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La condition inhumaine. Le camp de Dachau

Cet ouvrage regroupe quatre textes (dont un inédit) écrits entre 1945 et 1946. L’auteur, résistant, jeune jésuite, a vécu un an, de 1944 à 1945, dans le camp de concentration de Dachau. Écrits par nécessité de témoigner et souci de vérité, ces textes n’hésitent pas à aborder des thèmes aussi difficiles que les conditions de vie des prisonniers, les conflits politiques qui surgissaient entre eux ou la paradoxale liberté que l’on pouvait éprouver dans le camp. Il en tire une grande leçon d’humanité : « Quoi d’autre nous importe, après tout, que de mieux connaître en l’homme ce qui le rend assez maître de son destin pour dominer ainsi et la mort et la vie : cela seul intéresse, à travers les contemporains de Dachau, l’homme de tous les temps. »

Cet ouvrage regroupe quatre textes (dont un inédit) écrits entre 1945 et 1946. L’auteur, résistant, jeune jésuite, a vécu un an, de 1944 à 1945, dans le camp de concentration de Dachau. Écrits par nécessité de témoigner et souci de vérité, ces textes n’hésitent pas à aborder des thèmes aussi difficiles que les conditions de vie des prisonniers, les conflits politiques qui surgissaient entre eux ou la paradoxale liberté que l’on pouvait éprouver dans le camp. Il en tire une grande leçon d’humanité : « Quoi d’autre nous importe, après tout, que de mieux connaître en l’homme ce qui le rend assez maître de son destin pour dominer ainsi et la mort et la vie : cela seul intéresse, à travers les contemporains de Dachau, l’homme de tous les temps. »

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PRÉSENTATION<br />

L’entretien dans lequel le P. Jacques Sommet<br />

(1912-2012) raconte sa déportation à <strong>Dachau</strong> 1 a pu<br />

faire oublier les pages qu’il écrivit dès son retour sur<br />

cette même expérience. Ce sont ces <strong>de</strong>rnières que<br />

nous publions ici.<br />

Né en 1912 dans une famille <strong>de</strong> la bourgeoisie lyonnaise,<br />

Jacques Sommet est entré dans la Compagnie<br />

<strong>de</strong> Jésus en 1934. Après avoir fait son noviciat à<br />

Yzeure (près <strong>de</strong> Moulins), il commence ses étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />

philosophie à Jersey lorsqu’il est mobilisé en 1939-<br />

1940. Après la guerre durant laquelle il comman<strong>de</strong><br />

une troupe, il reprend ses étu<strong>de</strong>s à Vals-près-le-Puy,<br />

puis est envoyé à Paris en 1942 pour intégrer<br />

Sciences Po. D’emblée, il s’engage parallèlement dans<br />

1. Cf. J. Sommet, L’honneur <strong>de</strong> la liberté (entretiens avec<br />

Ch. Ehlinger), <strong>Le</strong> Centurion, Paris, 1987, en particulier p. 58-<br />

147. Cf. aussi id., L’acte <strong>de</strong> mémoire : 50 ans après la déportation<br />

(entretiens avec A. Longchamp), Éditions <strong>de</strong> l’Atelier, Paris,<br />

1995, en particulier p. 67-82.

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