwin chez des patients<br />
après une colectomie totale en tant que<br />
réservoir fécal cathétérisable iléal. Selon<br />
le même principe, on utilisa dans les années<br />
80 la poche de Kock continente et<br />
cathétérisable pour la dérivation urinaire<br />
après une cystectomie radicale. Les complications<br />
avec la nipple de sortie ont<br />
toutefois empêché une application à<br />
grande échelle.<br />
Il sembla donc logique d’associer les<br />
avantages de la «Cup patch technique»<br />
de Goodwin (réservoir à basse pression<br />
sphérique confectionné à partir de quatre<br />
segments d’intestin grêle ouvert dans le<br />
sens de la longueur) avec l’idée de<br />
connecter le réservoir directement au<br />
sphincter. Après des opérations réalisées<br />
avec succès sur des chiens, la technique<br />
fut utilisée à la Clinique universitaire<br />
d’urologie à Berne, dans un premier<br />
temps en 1984 chez des femmes avec des<br />
urètres présentant des lésions postactiniques<br />
et des vessies contractées avec<br />
fistules vésicovaginales, dès 1985 aussi<br />
chez les hommes après une cystectomie<br />
radicale. La technique opératoire en soi<br />
est simple. Pour obtenir de bons résultats<br />
fonctionnels, il faut cependant tenir<br />
compte de quelques points essentiels:<br />
Illustration 1: L’incontinence urinaire dépend de la conservation des nerfs autonomes:<br />
sur la face latérale de la vésicule séminale, dans l’angle entre vésicule séminale, fond de la<br />
vessie et prostate (2) et sur la face dorsolatérale de la capsule prostatique (3).<br />
Pendant la cystectomie, les nerfs<br />
autonomes qui conduisent au sphincter<br />
doivent être conservés. Le chirurgien doit<br />
savoir où ils se situent et comment il peut<br />
éviter de les endommager, au moins d’un<br />
côté. Etant donné que les nerfs passent des<br />
deux côtés à proximité du col de l’utérus<br />
ou de l’angle vésicules séminales/prostate,<br />
cela peut être facilité par la conservation<br />
de l’utérus (si cela est défendable<br />
d’un point de vue oncologique) ou des<br />
vésicules séminales (illustration 1). Pour<br />
que lors de la cystectomie, les urètres (en<br />
premier lieu pour des motifs oncologiques,<br />
mais aussi en raison d’une éventuelle<br />
compression de l’approvisionnement<br />
sanguin de l’urètre distal) puissent<br />
être décrochés le plus haut possible, ils<br />
sont remplacés par un segment iléal tubulaire<br />
isopéristaltique. Les urètres dis-<br />
34 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
PERSPECTIVES<br />
Illustration 2: Les deux urètres distaux sont remplacés par un segment iléal isopéristaltique.<br />
Le réservoir urinaire est constitué de quatre segments ouverts dans<br />
le sens longitudinal et pliés deux fois avec une anastomose vers l’urètre.<br />
taux de 40 cm sont ouverts dans le sens<br />
de la longueur et suturés en forme de<br />
croix. La néo-vessie doit ensuite reposer à<br />
plat sur le plancher pelvien. Il faut éviter<br />
la formation d’une sortie en forme d’entonnoir<br />
entre le réservoir iléal et l’urètre,<br />
car celui-ci risquerait d’être plié lors de<br />
la vidange de la néo-vessie.<br />
La réadaptation postopératoire<br />
active/ciblée est déterminante. Les patients<br />
doivent apprendre à vidanger correctement<br />
la néo-vessie. Contrairement<br />
au détrusor, il n’y a pas de contraction<br />
coordonnée du réservoir pour vidanger la<br />
vessie. Cela se produit uniquement par la<br />
force de gravitation et nécessite quelques<br />
minutes. La capacité fonctionnelle doit<br />
être augmentée progressivement en prolongeant<br />
les intervalles de miction<br />
jusqu’au volume souhaité de 4 à 5 dl. Les<br />
troubles du métabolisme initiaux (syndrome<br />
de perte de sel avec hypovolémie<br />
et acidose hypo- ou normochlorémique)<br />
doivent être compensés au cours des premiers<br />
mois par un apport de sel accru<br />
(p.ex. biscuits salés) et l’administration<br />
de bicarbonate de sodium conformément<br />
à l’excès de base veineux. Une bactériurie<br />
doit être traitée en tenant compte des résistances,<br />
jusqu’à ce que la culture urinaire<br />
soit stérile.<br />
Complications possibles<br />
Il ressort de ce que nous avons décrit plus<br />
haut que certains patients n’entrent pas<br />
en considération pour une néo-vessie.<br />
Pour des raisons oncologiques, il n’est<br />
pas toujours possible de conserver les<br />
nerfs. Les patients ne doivent pas souffrir<br />
d’une incontinence urinaire, ils doivent<br />
accepter qu’ils seront éventuellement incontinents<br />
durant les premiers mois<br />
(jusqu’à l’obtention de la capacité fonctionnelle<br />
souhaitée), qu’ils devront vider<br />
la néo-vessie à deux reprises la nuit et<br />
qu’ils devront se soumettre régulièrement<br />
à des contrôles (au début tous les six<br />
mois, après cinq ans une fois par année)<br />
pour détecter à temps d’éventuelles complications.<br />
Les patients souffrant d’insuffisance<br />
rénale (TFG
PERSPECTIVES<br />
AUS DER «THERAPEUTISCHEN UMSCHAU» *<br />
Abklärung der erektilen<br />
Dysfunktion beim Primärversorger<br />
Die Abklärung einer erektilen Dysfunktion sollte korrigierbare Ätiologien erfassen. Empfehlenswert<br />
ist ein strukturiertes Vorgehen, da dieses semiquantitativ und reproduzierbar ist. Sie folgt im<br />
Wesentlichen einer therapieorientierten Strategie. Behandlungsziele sollten daher früh zwischen<br />
Patient und Arzt definiert werden. Solche Ziele ändern mit dem Lebensabschnitt. Gespräch und<br />
klinische Evaluation stehen heute im Vordergrund, während invasiv-technische Untersuchungen<br />
nur selten eingesetzt werden.<br />
Kurt Lehmann, Kantonsspital Baden<br />
Die Prävalenz der erektilen Dysfunk tion<br />
(ED) liegt bei 50 %. Sie wird beim Primärversorger<br />
zu selten angesprochen. Auch<br />
die Patienten tun sich schwer damit, denn<br />
sexuelle Dysfunktion ist eine peinliche<br />
Privatsache. Darüber zu sprechen ist die<br />
Potenzierung der Peinlichkeit. Unsicherheit<br />
vom Arzt bei diagnostischen und<br />
therapeutischen Massnahmen führt zu<br />
einer Vermeidungshaltung und in der<br />
Konsequenz zu einer Unterversorgung.<br />
• Penisfraktur<br />
• Onkologische Patienten mit sekundärer<br />
sexueller Dysfunktion<br />
• Junge Männer<br />
• Im fortgeschrittenen Alter<br />
• Nebenwirkung medizinischer Behandlungen<br />
• Posttraumatische ED<br />
• Libidoverlust<br />
• Induration penis plastica<br />
• Hypogonadismus<br />
• Kongenitale Penisdeviation (mit oder<br />
ohne Chorda)<br />
Um sich selber nicht zu sehr einbringen<br />
zu müssen und dennoch erste diagnostische<br />
Schritte einzuleiten, bieten sich Fragebogen<br />
an. Hierzu zeigt Tabelle 1 ein<br />
Beispiel, das von einer Gruppe Schweizer<br />
Spezialisten mit Unterstützung von Pfizer<br />
Anamnese<br />
Die moderne Abklärung ist patientenzentriert.<br />
D.h., dass die Vorstellungen, Wünsche<br />
und Ziele des Patienten von Anfang<br />
an einfliessen. Der Arzt ist bei patientenzentriertem<br />
Vorgehen sogleich mitten<br />
drin. Mit einem strukturierten Vorgehen<br />
kann eine sachliche Distanz eingehalten<br />
werden. Nicht jeder Arzt will und kann<br />
diese Inhalte in Patientengesprächen vertiefen.<br />
Dennoch sollte ein ganzheitlich<br />
tätiger Arzt in der Lage sein, die sexuellen<br />
Funktionsstörungen etwas einzuordnen.<br />
Sexuelle Dysfunktion ist mehr als ED und<br />
deshalb ist eine gute Anamnese entscheidend.<br />
• Erektile Dysfunktion<br />
• Ejaculatio praecox (EjP)<br />
• Anejakulation<br />
• Priapismus<br />
* Der Artikel erschien ursprünglich in der «Therapeutischen<br />
Umschau» (Therapeutische Umschau 2010; 67<br />
(3): 117–121). VSAO-Mitglieder können die «Therapeutische<br />
Umschau» zu äusserst günstigen Konditionen<br />
abonnieren.<br />
Details siehe unter www.verlag-hanshuber.com/vsao.<br />
Abbildung 1: Penisfraktur – saxophonartige Verkrümmung und Hämatom<br />
36 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
PERSPECTIVES<br />
Sexualität – ein Problem?<br />
Fragebogen für den Mann<br />
Bitte beantworten Sie die nachstehenden Fragen über Ihr sexuelles Erleben<br />
(sexuelle Funktion)<br />
1. Sind Sie mit Ihrer Sexualität zufrieden?<br />
Falls nein, fahren Sie bitte fort..<br />
2. Wie lange sind Sie mit der Sexualität unzufrieden?<br />
❑ seit Jahren<br />
❑ seit Monaten<br />
❑ seit Wochen<br />
3. Welches Problem haben Sie (mehrere Antworten möglich):<br />
1. Ich vermeide die Sexualität<br />
2. Wenig oder keine Lust auf Sex<br />
3. Schwierigkeiten mit der Gliedversteifung<br />
4. Vorzeitigem Samenerguss<br />
5. Problem, weil Höhepunkt, oder Samen erguss<br />
zu lange oder überhaupt nicht kommen<br />
6. Schmerzen beim Sex auftreten<br />
7. Problem, dass bei der Erektion eine<br />
Penisbiegung auftritt<br />
8. Sorgen wegen der Penisgrösse<br />
9 Andere:<br />
Stört mich<br />
wenig mässig sehr<br />
Ihre Ärztin/Ihr Arzt ist gerne bereit den Fragebogen, das Problem mit Ihnen zu<br />
besprechen. Sie können ihn bei einer nächsten Konsultation mitbringen [1].<br />
Tabelle 1: Orientierender Fragebogen zur männlichen Sexualfunktion<br />
• Hoden:<br />
– Volumen<br />
– Konsistenz<br />
• Nebenhoden:<br />
– Grösse; Form, Konsistenz, Resistenz<br />
• Prostata:<br />
– Konsistenz<br />
– Schmerzhaftigkeit<br />
Laboruntersuchungen<br />
Kenntnis der Nüchternglukose, des Lipidprofils<br />
und des Hormonstatus sind empfehlenswert.<br />
Diese Tests werden zur Beurteilung<br />
von Komorbiditäten wie Diabetes<br />
mellitus und Hyperlipid ämie oder zum<br />
Ausschluss eines Hypogonadismus verwendet.<br />
Bei Männern ab 50 Jahren wird die Messung<br />
eines prostataspezifischen Antigens<br />
empfohlen.<br />
Spezielle Situationen<br />
Die Penisfraktur<br />
Die Penisfraktur ist ein Akutereignis. Der<br />
häufigste Mechanismus besteht in einer<br />
forcierten Biegung des erigierten Penis.<br />
Typischerweise verursacht das Reissen der<br />
Tunica albuginea einen Knall, gefolgt von<br />
einer raschen Detumeszenz. In kurzer Zeit<br />
folgen Blauverfärbung, Schwellung und<br />
Krümmung (Abb. 1). Sie ist ein <strong>No</strong>tfall,<br />
der in den nächsten Stunden chirurgisch<br />
versorgt werden muss, weil sonst definitiver<br />
Verlust der erektilen Funktion droht.<br />
adaptiert worden war [1]. Der Fragebogen<br />
deckt die wesentlichen Beschwerden und<br />
Ätiologien ab, um erste therapeutische<br />
Massnahmen oder gezielte Überweisung<br />
vorzunehmen. Es existieren zahlreiche<br />
Fragebogen wie beispielsweise der IIEF<br />
(International Index of Erectile Function)<br />
[2], oder der EDITS (Dysfunction Inventory<br />
for Treatment Satisfaction), die semiquantitative<br />
Messungen ermöglichen. Der<br />
IIEF ist in zahlreichen Sprachen als Kurzversion<br />
verfügbar. Seine Anwendung hat<br />
sich bewährt aber er fokussiert auf die<br />
Erektion und eignet sich daher zur breiten<br />
Abklärung sexueller Funktionsstörungen<br />
weniger. Fragebogen ersetzten eine ausführliche<br />
Anamnese nicht (Tab. 2).<br />
Diese umfassende Abklärung sprengt den<br />
Rahmen einer normalen ärztlichen Praxis.<br />
Sie kann vereinfacht und den eigenen<br />
Ansprüchen angepasst werden.<br />
Klinische Untersuchung<br />
Die klinische Untersuchung ist ein wichtiger<br />
Bestandteil der Abklärung, obschon<br />
damit nur ausnahmsweise eine Ätiologie<br />
für die sexuelle Funk tionsstörung festgestellt<br />
werden kann. Systemerkrankungen<br />
spielen für die Entwicklung einer ED eine<br />
wichtige Rolle. Daher sollten eine aktuelle<br />
ganzheitliche sowie eine spezifische<br />
Untersuchung vorliegen.<br />
• Grobe Allgemeinuntersuchung (Habitus,<br />
Behaarung, periphere Pulse, Sensibilität,<br />
Blutdruck)<br />
• Penis:<br />
– Urethramündung<br />
– Präputium (Phimose, Entzündung,<br />
Infekt, Karzinom)<br />
– Penile Verhärtungen (Chorda oder<br />
Induratio Penis Plastica)<br />
– Mikropenis<br />
Priapismus<br />
Die Erektion persistiert ohne sexuelle Stimulation<br />
oder sexuellen Appetit. Sie ist fest<br />
und beginnt nach etwa drei Stunden<br />
schmerzhaft zu werden. Die Ischämie<br />
sollte notfallmässig behoben werden. Es<br />
gibt auch einen nicht-ischämischen<br />
(high-flow) Priapismus. Die Erektion ist<br />
wechselnd kräftig, meistens nicht vollständig<br />
fest und schmerzlos. Er entsteht<br />
vorwiegend traumatisch und kann während<br />
Tagen bestanden haben. Gefahr für<br />
das erektile Gewebe besteht nicht unmittelbar,<br />
aber die chronisch persistierende<br />
Erektion ist störend. Beim chronisch rezidivierenden<br />
Priapismus treten alle paar<br />
Tage oder Wochen, manchmal sogar<br />
täglich, prolongierte, schmerzhafte Erektionen<br />
auf. Mit Herumgehen, kalten Duschen<br />
versuchen die Patienten die Erektion<br />
abzubauen. In einigen Fällen sind<br />
entlastende Punktionen öfter nötig.<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
37
PERSPECTIVES<br />
A. Medizinische Grunddaten<br />
Persönliche Anamnese<br />
Hypertonie<br />
KHK (Myokardinfarkt, Angina)<br />
Diabetes mellitus<br />
Hyperlipidaemie<br />
Gefässerkrankung (Hirnschlag, TIA, PAVK, Aneurysma)<br />
Psychologisch, psychiatrische Erkrankungen<br />
Endokrine Erkrankungen (Testosteron, Schilddrüse, Steroide)<br />
Nierenerkrankungen<br />
Neurologische Erkrankungen (Parkinson, MS, Spinalkanal, Diskopathie)<br />
Trauma: Penis, Becken, perineal, Hoden, Rektum<br />
Prostataerkrankungen (LUTS bei BPH, Carcinom, erhöhtes PSA, Infektion)<br />
Miktionsprobleme (IPSS, L)<br />
Schlafapnoe Syndrom (starkes Schnarchen, Schläfrigkeit tagsüber)<br />
Chronische Müdigkeit und Schwäche<br />
Krebserkrankung (Blase, Prostata, Rektum oder andere)<br />
Radiotherapie Beckenregion<br />
Unwillkürlicher Gewichtsverlust<br />
Gelenkschmerzen, -beschwerden<br />
Sexuell übertragene Erkrankung<br />
Therapierte Erkrankung<br />
Medikamente<br />
Alkohol Tabak (Zigarette pro Tag . . .) Pack years<br />
Marijuana Cocain Andere<br />
B. Psychosoziale Anamnese<br />
Ängste und Hemmungen vor sexuellen Kontakten<br />
Schwierigkeiten Partner zu finden<br />
Unsicherheit bezüglich eigener sexueller Identität<br />
Status nach sexuellem Missbrauch (?Gewalt?)<br />
Relevante Beziehungsprobleme innerhalb der Familie<br />
Unter erheblichem psychischem und sozialem Stress<br />
Depressionen, Angstzustände<br />
Berufliches Umfeld, finanzielle Situation<br />
Mein Partner hat Probleme mit<br />
Gesundheit, Libido, sexueller<br />
Leistungsfähigkeit, Ängste und Hemmungen,<br />
wurde sexuell missbraucht<br />
Tabelle 2: Ausführlicher Fragebogen zur männlichen Sexualfunktion<br />
Fortsetzung Tabelle 2 auf der nächsten Seite<br />
Schwere Beeinträchtigungen des Sozialund<br />
Berufslebens sind möglich.<br />
Junge Patienten<br />
Primäre ED existiert! Es gibt organisch<br />
bedingte und psychogene Formen. Organische<br />
primäre ED ist selten aber schwerwiegend.<br />
Ihre Abklärung folgt den gleichen<br />
Regeln wie bei allen Männern, führt<br />
aber häufiger zu vertieften Untersuchungen<br />
mit dem Ziel eine behandelbare Ätiologie<br />
zu finden.<br />
Onkologische Patienten<br />
Sexuelle Funktionsstörungen können Nebenwirkung<br />
der onkologischen Therapie<br />
sein. Das bekannteste Beispiel dafür ist die<br />
radikale Prostatektomie. Onkologische<br />
Operationen, Chemotherapien und Bestrahlungen<br />
verursachen häufig entweder<br />
direkte Schädigungen der primären<br />
Sexual organe oder die Krankheit selber<br />
und ihre Bewältigung ist belastend, so<br />
dass Sexualität weit in den Hintergrund<br />
rückt. Nicht selten ändern sich nach einer<br />
Stabilisierung die Bedürfnisse wieder,<br />
aber die Funktion ist entweder durch die<br />
onkologische Therapie oder aus Gründen<br />
wie bei anderen Patienten auch, nicht<br />
mehr ausreichend. Sexuelle Funktionsstörungen<br />
nach oder während onkologischer<br />
Therapien sind ein kaum diskutiertes<br />
Thema. Spezifische Behandlungskonzepte<br />
existieren nicht. Dabei darf nicht vergessen<br />
werden, dass auch junge Menschen<br />
und ihre Partner betroffen sein können.<br />
Der Partner<br />
Nur selten stellt sich ein Paar zur Abklärung<br />
vor. Dies hat nicht nur mit den anfangs<br />
erwähnten Peinlichkeiten, sondern<br />
auch mit unterschiedlichen Vorstellungen<br />
und Wünschen der Partner zu tun. Männer<br />
sind mehrheitlich auf penetrierenden<br />
Sex fixiert, Frauen dagegen nicht.<br />
Es gibt gute Gründe in der klinischen Tätigkeit<br />
routinemässig nach sexuellen<br />
Funktionsstörungen zu fragen. ED und<br />
kardiovaskuläre Erkrankungen haben<br />
viele Risikofaktoren gemeinsam. ED hat<br />
für kardiovaskuläre Erkrankungen die<br />
Bedeutung eines Markers, weil sie häufig<br />
1 – 3 Jahre vorher beginnt. Im Wesentlichen<br />
liegt die gemeinsame Pathophysiologie<br />
bei den Endothel- und glatten Muskelzellen.<br />
Auch andere Systemerkrankungen<br />
weisen eindeutig überproportionalen<br />
Zusammenhang mit ED auf.<br />
38 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
PERSPECTIVES<br />
C. Sexual Anamnese<br />
Bezieht sich auf die letzten 3 Monate und länger.<br />
1. Sind Sie mit der sexuellen Funktion zufrieden?<br />
Ja Nein (nachfragen)<br />
2. Wie lange sind Sie unzufrieden?<br />
3 Monate 6 Monate 1 Jahr 2 Jahre länger<br />
3a. Das Problem besteht in:<br />
1. Libidomangel<br />
2. Erektionsprobleme Dauer, Rigidität<br />
3. Ejaculatio praecox<br />
4. Anejaculation oder verzögerte Ejaculation<br />
5. Schmerzen während der sexuellen Aktivität<br />
6. Neue Penisverkrümmung, die störend ist<br />
7. Anderes Problem:<br />
3b. Welcher der oben genannten Punkte steht im Vordergrund?<br />
1 2 3 4 5 6 7<br />
4. Sind Auswirkungen auf die Partnerschaft aufgetreten?<br />
Wenig bis kein Effekt mittelmässiger Effekt grosser Effekt<br />
5. Was könnte in Ihrem Fall die wesentliche Ursache die ED sein?<br />
Medizinische Erkrankung oder Operation<br />
Nebenwirkung von Medikamenten<br />
Stress im Beruf oder sozial, Beziehungsproblem<br />
Kein Hinweis<br />
6a. Sexuelle Stimulierbarkeit und Erektionsqualität (Zeitfaktoren)<br />
• Wann hatten Sie die letzte zufriedenstellende Erektion?<br />
• Wie hat die Dysfunktion begonnen (langsam, plötzlich)?<br />
• Wann hatten Sie zuletzt eine gute Erektion?<br />
• Von 10 Versuchen sind wie viele Versager /10<br />
6b. Erektionsqualität (quantitativ)<br />
Morgenerektionen? Auf einer Skala von 1 – 5 (1 schwach)<br />
1 2 3 4 5<br />
Wie ist die Rigidität beim Verkehr. Auf einer Skala von 1 – 5 (1 schwach)<br />
1 2 3 4 5<br />
Führt sexuelle Stimulation zu einer Erektion? ja nein<br />
Bleibt die Erektion unter sexueller Stimulation? ja nein<br />
6c. Erektionsqualität (qualitativ)<br />
Ist die ED partner- oder situationsabhängig?<br />
Geht die Erektion vor Penetration oder vor Orgasmus verloren?<br />
Müssen Sie sich konzentrieren, um die Erektion aufrecht zu halten?<br />
Besteht eine störende Deviation (sekundär, primär)?<br />
Verursacht die Erektion Schmerzen?<br />
Gibt es Stellungen, die zu Verlust der Erektion führen?<br />
7. Libido<br />
Freuen Sie sich auf Sex?<br />
Macht Ihnen Sexualität Spass?<br />
Haben Sie sexuelle Phantasien?<br />
Sexuelle Träume?<br />
Wie sind Sie sexuell erregbar?<br />
Wie stark ist Ihr sexuelles Bedürfnis?<br />
8. Ejakulation/Orgasmus/ Befriedigung<br />
Können Sie beim Sex ejakulieren?<br />
Fortsetzung Tabelle 2 auf der nächsten Seite<br />
• Hypertonie 52 %<br />
• Diabetes mellitus 64 %<br />
• Ischämische Herzerkrankungen 61 %<br />
• LUTS (lower urinary<br />
tract symptoms) 55 %<br />
• PAVK (periphere arterielle<br />
Verschlusskrankheit) 86 %<br />
• Schwere Depression 90 %<br />
Wie den Patienten ansprechen?<br />
Ein Interview mit einem Mann zu führen,<br />
der wegen ED in der Praxis erscheint ist<br />
problemlos. Einen langjährigen Patienten<br />
plötzlich auf ED anzusprechen, ist dagegen<br />
schwierig. Der Hinweis auf die Zusammenhänge<br />
von ED und Systemerkrankungen,<br />
eröffnet einen Weg, der drohenden<br />
Peinlichkeiten vorbeugt.<br />
Nachdem anamnestische Angaben, klinische<br />
Untersuchung und Laborergebnisse<br />
vorliegen, sollten die Erkenntnisse mit<br />
dem Patienten (Paar) besprochen werden.<br />
Oft ist keine eindeutige Diagnose möglich<br />
und dennoch sollten jetzt therapeutische<br />
Op tionen und die Spezialuntersuchungen<br />
in die Überlegungen einbezogen werden.<br />
Von den Zielen und Vorstellungen (patientenzentrierte<br />
Abklärung) hängt massgeblich<br />
ab, welches die weiteren Schritte<br />
sein könnten. Phosphodiester ase-Hemmer<br />
sollten nur mit klarem Konzept diagnostisch<br />
eingesetzt werden. Dosierung und<br />
Einnahmetechnik müssen stimmen, weil<br />
sonst keine neue Erkenntnis resultiert und<br />
gleichzeitig der beste therapeutische Pfeil<br />
verschossen ist! Spezialuntersuchungen,<br />
mit Ausnahme der psychologischen und<br />
paartherapeutischen, spielen heutzutage<br />
eine kleinere Rolle. Eine detaillierte Darstellung<br />
erübrigt sich daher, die psychologischen<br />
werden an anderer Stelle dargestellt.<br />
Spezialuntersuchungen<br />
• Intrakavernöse Injektion einer vasoaktiven<br />
Substanz wie Alprostadil<br />
• Nächtliche Tumeszenz- und<br />
Rigiditätsmessung<br />
• Duplexsonografie der kavernösen<br />
Penis arterien (nach intrakavernöser<br />
Alprostadilinjektion)<br />
• Angiografie der Penisarterien, bzw.<br />
MR Angiografie (nach intrakavernöser<br />
Alprostadilinjektion!)<br />
• Kavernosografie (nach intrakavernöser<br />
Alprostadilinjektion)<br />
• Kavernosometrie (nach intrakavernöser<br />
Alprostadilinjektion)<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
39
PERSPECTIVES<br />
• Messen von Nervenleitgeschwindigkeiten<br />
(Bulbocavernosus-Reflex)<br />
• Psychologische Abklärung und<br />
Beratung<br />
• Paartherapie<br />
Alle diese Tests sind eingeschränkt reproduzierbar<br />
und entsprechend weisen sie<br />
niedrige Sensitivität und Spezifizität auf.<br />
Sie werden mit Zurückhaltung verwendet.<br />
Fazit<br />
Die moderne Abklärung einer ED beschränkt<br />
sich auf anamnestische, klinische<br />
und einige wenige Laboruntersuchungen.<br />
Dazu eignen sich struk turiertes Vorgehen<br />
oder Fragebogen. Eine erste Klassierung ist<br />
so gewährleistet und verhindert falsche<br />
Therapieansätze mit Enttäuschung und<br />
Rückzug des Patienten. ■<br />
Korrespondenzadresse<br />
Dr. med. Kurt Lehmann<br />
Urologische Abteilung<br />
Departement Chirurgie<br />
Kantonsspital Baden<br />
CH-5404 Baden<br />
Literatur<br />
1. Hazichristou et al. J Sex Med 2004 ; 1 : 49 – 57.<br />
2. Rosen RC et al. Urology 1997; 49: 822 – 30.<br />
Können Sie bei Masturbation ejakulieren?<br />
Bei Problemen mit der Ejakulation:<br />
Vorzeitige Ejakulation?<br />
Ejakulation und Erektionsverlust bevor der Partner das möchte?<br />
Verzögerte Ejakulation?<br />
Orgasmus vorhanden, aber keine Ejakulation?<br />
Ist die Ejakulation schmerzhaft?<br />
Hämatospermie?<br />
Schwierigkeiten einen Orgasmus zu erreichen?<br />
Ist der Orgasmus befriedigend?<br />
Wieviel in Prozent ausgedrückt ist der sexuelle Akt befriedigend?<br />
9. Bisherige Abklärungen wegen ED<br />
Haben Sie eine Behandlung für die ED?<br />
Welche?<br />
Wie ist ihre Wirksamkeit?<br />
Gar nicht teilweise sehr wirksam<br />
Fortsetzung Tabelle 2<br />
The evaluation of erectile dysfunction<br />
The evaluation of erectile dysfunction should assess correctable etiologic diseases. A<br />
structured evaluation is recommended because of its semi-quantitative and reproducible<br />
nature. This evaluation primarily follows a therapy-oriented strategy. Therefore<br />
patient and physician should define treatment goals early in the course. Those treatment<br />
goals may change within the life cycle. Interview and clinical assessment are the corner<br />
stones of evaluation. Invasive testing is less important nowadays.<br />
40 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
PERSPECTIVES<br />
L’objet choisi<br />
Un incubateur grand confort<br />
Prof. Iris Ritzmann, historienne de la médecine, Zurich<br />
Il y a 100 ans, la majorité des enfants ne<br />
naissait pas dans des hôpitaux, mais à la<br />
maison. Malgré cela, il existait déjà dans<br />
de nombreuses villes des services pour<br />
nouveau-nés ou même des institutions<br />
spécialisées telles que la pouponnière à<br />
Zurich. On y soignait, changeait, nourrissait<br />
et protégeait des enfants malades,<br />
sous-alimentés ou prématurés. Les mesures<br />
de protection étaient le souci principal,<br />
notamment pour les plus jeunes qui<br />
étaient placés dans des incubateurs spéciaux<br />
pour y être réchauffés, soignés et<br />
isolés – aussi de leurs propres parents.<br />
La Missionärztliche Klinik Würzburg possédait<br />
une véritable Rolls des incubateurs<br />
dans les années 1930. L’entreprise Rossel,<br />
Schwartz et Co., «remise en mains<br />
aryennes» fin 1938, le fabriquait. Elle<br />
avait acquis sa notoriété par la production<br />
des appareils Zander. A la tête du petit lit<br />
se trouve une sorte de panel de contrôle.<br />
Deux cadrans indiquent le poids en kilogrammes<br />
par centimètre-cube et la température<br />
dans le lit. En plus de cela, cet<br />
incubateur raffiné disposait de connexions<br />
pour l’oxygène et le gaz hilarant ainsi<br />
qu’un chauffage au moyen de quatre<br />
lampes chauffantes sous le sommier à<br />
lattes.<br />
Cet incubateur grand confort se trouve au<br />
Musée d’histoire de la médecine à Hambourg.<br />
Le musée a ouvert ses portes l’année<br />
dernière et vaut le déplacement. ■<br />
Medizinhistorisches<br />
Museum Hamburg<br />
Universitätsklinikum Hamburg-<br />
Eppendorf<br />
Martinistrasse 52, 20246 Hamburg<br />
(bâtiment N30b)<br />
Heures d’ouverture:<br />
samedi et dimanche 13h à 18h<br />
ou sur demande<br />
info@museumsdienst-hamburg.de<br />
www.uke.de/institute/<br />
medizinhistorisches-museum<br />
Fermé du 24 au 26 décembre,<br />
le 31 décembre, 1 er janvier et 1 er mai.<br />
Incubateur pour nouveau-nés, entreprise Rossel, Schwartz et Co. Wiesbaden, années 1930. Don de la Missionärztliche<br />
Klinik Würzburg, numéro d’inventaire 13116. Photo IR <strong>2015</strong>.<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
41
PERSPECTIVES<br />
APPEL À PROJETS DE LA SGIM-FOUNDATION POUR <strong>2015</strong>/2016<br />
«Clinical decision models<br />
in hospital and outpatient care»<br />
La SGIM-Foundation est une fondation de la Société Suisse de Médecine Interne Générale (SSMI),<br />
dont l’objectif est de promouvoir et de soutenir des projets de formation et de recherche dans<br />
le domaine de la médecine interne générale (MIG). Pour <strong>2015</strong>/2016, elle lance un appel à projets sur<br />
le thème "CLINICAL DECISION MODELS IN HOSPITAL AND OUTPATIENT CARE» dans l’objectif<br />
de promouvoir le développement, la validation et l’application des modèles de prédiction et de<br />
décision cliniques.<br />
La SGIM-Foundation est une fondation de la Société<br />
Suisse de Médecine Interne Générale (SSMI), dont l'objectif<br />
est de promouvoir et de soutenir des projets de formation<br />
et de recherche dans le domaine de la médecine<br />
interne générale (MIG).<br />
Avec quelque 4300 membres, la Société Suisse de Médecine<br />
Interne Générale (SSMI) est la plus grande société<br />
de discipline médicale en Suisse. Son objectif est de promouvoir<br />
la médecine interne générale en Suisse sur les<br />
plans scientifique et pratique. En collaboration avec la<br />
Société Suisse de Médecine Générale (SSMG), elle prend<br />
en charge les domaines touchant à la discipline et à la<br />
formation postgraduée des internistes généralistes<br />
suisses. En travaillant étroitement avec les facultés de<br />
médecine interne des universités et les autres sites reconnus<br />
de formation postgraduée, la SSMI se porte garante<br />
de la formation pré-graduée, postgraduée et continue en<br />
médecine interne générale et elle soutient la recherche<br />
en matière de médecine interne générale www.ssmi.ch<br />
Les modèles de prédiction et de décision<br />
cliniques aident le médecin à estimer la<br />
probabilité clinique a priori d’une maladie<br />
ou d’un pronostic et à en déduire la<br />
suite de la démarche diagnostique ou<br />
thérapeutique. En particulier dans les<br />
situations complexes, ils peuvent améliorer<br />
la qualité de la prise de décision médicale.<br />
Bien qu’il existe maintenant plusieurs<br />
modèles parfaitement validés pour<br />
des affections fréquentes chez la patientèle<br />
de médecine interne générale<br />
(comme le score de CHADS 2 pour la fibrillation<br />
auriculaire ou le score CURB65<br />
pour les pneumonies), nombre d’entre<br />
eux ne sont pas employés dans la pratique<br />
quotidienne. Il existe certes d’autres modèles<br />
qui ne sont toutefois pas encore<br />
suffisamment validés pour un usage clinique.<br />
Pour de nombreuses maladies<br />
internes générales, des modèles de prédiction<br />
et de décision cliniques pourraient<br />
être d’une grande utilité, mais restent à<br />
être élaborés.<br />
Modèles de prédiction et<br />
de décision cliniques:<br />
une aide essentielle pour<br />
le diagnostic et le<br />
traitement<br />
Afin de promouvoir le développement, la<br />
validation et l’application des modèles de<br />
prédiction et de décision cliniques, la<br />
SGIM-Foundation lance un appel à projets<br />
sur le thème «CLINICAL DECISION<br />
MODELS IN HOSPITAL AND OUTPA-<br />
TIENT CARE» doté de trois prix de CHF<br />
50 000.– chacun. Seront soutenus des<br />
projets de recherche étudiant les aspects<br />
suivants des modèles de prédiction et de<br />
décision cliniques en médecine interne<br />
générale (MIG) stationnaire et ambulatoire:<br />
––<br />
Développement de nouveaux modèles<br />
et validation de modèles existants pour<br />
des maladies fréquentes dans le domaine<br />
de la médecine interne générale<br />
stationnaire et ambulatoire;<br />
––<br />
Utilisation de modèles (des modèles<br />
bien validés sont-ils employés dans la<br />
pratique quotidienne clinique de médecine<br />
interne générale; recherche de<br />
facteurs influençant leur utilisation;<br />
impact de leur utilisation sur la qualité<br />
des traitements).<br />
Les propositions de projet rédigées en anglais<br />
devront parvenir à la SGIM-Foundation,<br />
Solothurnerstrasse 68, case postale,<br />
4002 Bâle, d’ici au 29 janvier 2016.<br />
Un comité d’experts indépendant les<br />
étudiera et sélectionnera trois projets qui<br />
seront soutenus à hauteur de CHF<br />
50 000.– chacun. Il devra s’agir de projets<br />
de recherche liés au thème annuel choisi<br />
par la SGIM-Foundation pour <strong>2015</strong>/2016.<br />
Les prix de l’appel à projets <strong>2015</strong>/2016<br />
seront remis à l’occasion de la première<br />
réunion de printemps de la future Société<br />
Suisse de Médecine Interne Générale<br />
(SSMIG) qui se tiendra du 25 au 27 mai<br />
2016 au Congress Center à Bâle, manifestations.sgim.ch.<br />
On trouvera des renseignements détaillés<br />
sur le dépôt des projets sur www.sgim.ch/<br />
francais/recherche/appel-a-projets<br />
Pour tout renseignement<br />
complémentaire:<br />
Prof. D r méd. Jean-Michel Gaspoz, Président<br />
de la SGIM-Foundation ou Lukas<br />
Zemp, Secrétaire général/Directeur du<br />
bureau administratif de la SSMI, tél.<br />
061 225 93 35 ou info@sgim.ch. ■<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
43
Verband Schweize<br />
Association suisse<br />
Associazione svizz
MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />
Comprendre les assurances:<br />
la responsabilité civile privée<br />
Pour quels médecins, l’assurance responsabilité civile privée est-elle utile? Quels dommages<br />
couvre-t-elle? Vaut-il la peine de conclure cette assurance alors qu’elle n’est pas obligatoire?<br />
MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong> répond à ces questions avec le modèle des phases de vie.<br />
Christoph Bohn, collaborateur indépendant MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />
Dans le dernier numéro du Journal AS<br />
MAC, nous avons traité en détail le sujet<br />
de la «responsabilité civile professionnelle<br />
pour les médecins». En complément à<br />
cela, nous nous intéressons maintenant à<br />
l’assurance responsabilité civile privée.<br />
Elle est certes facultative, mais malgré<br />
tout vivement recommandée à tous. Bien<br />
sûr aussi pour tous les médecins employés<br />
et indépendants.<br />
L’assurance responsabilité<br />
civile privée de base<br />
Comme son nom l’indique, l’assurance<br />
responsabilité civile privée s’adresse exclusivement<br />
aux particuliers. Cela signifie<br />
qu’une assurance responsabilité civile<br />
privée propose une couverture pour des<br />
dommages que le particulier cause à une<br />
chose ou à une autre personne.<br />
D’une part, il existe une couverture en cas<br />
de dommages matériels, comme p. ex. la<br />
destruction ou la perte d’objets. Si vous<br />
renversez par mégarde une tasse de café<br />
pleine sur l’ordinateur portable d’un tiers,<br />
si par un malencontreux hasard, un pot<br />
de fleurs tombe du balcon sur une voiture<br />
stationnée en dessous, si un ballon de<br />
football finit dans la fenêtre du voisin au<br />
lieu de toucher au but ou si un objet loué<br />
(maison, appartement, chambre d’hôtel)<br />
est endommagé par négligence. Dans tous<br />
ces cas, l’assurance responsabilité civile<br />
privée est là pour éviter qu’une petite inadvertance<br />
ne se transforme en fardeau financier.<br />
Les dommages corporels tels que l’homicide,<br />
la lésion ou d’autres atteintes à la<br />
santé sont également couverts. Si l’on<br />
blesse par exemple par inadvertance une<br />
autre personne lorsqu’on fait du ski, il peut<br />
en résulter un traitement hospitalier prolongé<br />
voire même une invalidité durable.<br />
Les coûts peuvent alors vite atteindre des<br />
sommes astronomiques et, suivant les circonstances,<br />
mettre en péril la subsistance<br />
de celui qui a provoqué l’accident. De plus,<br />
les objets endommagés lors d’un accident<br />
doivent également être remplacés.<br />
Pour toutes ces raisons, il est donc vivement<br />
recommandé à toutes les personnes<br />
vivant en Suisse de conclure une assurance<br />
responsabilité civile privée. Les spécialistes<br />
estiment même qu’elle est indispensable.<br />
Bien que l’assurance responsabilité<br />
civile privée ne soit pas obligatoire,<br />
elle est automatiquement exigée lors de la<br />
conclusion d’un bail. Celui qui fait de la<br />
bicyclette sera bien inspiré d’avoir conclu<br />
une telle assurance. Un avantage: les<br />
conjoints et partenaires non mariés ainsi<br />
que leurs enfants n’exerçant pas d’activité<br />
lucrative jusqu’à l’âge de 25 ans qui vivent<br />
dans le même ménage sont également<br />
assurés (détails selon les CGA).<br />
La somme d’assurance peut être déterminée<br />
librement chez le partenaire d’assurance<br />
de l’<strong>ASMAC</strong> Zurich Connect. Ceux<br />
qui ont des enfants ou qui exercent une<br />
activité de loisir à risque choisiront plutôt<br />
une somme de 10 millions de francs. Les<br />
assurés avec un faible profil de risque<br />
peuvent se contenter d’une somme de<br />
5 millions de francs. De plus, l’assurance<br />
responsabilité civile privée protège contre<br />
les prétentions injustifiées de tiers (protection<br />
juridique passive) et dédommage les<br />
créances fondées. Les membres de MEDI<br />
SERVICE profitent par ailleurs d’un autre<br />
avantage important: les prestations privées<br />
de secours et d’assistance sont couvertes<br />
dans le monde entier sans supplément<br />
de prime. Cette couverture est notamment<br />
importante lorsque vous ne<br />
disposez pas d’une assurance responsabilité<br />
civile professionnelle, p. ex. en cas<br />
d’interruption de travail.<br />
L’assurance responsabilité<br />
civile privée complémentaire<br />
Vous faites partie de ceux qui conduisent<br />
occasionnellement un véhicule tiers – l’auto<br />
d’une amie, la remorque d’un voisin, la<br />
moto d’un collègue, le bateau de votre<br />
oncle? Dans ce cas, il sera judicieux de<br />
conclure une assurance complémentaire à<br />
l’assurance responsabilité civile privée de<br />
base. En effet, les dommages causés à des<br />
véhicules de tiers sont alors aussi couverts<br />
(au maximum CHF 50 000.– par sinistre<br />
pour les remorques, motos et bateaux).<br />
Même si un jeune adulte de la famille<br />
passe son permis avec un «L» à la voiture,<br />
cette assurance complémentaire est recommandée,<br />
étant donné qu’elle prend en<br />
charge les dommages dus à un accident<br />
causés au véhicule utilisé occasionnellement.<br />
La franchise par évènement assuré<br />
est de CHF 500.–. Les véhicules loués, les<br />
véhicules à usage commercial, les voitures<br />
de remplacement d’un garage, les dommages<br />
aux véhicules de personnes vivant<br />
dans le même ménage et les déplacements<br />
réguliers avec le même véhicule ne sont<br />
pas couverts.<br />
Primes avantageuses<br />
pour les membres de<br />
MEDISERVICE <strong>ASMAC</strong><br />
MEDISERVICE se tient à disposition de ses<br />
membres pour répondre à leurs questions<br />
dans le domaine de la responsabilité civile<br />
privée. En tant qu’organisation de prestations<br />
de service de l’<strong>ASMAC</strong>, MEDISER<br />
VICE connaît aussi les profils de risque des<br />
médecins dans le domaine privé. Le modèle<br />
des phases de vie spécialement développé<br />
(www.mediservice-vsao.ch/fr)<br />
montre quelles personnes doivent se pencher<br />
de plus près sur le thème de la responsabilité<br />
civile privée et d’autres sujets<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
45
MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />
La responsabilité civile privée en un clin d’œil<br />
– Couvre la responsabilité civile légale pour les personnes assurées pour les:<br />
• dommages corporels (homicide, lésion ou autres atteintes à la santé de personnes),<br />
• dommages matériels (destruction, dommage ou perte de choses ainsi que mort, blessure ou perte<br />
d’animaux).<br />
– Vivement recommandée à toutes les personnes<br />
– Différentes couvertures complémentaires permettent d’obtenir des solutions sur mesure (véhicules<br />
tiers, couverture en cas de négligence grave ou actes de complaisance, etc.)<br />
– Contrats d’une année<br />
– Primes avantageuses pour les membres de MEDISERVICE <strong>ASMAC</strong>, rapport prix/prestations particulièrement<br />
avantageux<br />
– Avantage supplémentaire: couverture des prestations privées de secours et d’assistance dans le monde<br />
entier<br />
d’assurance. Il s’agit d’éviter des surprises<br />
qui peuvent coûter très cher.<br />
Attention: Les membres de MEDISERVICE<br />
<strong>ASMAC</strong> profitent de primes avantageuses<br />
auprès du partenaire de responsabilité civile<br />
privée Zurich Connect! L’assurance<br />
responsabilité privée peut être conclue pour<br />
une personne seule ou pour la famille.<br />
A ne pas manquer: Dans le prochain<br />
numéro du Journal <strong>ASMAC</strong><br />
de février 2016 (n° 1/16), nous<br />
aborderons plus en détail l’assurance-ménage.<br />
■<br />
46 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />
BOÎTE<br />
AUX LETTRES<br />
La voiture du voisin endommagée<br />
J’ai une grande voiture qu’il m’arrive de prêter à des amis ou de la<br />
famille. Que se passe-t-il si quelqu’un provoque un accrochage? Qui<br />
paie pour le dommage sur ma voiture?<br />
De nos jours, prêter sa voiture est une chose tout à fait normale. Et les propriétaires de<br />
voitures familiales ont tout particulièrement bon cœur. En effet lorsque le voisin, M. Müller,<br />
veut aller récupérer le nouveau lit pour son enfant au magasin ou emmener les enfants<br />
du quartier voir un match de foot au stade, il a besoin d’une voiture spacieuse. Il est clair,<br />
qu’en tant que propriétaire d’un espace, il arrive que l’on prête sa voiture de temps à autre.<br />
Le détenteur du véhicule paie<br />
Mais les problèmes surgissent lorsque le voisin rapporte le véhicule avec une tôle froissée<br />
en présentant ses excuses la tête basse. Car se pose alors la question de savoir qui devra<br />
payer le dommage? Selon la loi, le détenteur du véhicule est responsable des sinistres<br />
même lorsqu’ils ont été causés par un autre conducteur. Les dommages causés par la<br />
voiture sur la propriété d’autrui sont couverts par l’assurance responsabilité civile automobile<br />
du propriétaire du véhicule, qu’il s’agisse d’une clôture renversée ou d’un parechocs<br />
enfoncé. Le sinistre causé au véhicule prêté est lui couvert par l’assurance tous<br />
risques dans la mesure où celle-ci existe. C’est par ailleurs le détenteur du véhicule qui<br />
assume la perte de bonus, c.-à-d. la surprime résultant du déclassement et la franchise<br />
de l’assurance auto. Il peut le cas échéant se retourner contre le conducteur du véhicule,<br />
dans notre exemple, contre son voisin.<br />
Une couverture supplémentaire, cela en vaut la peine<br />
Si le voisin responsable dispose d’une assurance responsabilité civile privée, les conséquences<br />
financières du sinistre vis-à-vis d’un tiers sont nettement inférieures. En règle<br />
générale, le détenteur du véhicule doit s’attendre à un déclassement de sa prime d’assurance<br />
responsabilité et à devoir payer une franchise. Ces coûts sont toutefois généralement<br />
pris en charge par l’assurance responsabilité civile privée du conducteur «tiers».<br />
Mais qu’en est-il des tôles froissées que l’on a soi-même provoquées? Faire réparer un<br />
véhicule coûte rapidement plusieurs centaines, voire milliers de francs. Plus particulièrement<br />
lorsque le véhicule a seulement une assurance casco partielle, il manque un<br />
module d’assurance important, la couverture collision. Cependant, même lorsque le<br />
véhicule est assuré contre la collision, une franchise et un déclassement éventuel entraînent<br />
toujours un coût financier supplémentaire. Le voisin peut ici remédier à cela<br />
avec une couverture supplémentaire dans l’assurance responsabilité civile privée. Cette<br />
dernière prend en effet en charge soit la réparation sur le véhicule soit la franchise et les<br />
coûts résultant d’un éventuel déclassement.<br />
Dans tous les cas, il est conseillé de lire attentivement son contrat d’assurance responsabilité<br />
civile privée. En cas d’incertitude, il est recommandé de faire appel à son conseiller<br />
en assurance et de se faire expliquer précisément la solution d’assurance. Les incertitudes<br />
peuvent coûter cher. <br />
■<br />
Debora Virgilio, Sinistres Assistance, Zurich Suisse<br />
Zurich Connect – souscrivez maintenant<br />
en ligne!<br />
Vous trouverez toutes les informations concernant les offres de Zurich Connect en<br />
ligne sur www.zurichconnect.ch/partnerfirmen. Vous pourrez y calculer votre prime<br />
individuelle et établir votre offre personnalisée. Pour ce faire, utilisez les données<br />
d’accès suivantes:<br />
ID: <strong>ASMAC</strong> Passwort: docteur<br />
Vous pouvez aussi demander une offre sans engagement en appelant le 0848 890<br />
190. Ce numéro est exclusivement réservé aux membres de MEDISERVICE <strong>ASMAC</strong>.<br />
Le centre clientèle de Zurich Connect est ouvert en continu du lundi au vendredi de<br />
8h00 à 17h30.<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
47
MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />
PORTRAIT DE NOTRE PARTENAIRE:<br />
Sanitas est numérique<br />
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Sanitas<br />
dès maintenant et<br />
bénéficiez d’un<br />
rabais de 20%!<br />
Depuis quelque temps déjà, l’assurance maladie<br />
Sanitas mise sur le numérique et, dans ce<br />
contexte, a conçu en 2012 un portail clients en<br />
ligne. Plus de 140 000 assurés utilisent déjà<br />
notre portail clients, gagnant ainsi du temps<br />
et se simplifiant la vie. Désormais, vous pouvez<br />
gérer vos assurances en quelques clics tout en<br />
gardant le contrôle sur vos données personnelles<br />
et vos éventuels coûts de santé. Ce service<br />
gratuit est disponible 24 heures sur 24,<br />
dans le monde entier.<br />
Sanitas est également passé au numérique<br />
dans son canal de vente en ligne. En effet, le<br />
calculateur de primes egate.sanitas.com/mediservice)<br />
offre aux nouveaux clients potentiels<br />
un accès rapide et simple aux produits Sanitas<br />
et leur permet même de conclure un contrat.<br />
Le processus de vente en ligne de Sanitas a<br />
d’ailleurs reçu la médaille de bronze dans la<br />
catégorie «Business Efficiency» lors des fameux<br />
Best of Swiss Web Awards en avril 2014.<br />
Le dernier exemple illustrant la numérisation<br />
est la nouvelle appli de Sanitas (www.sanitas.<br />
com/app). À ce jour, près de 33 000 assurés<br />
utilisent déjà cette appli très pratique et s’informent<br />
sur les couvertures d’assurance, les<br />
primes, les franchises et la quote-part. La fonctionnalité<br />
du scanner, grâce auquel les clients<br />
peuvent prendre en photo (scanner) leurs décomptes<br />
de prestations et les envoyer à Sanitas<br />
en ligne, est particulièrement prisée.<br />
Sanitas continuera à l’avenir sur la voie du numérique<br />
et offrira à ses assurés de nouvelles<br />
offres et prestations de service globales dans<br />
le domaine numérique.<br />
Sanitas: l’assurance<br />
maladie aux primes<br />
attrayantes<br />
Les collaborateurs MEDISERVICE VSAO-<br />
<strong>ASMAC</strong> ainsi que les membres de la famille<br />
habitant sous le même toit bénéficient<br />
d’un rabais collectif pouvant atteindre<br />
20% sur certaines assurances<br />
complémentaires.<br />
Avons-nous éveillé votre intérêt?<br />
C’est simple:<br />
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egate.sanitas.com/mediservice.<br />
Vous pouvez également nous contacter<br />
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(Stichwort K002536).<br />
48 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />
Conséquences fiscales en cas<br />
de location à des proches<br />
Tous les propriétaires d’immeubles connaissent l’imposition de la valeur locative pour le<br />
logement à usage personnel et s’énervent régulièrement à ce sujet. Il est par contre moins<br />
connu que la valeur locative est également imposable lorsqu’un objet est loué à des<br />
conditions préférentielles à un proche.<br />
Werner A. Räber, associé gérant de la Dr. Thomas Fischer & Partner AG, Baar (werner.raeber@xantrium.ch)<br />
L’imposition de la valeur locative s’applique<br />
en principe seulement pour le logement<br />
à usage personnel, qu’il s’agisse du<br />
domicile principal ou secondaire. Pour les<br />
immeubles ou appartements loués, la valeur<br />
locative ne joue normalement pas de<br />
rôle, car il faut alors déclarer les revenus<br />
locatifs effectivement perçus. D’autres<br />
règles s’appliquent lorsqu’un bien immobilier<br />
est loué à un proche et que le loyer<br />
s’écarte fortement de la valeur locative du<br />
marché. Dans ce cas, le propriétaire est<br />
imposé à la valeur locative, notamment<br />
lorsqu’aucun loyer n’est perçu pour un<br />
logement. Inversement, il n’y a pas de<br />
conséquences fiscales si le propriétaire<br />
n’accorde qu’une faible réduction de loyer.<br />
Quant à savoir à quel moment l’écart est<br />
considéré comme important et implique<br />
des conséquences fiscales, c’est une question<br />
sur laquelle les avis divergent fortement,<br />
comme souvent dans notre système<br />
fédéraliste.<br />
Dans le canton des Grisons par exemple,<br />
il s’agit d’un écart considérable lorsque la<br />
différence est de 20% ou plus. Les cantons<br />
de Fribourg, Soleure et Zurich appliquent<br />
la même règle. D’autres cantons fixent la<br />
limite à 30% et certains, comme le canton<br />
d’Argovie, s’appuient sur la réglementation<br />
fédérale en la matière. Le Tribunal<br />
fédéral a décidé pour l’impôt fédéral direct<br />
que lorsqu’un logement est loué à un tiers,<br />
la prise en compte de la valeur locative<br />
n’était autorisée qu’en cas d’évasion fiscale.<br />
D’après le Tribunal fédéral, il faut<br />
envisager une évasion fiscale lorsque le<br />
loyer est inférieur à la moitié du loyer du<br />
marché. Il incombe alors au contribuable<br />
de prouver qu’il ne s’agit pas d’évasion<br />
fiscale dans le cas concret.<br />
Il faut également tenir compte du fait que<br />
pour les calculs comparatifs mentionnés,<br />
il ne faut pas s’appuyer sur la valeur locative<br />
cantonale, mais sur la valeur locative<br />
du marché. Dans beaucoup de cantons, il<br />
n’est accordé qu’une réduction générale<br />
de la valeur locative de 30%. Cette réduction<br />
ne peut cependant être demandée que<br />
lorsque le propriétaire habite durablement<br />
dans son immeuble. En cas de location,<br />
même s’il s’agit d’un loyer préférentiel,<br />
cette condition n’est pas remplie, raison<br />
pour laquelle le rabais est supprimé.<br />
Concrètement, cela signifie que même<br />
une location à la valeur locative actuelle<br />
équivaut déjà à un loyer préférentiel qui<br />
peut, suivant le canton, s’accompagner de<br />
conséquences fiscales.<br />
La notion de proches n’englobe pas seulement<br />
les personnes physiques ayant un<br />
lien de parenté, mais également d’autres<br />
personnes proches. Ce ne sont donc pas<br />
seulement les proches parents qui entrent<br />
en considération, mais également d’autres<br />
personnes avec lesquels existent des liens<br />
économiques ou personnels qui justifient<br />
l’octroi d’un loyer ne correspondant pas<br />
au prix du marché habituel. Suivant les<br />
circonstances, ces dispositions peuvent<br />
aussi concerner les personnes morales.<br />
C’est par exemple le cas lorsque le propriétaire<br />
et bailleur de l’immeuble en question<br />
est également actionnaire unique de la<br />
société anonyme locataire. Dans ce cas, il<br />
est évident que le loyer s’écartant considérablement<br />
de la valeur du marché s’explique<br />
par l’identité économique entre le<br />
bailleur et le locataire.<br />
On peut donc en conclure qu’un loyer gratuit,<br />
p. ex. pour les enfants, n’est pas recommandé<br />
du point de vue fiscal. En effet,<br />
si les enfants peuvent se loger gratuitement<br />
dans l’immeuble, la totalité de la<br />
valeur fiscale (sans rabais) doit être déclarée.<br />
Généralement, c’est le propriétaire qui<br />
supporte la charge fiscale. Si l’immeuble<br />
est par contre loué à 55% du loyer du marché,<br />
seul le loyer convenu est imposable et<br />
non pas la totalité de la valeur locative.<br />
Cette règle s’applique pour la Confédération<br />
et dans les cantons qui ont repris les<br />
dispositions fédérales.<br />
■<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
49
L’<strong>ASMAC</strong> SE PRÉSENTE<br />
L’<strong>ASMAC</strong> SE PRÉSENTE<br />
56 Grusswort des Präsidenten<br />
SECTIONS<br />
52 Argovie<br />
52 Bâle<br />
53 Berne<br />
54 Fribourg<br />
54 Genève<br />
54 Grisons<br />
55 Jura<br />
55 Neuchâtel<br />
56 St-Gall/Appenzell<br />
56 Soleure<br />
57 Tessin<br />
57 Thurgovie<br />
57 Vaud<br />
58 Valais<br />
58 Suisse Centrale<br />
59 Zurich<br />
59 Swimsa<br />
LES JURISTES<br />
DE L’<strong>ASMAC</strong><br />
60 Les juristes de l’asmac<br />
COMITE DIRECTEURE<br />
62 Daniel Schröpfer<br />
62 Ryan Tandjung<br />
62 Christoph Bosshard<br />
63 Cyrill Bühlmann<br />
63 Karin Etter<br />
63 Lars Frauchiger<br />
64 DINA-MARIA JAKOB<br />
64 Gert Printzen<br />
64 Miodrag Savic<br />
65 Hervé Spechbach<br />
65 Marino Urbinelli<br />
65 Felix Widmer<br />
ORGANISATIONS<br />
66 Organigramme<br />
67 Association <strong>ASMAC</strong><br />
69 MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />
71 Fondation de prévoyance <strong>ASMAC</strong><br />
73 VSAO Stiftung für<br />
Selbständig erwerbende<br />
50 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
MESSAGE DU PRÉSIDENT<br />
Chères et chers collègues, chers membres,<br />
Oui, c’est vrai, l’année <strong>2015</strong> est déjà presque terminée.<br />
Cette année aussi, j’ai éprouvé beaucoup de plaisir à poursuivre<br />
le développement de l’association avec vous et pour vous.<br />
Bien sûr qu’une telle entreprise n’est possible que grâce à la<br />
collaboration de nombreuses personnes, des membres de l’AS-<br />
MAC, des délégués du Comité directeur et du Comité central,<br />
des collaborateurs du secrétariat central et bien d’autres. La<br />
bonne collaboration, l’ambiance collégiale, le respect mutuel<br />
et l’échange dans un esprit d’ouverture sont des bases importantes<br />
pour notre travail quotidien. Car plus d’une fois, les<br />
journées ont été plus longues que d’habitude et les nuits par<br />
conséquent plus courtes. J’aimerais revenir brièvement sur<br />
deux moments forts de l’année écoulée.<br />
Les plus de 24000 signatures que nous avons pu remettre en<br />
septembre au Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) ont été<br />
un signal clair. En seulement trois mois, nous avons récolté<br />
toutes ces voix en faveur du respect de la loi sur le travail. Mais<br />
ici aussi s’applique hélas le principe: où il n’y a pas de plaignant,<br />
il n’y a (souvent) pas de juge. <strong>No</strong>us avons besoin de<br />
votre collaboration pour que les violations de la loi puissent<br />
être sanctionnées. Contactez directement votre section si vous<br />
constatez des violations de la loi sur votre lieu de travail. Les<br />
sections vous soutiennent et traitent vos informations de manière<br />
strictement confidentielle.<br />
Un autre moment fort concerne le pénible sujet de la clause<br />
du besoin qui va, nous l’espérons, bientôt trouver une issue<br />
positive. Dans les débats du Conseil national ainsi qu’à la<br />
commission du Conseil des Etats en charge de l’examen préalable,<br />
une solution définitive et favorable pour le pilotage des<br />
admissions se dessine. Jusqu’à présent s’appliquait la règle que<br />
les médecins qui ont travaillé trois ans dans un établissement<br />
de formation postgraduée suisse peuvent ouvrir un cabinet.<br />
Cette solution, la meilleure possible pour nos membres, devrait<br />
donc être maintenue. Un lobbying intense de la part de l’AS-<br />
MAC (et de la FMH) a été nécessaire pour convaincre la politique<br />
qu’il s’agissait de l’unique solution valable.<br />
Dans les jours à venir, nous pouvons tous nous accorder<br />
quelques moments de réflexion et porter un regard sur les évènements<br />
personnels qui ont marqué l’année <strong>2015</strong>. J’adresse<br />
mes remerciements à toutes celles et ceux qui me permettent<br />
d’accomplir mon travail à l’<strong>ASMAC</strong> et dans la profession.<br />
Pour la nouvelle année 2016, je vous souhaite santé, succès et<br />
accomplissement de vos ambitions. L’<strong>ASMAC</strong> se réjouit toujours<br />
d’accueillir de nouveaux membres qui souhaitent s’engager<br />
dans les organes et y apporter un vent nouveau.<br />
Daniel Schröpfer, président de l’<strong>ASMAC</strong><br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
51
SECTIONS<br />
ARGOVIE<br />
Membres: 1229<br />
Présidence: Philipp Rahm<br />
Comité: Sandro Baumgartner, Xenia Darphin, Susanne Fasler,<br />
Markus Guzek, Barbara Jakopp, André Paul, Beatrice Paul, Jacob<br />
Porstmann, Eric Vultier (juriste)<br />
Secrétariat: VSAO Sektion Aargau, lic. iur. Eric Vultier, Auf der Mauer 2,<br />
8001 Zurich, tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20, vultier@schai-vultier.ch<br />
BÂLE<br />
Bâle <strong>ASMAC</strong> Bâle – Association suisse des médecinsassistant(e)s<br />
et chef(fe)s de clinique des deux Bâles<br />
Membres: 2360<br />
Coprésidence: Sonja Trüstedt, Miodrag Savic<br />
Comité: Sibyl Iso, Sebastian Lamm, Alexandra Nagy,<br />
Martin Sailer, Sergio Sesia, Tom Stierle, Susi Stöhr, Florian Thieringer,<br />
Claudia von Wartburg (directrice, juriste)<br />
Membres actifs au comité, mais pas encore officiellement<br />
élus: Oliver Maric<br />
Secrétariat: Claudia von Wartburg, Advokatin, Hauptstrasse 104,<br />
4102 Binningen, tél. 061 421 05 95, fax 061 421 25 60,<br />
sekretariat@vsao-basel.ch, www.vsao-basel.ch<br />
Rangée du haut, de gauche à droite: Martin Sailer, Jana Siroka (ne<br />
siège plus au comité), Susi Stöhr, Alexandra Nagy, Sibyl Iso, Sebastian Lamm.<br />
Rangée du bas, de gauche à droite: Miodrag Savic, Sonja Trüstedt,<br />
Claudia von Wartburg (directrice/juriste) Florian Thieringer, Sergio Sesia,<br />
Oliver Maric. Absent sur la photo: Tom Stierle.<br />
52 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
SECTIONS<br />
BERNE<br />
Membres: 3339<br />
Présidence: <strong>No</strong>ra Bienz<br />
Comité: Christiane Arnold Ferrari (vice-présidente), Lea Attias, Cyrill<br />
Bühlmann, Nicolas Clément, Lars Frauchiger, Luzia Gisler, Miriam Grädel,<br />
Michelle Grämiger, Dario Häberli, Tanja Hänni, Benjamin Hess, Eva Moser<br />
Schaub, Angelica Ramseier, David Schreier, Katharina Stegmayer, Marius<br />
Suter (vice-président), Kristina Tänzler (vice-présidente)<br />
Direction: Rosmarie Glauser, Fürsprecherin, glauser@vsao.ch<br />
Conseil juridique: Rosmarie Glauser, avocate, Janine Junker, juriste,<br />
Gerhard Hauser, avocat<br />
Secrétariat: VSAO Bern, Schwarztorstrasse 7, 3007 Berne,<br />
tél. 031 381 39 39, bern@vsao.ch, www.vsao-bern.ch<br />
<strong>No</strong>ra Bienz (présidentE)<br />
Christiane Arnold Ferrari<br />
(vice-présidentE)<br />
Marius Suter (vice-président)<br />
Kristina Tänzler<br />
(vice-présidentE)<br />
Rosmarie Glauser<br />
(directrice)<br />
Lea Attias<br />
Cyrill Bühlmann<br />
Nicolas Clément<br />
Lars Frauchiger<br />
Luzia Gisler<br />
Miriam Grädel<br />
Michelle Grämiger<br />
Dario Häberli<br />
Tanja Hänni<br />
Benjamin Hess<br />
Eva Moser Schaub<br />
Angelica Ramseier<br />
David Schreier<br />
Katharina Stegmayer<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
53
SECTIONS<br />
FRIBOURG<br />
(ASMAF)<br />
Membres: 404<br />
Présidence: Marco Mancinetti<br />
Comité: Sophie Bauer, Sybille Dvorak, Sandrine Thalmann, Philippe<br />
Baumann, Lukas Burri, David Streit Medioni, Brice Touilloux, Patrick<br />
Tu Quoc<br />
Secrétariat: <strong>ASMAC</strong> section fribourgeoise, Gabriela Kaufmann-Hostettler,<br />
Wattenwylweg 21, 3006 Berne, tél. 031 332 41 10, fax 031 332 41 12,<br />
info@gkaufmann.ch, www.asmac-fr.ch<br />
De gauche à droite: Patrick Tu Quoc, Gabriela Kaufmann, Marco<br />
Mancinetti, Sybille Dvorak, Lukas Burri, David Streit Medioni, Philippe<br />
Baumann<br />
GENÈVE<br />
(AMIG)<br />
Membres: 1101<br />
Présidence: Christophe Fehlmann<br />
Comité: Thomas Agoritsas, Stéphanie Alzuphar, Yan Beauverd, Marie-José<br />
Daly, Sylvain De Lucia, Aurore Fehlmann, Anne-Laure Germond-Goncerut,<br />
Jerôme Goncerut (webmaster), Sandra Marras, Natacha Premand, Tatiana<br />
Roiron (trésorière), Hervé Spechbach (vice-président)<br />
Secrétariat: Association des Médecins d’Institutions de Genève, case<br />
postale 23, rue Gabrielle-Perret-Gentil 4, 1211 Genève 14, amig@amig.ch,<br />
www.amig.ch<br />
GRISONS<br />
Membres: 578<br />
Présidence: Patrizia Kündig<br />
Comité: Denis Beyer, Roberta Fahrner-Muschetti, Dorothea Kübitz,<br />
Corina Meyer, Katharina Mischler<br />
Directeur et juriste de la section: Samuel Nadig<br />
Secrétariat: VSAO Graubünden, case postale 697, 7000 Coire,<br />
tél. 078 880 81 64, info@vsao-gr.ch, www.vsao-gr.ch<br />
De gauche à droite: Samuel Nadig (directeur et juriste); Dorothea<br />
Kübitz, Patrizia Kündig (présidente), Denis Beyer, Katharina Mischler;<br />
(manquent: Roberta Fahrner et Corina Meyer)<br />
54 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
SECTIONS<br />
JURA<br />
Membres: 171<br />
Coprésidence: Orane Addor, Karim Bayoumy<br />
Comité: Mariangela Costanza (caissière), Carlos Munoz, Lorenzo Pucci<br />
(secrétaire), Vanessa Saramago<br />
Juriste: Patrick Mangold, avocat@asmav.ch<br />
Secrétariat: ASMAJ, c/o Karim Bayoumy, Rue de l’Eglise 6,<br />
2800 Delémont, <strong>ASMAC</strong>.Jura@gmail.com<br />
NEUCHÂTEL<br />
(AMINE)<br />
Membres: 145<br />
Présidence: Olivier Clerc (également médias et commission CCT)<br />
Comité: Aldo Cavuoto (trésorier), Audrey D’Andrea (contact hôpital<br />
neuchâtelois), Michael Feusier (commission CCT), Björn Mattsson (viceprésident,<br />
également commission CNP), Sandra Monnier (accueil nouveaux<br />
médecins), Fiona Ollier (secrétaire), Aleksandra Porowska (événementiel et<br />
réseaux sociaux), Giacomo Verzotti (webmaster)<br />
Membre invité: Ben Kratz (Membre invité)<br />
Avocat et secrétariat: Joël Vuilleumier, Rue du Musée 6, Case<br />
postale 2247, 2001 Neuchâtel, tél. 032 725 10 11, vuilleumier@valegal.ch<br />
Contact: amine@asmac.ch<br />
L’AMINE a bonne mine!<br />
De gauche à droite: Olivier Clerc,<br />
Aleksandra Porowska,<br />
Björn Mattsson, Sandra Monnier,<br />
Aldo Cavuoto, Fiona Ollier,<br />
Ben Kratz<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
55
SECTIONS<br />
ST-GALL/<br />
APPENZELL<br />
Membres: 1187<br />
Présidence: Ralph Litschel<br />
Comité: Diana Amann-Griengl, Adrian Meyer, Barbara Reut Schatzmann,<br />
Melanie Schönenberger, Manuel Schoch, Sergej Staubli, Arnoud Templeton,<br />
Mustafa Tutal<br />
Secrétariat: VSAO Sektion St. Gallen-Appenzell, lic. iur. Eric Vultier, Auf<br />
der Mauer 2, 8001 Zürich, tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20, e-mail:<br />
vultier@schai-vultier.ch; www.vsao-sg.ch; www.vsao-ar.ch; www.vsao-ai.ch<br />
Ralph Litschel<br />
<strong>No</strong>us cherchons des collègues disposés à s’engager dans le comité de la<br />
section. Une participation sans engagement à une séance du comité est en<br />
tout temps possible et la bienvenue!<br />
Diana<br />
Amann-Griengl<br />
Adrian Meyer<br />
Barbara<br />
Reut Schatzmann<br />
Melanie<br />
Schönenberger<br />
Manuel Schoch<br />
Sergej Staubli<br />
Arnoud Templeton<br />
Mustafa Tutal<br />
SOLEURE<br />
Membres: 451<br />
Coprésidence: Felix Kurth et Volker Böckmann<br />
Comité: Michel Clément, Karen Gutscher, Eva Kifmann, Cirus Schahab,<br />
Daniel Schröpfer, Marino Urbinelli, Eric Vultier (Comité)<br />
Secrétariat: VSAO Sektion Solothurn, lic. iur. Eric Vultier,<br />
Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20,<br />
vultier@schai-vultier.ch, www.vsao-so.ch<br />
De g. à d.: Cirus Schahab, Eric Vultier, Daniel Schröpfer, Karen Gutscher,<br />
Felix Kurth, Michel Clément, Eva Kifmann, Volker Böckmann, Marino<br />
Urbinelli<br />
56 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
SECTIONS<br />
TESSIN<br />
(<strong>ASMAC</strong>T)<br />
Membres: 494<br />
Présidence: Simone Ghisla<br />
Comité: Giovanna Ascierto (vice-présidente), Vito Fariello, Nicola Ferrari<br />
(caissier), Matto Giuffrida, Davide Giunzioni, Iris Hausmann (secrétariat),<br />
<strong>No</strong>rman Horat (vice-président), Fabio Lanzi, Sonia Lucini (réviseuse), Vito<br />
Mantini, Bruno Minotti<br />
Juriste: Marina Pietra Ponti, juriste et notaire<br />
Secrétariat: <strong>ASMAC</strong>T (Ticino), Marina Pietra Ponti, juriste,<br />
Via Curti 5, 6900 Lugano, CP 4458, 6904 Lugano 4 (MolinoNuovo),<br />
tél. 091 922 95 22, fax 091 923 61 71, mpietraponti@ticino.com,<br />
info@asmact.org, www.asmact.org<br />
De gauche à droite: Matteo Giuffrida, Vito Mantini (haut), Davide<br />
Giunzioni (bas), Giovanna Ascierto, Marina Pietra Ponti, Iris Hausmann,<br />
Simone Ghisla<br />
THURGOVIE<br />
Membres: 433<br />
Présidence: Annebärbel Grosskopf, Vinzenz Mühlstein<br />
Comité: Sabrina Baumgartner, Michaela Lentz, Marc Nairz, Eric Vultier<br />
(juriste)<br />
Secrétariat: VSAO Sektion Thurgau, lic. iur. Eric Vultier,<br />
Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20,<br />
vultier@schai-vultier.ch, www.vsao-tg.ch<br />
De gauche à droite: B. R., Annebärbel Grosskopf, Michaela Lentz, C. S.,<br />
Vinzenz Mühlstein, Eric Vultier<br />
VAUD<br />
(ASMAV)<br />
Membres: 1806<br />
Présidence: Laure Jaton<br />
Comité: Lisa Bircher, Konstantin Burgmann, Yannick Cerantola, Aileen<br />
Chen, Estelle Clottu, Alexandre Dumusc (webmaster), Maryline Foerster<br />
Pidoux (vice-présidente), Christel Gerber, Alexandra Mihalache, Barbara Ney<br />
(trésorière), Romeo Restellini, Roxana Valcov, Massimo Valerio, Julien Vaucher,<br />
Anja Zyska Cherix<br />
Juriste: Patrick Mangold, avocat@asmav.ch<br />
Secrétariat: Patricia <strong>No</strong>bs, ASMAV, case postale 9, 1011 Lausanne-CHUV,<br />
asmav@asmav.ch, www.asmav.ch<br />
De g. à d.: Alexandre Dumusc, Estelle Clottu, Laure Jaton, Roxana Valcov,<br />
Barbara Ney, Anja Zyska Cherix, Lisa Bircher, Patrick Mangold<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
57
SECTIONS<br />
VALAIS<br />
(ASMAVAL)<br />
Membres: 478<br />
Présidence: Jean Bonnemain<br />
Comité: Oliver Dangelmaier, Emmanuelle Jordan (secrétaire), Kaspar<br />
Kaelin, Jessika Métrailler-Mermoud, Manuel Pernet, Lionel Tornay, Marie<br />
Veuthey (vice-présidente), Lalensia Waeber, Philippe Zufferey (caissier)<br />
Juriste: Valentine Gétaz Kunz, getazkunz@etude-vgk.ch<br />
Secrétariat: ASMAVal p.a. Maître Valentine Gétaz Kunz,<br />
Ruelle du Temple 4, CP 20, 1096 Cully, contact@asmaval.ch,<br />
www.asmaval.ch<br />
Jean Bonnemain (président)<br />
SUISSE CENTRALE<br />
Membres: 1379<br />
Présidence: Regula Wiesmann<br />
Comité: Ivo Fähnle, Gitta Hornke, Gert Printzen, Patrizia Rölli,<br />
Sebastian Thormann, Eric Vultier (Comité)<br />
Secrétariat: VSAO Sektion Zentralschweiz, lic. iur. Eric Vultier,<br />
Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20,<br />
vultier@schai-vultier.ch, www.vsao-zentralschweiz.ch<br />
De g. à. d.: Regula Wiesmann (présidente), Sebastian Thormann,<br />
Eric Vultier (juriste), Ivo Faehnle, Gitta Hornke<br />
58 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
SECTIONS<br />
ZURICH<br />
(ASSOCIATION<br />
DES MÉDECINS<br />
HOSPITALIERS<br />
ZURICHOIS VSAO)<br />
Membres: 4531<br />
Présidence: Rudolf M. Reck, D r en droit<br />
Comité: Reto Thomasin (vice-président), Angelo Barrile, Annick Denzler,<br />
Linda Derksen, Selei Hamed, Martin Johansson (caissier), Helen Manser,<br />
Adrian Schibli, Jana Siroka<br />
Secrétariat: Zürcher Spitalärzte und -ärztinnen VSAO,<br />
Rudolf M. Reck, Bahnhofstrasse 3, 8610 Uster, tél. 044 941 46 78,<br />
fax 044 941 46 67, info@vsao-zh.ch, www.vsao-zh.ch<br />
Photo de gauche à droite: Rudolf Reck, Jana Siroka, Martin Johansson,<br />
Linda Derksen, Angelo Barrile, Helen Manser, Reto Thomasin, Selei Hamed,<br />
Annick Denzler, Adrian Schibli<br />
SWISS MEDICAL<br />
STUDENTS’ ASSOCIATION<br />
Membres: 7000, dont 349 membres de l’<strong>ASMAC</strong><br />
Présidence: Dominic Schmid<br />
Comité: Franziska Altorfer (secrétaire générale ad interim), Alberto<br />
Baschong (caissier), Marc Eich (covice-président pour la formation), Jérémy<br />
Glasner (covice-président pour la formation), Federico Mazzola (viceprésident<br />
pour les affaires extérieures), Vanessa Müller (vice-présidente<br />
Exchanges), Mirjam Nussbaumer (vice-présidente pour les affaires internes<br />
ad interim)<br />
Secrétariat: swimsa, 3000 Berne, Schweiz, gs@swimsa.ch, www.swimsa.ch<br />
De g. à d.: Dominic Schmid, Alberto Baschong, Franziska Altorfer, Vanessa<br />
Müller, Mirjam Nussbaumer, Marc Eich, Federico Mazzola, Jérémy Glasner<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
59
LES JURISTES DE L’<strong>ASMAC</strong><br />
Les juristes de l’<strong>ASMAC</strong><br />
Vous avez des problèmes d’ordre juridique au travail? L’<strong>ASMAC</strong><br />
conseille gratuitement ses membres pour les questions relevant du<br />
droit du travail. Si notre assurance de protection juridique accorde<br />
une garantie de paiement, la représentation par un avocat dans<br />
des cas relevant du droit du travail est également gratuite. Le conseil<br />
est assuré par les juristes des sections <strong>ASMAC</strong>.<br />
Le conseil est assuré par les juristes des sections <strong>ASMAC</strong>.<br />
Eric Vultier<br />
Schai & Vultier Rechtsanwälte,<br />
Auf der Mauer 2, 8001 Zurich,<br />
tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20,<br />
AG, SO, SG, AI/AR, TG,<br />
Suisse centrale<br />
Sandra Leemann<br />
Schai & Vultier Rechtsanwälte,<br />
Auf der Mauer 2, 8001 Zurich,<br />
tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20,<br />
AG, SO, SG, AI/AR, TG,<br />
Suisse centrale<br />
Claudia von Wartburg<br />
Hauptstrasse 104, 4102 Binningen,<br />
tél. 061 421 05 95,<br />
fax 061 421 25 60<br />
BS/BL<br />
Rosmarie Glauser<br />
Schwarztorstrasse 7, 3007 Berne,<br />
tél. 031 381 39 39,<br />
fax 031 381 82 41<br />
BE<br />
Gerhard Hauser<br />
Schwarztorstrasse 7, 3007 Berne,<br />
tél. 031 381 39 39,<br />
fax 031 381 82 41<br />
BE<br />
Eric Bersier<br />
mbp Avocats, Rue Hans Fries 1,<br />
Case postale 997, 1701 Fribourg,<br />
tél. 026 323 27 15<br />
FR<br />
60 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
LES JURISTES DE L’<strong>ASMAC</strong><br />
Christian Bruchez<br />
Waeber Membrez Bruchez Maugué<br />
Avocats, 12, rue Verdaine,<br />
Case postale 3647, 1211 Genève 3,<br />
tél. 022 312 35 55, fax 022 312 35 58<br />
GE<br />
Samuel B. Nadig<br />
Hauptstrasse 40, Case postale 86,<br />
8215 Hallau et Lax 9,<br />
7075 Churwalden<br />
tél. 052 682 00 10, fax 052 682 00 11<br />
GR<br />
Joël Vuilleumier<br />
Rue du Musée 6, Case postale 2247,<br />
2001 Neuchâtel,<br />
tél. 032 725 10 11<br />
NE<br />
Marina Pietra Ponti<br />
Casella postale 4458, 6904 Lugano,<br />
tél. 091 922 95 22,<br />
fax 091 923 61 71<br />
TI<br />
Patrick Mangold<br />
Etude d’avocats Subilia Mingard,<br />
Mangold, Germond & Iselin, Pl. Saint-<br />
François 5, CP 7108, 1002 Lausanne,<br />
tél. 021 310 48 80, fax 021 310 48 81,<br />
VD/JU<br />
Valentine Gétaz Kunz<br />
Ruelle du Temple 4, Case<br />
postale 20, 1096 Cully,<br />
tél. 021 799 92 80, fax 021 799 92 82<br />
VS<br />
Rudolf M. Reck<br />
Bahnhofstrasse 3, 8610 Uster<br />
tél. 044 941 46 78,<br />
fax 044 941 46 67<br />
ZH, SH<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
61
COMITE DIRECTEURE<br />
DANIEL SCHRÖPFER<br />
Président de l’<strong>ASMAC</strong><br />
Ambulatorium Kanonengasse SGD Zürich<br />
RYAN TANDJUNG<br />
Vice-président de l’<strong>ASMAC</strong><br />
Collaborateur scientifique à l’Institut de médecine de premier recours<br />
Ressort: formation postgraduée<br />
CHRISTOPH BOSSHARD<br />
Médecin spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil<br />
locomoteur FMH<br />
Responsable de la médecine des assurances SUVA Berne/Fribourg/Sion/<br />
Soleure<br />
Vice-président de la FMH, responsable du département données,<br />
démographie et qualité<br />
Ressort: qualité<br />
62 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
COMITE DIRECTEURE<br />
CYRILL BÜHLMANN<br />
Médecin-assistant, clinique de rhumatologie, Hôpital cantonal de Lucerne<br />
(LUKS)<br />
Ressort: politique de la santé/conditions de travail<br />
Conseil de fondation FMF<br />
KARIN ETTER<br />
Médecin-assistante en médecine interne à l’hôpital de Riggisberg<br />
Ressort: formation postgraduée<br />
LARS FRAUCHIGER<br />
Médecin adjoint du service d’orthopédie et traumatologie,<br />
Hôpital de Thoune<br />
Délégué suppléant à l’AD FMH, membre du comité de la section Berne<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
63
COMITE DIRECTEURE<br />
DINA-MARIA JAKOB<br />
Médecin-assistante en cardiologie pédiatrique, Hôpital universitaire<br />
pédiatrique de Zurich<br />
GERT PRINTZEN<br />
D r méd. et biochimiste diplômé, FAMH médecine de laboratoire<br />
ANALYTICA MEDIZINISCHE LABORATORIEN AG<br />
Comité central de la FMH:<br />
Responsable du département eHealth – informatique et documentation<br />
médicale<br />
Responsable du département Produits thérapeutiques<br />
Responsable du département a.i. Professions paramédicales<br />
Ressort: qualité<br />
MIODRAG SAVIC<br />
Médecin-assistant, chirurgie maxillo-faciale, Hôpital universitaire de Bâle<br />
Ressorts: politique de la santé et professionnelle, conditions de travail<br />
64 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
COMITE DIRECTEURE<br />
HERVÉ SPECHBACH<br />
Chef de clinique, responsable a.i. de l’unité d’urgences ambulatoires, service<br />
de médecine de premier recours, Hôpitaux Universitaires de Genève HUG<br />
Vice-président de la section Genève, représentant de l’<strong>ASMAC</strong> à l’Assemblée<br />
des délégués de la FMH<br />
Ressort: politique de la santé/conditions de travail<br />
MARINO URBINELLI<br />
Chef de clinique, Services psychiatriques de la Solothurner Spitäler AG,<br />
Centre de gérontopsychiatrie, région d’Olten<br />
FELIX WIDMER<br />
Etudiant en 6 e année de médecine à l’Université de Bâle<br />
Délégué de la Swiss Medical Students’ Association (swimsa)<br />
Ressort: swimsa, cybersanté<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
65
ORGANISATIONS<br />
MEDISERVICE<br />
VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />
Association professionnelle<br />
Présidence<br />
Dir.: Marc Schällebaum<br />
Présidence<br />
Dir.: Simon Stettler<br />
Comité directeur Comité directeur<br />
1 représentant<br />
du CD<br />
Représentants<br />
de<br />
l’<strong>ASMAC</strong><br />
Assemblée générale Comité central<br />
Délégués<br />
Délégués<br />
20 500 membres de l’<strong>ASMAC</strong> et 16 sections<br />
Argovie, Bâle, Berne, Fribourg,<br />
Genève, Grisons, Jura, Neuchâtel, Soleure,<br />
St-Gall/Appenzell, Suisse centrale, Tessin,<br />
Thurgovie, Valais, Vaud, Zurich<br />
18 100 membres de MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />
Fondation de<br />
prévoyance <strong>ASMAC</strong><br />
<strong>ASMAC</strong> Fondation<br />
pour indépendants<br />
Conseil de<br />
Fondation<br />
Conseil de<br />
Fondation<br />
Dir.: Peter Scotton Dir.: Heinz Wullschläger<br />
Assurés Assurés<br />
<strong>No</strong>v. <strong>2015</strong> / sts<br />
66 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
ORGANISATIONS<br />
Verband Schweizerischer Assistenz- und Oberärztinnen und -ärzte<br />
Association suisse des médecins-assistant(e)s et chef(fe)s de clinique<br />
Associazione svizzera dei medici assistenti e capiclinica<br />
Association <strong>ASMAC</strong><br />
L’association professionnelle <strong>ASMAC</strong> défend<br />
en tant qu’association indépendante<br />
les intérêts professionnels, politiques et<br />
économiques des médecins employés, en<br />
particulier des médecins-assistant(e)s et<br />
chef(fe)s de clinique, en Suisse. Les étudiants<br />
en médecine peuvent s’affilier gratuitement<br />
et profiter ainsi de toutes les<br />
prestations de service.<br />
L’<strong>ASMAC</strong> s’engage notamment en faveur<br />
de conditions de travail modernes pour les<br />
médecins dans les hôpitaux ainsi que<br />
pour une bonne formation médicale postgraduée.<br />
En tant que plus grande organisation<br />
de base, l’<strong>ASMAC</strong> siège également<br />
dans les principaux organes de la FMH<br />
(Chambre médicale, comité de l’ISFM,<br />
etc.). Deux de nos membres du Comité<br />
directeur, Gert Printzen et Christoph Bosshard,<br />
siègent actuellement au Comité<br />
central de la FMH. Christoph Bosshard<br />
occupe par ailleurs la fonction de viceprésident<br />
de la FMH.<br />
Voici plus en détail certaines activités et<br />
projets de l’<strong>ASMAC</strong>. Vous trouverez d’autres<br />
informations sur l’ensemble de l’offre et<br />
nos activités sur notre site web www2.asmac.ch<br />
et dans le Journal <strong>ASMAC</strong>.<br />
Plate-forme hospitalière avec<br />
outil d’évaluation<br />
L’<strong>ASMAC</strong> exploite sur spitalplattform.vsao.<br />
ch une plate-forme en ligne sur laquelle<br />
sont publiées des informations utiles relatives<br />
aux hôpitaux suisses avec au moins<br />
un établissement de formation postgraduée.<br />
La plate-forme est continuellement<br />
mise à jour et élargie. <strong>No</strong>uveauté: les<br />
membres de l’<strong>ASMAC</strong> en formation postgraduée<br />
peuvent désormais évaluer leur<br />
clinique. Les médecins obtiennent ainsi<br />
de précieuses informations sur leur employeur<br />
potentiel pour le choix de leurs<br />
futurs postes de formation postgraduée.<br />
Planification des services<br />
La planification optimale des services<br />
constitue une base importante pour de<br />
bonnes conditions de travail en clinique.<br />
Afin d’apporter une assistance notamment<br />
aux planificateurs moins expérimentés,<br />
un groupe de travail, dirigé par<br />
Philipp Rahm, président de la section<br />
Argovie, a développé différentes approches.<br />
D’une part, notre site web propose à la<br />
rubrique Conditions de travail un forum<br />
pour la planification des services. Cette<br />
plate-forme permet aux planificateurs de<br />
service de poser des questions et d’avoir un<br />
échange sur les problèmes rencontrés.<br />
D’autre part, l’<strong>ASMAC</strong> constitue actuellement<br />
sa propre équipe de conseillers. Sur<br />
la base d’une analyse de la planification<br />
des services existante d’un hôpital ou<br />
d’une clinique, les conseillères et conseillers<br />
de l’<strong>ASMAC</strong> émettent des recommandations<br />
concrètes sur la manière dont la<br />
planification des services peut être améliorée<br />
eu égard à la loi sur le travail. En<br />
<strong>2015</strong>, dix projets-pilotes dans différentes<br />
cliniques de Suisse sont déjà en cours.<br />
«Prêt pour votre premier poste<br />
de médecin»<br />
Début <strong>2015</strong>, L’<strong>ASMAC</strong> a publié en collaboration<br />
avec l’ISFM une petite brochure<br />
contenant des informations, conseils et<br />
liens utiles en prévision du premier emploi.<br />
La brochure a été distribuée dans<br />
toute la Suisse, notamment chez les étudiants<br />
en médecine des semestres avancés.<br />
Elle a rencontré un franc succès et peut<br />
être obtenue auprès du secrétariat central.<br />
Profession de médecin et<br />
vie de famille/vie privée<br />
La compatibilité entre profession de médecin<br />
et vie de famille/vie privée reste un<br />
sujet important pour l’<strong>ASMAC</strong>. En <strong>2015</strong>,<br />
l’<strong>ASMAC</strong> a présenté, en collaboration avec<br />
la section St-Gall/Appenzell, son étude<br />
«Mesures favorables à la famille dans les<br />
hôpitaux» ainsi que sa brochure aux directeurs<br />
des réseaux hospitaliers du canton<br />
de St-Gall. De plus, les exemples de<br />
bonne pratique d’hôpitaux et cliniques<br />
sont disponibles sur notre site web. Ces<br />
derniers montrent qu’il est possible de<br />
Simon Stettler,<br />
directeur de l’<strong>ASMAC</strong><br />
Simone Burkhard Schneider,<br />
directrice adjointe/juriste<br />
à l’état-major <strong>ASMAC</strong><br />
Nico van der Heiden,<br />
directeur adjoint/responsable<br />
politique et communication<br />
créer les structures favorables à la famille<br />
nécessaires. D’autres employeurs «favorables<br />
à la famille» peuvent en tout temps<br />
être annoncés à l’<strong>ASMAC</strong>.<br />
Le soutien pour la recherche de places<br />
libres dans les crèches, qui a fait ses<br />
preuves depuis plusieurs années, reste à la<br />
disposition des membres de l’<strong>ASMAC</strong> via le<br />
formulaire en ligne sur le site web de<br />
l’<strong>ASMAC</strong>.<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
67
ORGANISATIONS<br />
Béatrice Bertschi<br />
Simone Burkhard Schneider<br />
Elena Federspiel<br />
Nicole Gasser<br />
Susanne Gasser<br />
Sylviane Iff<br />
Raphael Kramer<br />
Tanja Kuster<br />
Lisa Loretan Krummen<br />
Jan Michel<br />
Erika Oesch<br />
Katharina Ott<br />
Rolando Robles<br />
Beatrice Sahli<br />
Simon Stettler<br />
Nico van der Heiden<br />
La même chose vaut pour l’offre de coaching<br />
gratuite que l’<strong>ASMAC</strong> propose à ses<br />
membres. Elle comprend un conseil téléphonique<br />
individuel par un spécialiste du<br />
Bureau UND. Ce coaching permet d’entamer<br />
une réflexion sur sa situation professionnelle<br />
et familiale/privée. Des solutions<br />
et moyens d’action sont proposés sur cette<br />
base, avec pour objectif de parvenir à<br />
mieux concilier la profession de médecin<br />
et la vie de famille/privée.<br />
Visites<br />
Les visites sont un instrument qui permet<br />
d’assurer la qualité de la formation médicale<br />
postgraduée. Une équipe d’experts<br />
vérifie sur place et dans le cadre d’entretiens<br />
avec les personnes concernées la<br />
mise en œuvre du concept de formation<br />
postgraduée et les conditions de formation<br />
postgraduée. Outre le délégué de la société<br />
de discipline médicale en charge de la<br />
visite, un représentant de l’<strong>ASMAC</strong> et un<br />
expert indépendant désigné par l’Institut<br />
suisse pour la formation médicale postgraduée<br />
et continue (ISFM) participent à<br />
la visite. L’équipe de visite établit ensuite<br />
un rapport à l’intention de la Commission<br />
des établissements de formation postgraduée.<br />
Celle-ci décide, notamment sur la<br />
Collaboratrice formation postgraduée/visites<br />
Directrice adjointe/juriste à l’état-major/secrétaire juridique<br />
de la Commission de déontologie<br />
Secrétariat des organes et de direction<br />
Responsable adjointe service et projets<br />
Responsable de la comptabilité<br />
Responsable de la réception/collaboratrice service et projets<br />
Responsable informatique/collaborateur service et projets<br />
Collaboratrice service et projets<br />
Assistant de projets politique et communication<br />
Apprenti<br />
Réception/collaboratrice service et projets<br />
Réception/collaboratrice service et projets<br />
Collaborateur service et projets<br />
Responsable service et projets/comptabilité<br />
Directeur<br />
Directeur adjoint, responsable politique et communication<br />
base du rapport de visite, de la reconnaissance<br />
de l’établissement de formation<br />
postgraduée visité.<br />
Pour satisfaire à toutes les demandes de<br />
visite émanant des sociétés de discipline<br />
médicale, l’<strong>ASMAC</strong> a créé au cours des<br />
dernières années un pool de re présentant(e)s<br />
de l’<strong>ASMAC</strong>. <strong>No</strong>us cherchons<br />
en permanence des médecins issus de<br />
différentes disciplines (membres actifs de<br />
l’<strong>ASMAC</strong>) qui souhaitent s’engager dans<br />
ce domaine.<br />
Cela vous intéresse?<br />
N’hésitez pas à contacter Béatrice Bertschi,<br />
notre gestionnaire pour la formation<br />
postgraduée et les visites à l’<strong>ASMAC</strong><br />
(bertschi@vsao.ch).<br />
Le secrétariat central de l’<strong>ASMAC</strong><br />
Le secrétariat central est responsable de la<br />
mise en œuvre opérationnelle des stratégies<br />
élaborées ainsi que de la gestion des<br />
organes et des 20 500 membres de l’AS-<br />
MAC. Il s’occupe par ailleurs de toutes les<br />
autres tâches nécessaires au bon fonctionnement<br />
de l’association. Pour y parvenir,<br />
un échange permanent et étroit est assuré<br />
entre la direction du secrétariat, la présidence<br />
et le Comité directeur de l’<strong>ASMAC</strong>.<br />
Actuellement, ce sont 16 collaborateurs<br />
qui travaillent au secrétariat central. La<br />
plupart d’entre eux à temps partiel (voir<br />
encadré).<br />
68 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
ORGANISATIONS<br />
Votre intérêt en ligne de mire<br />
Marc Schällebaum, directeur MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong>,<br />
Patrick Halter, membre du Comité directeur MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />
La tâche principale de l’équipe de MEDI-<br />
SERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong> est de mettre à<br />
votre disposition des offres et prestations<br />
utiles dans le domaine des assurances et<br />
de la carrière. En <strong>2015</strong>, nous avons une<br />
fois de plus montré à quel point les prestations<br />
de MEDISERVICE étaient diversifiées.<br />
L’équipe du secrétariat et le Comité<br />
directeur de MEDISERVICE se sont focalisés<br />
sur deux thèmes principaux:<br />
• la révision du modèle des phases de vie;<br />
• la relance de jobmed.ch, la plate-forme<br />
de l’emploi en ligne pour les médecins.<br />
MODELE DES PHASES DE VIE<br />
Assurance-maladie<br />
Indemnité journalière<br />
Accident<br />
Interruption de l’activité professionnelle<br />
Protection juridique<br />
Assurance ménage<br />
Responsabilité civile priveé<br />
Assistance<br />
Objets de valeur / objets d’art<br />
Véhicules à moteur<br />
Responsabilité civile professionnelle<br />
Assurance de choses<br />
Assurance bâtiments<br />
Assurance-vie<br />
Caisse de pension<br />
Conseils en assurances, financiers, fiscaux<br />
Administration du cabinet médical<br />
Séminaires<br />
Praxsuisse<br />
Jobmed<br />
Planification de carrière<br />
MEDIfuture<br />
Journal <strong>ASMAC</strong><br />
Hypothèque<br />
Paquet «Devenir indépendant»<br />
Entremise de places de crèche<br />
Coaching «profession de médecin<br />
& famille / vie privée»<br />
Assurances<br />
Prestations de services<br />
Formation<br />
Domaine professionnel<br />
Formation postgraduée 1<br />
Médecin spécialiste<br />
employé 1<br />
Médecin spécialiste<br />
indépendant 2<br />
Le modèle des phases de vie:<br />
des études à la retraite<br />
Le modèle des phases de vie n’est pas<br />
qu’un simple aperçu de l’offre de prestations<br />
de service de MEDISERVICE. Il fournit<br />
en un clin d’œil des renseignements<br />
utiles pour des jalons décisifs de la vie.<br />
Toutes nos prestations de service figurent<br />
dans la matrice des prestations de service<br />
du modèle des phases de vie. Le modèle<br />
montre à quels moments de la vie ou à<br />
l’occasion de quels évènements privés ou<br />
professionnels, il faut faire appel à quelles<br />
prestations de service. Cela illustre notre<br />
principe selon lequel nous proposons des<br />
prestations de service sélectionnées dans<br />
chaque phase de la vie professionnelle et<br />
Phases de vie<br />
Retraite / Succession<br />
Appartement / Colocation<br />
Partenariat / Famille 3<br />
Domaine privé<br />
1 Plein temps / temps partiel<br />
2 Plein temps / temps partiel, avec/sans personnel, cabinet de groupe, SA<br />
3 Concubinage, partenariat enregistré, mariage, enfants, divorce, décès<br />
Mobilité / Loisirs<br />
Inpat<br />
Expat<br />
Logement en propriété<br />
Retraite /<br />
Prévoyance vieillesse<br />
privée, des études jusqu’à la retraite. La<br />
majeure partie de nos prestations de service<br />
se compose d’offres d’assurance que<br />
nous proposons avec nos partenaires.<br />
Pour la plupart d’entre nous, les assurances<br />
sont un mal nécessaire sur lequel<br />
nous ne nous penchons pas volontiers.<br />
<strong>No</strong>us le comprenons bien. Une partie<br />
importante de notre activité consiste donc<br />
à vous décharger de ce travail ingrat. Malgré<br />
tout, il est utile de savoir quelles assurances<br />
sont importantes dans quelle phase<br />
de la vie et de quels points il faut tenir<br />
compte avant de signer un contrat.<br />
Dans le numéro 4/15 du «Journal AS-<br />
MAC», nous avons donc lancé une nouvelle<br />
série d’articles en rapport avec le<br />
modèle des phases de vie révisé. Selon la<br />
devise «Comprendre les assurances», vous<br />
ne faites pas seulement connaissance de<br />
la philosophie à la base du modèle des<br />
phases de vie, mais également des prestations<br />
de services que nous proposons directement<br />
ou par le biais d’un partenaire.<br />
Dans un langage clair, nous présentons<br />
les principales assurances et répondons à<br />
des questions qui nous sont souvent posées<br />
dans ce contexte. Tous les articles sont<br />
d’ailleurs rassemblés dans un dossier, ce<br />
qui permet de les consulter quand bon<br />
vous semble.<br />
Le nouveau site jobmed.ch –<br />
un développement conséquent<br />
MEDISERVICE ne s’engage pas seulement<br />
dans le domaine des assurances. <strong>No</strong>tre<br />
offre de prestations de service jobmed.ch –<br />
la plate-forme de l’emploi en ligne pour<br />
les médecins – l’illustre. Avec cet outil,<br />
nous soutenons directement nos membres<br />
pour leur planification de carrière.<br />
L’idée de jobmed.ch est simple: cette plateforme<br />
doit permettre de saisir et chercher<br />
facilement des annonces. Les médecins<br />
peuvent ainsi choisir leur emploi parmi<br />
une large offre. Pour saisir une annonce,<br />
l’employeur n’a besoin ni d’un login, ni<br />
d’un budget publicitaire important. Les<br />
annonces sont activées en cliquant sur son<br />
propre e-mail.<br />
Le nouveau site jobmed.ch est le développement<br />
conséquent de la bourse pour<br />
l’emploi pour médecins de MEDISERVICE.<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
16 mars <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
69
ORGANISATIONS<br />
La recherche rapide est particulièrement<br />
novatrice. Sur la page de démarrage, la<br />
recherche rapide est activée par un clic sur<br />
la loupe. En seulement trois clics, on peut<br />
ainsi sélectionner «médecin-assistant(e)»,<br />
«médecine interne» et «région Suisse centrale»;<br />
les postes à pourvoir qui correspondent<br />
à ces critères sont affichés. Avec<br />
l’agent de recherche, vous pouvez par<br />
ailleurs rechercher des profils de poste<br />
correspondant à vos critères et vous les<br />
faire envoyer par e-mail.<br />
La nouvelle structure de jobmed.ch facilite<br />
également l’échange entre MEDISERVICE<br />
et les organisations partenaires et sections<br />
de l’<strong>ASMAC</strong>. Cela signifie que des offres<br />
d’autres plates-formes peuvent être intégrées<br />
dans jobmed.ch et que la plateforme<br />
peut être intégrée sur des sites web<br />
existants de sections – sur demande avec<br />
des offres filtrées (p.ex. uniquement les<br />
offres de Suisse romande ou de certaines<br />
disciplines).<br />
Un regard vers le proche avenir<br />
<strong>No</strong>us cherchons continuellement de nouvelles<br />
ou meilleures prestations de service<br />
à vous proposer – toujours selon notre<br />
modèle des phases de vie. La prochaine<br />
grande nouveauté dans l’offre de prestations<br />
de service est déjà en cours d’élaboration.<br />
Il s’agit d’une aide pour toutes<br />
celles et ceux qui envisagent de devenir<br />
indépendants. <strong>No</strong>us vous accompagnons<br />
également dans cette phase, en toute neutralité<br />
et avec vos intérêts en ligne de mire.<br />
Trois clics suffisent pour saisir les critères de recherche.<br />
Tous les avantages existants ont été repris,<br />
une série d’améliorations sont venues<br />
s’ajouter. Il est par exemple désormais<br />
possible de saisir des demandes d’emploi.<br />
Il existe des modèles de document pour le<br />
CV, les lettres de candidature ou les lettres<br />
de résiliation ainsi qu’un blog pour présenter<br />
et discuter des thèmes importants<br />
concernant la carrière professionnelle.<br />
Sur le plan technique, jobmed.ch a aussi<br />
été modernisé. Le site web a été conçu<br />
pour des nomades de la médecine: les<br />
contenus s’adaptent automatiquement à<br />
la taille et à l’orientation de l’écran, tant<br />
sur le portable que sur la tablette ou l’ordinateur.<br />
Vous pouvez donc aussi trouver<br />
votre prochain emploi dans le train ou<br />
pendant une randonnée.<br />
Mobile first: Jobmed.ch se présente<br />
ainsi sur votre smartphone.<br />
70 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
ORGANISATIONS<br />
Fondation de prévoyance <strong>ASMAC</strong><br />
Prêts hypothécaires<br />
à des taux intéressants<br />
En raison de l’évolution des taux d’intérêts<br />
sur les marchés financiers et des capitaux,<br />
Généralités concernant la Fondation de prévoyance <strong>ASMAC</strong><br />
Structure<br />
Création/siège1983/Berne<br />
Forme juridique<br />
Fondation<br />
Couverture du risque jusqu’à CHF 300 000.–<br />
autonome<br />
Couverture du risque de CHF 300 001.– à CHF 500 000.–<br />
Réassurance<br />
Prévoyance vieillesse<br />
Primauté des cotisations<br />
Prévoyance risque<br />
Primauté des prestations<br />
La rémunération du capital épargne vieillesse a été relevée au 1 er janvier <strong>2015</strong> à 2%.<br />
<strong>No</strong>us nous situons ainsi 0,25 point au-dessus de la rémunération minimale de 1,75%<br />
fixée par le Conseil fédéral.<br />
A la fin septembre, le taux de couverture s’élevait à environ 109%.<br />
Au 30 septembre <strong>2015</strong>, la performance atteignait –1,75%. <strong>No</strong>us nous situons donc<br />
0,40 point en dessous du Benchmark.<br />
Les principaux chiffres en milliers de francs suisses 2014 2013<br />
Total du bilan 2 041 199 1 875 442<br />
Avoirs-épargne 1 553 599 1 497 337<br />
Capital de couverture 201 098 180 516<br />
Réserve de fluctuation de valeurs 38 706 161 329<br />
Provision pour<br />
Fluctuation de risques 18 210 17 464<br />
Pertes sur retraités 6 749 4 940<br />
Cas d’invalidité en suspens 10 235 8 428<br />
Augmentation de l’espérance de vie des rentiers/rentières 3 170 1 889<br />
Prestation de libre passage selon les articles 17 et 18<br />
de la loi sur le libre passage 342 602<br />
Données actuarielles 2014 2013<br />
Bases techniques LPP 2010 LPP 2010<br />
Taux d’intérêt technique p.a 3,5% 3,5%<br />
Taux d’intérêt technique pour calculer le capital<br />
épargne vieillesse à l’âge ordinaire de la retraite 3,0% 3,0%<br />
Taux de conversion à l’âge de la retraite ordinaire 65 1 6,43% 6,6%<br />
Rémunération du capital épargne vieillesse<br />
(part obligatoire – minimum LPP) 1,75% 1,5%<br />
Rémunération du capital épargne vieillesse (part surobligatoire) 1,75% 1,5%<br />
Prime de risque sur les salaires jusqu’à CHF 300 000.– 1,2% 1,2%<br />
Prime de risque sur les salaires de CHF 300 001.– à CHF 500 000.– 4,0% 5,0%<br />
Degré de couverture 113,6% 109,4%<br />
Performance 6,46% 8,3%<br />
Assurés actifs 18 644 18 703<br />
Rentiers/rentières 588 552<br />
Comptes de libre passage 4 456 4 122<br />
Charges administratives moyennes par dossier d’assuré 107 101<br />
1 Le taux de conversion a été rabaissé en trois étapes à 6,25% pour l’âge de 65 ans au 1 er janvier <strong>2015</strong>, cela<br />
en parallèle à l’introduction d’un échelonnement pour toutes les classes d’âge. La première réduction des<br />
taux de conversion a été effectuée au 1 er janvier 2013.<br />
cela fait plusieurs années qu’il n’est pour<br />
ainsi dire plus possible de générer des revenus<br />
avec les titres à revenu fixe. Au début<br />
de l’année, nos banques ont même introduit<br />
des intérêts négatifs sur nos avoirs<br />
cash, ce qui s’accompagne de frais d’intérêts<br />
mensuels considérables.<br />
En raison de cette évolution, le comité de<br />
placement a décidé d’élargir considérablement<br />
les affaires hypothécaires et d’octroyer<br />
à l’avenir des prêts sur gage immobilier<br />
également à des tiers, en tenant<br />
compte des conditions-cadres suivantes:<br />
Conditions-cadres<br />
Sur requête, nous octroyons dans le cadre<br />
des ressources financières à disposition,<br />
des prêts hypothécaires sur gage immobilier<br />
(maison familiale, propriété par<br />
étage) à des conditions attrayantes. <strong>No</strong>us<br />
n’octroyons pas de crédits de construction.<br />
Le montant minimal pour l’octroi d’un<br />
prêt est de CHF 200 000.– lors de la requête.<br />
Le montant maximal pour l’octroi<br />
d’un prêt est de CHF 1 000 000.–. Aucun<br />
financement n’est accordé sur les objets à<br />
valeur affective.<br />
Montant maximal dont jusqu’à:<br />
• 80% de la valeur de gage ou du prix<br />
d’achat lors de l’acquisition<br />
• 70% en hypothèque de 1 er rang<br />
• 10% en hypothèque de 2 e rang (avec<br />
obligation d’amortissement dans les<br />
cinq ans)<br />
Le capital propre minimal de 20% doit être<br />
financé en espèces et/ou au moyen des<br />
fonds du pilier 3a.<br />
La charge engendrée par les frais des intérêts<br />
hypothécaires, d’entretien et de maintenance<br />
de l’objet immobilier ne doit pas<br />
dépasser 35% du revenu total du ménage.<br />
Le calcul du revenu net total des emprunteurs<br />
s’effectue en ajoutant 50% du revenu<br />
le plus faible sur le revenu le plus élevé.<br />
Lors d’octroi d’hypothèques aux personnes<br />
ayant atteint l’âge de 55 ans, les<br />
tranches d’amortissement contractuelles<br />
sont définies, si nécessaire, de manière à<br />
ce que, à l’âge de 65 ans, le gage ne dépasse<br />
pas 50% de la valeur de gage et que<br />
la viabilité soit garantie par rapport aux<br />
revenus futurs (rentes).<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
71
ORGANISATIONS<br />
L’octroi de prêts se limite aux objets immobiliers<br />
situés en Suisse.<br />
Le prêt est accordé sous forme d’hypothèques<br />
Libor trimestrielles en francs<br />
suisses, d’hypothèques à taux variable ou<br />
d’hypothèques à taux fixe. Une combinaison<br />
des types de prêts est possible. La<br />
conversion d’une hypothèque Libor en<br />
francs suisses en une hypothèque à taux<br />
fixe peut être effectuée pour la fin d’un<br />
trimestre.<br />
Les taux d’intérêts actuels pour tous les<br />
types de prêts sont publiés sur le site web<br />
de la Fondation de prévoyance <strong>ASMAC</strong>. Les<br />
taux d’intérêts des hypothèques Libor sont<br />
fixés par l’agence, moyennant en plus une<br />
marge, sur la base du Libor trimestriel en<br />
francs suisses (London Interbank Offered<br />
Rate). La base du taux d’intérêt minimal<br />
du Libor trimestriel en francs suisses ne<br />
doit pas être inférieure à 0% lors de cette<br />
action.<br />
Hypothèques Libor<br />
Les taux d’intérêts sont adaptés trimestriellement<br />
aux valeurs actuelles sur le<br />
marché.<br />
Hypothèques à taux variable<br />
Les taux d’intérêts peuvent être adaptés<br />
dans un délai de trois mois aux valeurs<br />
actuelles sur le marché.<br />
Hypothèques à taux fixe<br />
Les taux d’intérêts sont déterminés aux<br />
valeurs actuelles sur le marché à la date<br />
d’échéance.<br />
Instance compétente<br />
Agence de la Fondation de prévoyance<br />
<strong>ASMAC</strong><br />
L’intérêt commence à courir dès l’octroi<br />
du prêt. Les taux hypothécaires sont dus<br />
trimestriellement à l’échéance du terme,<br />
respectivement au 31 mars, 30 juin,<br />
30 septembre et 31 décembre.<br />
Quelques informations complémentaires<br />
<strong>No</strong>us nous efforçons de maintenir les frais<br />
administratifs et les frais de gestion de<br />
fortune au plus bas. <strong>No</strong>us ne pouvons y<br />
parvenir que si nous sommes en mesure<br />
d’accomplir tous les travaux à l’interne.<br />
<strong>No</strong>us disposons de nombreux collaboratrices<br />
et collaborateurs de longue date très<br />
qualifiés qui ont acquis leur savoir-faire<br />
Taux d’intérêts hypothécaires, valables dès le<br />
1 er juillet <strong>2015</strong><br />
Hypothèque Libor de 3 mois en CHF max. 70% de la valeur de gage 0,800%<br />
Hypothèque variable de 1 er rang max. 70% de la valeur de gage 1,750%<br />
Hypothèque variable de 2 e rang max. 10% de la valeur de gage 2,000%<br />
obligation d’amortissement<br />
Hypothèque fixe, durée 5 ans max. 70% de la valeur de gage 1,000%<br />
Hypothèque fixe, durée 10 ans max. 70% de la valeur de gage 1,500%<br />
Peter Scotton, directeur<br />
au fil du temps à l’interne et par de la formation<br />
continue spécifique à l’externe.<br />
<strong>No</strong>tre filiale PK Immo AG exploite depuis<br />
des années tous nos immeubles dans le<br />
canton de Berne. Elle se charge de la vente<br />
de nos appartements et également de la<br />
location de nos nouvelles constructions.<br />
<strong>No</strong>us réalisons ainsi un rendement supérieur<br />
sur nos biens immobiliers grâce aux<br />
frais de gestion inférieurs.<br />
Depuis de nombreuses années, nous réalisons<br />
des projets de constructions nouvelles<br />
que nous développons nous-mêmes.<br />
Cela nous permet d’assurer des rendements<br />
plus élevés sur nos placements directs<br />
dans les biens immobiliers. Les nouvelles<br />
constructions sont bien situées et<br />
correspondent aussi aux besoins actuels<br />
sur le marché de la location.<br />
Peter Scotton, directeur<br />
72 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>
ORGANISATIONS<br />
<strong>ASMAC</strong> Fondation pour<br />
indépendants<br />
<strong>ASMAC</strong> Fondation pour indépendants –prévoyance professionnelle pour médecins. Les besoins<br />
des assurés évoluant au fil de leur existence, nous leur proposons des solutions personnalisées<br />
et modulaires. De l’ouverture de votre cabinet au départ à la retraite, nous sommes le bon<br />
partenaire pour votre prévoyance vieillesse.<br />
Une prévoyance sûre et solide<br />
malgré le projet de réforme «Prévoyance<br />
vieillesse 2020»<br />
Les conditions-cadres de la prévoyance<br />
vieillesse ne cessent d’évoluer. Le projet de<br />
réforme «Prévoyance vieillesse 2020» du<br />
Conseil fédéral est actuellement au cœur<br />
du débat. Un grand nombre d’éléments<br />
constitutifs du 1 er pilier (AVS) et du 2 e pilier<br />
(LPP) feront l’objet de discussions et<br />
d’éventuelles modifications. AVS: harmonisation<br />
de l’âge de référence pour la retraite<br />
à 65 ans pour les femmes et les<br />
hommes, augmentation de l’âge de la<br />
retraite à 65 ans pour les femmes, adaptation<br />
des prestations pour survivants.<br />
LPP: baisse du salaire minimal (seuil<br />
d’entrée), suppression de la déduction de<br />
coordination, hausse des bonifications<br />
d’épargne et diminution du taux de<br />
conversion. Les éléments susmentionnés<br />
ne représentent que les points principaux<br />
de la réforme, qui portera également sur<br />
d’autres domaines.<br />
Les buts de cette réforme sont multiples:<br />
maintenir le niveau de prestations actuel,<br />
assurer l’équilibre financier de la prévoyance<br />
vieillesse et adapter cette dernière<br />
à l’évolution de la société.<br />
Grâce aux adaptations incessantes de son<br />
règlement de prévoyance, l’<strong>ASMAC</strong> Fondation<br />
pour indépendants a toujours abordé<br />
les réformes avec sérénité. Désireuse<br />
d’offrir une prévoyance sûre et solide à ses<br />
assurés, elle a anticipé certains éléments<br />
prévus par le projet de réforme en les mettant<br />
en pratique il y a bien longtemps déjà.<br />
Une prévoyance attrayante – des<br />
plans de prévoyance modulaires<br />
Bénéficiez de nos nouveaux plans de prévoyance:<br />
définissez une solution sur mesure<br />
pour vous et votre personnel.<br />
Heinz Wullschläger, Directeur<br />
Les avantages offerts par la Fondation<br />
<strong>ASMAC</strong> pour indépendants<br />
• Flexibilité:<br />
Vous pouvez adapter votre plan de prévoyance<br />
personnel en tout temps en<br />
fonction de votre situation individuelle<br />
ou familiale.<br />
• Attractivité:<br />
Vous payez des primes de risques basses<br />
en raison de l’excellent collectif de<br />
risques et du faible nombre de cas de<br />
prestations.<br />
• Egalité de traitement:<br />
<strong>No</strong>us appliquons des conditions d’assurance<br />
et des primes de risques identiques<br />
pour femmes et hommes.<br />
• Plus-value:<br />
La couverture en cas d’accident est incluse<br />
d’office pour les indépendants.<br />
• Optimisation:<br />
Vous bénéficiez de l’optimisation fiscale<br />
grâce à une palette de prévoyance variée.<br />
• Choix:<br />
Vous pouvez changer de plan de prévoyance<br />
à tout moment.<br />
• Maintien de la valeur:<br />
Tous les rachats effectués sont remboursés<br />
aux survivants d’assurés actifs.<br />
De l’ouverture de votre cabinet au départ<br />
à la retraite – nos solutions de prévoyance<br />
sauront vous séduire.<br />
Demandez-nous une offre et bénéficiez de<br />
nos primes de risques avantageuses. <strong>No</strong>us<br />
vous conseillons volontiers à l’occasion<br />
d’un entretien personnel.<br />
D’avance, nous nous réjouissons de vous<br />
servir:<br />
téléphone 031 560 77 77<br />
info@asmac-fondation.ch<br />
www.asmac-fondation.ch<br />
N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong><br />
73
IMPRESSUM<br />
ADRESSES DE CONTACT DES SECTIONS<br />
N o 6 • 34 e année • <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong><br />
Editeur<br />
AG<br />
VSAO Sektion Aargau, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,<br />
Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,<br />
téléphone 044 250 43 23, fax 044 250 43 20<br />
MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />
Bahnhofplatz 10A, case postale, 3001 Berne<br />
Téléphone 031 350 44 88, fax 031 350 44 89<br />
journal@asmac.ch, journal@vsao.ch<br />
www.asmac.ch, www.vsao.ch<br />
Sur mandat de l’<strong>ASMAC</strong><br />
Rédaction<br />
Catherine Aeschbacher (rédactrice en chef),<br />
Christiane Arnold, Franziska Holzner-Arnold,<br />
Kerstin Jost, Lukas Staub, Jan Vontobel,<br />
Sophie Yammine<br />
Comité directeur<br />
Daniel Schröpfer, président<br />
Ryan Tandjung, vice-président, Christoph Bosshard,<br />
Cyrill Bühlmann, Karin Etter, Lars Frauchiger,<br />
Dina-Maria Jakob, Gert Printzen, Miodrag Savic,<br />
Hervé Spechbach, Raphael Stolz, Marino Urbinelli,<br />
Felix Widmer (swimsa), Anja Zyska Cherix<br />
Impression et expédition<br />
Stämpfli AG, Wölflistrasse 1, CH-3001 Bern<br />
Téléphone +41 31 300 66 66, info@staempfli.com<br />
www.staempfli.com<br />
BL/BS<br />
BE<br />
VSAO Sektion beider Basel,<br />
Geschäftsleiterin und Sekretariat: lic. iur. Claudia von Wartburg, Advokatin,<br />
Hauptstrasse 104, 4102 Binningen, téléphone 061 421 05 95,<br />
Fax 061 421 25 60, sekretariat@vsao-basel.ch, www.vsao-basel.ch<br />
VSAO Sektion Bern, Geschäftsführerin: Rosmarie Glauser, Fürsprecherin,<br />
Schwarztorstrasse 7, 3007 Berne, téléphone 031 381 39 39,<br />
fax 031 381 82 41, bern@asmac.ch, www.vsao-bern.ch<br />
FR <strong>ASMAC</strong> section fribourgeoise, Gabriela Kaufmann-Hostettler, Wattenwylweg 21,<br />
3006 Bern, tél. 031 332 41 10, fax 031 332 41 12, info@gkaufmann.ch<br />
GE Associations des Médecins d’Institutions de Genève, case postale 23,<br />
Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4, 1211 Genève 14, amig@amig.ch, www.amig.ch<br />
GR<br />
JU<br />
Verband Schweizerischer Assistenz- und Oberärztinnen und -ärzte Sektion<br />
Graubünden, 7000 Chur, Samuel B. Nadig, lic. iur. HSG, RA Geschäftsführer/<br />
Verbandsjurist, Tel. +41 78 880 81 64, info@vsao-gr.ch / www.vsao-gr.ch<br />
ASMAJ c/o Karim Bayoumy, Rue de l’Église 6, 2800 Delémont,<br />
<strong>ASMAC</strong>.jura@gmail.com<br />
NE <strong>ASMAC</strong> section neuchâteloise, Joël Vuilleumier, avocat, Rue du Musée 6,<br />
Case postale 2247, 2001 Neuchâtel, tél. 032 725 10 11, vuilleumier@valegal.ch<br />
SG/AI/AR VSAO Sektion St.Gallen-Appenzell, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,<br />
Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,<br />
téléphone 044 250 43 23, fax 044 250 43 20<br />
Maquette: Tom Wegner<br />
Annonces<br />
Axel Springer Schweiz AG, Fachmedien<br />
Förrlibuckstrasse 70, case postale, 8021 Zurich<br />
Téléphone 043 444 51 05, fax 043 444 51 01<br />
vsao@fachmedien.ch<br />
SO<br />
TI<br />
VSAO Sektion Solothurn, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,<br />
Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,<br />
téléphone 044 250 43 23, fax 044 250 43 20<br />
<strong>ASMAC</strong>T, Associazione Medici Assistenti e Capiclinica Ticinesi,<br />
Avv. Marina Pietra Ponti, Viale S. Franscini 17, 6904 Lugano,<br />
telefono 091 922 95 22, fax 091 923 61 71, pietraponti@ticino.com<br />
Tirage<br />
Exemplaires imprimés: 24 922<br />
Certification des tirages par la REMP/FRP <strong>2015</strong>:<br />
21 136 exemplaires<br />
Fréquence de parution: 6 numéros par année<br />
L’abonnement est inclus dans la contribution<br />
annuelle pour les membres de l’<strong>ASMAC</strong><br />
ISSN 1422-2086<br />
L’édition n o 1/2016 paraîtra en février 2016.<br />
Sujet: Construction<br />
© <strong>2015</strong> by <strong>ASMAC</strong>, 3001 Berne<br />
Printed in Switzerland<br />
TG<br />
VD<br />
VS<br />
VSAO Sektion Thurgau, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,<br />
Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,<br />
téléphone 044 250 43 23, fax 044 250 43 20<br />
ASMAV, case postale 9, 1011 Lausanne-CHUV,<br />
www.asmav.ch, asmav@asmav.ch<br />
ASMAVal, p.a. Maître Valentine Gétaz Kunz,<br />
Ruelle du Temple 4, CP 20, 1096 Cully, contact@asmaval.ch<br />
Suisse centrale<br />
VSAO Sektion Zentralschweiz, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,<br />
Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,<br />
téléphone 044 250 43 23, fax 044 250 43 20<br />
Label de qualité Q-publication<br />
de l’association média suisses<br />
ZH<br />
Zürcher Spitalärzte und Spitalärztinnen VSAO, Dr. R. M. Reck,<br />
Bahnhofstrasse 3, 8610 Uster, téléphone 044 941 46 78, fax 044 941 46 67,<br />
info@vsao-zh.ch, www.vsao-zh.ch<br />
74 VSAO <strong>JOURNAL</strong> <strong>ASMAC</strong> N o 6 <strong>Décembre</strong> <strong>2015</strong>